Marina LORENZO
(J+1, Canal Plus)

Fière d'être Stéphanoise ("Je suis née il y a 35 ans dans la ville des Verts et j'en suis fière !"), l'atout charme de J+1 Marina Lorenzo parle évidemment des Verts dans la dernière édition (16 juin 2017) du Progrès. Extraits.

 "J’ai infusé dans cette ambiance sans être des supporters “ultimes”. Mes parents, mes oncles ont baigné là-dedans et l’ont inculqué à mes frères qui sont plus grands. L’ASSE faisait partie des débats réguliers. J'étais plus impressionnée par l’ambiance en tribunes que par le match. Lorsque la goal-line technology a été mise en place, nous devions tester avant le match ASSE - Bordeaux qu’elle fonctionnait bien. Je devais frapper un penalty et marquer pour faire vibrer la montre. J’imaginais le gros raté en live. Les tribunes étaient déjà pleines, ça a été quelque chose d’hyper émouvant. J’avais une chair de poule incroyable et j’ai eu du mal à reprendre l’antenne.

 Plus que de m’ennuyer, j’ai souffert cette saison. Quand tu aimes ton équipe, tu souffres avec elle. C’était dur, il y a des matches où je n’ai pas tenu… Je pense qu’il faut un vrai leader de caractère et un bon avant-centre régulier. J’espère aussi que Stéphane Ruffier ne partira pas car on lui doit beaucoup. Oscar Garcia, je ne le connais pas du tout, je me renseigne. Sur le papier, ça fait envie, ça fait rêver les supporters stéphanois. Comme on dit, Wait and see…"

Fière d'être Stéphanoise, la journaliste de J+1 Marina Lorenzo parle évidemment des Verts dans l'édition du 25 février 2018 du Progrès, comme elle l'avait fait en juin dernier. Extraits.

 "Mes parents sont encore dans la région stéphanoise, ainsi qu’une partie de ma famille. Mon fils adore venir chez ses grands-parents. Il m’arrive également de me dire que c’est peut-être ici que j’aurai envie de revenir un jour… A Paris les gens ont une image très cliché de Saint-Étienne, la ville grise, triste, le charbon, les mines, le chômage… Et puis, en fait, ils deviennent très vite assez affectueux vis-à-vis de mes origines. Comme si l’esprit cool, ouvert, chaleureux de Saint-Étienne traversait les frontières de la ville.

 La première partie de saison des Verts m’a beaucoup affectée. Je ne voulais plus en parler, je regardais les matches toute seule, avec la boule au ventre, parce que ce n’était pas qu’une question de jeu. L’esprit du club a également été touché. Je crois qu’aujourd’hui, l'équipe est sur la bonne voie : le recrutement, le sang neuf au niveau de la direction… Roland Romeyer a eu l’intelligence et l’honnêteté d’admettre qu’il fallait qu’il lâche les rênes, pour le bien du club. Tout ceci va dans le bon sens, de même que le fait d’être enfin revenu sur le salary cap qui était un vrai handicap.

 Je crois que les passionnés de foot ont une profonde admiration et une forme de tendresse pour l’ASSE. Je ne serai malheureusement pas à Lyon ce dimanche après-midi, je serai en plein boulot. J’enrage de ne pas pouvoir être là, c’est un crève-cœur ! Mais je vais suivre le derby, bien sûr… Je risque de ne pas être très accessible pour mes collègues. Fort heureusement, ils ne sont pas vraiment pro Lyon, donc l’ambiance ne devrait pas être trop délétère. Je rêve d’un match nul… J’ai des rêves raisonnables !"

Marina Lorenzo, invitée de l'émission "Y'a pas péno" sur Europe 1 a évidemment parlé des Verts. (10 avril 2018)

 "Je ne me souviens pas de mon premier match à Geoffroy-Guichard, j’étais trop petite. J’y étais allée avec mes frères. Ils sont hyper jaloux car eux n’ont pas eu l’occasion de tirer un penalty dans le Chaudron. Ça m’est arrivé, c’était complètement inespéré. C’était mon premier match de la saison 2015-2016. C’était le premier match de la saison à Geoffroy-Guichard contre les Girondins de Bordeaux. Je fais la présentation pelouse de ce match-là. Le rédacteur en chef Laurent Salvaudon me dit : "On t’a prévu un petit truc car c’est le début de la goal-line technology, c’est toi qui vas la tester."

 Il m’a prévenue au dernier moment car il savait que j’allais me mettre une pression incroyable. Moi, dès que je mets les pieds sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, je suis hyper émue. Vraiment, ça m’émeut ! On se lance avec Olivier Tallaron, il me met la petite montre sur mon poignet et me dit « c’est maintenant, tu vas tirer le pénalty ». Dans le but vide, évidemment, mais le stade plein. J’ai fait un plat du pied le plus simple possible pour être sûre de marquer. C’est rentré et j’ai rendu très vite l’antenne derrière car j’avais la voix qui commençait à trembler. C’était énorme.

 Mon joueur préféré, c’est Stéphane Ruffier. Déjà, parce que j’ai une espèce de fascination pour les gardiens de but. Je trouve que c’est un poste de dingue, qu’il faut avoir un mental incroyable. Le gardien est à part dans un sport collectif. Moi j’aurais jamais pu. J’ai fait beaucoup de handball, les gardiens, c’est des tarés, faut être clair ! Ils ont souvent des personnalités complètement fantasques, ce sont généralement des gens que j’aime bien. C’est un poste qui vraiment m’impressionne."