Kad Merad
(comédien)

Dans Le Progrès du 11 janvier 2018, le comédien Kad Merad avoue qu'il supporte l'OM même s'il ne reste pas insensible aux Verts.

 "Je suis beaucoup allé à Geoffroy-Guichard la saison dernière mais je n’ai pas pu cette année. L’ASSE est un peu dans mes veines parce que mon père est “Vert”. C’est lui qui m’a conduit pour la première fois à Geoffroy-Guichard et m’a fait écouter la chanson de Monty. J’ai aussi suivi l’épopée. C’est vrai que l’ASSE n’a pas les moyens que peuvent avoir maintenant Lyon, Paris ou Marseille. Aujourd’hui, je supporte l’OM parce que j’habite à Marseille, ma deuxième ville de cœur. Tant pis si on me traite de “footix” mais, quand je regarde Saint-Étienne, j’ai un pincement au cœur. Ça reste ma Madeleine de Proust."

France 3 Nord a relayé, le 5 août 2018, une vidéo de LOSC TV où l'acteur Kad Merad rappelle son attachement aux Verts en visitant le domaine de Luchin : "Il se trouve que je connais bien Christophe Galtier depuis quelques années maintenant. Je l'ai appelé, je lui ai dit "si on déjeunait ensemble ?" Il m'a dit "viens, comme ça je vais te faire visiter le centre." C'est impromptu, amical et très cool, je suis content de voir Christophe dans son travail. Je le sens motivé. J'aime bien parler de foot, de son son approche. de tout le travail qu'il a fait à Saint-Etienne et maintenant avec Lille. C'est un beau club, je le sens bien content de montrer son jouet. Il avait l'air assez fier. Je lui ai dit : "maintenant, il faut des résultats mon gars !" Evidemment, je suis très proche de l'OM car j'y habite mais j'ai mon coeur vert. C'est pour ça que j'ai rencontré Christophe à Saint-Etienne. Moi j'ai grandi quand j'étais petit dans la région de Saint-Etienne. Mon père qui jouait au foot est un Vert. Quand ton père est vert, à un moment donné... Il m'a tellement transmis cette couleur que dès que je vois les Verts jouer, j'ai un petit pincement au coeur. Je suis le LOSC surtout pour Christophe. C'est un super coach."

Le 1er décembre 2018

En janvier dernier, le comédien Kad Merad avait avoué qu'il supportait l'OM même s'il ne restait pas insensible aux Verts. Il récidive aujourd'hui dans Le Journal du Dimanche. Extraits.

"A la télé, les ralentis, les loupes décortiquent le moindre geste, l’image sublime tellement le sport qu’il est devenu une sorte de huitième art. Malgré tout, je préfère être au stade. Mon ami Christophe Galtier m’invite régulièrement à Lille. On m’a encore proposé d’assister à Marseille-Reims [dimanche], mais je ne suis pas libre. J’aime l’âme du Vélodrome. Quand il est plein, c’est un spectacle en 3D. Le petit stade à l’anglaise de Saint-Étienne est dingue aussi. Je reste stéphanois de cœur, comme mon père, mais j’adore aussi Marseille. 

Les mauvaises langues disent que je suis un Footix. Ce n’est pas faux : je suis plus Marseille, mais j’essaie de ne pas rater un match européen de Paris. Et quand on me demande lequel des deux clubs je préfère, je réponds Saint-Étienne, ça m’arrange un peu. C’est lié à mon histoire : j’ai grandi dans la région stéphanoise. Je suis très attiré par le Nord, où je fais beaucoup de choses – les Ch’tis, Baron noir, Les Footeuses… Grâce à mon métier, qui m’a fait interpréter des personnages très variés, je me sens à l’aise partout.

Je raterai Saint-Etienne - Marseille dimanche prochain. En général, j’évite ce match, car je suis tiraillé. J’adore les Verts, comme tout le monde – sauf les Lyonnais. D’ailleurs, les antagonismes entre villes me gâchent le plaisir. Je n’y vois rien de folklorique, ça va trop loin. Au rugby, les supporters sont beaucoup plus respectueux. Et ça ne changera pas tant que joueurs et arbitres ne comprendront pas qu’ils excitent les supporters. Toute la différence est dans l’arbitrage : au rugby, c’est de la pédagogie ; au foot, de l’autorité."

Le 16 février 2019

Kad Merad, qui animera vendredi prochain la 44e édition de la cérémonie des Césars, parle du ballon rond dans la Pravda à paraître demain. Extraits.

"J'ai toujours un oeil sur le foot. Vous savez, je suis résident marseillais, je soutiens Saint-Étienne et mon ami Christophe Galtier entraîne Lille. Les gens me traitent de "Footix". J'aime bien regarder le PSG en Coupe d'Europe. J'irais volontiers au Parc car j'avoue que voir jouer Paris. On a beau être marseillais, à un moment donné...
J'ai rencontré Christophe Gatier à l'époque où il entraînait Saint-Etienne. Moi, j'ai grandi dans la région. Mon père et moi, on a le cœur vert. Ensuite, Patrick Bosso connaissait Galtier, qui est un ancien Marseillais. Comme il m'avait emmené au Vélodrome, je lui ai dit : "Tu vas venir au Chaudron." Et là, on a rencontré Christophe Galtier, un mec super. Comme je tourne Baron Noir dans le Nord, j'en profite pour passer le voir. Pour l'instant, il n'est pas venu encore sur un tournage, mais cette année, je pars à Dunkerque en mai, pour la troisième saison, il aura peut-être le temps.
J'ai regardé le dernier derby. C'est compliqué... J'ai un patron qui est lyonnais [ndp2 : Jérôme Seydoux, président de Pathé, est vice-président des vilains]. Et j'adore Fekir aussi. Les joueurs que j'aime, ils pourraient jouer n'importe où, je les aimerais quand même. Je n'ai pas de côté ultra. J'ai toujours un peu de mal avec des mouvements comme ça. Les derbys, par exemple, ça m'épuise, c'est dur. Parce qu'on ne passe pas de bonnes soirées finalement. Ni sur le terrain ni dans le public. Il y a beaucoup de flics, ça devient risqué. Mais je peux comprendre l'engouement..."

Le 14 avril 2019

Dans une interview "Fast Foot" diffusée ce week-end end à Téléfoot, Kad Merad évoque évidemment les Verts.

"Mon club de coeur ? Saint-Etienne. Mon idole de jeunesse ? Rep ou peut-être Bathenay. Un joueur de Saint-Etienne à la grande époque des Verts. Mon stade préféré ? Le Vélodrome. Le deuxième, c'est Geoffroy-Guichard. Ce sont des stades extraordinaires. Mon chant préféré ? Y'en a qu'une : "Qui c'est les plus forts, évidemment, c'est les Verts !" Je suis désolé mais j'en connais pas d'autres. Peut-être quand même une chanson qui est chantée à Lens... La chanson de Pierre Bachelet Les Corons. Ça prend les tripes, moi je l'ai vécu."