Ghislain PRINTANT
(entraîneur du SC Bastia)

Les Verts, c’est spécial pour moi. J’ai toujours aimé cette ambiance dans le Chaudron. J’ai passé mon stage pour le diplôme de formateur à l’Etrat. J’avais souhaité justement vivre une semaine entière là-bas, c’était quelque chose que je voulais connaître. L’A.S.S.E. a bercé ma jeunesse footballistique. En aimant le football, j’ai aimé Saint-Etienne. Les Verts ont marqué la France et c’était une grande bouffée d’oxygène pour le football national.
Pouvoir coacher une équipe à Geoffroy-Guichard me rend très fier, encore plus en étant à la tête d’une équipe comme celle de Bastia. Retrouver cette ambiance du Chaudron, c’est extraordinaire, quelque chose à vivre. Je l’ai vécu à quatorze ans en tribunes et je le vis aujourd’hui au bord du terrain, c’est un joli clin d’œil.
Je suis admiratif du travail qu’il (Christophe Galtier ) réalise avec les Verts et j’espère qu’il les amènera le plus loin possible. C’est quelqu’un qui travaille énormément et qui le mérite.
Saint-Etienne tout comme Bastia sont des clubs qui ont marqué le football. Aujourd’hui, j’ai la chance, je dis bien, la chance, d’être à la tête du Sporting, c’est beau. Si un jour je me retrouvais entraîneur de l’A.S.Saint-Etienne, ça serait merveilleux. Après, ce n’est pas dans mes plans, il faut vivre au jour le jour. Mais si ça devait se présenter, je pense que mes parents, qui malheureusement ne sont plus là, seraient doublement heureux pour moi parce que je serais, toujours entre guillemets, à la tête de mon club de cœur de ma jeunesse.

    
Interview parue dans But  (septembre 2015)      

Ancien entraîneur de Bastia, Ghislain Printant revient sur ses vertes années sur le site de So Foot. 

"Moi, j’étais le petit dernier, le petit gâté. J’avais dix ans d’écart avec mes deux frères aînés. Ils travaillaient déjà et c’est eux qui ont payé les billets d’avions et les places au stade Hampden Park de Glasgow pour la finale des Verts contre le Bayern. On n'est partis que les trois frères. Je suis né le 12 mai. Trois jours avant, ils m’ont dit que c’était mon cadeau. C’était merveilleux, vraiment quelque chose de fort. À l’époque, on allait voir le Montpellier qui était DH, puis en D3. On les a suivis, on a grandi avec. Mais pour aller voir des matchs de D1, on allait à Nîmes – le club phare de la région à l’époque - et aussi à Marseille, quels que soient les matchs, et a fortiori quand c’était Saint-Étienne. On n'était ni Nîmois, ni Marseillais, on avait un penchant pour les Verts."