Philippe Vandel
(journaliste à France Info)

Lorsque j'étais jeune, j'ai eu l'occasion d'aller voir des matches de Coupe d'Europe à Geoffroy Guichard. Ces souvenirs sont gravés dans ma mémoire. Toute la semaine, je ne pensais qu'à ça, je mettais aussi souvent que possible mon survêtement vert afin de me mettre dans l'ambiance. J'étais vraiment un fan.
Les Verts étaient et resteront à jamais l'équipe de mon cœur.
J'ai fait un paquet de stades dans ma vie, mais je n'ai jamais retrouvé une ambiance comme celle de Geoffroy Guichard. 

       
Interview parue dans But Saint-Etienne  N° 2  (Octobre 1999)      

Novembre 2013

Interrogé par foot-sur7.fr, l'ancien trublion de C+ continue de clamer son amour pour les Verts : "Depuis tout petit, j’habitais en région Rhône-Alpes et je lisais dans Le Dauphiné Libéré les résultats des matches le lendemain. Le but par but en multiplex à la radio n’existait pas, et de toute façon j’avais à peine 10 ans et j’étais donc couché. Un peu plus tard (à tous les sens du terme) j’ai vu les matches retour de Coupe d’Europe contre Split et contre Kiev. Je n’ai pas attendu les poteaux carrés pour faire de Saint-Étienne mon club de cœur.

Au passage, Vandel fait preuve d'un optimisme certain :"Je me mouille : je vois les Verts troisièmes, derrière les intouchables semi-milliardaires : PSG et Monaco. À la condition que Saint-Étienne évite son traditionnel passage à vide de milieu de saison."

23 Décembre 2012
En bon supporter des Verts, Philippe Vandel n'a pas pu s'empêcher de faire un clin d'oeil à son club de coeur dans son billet sur France Info. Extraits.

"Pourquoi les dollars sont-ils verts ?

Jusqu'au XIXe siècle, le papier monnaie était rare aux Etats-Unis. Il n'apparaît massivement qu'en 1850. Les billets de l'époque étaient imprimés en noir, mais avec une surimpression de nuances colorées pour déjouer les faux monnayeurs. Explication : les premiers appareils photo travaillaient uniquement en noir-et-blanc. Il était donc impossible aux faussaires de déterminer quel détail était en noir, et lequel en couleur. Tout se transformait en nuance de gris.
Quand un beau jour, les faux-monnayeurs découvrirent un défaut dans les encres de couleur qui étaient rajoutées : elles pouvaient facilement disparaître en lavant le billet ; alors que la teinte noire, elle, restait en place. Ils fabriquèrent donc leurs faux billets en deux étapes : un cliché pour le noir, puis un ajout de couleur, de manière "artisanale". Approximatif mais correct. Impossible de faire la différence. 
C'est Tracy R. Edson, de la Compagnie des Billets, qui trouva la parade. Il mit au point une encre colorée qui résistait au lavage par tous les solvants connus. Une encre indélébile. Et verte. A la suite de quoi, le gouvernement le récompensa en lui offrant le monopole de la fabrication de tous les billets. Comme chez les Verts de Saint-Etienne : on ne change pas une équipe qui gagne." 

16 Novembre 2012

Inventeur du mot "Zapping", créateur du "Journal du hard", passé de "Nulle Part Ailleurs" à la bande à Ruquier via Radio Nova ou encore "Pif Paf" sur Paris Première, Philippe Vandel a connu presque toutes les chaînes de télévision et stations de radio. Désormais chroniqueur sur France Info, mais aussi sur D8 dans "Touche pas à mon poste", il est également animateur hebdomadaire de l’émission "A domicile" sur Sport 365. Et comme l'atteste son entretien publié aujourd'hui sur le blog En Pleine Lucarne, il est toujours vert !

"Les footballeurs que j’adore ? C’est la grande époque. J’adorais les Verts de Saint-Étienne, que j’ai vus jouer au stade Geoffroy Guichard. La grande équipe, avec Jean-Michel Larqué et consorts. J’ai vu des matches avec Dominique Rocheteau, c’était dingue ! J’ai toujours été supporter de Saint-Étienne. Je suis toujours les résultats, c’est ce que je lis en premier. Un jour Aimé Jacquet m’a dit « Je t’aime bien parce que tu nous soutenais même quand nous étions en deuxième division ». J’ai remarqué que lui comme moi disions « nous » quand nous parlions de l’AS Saint-Étienne. Aujourd’hui encore, c’est le score que je recherche en premier. Quand il y a le but par but sur France Info, j’attends le score de Saint-Étienne. Je suis retourné à Geoffroy-Guichard bien sûr. Mais ces derniers temps je n’ai pas vraiment eu le temps. Je travaille beaucoup, entre la radio et les différentes émissions de télé, je n’ai pas beaucoup de temps libre. Je me contente de suivre de loin."

3 juillet 2017

Chroniqueur sur France Info après avoir officié sur Canal Plus à la belle époque de la chaîne cryptée, Philippe Vandel évoque ses vertes années sur le site de So Foot. Extraits.

 

"On n'était pas tous pour le PSG à Canal. Gaccio et moi on était pour Saint-Étienne. Pour moi, c'est un truc d'enfance, mais je suis content d'avoir le PSG parce que je vis à Paris. J'ai vu PSG-Barça du bord de la pelouse, c'était juste génial. Saint-Étienne, c'est mon enfance. Geoffroy-Guichard, tout le monde te le dit, dès que tu y vas, tu ne peux qu'aimer ce club, c'est juste dingue. En dehors de l'ambiance, tu regardes le bassin de population par rapport à leur classement, c'est incroyable ce qu'il se passe. Bruno Gaccio avait dit que Lyon n'était qu'un épiphénomène par rapport à Sainté... Je crois que Gaccio, il est plus à fond derrière Saint-Étienne que moi. Le PSG de l'époque Canal n'a jamais eu l'aura de Saint-Étienne ou de Marseille avec Papin ou Boli."