Robert WURTZ
(ancien arbitre)

Le Nijinski du sifflet Robert Wurtz parle évidemment des Verts dans la dernière édition du Progrès.

 "J'ai connu la grande époque des Verts, avec son grand président Roger Rocher. À Geoffroy-Guichard il y avait une ambiance énorme. Il portait bien son nom de chaudron vert. Je garde un très bon souvenir d’ambiances partout en France, mais à Saint-Étienne c’était vraiment particulier. L’image des Verts, c’était le fair-play, le respect de l’arbitre. L’entraîneur, Robert Herbin, dit le Sphinx, venait toujours à la fin du match serrer la main en disant "merci Monsieur l’arbitre", gagnant ou perdant, sans faire le moindre commentaire. Je me souviens d'avoir arbitré un match où les Verts avaient perdu 2-1, grâce notamment à Thierry Jallamion, le gardien remplaçant adverse, qui avait fait un match énorme. Ivan Curkovic, très classe, était venu le féliciter."