Coupe de France 1962

32 èmes 
A Tours : Le Mans - ASSE : 1 - 3 
Buts de Ferrier (8e),  Baulu (40')  et  Guillas (46')

16 èmes  
A Marseille : ASSE - Toulouse : 1 - 0

8 èmes 
A Paris  : ASSE - Lens : 3 - 0 

Quarts 
A Marseille  : ASSE - Béziers : 3 - 0

Demis 
A Paris  : ASSE - Angers : 1 - 0

Finale : 13 mai 1962

A Colombes : ASSE - Nancy : 1 - 0 (0-0)    Arbitrage de M.Barberan     30654 spectateurs
Buts : Baulu (86ème) pour l'ASSE

ASSE :  Abbes - Casado, R.Tylinski, Sbaïz - Herbin, Domingo - Baulu, Guillas, Liron, Ferrier, Oleksiak.   Entr : François Wicart
Nancy : Ferrero - Adamczyk, Collot, Amanieu - Gauthier, Brezniak - Viaene, Florindo, Muro, Chevalier, Chrétien.

Le héros de la finale : Jean-Claude Baulu : « Le curé m’avait donné rendez-vous ! »
(article rédigé le 30 mai 2003 dans l'Yonne Républicaine)

En 1962, pour la première victoire de l’AS Saint-Etienne en Coupe de France, l’unique buteur de la finale contre Nancy, à la 86e minute, est un certain Baulu. Jean-Claude de son prénom, qui a entraîné, ces dernières saisons, Chablis et Toucy avant de s’occuper cette année 2002-2003) de l’équipe B des 18 ans du Stade Auxerrois. Toujours fringant à 67 ans !
L’ancien pro du Stade Français, Valenciennes, Saint-Etienne et Marseille, et qui porta le maillot de l’équipe de France amateurs, ne voulait pas trop évoquer ses souvenirs.
Alors, il lâche juste quelques mots, pour commencer : « Ce ne sont que des bons souvenirs ! Un des moments les plus forts de ma carrière. La réception à Saint-Etienne : exceptionnelle, un enthousiasme délirant, comme savent le faire les Stéphanois, y compris en D2 maintenant. Mais on a gagné, alors qu’on descendait en D2, ce qui était beaucoup plus grave. Une bulle d’air d’exceptionnellement agréable de 48 heures dans la grisaille d’une saison. On avait une équipe de haut niveau sur le papier, mais on avait du mal à se trouver sur le terrain… »
Peu à peu, la passion l’emporte : « C’était une finale particulière pour moi, le “titi parisien” sorti du Stade Français : elle se jouait à Colombes, alors que je suis né à Colombes, que mes parents tenaient un bistrot à Colombes et que ma femme est de Colombes. D’ailleurs, je m’étais marié à Colombes en octobre 1961, et le curé m’avait donné rendez-vous pour la finale ! »
Une finale où son nom restera donc à la postérité : « Je suis arrivé à Saint-Etienne à la mi-octobre 1961, et je n’ai marqué que trois buts en championnat. Mais 13 en six matches de Coupe de France ! J’avais la réussite en coupe… » Preuve de sa passion, sa conclusion, dite dans un éclat de rire, valait à elle seule le déplacement : « Le foot, c’est la vie ! »