Fiches en liaison avec cet
article Perquis
bientôt en vert Perquis
à l'ASSE
«L’ASSE, c’est le club que j’ai toujours aimé. Quand j’étais
petit, j’y venais en stage. L’été, sur la route des vacances, mes
parents me laissaient pour une semaine à L’Etrat ou à
Saint-Galmier. » On ne dira pas que Damien Perquis est en pays de
connaissance à Saint-Étienne mais au moins ne débarque-t-il pas là
par hasard.
Le défenseur troyen qui a signé mardi 31
mai 2005 un contrat
de quatre ans après avoir subi les formalités de la visite
médicale aurait même pu venir plus tôt dans le Forez. « Christian
Villanova et Frédéric Antonetti voulaient me faire signer et je
devais rejoindre le club dès le début de la saison dernière mais
ensuite ils sont partis. »
ANTONETTI LE VOULAIT DÉJÀ
Tout avait été remis en cause mais pas pour longtemps. « Damien
Comolli et Vincent Tong-Cuong ont continué à me suivre et en
janvier j’ai rencontré Élie Baup. J’avais d’autres contacts mais
les dirigeants stéphanois m’ont rencontré personnellement et
tenaient vraiment à ce que je vienne alors que d’autres ne
s’adressaient qu’à mes agents. » C’est ainsi que le Troyen a fini
par quitter son club de toujours. « En fait j’étais déjà parti à
Clairfontaine où j’ai fait ma formation avec Francisco
Filho, de
13 à 16 ans. »
S’il ne part pas dans l’inconnu à Geoffroy-Guichard, c’est
aussi parce que Damien Perquis a eu des échos plus que favorables
avec Gomis, N’Dour ou Meslien ses coéquipiers troyens « Baffé m’a
fait rencontrer des joueurs stéphanois à la soirée des oscars de
Canal plus et il ne retient que du positif, de belles images de
Saint-Étienne. Il m’avait parlé de l’accueil réservé aux nouveaux
et je n’ai pas été déçu. J’en ai eu des preuves depuis deux jours.
»
Alors que Troyes monte, certains penseront sans doute que
Damien Perquis fait un « Choix bizarre » comme il le relève «
Parce que je ne suis pas sûr de jouer ici ». Il s’en explique. «
D’abord je suis content de quitter Troyes en laissant le club en
L1 mais en venant à l’ASSE, je veux grandir, progresser. Ce choix,
c’est le mien et j’estime que c’est le meilleur. Jean-Marc Furlan
m’a expliqué qu’il comptait sur moi pour la saison prochaine mais
qu’il ne ferait rien pour s’opposer à mon départ et que
Saint-Étienne était une bonne école. »
MONSIEUR BAUP AIME LE BEAU JEU
L’homme sait ce qu’il veut : « J’ai 21 ans et ici il y a des
joueurs en place mais la concurrence ne peut que faire progresser.
Je suis là pour me perfectionner, passer un palier. » La marche
est même devenue un peu plus haute avec l’intertoto mais ce n’est
pas pour lui déplaire : « L’Europe, ce n’est pas donné à tout le
monde et cette coupe, ce sont un peu des barrages pour l’UEFA.
»
On sent un brin d’impatience à fouler la pelouse de
Geoffroy-Guichard autrement que le temps d’une photo officielle.
Normal parce qu’il n’a pas eu vraiment l’occasion d’y goûter avec
Troyes la saison dernière. « J’avais été obligé de sortir sur
blessure après vingt cinq minutes et une fois sur le banc, j’avais
plus regardé le public que le match. » Des rencontres de l’ASSE,
il en a suivies toutefois beaucoup à la télé cette saison. De quoi
avoir une idée précise du style de l’équipe. « Le classement le
prouve, ils n’étaient pas loin de l’UEFA et des joueurs ont éclaté
cette année. L’équipe est belle à voir jouer. Monsieur Baup aime
le beau jeu et l’attaque. Ça ne me changera pas de Troyes… »
En fait, durant cette saison 2005-2006, il
sera très rarement titulaire. L'arrivée d'Ivan Hasek, et son
repositionnement en milieu défensif vont peut-être lui permettre
de glaner les galons de titulaire pour la saison 2006-2007.
Durant cette saison 2006-2007, après une bonne préparation,
Perquis semblait pouvoir s'imposer mais ce ne fut qu'un feu
de paille. Il se retrouva le plus souvent sur le banc.
En 2007-2008, l'arrivée de Laurent Roussey
à la tête de l'ASSE ne changea rien à sa situation, et malgré
les départs de Sablé, Camara, Hognon, il ne réussit pas à
trouver sa place dans le onze Vert, à tel point que le 25 août
2007, il fut prêté au FC Sochaux (après avoir été refusé par
son ancien coach JM Furlan, désormais à Strasbourg) pour un an,
avec une option d'achat d'un million d'euros.
Le 6 mai 2008, le FC Sochaux lèvera cette option d'achat et
Perquis deviendra définitivement Sochalien, après une bonne
saison au sein du club doubiste.
