Données de juillet 2014
Christophe LANDRIN |
Né le 30/06/1977 | A Roubaix | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,78 m | Poids: 68 kg | Nationalité: Français | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Poste Milieu de terrain |
Au club
depuis: 30 juin 2006 (contrat de 3 ans prolongé de 2 ans en
juillet 2008) Premier match en D1: 03/05/97 : Lille-Lyon : 0-0 Clubs précédents: Lille, Paris SG Palmarès: Champion de Ligue 2 1999-2000 avec Lille, Coupe de la Ligue 2006 avec le Paris SG Nombre de matches en L1: 273 Buts: 17 Sélections : Quitte l'ASSE : le 30 juin 2011 (pour Arles-Avignon) Son départ pour Arles Avignon |
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La
venue de Laurent Roussey au titre d'entraîneur adjoint de l'ASSE n'est
sûrement pas étrangère à l'engagement de Christophe Landrin. Avec
Geoffrey Dernis, c'est le deuxième ex-lillois à débarquer dans le
Forez. Après un intermède d'un an au Paris SG, il fait le chemin
inverse de David Hellebuyck qui rejoint, lui, le club de la capitale. L'ASSE vient donc d'engager un homme d'expérience qui a, à son compteur, 147 matches de L1, et 14 matches européens avec Lille pour 8 buts. C'est un gros travailleur du milieu de terrain, droitier mais qui sait utiliser son pied gauche pour faire autre chose que de monter dans le bus. Son surnom est "Robocop". Le premier à l'avoir surnommé ainsi est Samuel Lobé, lorsque tous deux évoluaient en D2 à Lille. La raison ? Christophe Landrin accumulait les poids sur les différents appareils de musculation. Recruté au Paris SG durant l'été 2005, en même temps que Bonaventure Kalou et Vikash Dhorasoo, il a disputé 26 matches dans la capitale (18 comme titulaire) et inscrit 2 buts. Sa bonne intégration lui a valu de concurrencer sérieusement Edouard Cissé. D'ailleurs Guy Lacombe, le coach parisien, souhaitait le garder, avant qu'il n'accepte finalement l'idée d'un échange avec Hellebuyck. Outre son talent de footballeur, Christophe Landrin est aussi reconnu pour ses qualités humaines. "Un garçon humble, attachant, qui ne se met jamais en avant" dit de lui Jean Michel Moutier, son ancien dirigeant au Paris SG. Nordiste pure souche, Christophe Landrin est né est né à Roubaix. Adolescent, il réalise son rêve en intégrant le Centre de Formation du LOSC, le club phare de la région. Son ascension est fulgurante. Et pour cause : le 3 mai 1997, il dispute son tout premier match en pro à Gerland face à l'OL (0-0). Lancé dans le grand bain par Hervé Gauthier, le joueur connaît malheureusement la relégation en L2 quelques semaines plus tard. C'est donc à l'étage inférieur qu'il va faire ses armes. Dès la saison suivante, il dispute 18 matches. Puis c'est l'arrivée au LOSC de Vahid Halilhodzic. Un tournant dans la carrière du jeune milieu de terrain. Sous la houlette du technicien bosniaque, Landrin devient un titulaire indiscutable aux côtés des N'Diaye, et autre D'Amico. En 2000, le LOSC est sacré champion de France de D2 avec 16 points d'avance sur Guingamp. Trois ans après avoir goûté à la L1, Christophe Landrin retrouve l'élite, plein d'assurance. En cinq saisons, il va jouer 119 rencontres sous le maillot lillois (10 buts) et prendre part à la fantastique épopée de Ligue des Champions en 2001-2002. Claude Puel, le nouveau coach lillois en a fait un homme de base. Mais le joueur "aux 3 poumons " reste très convoité. Et son départ à Paris après une place de vice-champion en juin 2005 est dur à avaler pour le LOSC. Douze mois et une victoire en Coupe de France plus tard, Christophe Landrin pose ses valises dans le Forez : "Lorsque le club m'a contacté, je n'ai pas hésité une seule seconde" a déclaré le joueur à son arrivée. Les dirigeants non plus ! Après deux excellentes saisons, son contrat sera prolongé jusqu'en 2011. Juste récompense ! Il est donc arrivé à l'ASSE en 2006 après une saison galère au Paris SG. Durant les 5 années passées chez les Verts, il a disputé 126 matches et marqué 5 buts dont un mémorable contre Valenciennes. Ses premières années furent remarquables, mais au cours de la saison 2008-2009, lors d'un match contre Nantes une blessure provoquée par un méchant tacle de son futur coéquipier, Guirane N'Daw, le handicapa pour plusieurs mois. Depuis, il n'a jamais retrouvé son vrai niveau. C'est avec regret que nous voyons partir ce garçon calme, discret et pondéré, parfait équipier, véritable poumon de l'équipe à ses plus belles heures. Après des contacts avancés avec Nantes, il s'engage finalement avec Arles-Avignon, relégué en Ligue 2. Après avoir évolué sous les ordres de Christophe Galtier, il jouera donc avec son fils Jordan, autre recrue du club relégué en L2.
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Christophe Landrin revient sur ses vertes années (19 mai 2019)
Désormais responsable du service des sports et de la gestion des salles de la ville de Veauche (Loire), Christophe Landrin revient sur ses vertes années dans la Pravda de ce dimanche. Extraits.
"Pascal Feindouno est le joueur le plus fort avec lequel j'ai joué dans ma carrière. Un magicien, un génie presque, et un régal de jouer avec lui à Saint-Étienne. Il avait une approche du football opposée de la mienne, cartésienne, qui interpelle, remet des choses en question et justifie l'individualisation. Il existait des règles pour tout le monde, et lui à côté. Je dis ça avec admiration. Parce que c'était un joueur moteur, qui t'amenait à tenter des choses.
La veille de notre dernier match de la saison avec Saint-Étienne, Feindouno sort un saucisson, son couteau et du citron de son sac de randonneur, dans le car. Il me lance : "J'aime en manger en prenant l'apéro." Je l'ai suivi dans sa chambre avec un autre joueur, dont je tairai le nom car il joue encore, et on s'est mis une cuite. Le lendemain, on était tous les trois titulaires et Pascal a mis le dernier but face à Monaco. Le plus dingue, c'est qu'il fallait un concours de circonstances phénoménal pour finir européens. Et on l'a été !
Geoffrey Dernis prenait tout à la rigolade, surtout avant les matches. Pour décompresser. Très croyant, Tavlaridis mettait ses petites statuettes sur son casier, limite crèche. Et lui, il venait y mettre le bordel dedans. Le plus fou, c'est Jessy Moulin, dit "Looping", en rapport à la série américaine l'Agence tous risques. Il était capable de simuler une crise sur le terrain comme de se balader avec un cartable d'enfant sur le dos dans un centre commercial.
Ma plus grosse engueulade a eu lieu avec Laurent Roussey, que j'apprécie pourtant énormément. Il a voulu me voir avec tout son staff. Je lui ai tenu des mots très durs car je ne jouais plus alors que j'étais en train de renégocier mon contrat. Mais cela avait permis de crever l'abcès. Alain Perrin m'a demandé à l'entraînement de rester sur la ligne quand ça jouait à l'opposé. Quand le jeu est revenu de mon côté, c'était trop tard pour rentrer et on a pris un but. Lors de l'action suivante, je suis donc rentré. Et je me suis fait engueuler ! Malgré cela, on a reproduit cette tactique en match.
Les gens me parlent aussi encore de ma papinade sur un centre de Feindouno lors de ASSE- Valenciennes. Quand je l'ai montrée à Bastien, mon petit de six ans, il était tout gêné, avec des frissons."