Données de juillet 2017
Jonathan BRISON |
Né le 07/02/1983 | A Soissons (02) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Taille: 1,79 m | Poids: 72 kg | Nationalité: Français | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Poste Milieu de terrain gauche, latéral gauche |
Au club
depuis: 31 janvier 2012 (Contrat de 3 ans et demi).
Contrat prolongé d'un an le 27 juin 2014 (jusqu'en 2016). Quitte l'ASSE : le 22 juin 2016 (fin de contrat) et signe à Niort (L2) Premier match en L1: Bordeaux-Nancy : 1-0 : le 06/08/2005 Clubs précédents: Nancy Palmarès: Coupe de la Ligue 2006 avec Nancy et 2013 avec l'ASSE Champion de France L2 en 2005 avec Nancy Nombre de matches en L1: 240 Buts: 11 Sélections : A lire : L'arrivée de Jonathan Brison à l'ASSE |
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En ce 30
janvier 2012, L’ASSE et l'AS Nancy-Lorraine ont trouvé un accord de
principe pour le transfert de Jonathan Brison, joueur polyvalent de
couloir gauche. L’ASSE va donc
renforcer ce secteur de jeu, orphelin depuis le départ de Carlos
Bocanegra. Ce pur gaucher correspond au profil défini par
Christophe Galtier. Capable de jouer à tous les postes du couloir gauche,
il possède également une grande expérience de la Ligue 1 (180 matches).
Ce footballeur d'expérience, qui fêtera ses 29 ans le 7 février
prochain, affiche une belle régularité en disputant plus de 25 matches
en moyenne par saison.
Doté d’un très bon pied gauche, Jonathan Brison est repéré par l’ASNL et rejoint son centre de formation en moins de 17 ans. Durant ces années de formation, il apprend la polyvalence dans le couloir gauche. Jonathan Brison fait ses premières armes en pro en fin de saison 2002-2003. Ses performances sont convaincantes. Petit à petit, il s’impose et devient un joueur important dans le dispositif nancéien. Il effectue sa dixième saison en professionnel (10 matches, saison 2011-2012) et compte plus de 250 matches (toutes compétitions confondues). Il s’est engagé en faveur des Verts pour trois saisons et demie. Il est désormais lié au club jusqu’en juin 2015. Jusqu'en 2016, fin de son contrat, Jonathan Brison se montrera irréprochable. Il fera partie du onze victorieux de la Coupe de la Ligue en 2013 face à Rennes. Il quittera le club en juin 2016 pour les chamois Niiortais (L2). Sa saison 2016-2017 sera ternie par les blessures et il devra se faire opérer une 2ème fois d'une cheville. Jonathan Brison jouera 2 saisons avec les Chamois Niortais, son contrat sera rompu d'un commun accord en août 2018. Auteur de 90 matchs avec les Verts, Paprika aura été moins en réussite à Niort où il n'aura été aligné que 28 fois en 2 saisons, la faute, notamment, à une longue blessure. Les
premières impressions de Jonathan Brison L'avis
du coach Christophe Galtier Sa
réaction après son premier match avec l'ASSE (victoire à Toulouse 1-0
le 12 février 2012)
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Le cas Brison lors du mercato de janvier 2016 (8 février 2016)
Jonathan Brison, qui a fêté ses 33 ans par une belle victoire à Bordeaux, a évoqué hier son avenir en conférence de presse.
"Si j’avais eu une très bonne proposition au mercato, j'aurais envisagé de partir. C’était possible. Elle n’est jamais venue. Je vis assez sereinement le fait qu’il ne me reste plus que six mois de contrat. Peut-être que je ne trouverai rien après. On ne sait jamais, c’est une éventualité. Il me reste certainement deux ou trois ans maximum, j’espère trouver un projet où je joue plus, où je prenne beaucoup de plaisir.
Nous sommes quatre pour une place, c’est sûr que c’est un peu dur. J’ai eu des discussions avec le coach et j’ai eu les réponses que je souhaitais. Il me fait confiance. Ce que je veux, c’est faire partie de l’aventure. Il m’a dit que c’était le cas. Il me prend dans le groupe et me fait confiance sur certains matchs. J’en suis à un moment de ma carrière où je sais que je ne peux plus jouer tous les matchs dans un club comme Sainté."
Jonathan Brison fait son bilan en Verts (Poteaux Carrés : 21 avril 2016)
Jonathan Brison, qui vit actuellement ses dernières semaines à l'ASSE, a fait hier le bilan de sa santé et de ses vertes années sur le plateau de TL7 avant d'évoquer son avenir.
"Je me suis blessé début mars en CFA2 avec la réserve sur une action qui peut arriver aussi à l'entraînement. Je suis mon attaquant, il y en un qui centre, je percute Jessy. Je ne pense pas que ça va être aussi grave. Mais finalement, d'examen en examen, on s'est rendu compte que c'était assez embêtant et qu'il fallait passer par la case opération. Ensuite, plâtre et rééducation dans la foulée. C'est dommage. Y'en a qui disent : "pourquoi tu t'es fait ça en allant jouer en réserve avec les jeunes". Mais moi, que je joue avec l'équipe première ou avec la réserve, c'est la même chose, je me donne à 100%. Je suis sous contrat avec un club. Quand on me demande de jouer en résreve, je le fais avec plaisir. J'aime être fidèle à mon club. Cela devait arriver, ça s'est passé. J'ai été opéré de la cheville gauche, je vais bientôt être déplâtré, en fin de semaine ou en début de semaine prochaine. je vais ensuite attaquer la rééducation avec le staff médical du club.
Je suis plutôt satifait de mes saisons en vert, j'ai vécu de belles choses. Sur un plan sportif, déjà, le plus loin qu'on ait fini, c'était 7e. Cette saison on ne sait pas encore à quelle place on terminera mais ce sera au pire 6e ou 7e. Je me suis régalé d'être dans un groupe qui gagne, qui enchaîne les bons résultats, et d'être dans une défense qui ne prend pas beaucoup de buts. Après, j'ai rencontré des joueurs, des coéquipiers supers, à peu près de mon âge, du coup j'avais pas mal d'affinités. Je retiens énormément de positif de cette aventure verte. Je n'ai pas de regrets. Je retiens le stade, forcément, je pense qu'il n'y a pas d'équivalent en France. J'ai vu des ambiances énormes, notamment lorsqu'on avait gagné 3-0 contre Lyon la saison passée. J'ai eu la chance de travailler avec un staff technique qui m'a toujours fait confiance même quand j'étais un peu moins bien. J'ai vécu plein de bonnes choses. Même si je finirai ma carrière à Saint-Etienne blessé, ça n'entache pas le souvenir de cette aventure.
Mon meilleur souvenir en vert ? La Coupe de la Ligue, c'est un grand moment. Le stade était vert, et puis c'est un titre, ça compte, ça reste... C'est vraiment un super moment. Mais j'ai plein d'autres trucs à retenir. Tous les déplacements européens, les matches qu'on va joeur contre des équipes qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa carrière. J'ai joué une paire d'année en Ligue 1, c'est toujours les mêmes stades qui reviennent. Avec la Ligue Europa j'ai pu découvrir d'autres cultures. On a joué en Turquie, en Ukraine, en Roumanie, en Moldavie... Cela marque. Je retiens aussi le fait d'avoir évolué avec plein de joueurs avec lesquels je m'entends très bien même si certains sont partis. Je pense notamment à Aubame qui fait uen super carrière à Dortmund, à Max qui revient souvent au club nous saluer ou même à Josuha qui réussit à Wolfsburg. Je me souviens également de mon seul but avec Sainté, au Vélodrome. Il n'a hélas pas servi à grand chose car on a perdu. Mon petit regret, c'est que je n'ai pas marqué à Geoffroy-Guichard. J'aurais bien aimé vivre ça.
Je suis en fin de contrat, je suis sur le marché des joueurs libres. J'espète trouver un club car j'ai encore envie de jouer au moins deux ou trois saisons. J'espère trouver un club pour faire un autre petit bout d'aventure. Je n'ai pas envie de signer un an puis un an après dans un autre club. J'ai envie de trouver un dernier club pour avoir un beau dernier challenge et puis après m'arrêter tranquillement. Je souhaite trouver du temps de jeu en cette fin de carrière. C'est un choix à faire : j'ai envie de jouer, c'est pour ça que je suis ouvert aussi bien à la Ligue 1 qu'à la Ligue 2. J'ai envie de trouver un beau projet avec un groupe sympa."
Jonathan Brison pense à sa reconversion (Poteaux Carrés : 10 mars 2017)
N'ayant joué que 7 matches toutes compétitions confondues cette saison avec les Chamois Niortais, Jonathan Brison revient sur ses vertes années avant d'évoquer sa reconversion dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Foot365.
"Mon passage à Saint-Etienne, ’était génial. J’ai évolué dans un groupe compétitif qui jouait entre le 7eme et la 4eme place chaque année. J’ai eu la chance de gagner une Coupe de la Ligue là-bas. Même si j’ai moins joué lors de mes dernières saisons, défendre les couleurs des Verts c’est mythique. Alors que j'arrivais en fin de contrat à Sainté, je me suis fait une grave blessure à la cheville il y a un an et ça a fait fuir certainement pas mal de clubs. J’étais prêt à accepter une aventure en Ligue 2. J’ai eu deux offres concrètes en Ligue 2 et j’ai fait le choix de signer chez les Chamois Niortais. C’était un projet ambitieux. Le club souhaite évoluer et progresser.
A Niort, les deux tiers de l’effectif à 22 ans ou moins. Je ne suis pas un aboyeur qui va prendre la parole à tout bout de champ. En revanche j’aime beaucoup donner des petits conseils discrètement. Je dis les choses qui vont et qui ne vont pas. Moi aussi j’ai été jeune et j’ai fait des erreurs. Quand je vois qu’un joueur s’éloigne du bon chemin, je me permets de lui apporter mon expérience. Cela ne m’empêche pas de rigoler avec tout le monde. Pour être honnête, je ne sens pas de grosses différences entre la Ligue 2 et la Ligue 1. Les exigences physiques sont les mêmes et tactiquement le travail est le même. Il y a juste un peu plus de talent en L1.
J’ai eu la chance d’aller jouer à Rosenborg en Ligue Europa avec Saint-Etienne et j’ai adoré la Norvège. Maintenant je sais que je finirai ma carrière à Niort, sauf erreur. A la fin de mon contrat, j’aurai 36 ans, cela risque d’être un peu compliqué d’aller jouer ailleurs. Je préfère être sur le banc que faire la tête et être en dehors du groupe. Je pense un peu à ma reconversion. C’est compliqué car j’aimerais faire quelque chose qui me plait, comme avec le football. Pour le moment, je n’ai pas l’âme d’un entraîneur. Si je pouvais faire quelque chose en dehors du football ce serait super. Après on ne sait pas de quoi la vie est faite."
Jonathan Brison fait le bilan de sa saison 2016-2017 (Poteaux Carrés : 24 juin 2017)
La Nouvelle République a publié aujourd'hui une interview du latéral niortais Jonathan Brison (34 ans). Extraits.
"Je sors d'une saison quasiment blanche, je n'ai fait que sept matchs. J'ai de l'envie et je suis revanchard vis-à-vis de la blessure. J'ai tout fait pour que ma cheville aille mieux avec une belle préparation physique. Pour l'instant, tout va bien même si je suis dans l'incertitude car ma blessure n'est pas anodine. Je ne sais pas encore comment ma cheville va réagir lors des premiers contacts, des jeux en opposition. Il n'y a pas de raison que ça n'aille pas, mais je ne cache pas que j'ai une appréhension de ce point de vue-là. C'est la première fois que je me blesse gravement. Je me suis fait opérer deux fois de la cheville donc j'ai un cap à franchir pour me libérer, même si je suis tout nouveau dans la tête."
Pour rappel, Paprika s'était pété la cheville lors d'un choc avec Jessy Moulin contre Besançon en CFA2 le 6 mars 2016. Opéré quelques jours plus tard au CHU de Sainté, La Brise a dû repasser sur le billard à Bordeaux le 25 janvier dernier.
Jonathan Brison de retour (Poteaux Carrés : 13 septembre 2017)
357 jours après sa dernière apparition avec les Chamois Niortais, Jonathan Brison (33 ans) a rejoué le week-end dernier contre le Paris FC de Dylan Saint-Louis, resté sur le banc. L'ancien latéral gauche stéphanois savoure son retour dans La Nouvelle République.
"Quand on a fait appel à moi dès la 20e minute vendredi dernier, je me suis dit : "ça y est, je vais rentrer et regoûter aux joies du monde professionnel." On avait discuté avec le coach, et il m'avait dit que j'allais être dans le groupe, mais que je ne rentrerais que s'il y avait un problème. Moi, j'étais surtout là pour essayer de me remettre dedans. Le foot, ça se joue aussi physiquement, j'ai souffert sur la fin. Je me rends compte que j'ai encore du travail pour revenir à mon meilleur niveau. J'ai vécu une saison quasiment seul, parce qu'on l'est beaucoup quand on ne s'entraîne pas. Quand on est remplaçant ou envoyé en réserve, c'est compliqué. Quand on est blessé, ça l'est beaucoup plus parce qu'on est en marge du groupe. J'espère que mes soucis physiques sont derrière moi et que je vais pouvoir finir ma carrière en évitant les blessures. Après, le coach fera ses choix et il n'y a pas de problème avec ça. J'ai envie de croquer dans le ballon."
Jonathan Brison résilie à l'amiable son contrat avec Niort (Poteaux Carrés : 24 août 2018)
Après avoir fait la préparation estivale avec Niort, La Brise a décidé il y a trois semaines de résilier à l’amiable son contrat et de mettre un terme à sa carrière.
Il raconte à L’Est
Républicain les raisons de son choix et revient sur quelques-unes des
pages vertes de sa vie de footeux :
« C’est parti d’un bon coup reçu sur mes côtes cassées en fin de
saison dernière, avec pneumothorax. Je me suis dit que c’était finalement le
bon moment pour arrêter. Ma tête a lâché progressivement et ce nouveau pépin
physique a été celui de trop, après déjà pas mal de galères pour moi à
Niort depuis 2016. Notamment cette grosse blessure à la cheville qui a un peu gâché
la fin de ma carrière.
J’ai 35 ans et je termine avec zéro regret. J’ai eu la chance de passer
un long moment dans deux clubs qui ont connu une très belle période au même
moment : à Nancy mon club formateur d’abord, puis à Saint-Etienne. J’ai
gagné une Coupe de la Ligue avec l’ASNL comme avec les Verts d’ailleurs,
j’ai aussi joué la Coupe d’Europe et, surtout, j’ai vécu deux grandes
aventures humaines, dans des groupes formidables mais différents. À Nancy,
c’était avec les copains du centre de formation, au sein d’un effectif
relativement jeune. À Saint-Etienne, il y avait beaucoup de trentenaires.
J’ai eu le plaisir d’évoluer avec plusieurs joueurs de grand talent
mais je vais quand même en sortir deux du lot : Pierre-Eymerick Aubameyang à
Saint-Etienne, un monstre physique avec une vitesse de course phénoménale et
Julien Féret à Nancy pour sa technique et sa vision du jeu. Un joueur d’une
élégance très rare.
(…) Je reviens habiter sur Reims, ma ville d’origine. Par l’intermédiaire
de l’UNFP, je vais commencer par suivre une formation d’un an pour le métier
de coach sportif. C’est quelque chose qui m’intéresse. Pour le moment, je
ne pense pas travailler dans le staff d’un club. J’ai envie d’avoir mes
week-ends pour profiter de mes trois filles dès que c’est possible. Les
choses peuvent évoluer, on verra bien par la suite. Je veux surtout me lancer
dans un truc qui me plaît vraiment."
Jonathan Brison a adoré Sainté (Poteaux Carrés : 13 octobre 2018)
Ayant mis un terme à sa carrière de joueur professionnel l'été dernier, l'ancien latéral gauche stéphanois Jonathan Brison (35 ans) revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Franchement, que du bonheur. C’était incroyable. La région est superbe alors que certains te disent qu’aller à Saint-Etienne ne fait pas rêver. J’ai découvert un endroit super pour vivre en famille, des gens fantastiques. Je ne parle même pas du public, c’est ce qui se fait de mieux en France. Je suis tombé sur un groupe exceptionnel. On s’entendait très bien. Je me suis régalé même si je n’étais pas toujours titulaire. J’ai toujours été en concurrence, surtout à Saint-Etienne où il n’y avait que de grands joueurs : Faouzi, Benoît, Franck.
On n’avait pas le groupe le plus talentueux, même s’il y avait de la qualité, mais on avait une force en nous. On jouait beaucoup aux cartes, on se voyait en dehors du contexte professionnel. On était heureux de se retrouver tous les jours. Le moment fort de cette période, c'est l’année où on gagne la Coupe de la Ligue. On avait une attaque de feu, on gagne au Parc.
Honnêtement, je me suis dit qu'il y allait avoir du monde pour la réception organisée à la mairie après notre victoire en Coupe de la Ligue. Mais lorsqu’on s’en est approché en bus, c’était quelque chose d’incroyable. C’était fou et cela nous a rendus fiers. Il y avait une réelle communion entre nous et nos supporters. Même si ce n’est pas le titre le plus glorieux, on est entré dans l’histoire du club.
J’ai souvent Loïc au téléphone, Jessy. Et d’autres, je ne vais pas citer tout le monde. On n’a pas besoin de se donner énormément de nouvelles. On est tout simplement content de se voir lorsqu’on en a l’occasion. Le début de saison a été un peu compliqué mais la machine est lancée. Apparemment le groupe vit très bien et il est de qualité. Il y a moyen de faire une belle saison. Derrière Paris, il faut se prendre à rêver. Le potentiel est là, clairement."
Jonathan Brison remet ça (Poteaux Carrés : 22 janvier 2019)
En août dernier, Jonathan Brison avait quitté les Chamois Niortais, le contrat qui les liait ayant été rompu d'un commun accord. Mais Paprika, 36 ans le mois prochain, a été repris par le démon du football puisqu'il a signé en novembre dans la club de régional 3 du FCF La Neuvillette-Jamin, club de la banlieue rémoise.
Les confidences de Jonathan Brison (Poteaux Carrés : 31 janvier 2019)
Avant le match Nancy - Niort, opposant deux de ses anciens clubs (dont le premier et le dernier de sa carrière), Paprika s'est confié à La Nouvelle République.
Jonathan
Brison est revenu sur son
quotidien avant d'évoquer sa dernière blessure à la cheville et l'arrêt de
sa carrière professionnelle :
"Je suis revenu à Reims, et je suis les cours de Pro Sport
Concept, une société du Sud-Ouest, pour devenir à terme coach sportif.
C’est une nouvelle étape dans ma vie, au même titre que je donne maintenant
la priorité à ma vie familiale et à mes filles de 10, 8 et 4 ans."
"C’est difficile de décrocher complètement, parce que l’ambiance
du vestiaire et l’adrénaline de la compétition manquent toujours un peu.
Mais c’est sûr, on ne me voit plus guère sur les terrains. J’ai décliné
une proposition en N3 à Épernay, je retrouve des copains en R3 et je fais des
foots en salle. Je prends des cours de tennis, aussi…"
"Je n’envisageais pas de passer comme ça de l’aire de jeu au canapé !
Ce n’était pas dans ma nature… Et puis, c’est important pour moi de
continuer à bosser. Et avec le conseil personnalisé dans le sport, boulot
auquel j’aspire maintenant, je pense vraiment avoir trouvé ma deuxième voie."
"Non, je ne regrette rien. Avant d’être opéré quand j’étais à
Saint-Étienne, en 2016, puis Niort en 2017, je n’avais eu en tout et pour
tout eu qu’une fracture du coude dans ma carrière ! Alors, j’ai été
plutôt épargné, non ? L’important pour moi est d’avoir tout donné
sans jamais tricher. En connaissant de belles joies, comme la montée en L1, la
Coupe de la Ligue, la C3."
Les confidences de Jonathan Brison (Poteaux Carrés : 30 mars 2019)
Joueur du FCF La Neuvillette-Jamin (Régional 3) depuis mi-novembre 2018, Jonathan Brison s'est confié à L'Union. Paprika revient sur la raison de son retour sur les terrains après sa rupture de contrat avec les Chamois Niortais :
"Ce n’était pas prévu au départ. Et puis, je me suis retrouvé à boire un coup chez des copains de mon frère, Aurélien. J’ai discuté avec le coach, que je connaissais. J’ai dit pourquoi pas, parce que le foot me manquait. Je voulais prendre du plaisir et continuer à m’entretenir. Et puis, c’est toujours plaisant de participer à la vie d’un groupe, rigoler dans les vestiaires, chambrer, rentrer sur un terrain pour gagner."
Approché par son ami Thibault Blachon pour évoluer à Épernay (National 3), l'ancien latéral gauche a décliné la proposition. "J’étais allé voir un match face à la réserve de Nancy, il y avait deux-trois pros en face. Je me suis dit que si je devais jouer à ce niveau-là, je devais m’entraîner pour être bon."
Fidéèle à son image, Jonathan Brison fait l'unanité dans son nouveau club."Une image m’a marqué, se remémore Thomas Henryon. Le week-end de son arrivée, l’équipe première ne jouait pas mais il a demandé à jouer avec l’équipe B (District 3), qui se déplaçait à Val de Livre Mareuil." "C’est vraiment quelqu’un de bien, d’accessible, et d’une extrême simplicité,apprécie Guillaume Hemery, l’un de ses coéquipiers. À son arrivée, il n’a notamment pas hésité à dédicacer un maillot des Verts pour un partenaire fan de l’ASSE."
"Un joueur intelligent, avec un volume de jeu très large et une grosse énergie, ajoute Guillaume Hemery. Et techniquement, c’ est très fort." "Sa venue, c’est vraiment tout bénéf’ pour nous, savoure Thomas Henryon. Il amène de l’expérience aux plus jeunes, son exigence, et s’est fondu dans le groupe sans souci, comme s’il était là depuis plusieurs saisons. Malgré sa carrière, c’est tout sauf un mec qui a la tête qui ne passe pas les portes. Une vraie source d’inspiration pour le reste du groupe."
En pleine préparation d’un BPJEPS (Brevet professionnel Éducation populaire et Sport) pour devenir coach sportif, Paprika explique la raison de ce choix : "ce qui m’intéresse, c’est vraiment le coaching individuel."