Données de juillet 2017

Neal MAUPAY

Né le  14/08/1996 A Versailles (Yvelines)
Taille: 1,71 m Poids: 69 kg Nationalité: Français/Argentin

Poste

Attaquant 

Au club depuis:  10 août 2015 (Contrat de 4 ans)
Premier match en L1: 
Nice-Brest : (4-2) le 15/09/2012 (à l'âge de 16 ans)
Prêté au Stade Brestois le 20 juillet 2016
Transféré à Brentford (L2 Angleterre) le 14 juillet 2017

Professionnel depuis : 10 janvier 2013
Clubs précédents: 
US Valbonne, OGC Nice
Palmarès: 
  Coupe Gambardella 2012 (Nice) 
                                     
Nombre de matches en L1: 59    
Buts en L1 :
 7     
Sélections : France Espoirs : 2m, 1b   U19 : 6m, 4b    U17 : 8m, 4b    U 16 : 13m, 6b
A lire :   L'arrivée de Neal Maupay à l'ASSE  
              Son prêt au Stade Brestois (20 juillet 2016)   
              Son transfert à Brentford (14 juillet 2017)
              
Neal Maupay naît d'un père français et d'une mère argentine. Il fait ses débuts en pro le 15 septembre 2012 contre Brest à 16 ans et 32 jours. Il est le 4e plus jeune joueur à être entré en jeu dans le Championnat de France derrière Laurent Paganelli (15 ans, 10 mois et 3 jours), Joël Fréchet (15 ans, 10 mois et 16 jours) et son coéquipier Albert Rafetraniaina (16 ans et 27 jours).

Formation à l'OGC Nice
Après avoir débuté le football à l'US Valbonne, il intègre à 11 ans l'OGC Nice. Il va gravir tous les échelons et va notamment gagner la Coupe Gambardella en 2012 contre l'ASSE alors qu'il n'a pas encore 16 ans. Il entre en jeu à la 53ème. 

Son intégration chez les professionnels
Il dispute sa seconde rencontre de Ligue 1 le 27 octobre 2012 contre Montpellier, au Stade de la Mosson. Il entre en jeu à la 67e minute de jeu à la place de Lloyd Palun, puis il provoque un pénalty en fin de match qui permet à Darío Cvitanich de réduire l'écart au score. Malgré tout, Nice s'incline (3-1). Claude Puel lui accorde une nouvelle fois sa confiance quatre jours plus tard pour la réception de l'Olympique lyonnais, en 1/8e de finale de Coupe de la Ligue, en l'alignant pour la première fois titulaire à la pointe de l'attaque niçoise. Il dispute l’intégralité de la rencontre, remportée 3-1. Il entre deux fois en jeu lors des deux rencontre suivantes de l'OGC Nice en championnat, à domicile face à l'AS Nancy-Lorraine, puis face à l'Olympique de Marseille, au Stade Vélodrome.

Le 15 décembre 2012, il marque son premier but en Ligue 1 dans les dernières secondes du match contre Évian Thonon Gaillard (3-2), devenant à 16 ans, 4 mois et 1 jour le deuxième plus jeune buteur de l'histoire du Championnat de France, échouant à une semaine du record de Laurent Roussey. Le 6 janvier 2013 , il ouvre le score lors du 32e de finale de la Coupe de France face au FC Metz (2-3), match pour lequel il était titulaire. Le 10 janvier 2013 , l'OGC Nice lui offre son premier contrat professionnel, qu'il inaugure de la plus belle des manières le week-end suivant en marquant le second but niçois au Grand Stade de Lille (0-2). Il dispute les 120 minutes de jeu lors de l’élimination de l'OGC Nice en 16e de finale de la Coupe de France face a l'AS Nancy-Lorraine.

Profitant de la blessure de Darío Cvitanich, il obtient sa première titularisation en championnat 9 février 2013 lors de la rencontre face au FC Lorient comptant pour la 24e journée de Ligue 1. De nouveau titulaire la semaine suivante à Furiani, il inscrit le seul but de la rencontre. Il écope lors de ce match de son premier avertissement en pro. Il participe aux trois rencontres suivantes en championnat du Gym et est notamment titulaire pour la troisième fois de la saison lors de la lourde défaite (4-0) face à l'AS Saint-Étienne. Il dispute son dernier match de la saison lors de la défaite (1-0) au Ray contre l'Olympique de Marseille.

Le 16 avril 2013, Maupay se blesse gravement au genou droit (rupture du ligament croisé antérieur) lors d'une rencontre en CFA 2 face à la réserve de l'OM, ce qui l'éloigne des terrains durant de longs mois. Il effectue son retour la saison suivante, lors de la 21e journée, contre l'AC Ajaccio (victoire 2-0 de l'OGC Nice).

Neal Maupay obtient la nationalité argentine à la mi-novembre 2013. Au cours de la saison 2013-2014, il devient le 4e attaquant le plus utilisé à son club.

Un nouveau challenge à Saint-Etienne
La saison 2014-2015 sera plus difficile : il perdra la confiance de Claude Puel (qui lui préférera son fils Paulin). Son départ devient inéluctable et l'ASSE à l'affût le fait signer le 10 août 2015 pour 4 ans (montant du transfert : 600 000 euros). Sa saison à l'ASSE n'est pas flamboyante : Maupay est barré par Béric, Roux et Soderlund recruté en janvier 2016. 

Le prêt sans option d'achat au Stade Brestois (2016-2017)
L'année 2016-2017 ne lui laisse pas espérer une place de titulaire : il accepte donc d'être prêté au stade Brestois (L2) pour retrouver du temps de jeu sous les ordres de Jean-Marc Furlan. 

Le transfert à Brentford (14 juillet 2017)
Après une bonne saison au Stade Brestois, malgré une blessure, il réintègre l'ASSE pour la reprise de l'entraînement fin juin 2017, mais, n'entrant pas dans les plans d'Oscar Garcia, le nouveau coach, il est transféré à Brentford (Championship) le 14 juillet 2017. 

En sélection 
Maupay est appelé avec l'Équipe de France des moins de 16 ans en 2011-2012. Cette saison-là, il dispute 13 matchs et inscrit 6 buts avec les Bleuets. La saison suivante, il intègre l'Équipe de France des moins de 17 ans, avec laquelle il dispute 8 rencontre et inscrit 4 buts.

Auteur d'un bon retour suite à sa blessure en club, il est appelé pour la première fois avec les Espoirs de Willy Sagnol pour affronter la Biélorussie en éliminatoires de l'Euro 2015, le 27 février 2014. Il fait ses débuts lors de la victoire (1-0) contre la Biélorussie le 4 mars. Il est de nouveau retenu avec les Espoirs pour le match amical face à Singapour, le dernier match de Willy Sagnol à la tête des Espoirs. Lors de cette rencontre, il entre en jeu à la mi-temps avant d'inscrire son premier but avec les Espoirs.

Le 30 septembre, il est appelé par Patrick Gonfalone pour disputer le premier tour qualificatif de l'Euro U19 2015. Il ouvre le score à la 19e minute de jeu lors du premier match de qualification face à la Macédoine, lors de la seconde journée de qualification, il inscrit un nouveau but lors du large succès français (6-0) face au Liechtenstein.

Saison Club Joués Buts Coupes Europe
2002-2007 US Valbonne (jeunes)        
2007-2012 OGC Nice (formation)        
2012-2013 OGC Nice (L1) 15 3 4m, 1b  
2013-2014 OGC Nice (L1) 16 2 3m, 1b  
2014-2015 OGC Nice (L1) 13 1 2m, 1b  
2015-2016 ASSE (L1) 15 1 5m, 2b C3 : 3m, 0b
2016-2017 Prêt à Brest (L2) 28 11 4m, 2b  
2017-2018 Brentford (L2 Angleterre) .. .. ...  

Neal Maupay, 16 ans et plein d'espoirs avec Nice (Site de la FIFA : le 26 janvier 2013)
A peine âgé de 16 ans, le jeune Niçois Neal Maupay est devenu le deuxième plus jeune buteur de l'histoire de L1 et sera prêt dimanche lors du duel contre Bordeaux en championnat à bondir du banc des remplaçants pour essayer de réaliser son rêve européen.

Alors que tant d'ados se posent des questions sur leur avenir, Neal Maupay voit loin, juste et vite. Comme sur la pelouse où le gamin a déboulé en septembre devant Brest (4-2; 5e journée), un mois après avoir soufflé seize bougies. Trois mois plus tard, il devenait le deuxième plus jeune buteur de l'histoire de l'élite en marquant devant Evian (3-2), une réalisation donnant la victoire aux Aiglons.

Depuis, le néo-pro a récidivé à Lille (0-2; 20e journée) puis en 32e de Coupe de France à Metz (2-3 a.p.). Claude Puel a perçu rapidement l'énorme potentiel du natif de Versailles et sa maturité stupéfiante. Sans tentation de figurer dans un livre de records, Puel l'a titularisé devant l'OL en 8e de la Coupe de la Ligue (3-1). Le Lyonnais pourtant aguerri Bisevac avait fini par craquer devant le toupet et la spontanéité en mouvements incessants du dernier-né de la formation niçoise.

Le sélectionneur national des U17, Patrick Gonfalone lui a donné le brassard conjointement au Messin Cornet. "Neal pourrait faire la causerie, explique le cadre tricolore. Au-delà de ses qualités innées de buteur, de son adresse et de son mental, il est très intelligent."

"Il se pose les bonnes questions et a les bonnes réponses." En avance sur tous les tableaux, il a sauté le CE2 à l'école primaire, l'ancien poussin du club de Valbonne (AM) a enchaîné au printemps Gambardella et bac de Français avec un 17 à l'oral sur le thème de la négritude développé par Aimé Césaire.

 Un rêve européen
"A l'entraînement, on ne voit pas un gamin mais un footballeur qui veut progresser et doit encore le faire. Son manque d'expérience n'apparaît que dans son goût pour Boca Juniors", plaisante Renato Civelli, fan il est vrai, de River Plate, le club rival argentin. Le défenseur et son compatriote Dario Cvitanich ont une tendresse particulière pour Maupay dont la mère infirmière est également argentine.

Couvé comme les autres jeunes lancés dans le grand bain (Rafetraniaina, 16 ans, Bosetti 19 ans), Neal Maupay n'a été autorisé qu'à une seule interview en petit comité. "Tout est allé très vite mais il ne doit pas se disperser, il a encore à apprendre son métier sur et hors du terrain", prévient Puel, qui n'ignore rien des multiples écueils sur la route des espoirs du foot.

Au lendemain de son tout premier but en L1, le candidat au Bac STG est repassé en réserve leader en CFA2 (6 buts dans ce championnat). "S'il est en avance sur son temps, il a encore des paliers à franchir." "Claude l'utilise avec intelligence", appuie Gonfalone qui récupérera Maupay lundi pour deux matches amicaux en Israël dans le cadre de la préparation du tournoi Elite qualificatif à l'Euro 2013, l'un des objectifs du jeune joueur avec le Bac et quelques buts supplémentaires.

L'attaquant rêve de connaître l'Europe dans le nouveau stade niçois. Elle sera au coeur de la confrontation, dimanche, entre des Niçois éliminés mercredi par Nancy en Coupe de France mais en grande forme en championnat (4e, 26 points sur 33 lors des 11 dernières journées) et des Bordelais, 7e à 3 longueurs derrière.

Neal Maupay, la pépite des Aiglons (Eurosport le 16 décembre 2012)

Décisif en toute fin de match contre Evian (3-2), Neal Maupay est devenu à seulement 16 ans, quatre mois et un jour le deuxième plus jeune buteur de l'histoire.

C'est simple, Neal Maupay est en avance sur tout. Jusqu'ici, il n'avait gratté que quatre apparitions (pour un total de 58 minutes) en Ligue 1. Pour sa cinquième sous le maillot azuréen, le natif de Versailles a justifié la confiance de Claude Puel, son entraîneur. En arrachant, dans les ultimes secondes, le but de la victoire contre Evian (3-2), le petit buteur (1,72m) a rajouté une ligne à son CV -déjà bien fourni- devenant ainsi le deuxième buteur le plus précoce de l'histoire de Division 1 et Ligue 1 confondues (16 ans, 4 mois et 1 jour), derrière un certain Laurent Roussey, pour une semaine, et devant Mbaye Niang, de quelques jours. Habituel pour lui.

Car, en arpentant pour la première fois les pelouses de France, le 14 septembre contre Brest (2-4), le pur produit du centre de formation de l'OGCN n'avait que 16 ans et 32 jours. Il devenait déjà le plus jeune Aiglon à débuter chez les professionnels, se payant même le luxe de ranger aux oubliettes l'emblématique Daniel Bravo (17 ans). Et ce n'est pas tout : l'année passée déjà, il participait -à quinze ans seulement- à la finale de la Gambardella remportée par Nice (2-1) devant Saint-Etienne. 

Puel le protège 

Depuis, titulaire en CFA2, Maupay confirme match après match (il y a marqué une dizaine de buts). Et s'immisce de plus en plus souvent au sein du groupe professionnel niçois. "Si je le fais jouer, ce n'est pas pour qu'on dise qu'il a 16 ans, mais parce qu'il le mérite", assurait récemment Claude Puel dans les colonnes du Parisien. Hors de question, toutefois, de griller la nouvelle pépite de l'OGCN.

"Neal Maupay ? C'était Alexy (Bosetti, 19 ans) contre Montpellier, Neal (Maupay) ce soir. C'est bien pour eux et pour nous, s'est félicité le coach niçois. Ils doivent maintenant franchir des paliers avec humilité, rester concentrés sur leur sujet. Ce qu'ils réalisent est superbe mais je veux qu'ils gardent en tête les efforts à faire." Car Maupay -élève en terminale STG- est jeune et il a encore une marge progression énorme. Conscient des qualités du joueur, les dirigeants azuréens -Jean-Pierre Rivère en tête- l'ont déjà verrouillé... pour éviter de se le voir chiper par la concurrence. A eux désormais de boucler la boucle, en lui signant rapidement un contrat professionnel.

Neal Maupay vu par Eric Bauthéac (Source : Poteaux Carrés)

L'ancien Vert et néo-Dogue Eric Bauthéac, qui vient de jouer trois saisons aux côtés de Neal Maupay chez les Aiglons, répond aux questions des potoanutes sur la dernière recrue offensive de l'ASSE.

Quel est le profil de Neal ? Peut- il évoluer à des postes différents ? (buffy)
Neal peut jouer soit en neuf soit en neuf et demi, derrière un attaquant costaud. Il peut également jouer sur les côtés, ça lui est arrivé quelques fois. Mais moi je le préfère dans l'axe. C'est un petit bulldozer, un petit bouledogue très teigneux, très costaud sur ses appuis. Vous avez fait une très bonne recrue !

Dans quel schéma tactique est-il le plus performant selon toi ? (Faiseur de Tresses)
Dans un 4-3-3, en pointe devant, il est bon s'il est bien servi. Il est assez vif et peut se régaler s'il y a de bons centreurs sur les côtés. Neal arrive à bien couper les trajectoires. Dans un 4-4-2, il faut qu'il ait un grand à ses côtés, avec un autre profil que lui.

A quel attaquant le comparerais-tu ? (maxarthur)
Comme c'est un petit teigneux solide qui va vite, je dirais Agüero. En plus c'est un Argentin, ça tombe bien ! 

Quel type d'avant-centre est Neal : opportuniste et fort devant le but, ou bien est-ce qu'il a le potentiel pour bouger une défense en solo et créer le danger sur des actions individuelles ? (Lopez & Supersub)
Neal peut créer le danger par ses accélérations. Mais ce n'est pas le joueur qui va te faire 50 000 dribbles et des passements de jambes à tout va ! Neal, c'est plutôt, tu pousses, t'accélères et tu fonces dans le tas. Maintenant, n'oublie pas que Neal est encore jeune, il a à peine 19 ans. Il a encore pas mal de paliers à franchir. S'il est en confiance et se sent bien dans ce club, il peut les franchir rapidement et étoffer son jeu. 


Préfère-t-il jouer seul attaquant axial, ou plutôt sur un côté pour alimenter le joueur qui est en pointe, comme à l'époque de Cvitanich à Nice ? (Timick)
Neal est mieux seul en pointe. A l'époque de Dario, ils avaient le même poste. C'est d'ailleurs pour ça que Neal ne jouait pas beaucoup. Dario était à l'époque notre attaquant numéro un.

Maupay est-il plus à l'aise seul en pointe ou avec un coéquipier à ses côtés ? (Super Friteuse)
Seul en pointe il est bien, il peut prendre les espaces. Quand t'as un coéquipier à côté de toi, t'as moins d'espace. Neal a besoin d'espace.

Peut-il être complémentaire de Roux ? (maxarthur) Toi qui t'es entraîné près de trois semaines avec Nolan cet été au LOSC, comment comparerais-tu ces deux joueurs ? (José)
Nolan c'est un avaleur d'espace, c'est le mec qui va te faire 70 appels dans le match, qui va courir de partout. Je pense qu'ils sont complémentaires. Nolan peut faire des appels sur les côtés, un peu de partout, et Neal peut profiter de ses appels pour se créer des espaces et s'y engouffrer. 

Il s'agit d'un petit gabarit, joue-t-il principalement sur son placement pour marquer ? (Super Friteuse)
Non, pas du tout. Il peut facilement bouger une défense. Même si le mec peut être grand ou costaud derrière, ça ne lui fait pas peur. Neal, ce n'est pas le genre de mec à lever le pied ou à avoir peur du duel. Il rentre dedans sans se poser de questions.

Neal est-il capable d'éliminer ses adversaires en un contre sur un côté ? Si oui, plutôt par le dribble ou par la vitesse ? (Faiseur de Tresses)
Oui, Neal peut bien sûr éliminer ses adversaires en un contre un, plutôt par la vitesse. Il sait fixer ses adversaires pour prendre le dessus. 

A-t-il tendance à participer au jeu et à décrocher ? Est-ce un nouveau Trézéguet ? (Poteau Gauche)
Il peut participer au jeu car dos au but il arrivait aussi à bien garder le ballon. Le fait de s'être entraîné avec Dario, un petit gabarit qui arrivait à bien garder les ballons, lui a fait du bien. Je pense que Maupay a beaucoup appris aux côtés de Cvitanich. Il arrive à gérer ces situations et à garder des ballons. Mais à mon avis il faut encore qu'il progresse dans ce domaine-là.

Neal a des racines argentines. En se référant à deux argentins bien connus des supporters de l'ASSE, tu le vois plutôt faire des chevauchées fantastiques ou se faire refuser une demi-douzaine de buts pour hors-jeu ? (Super Friteuse)
Neal est ni Osvaldo, ni Bergessio ! (rires) C'est plutôt un gars qui va te mettre des buts de fouine. Il va bien se placer et faire le renard.

Maupay tire-t-il les coups de pied arrêté ou est-il plutôt à la retombée ? (Sempre Sainté)
Neal est plutôt à la retombée, c'est rare qu'il tire les coups de pied arrêté.

Quels sont ses points forts ? (Faiseur de Tresses)
Neal est très puissant, extrêmement solide sur ses appuis. Comme il est plutôt petit, tu peux avoir l'impression qu'il va se faire bouger. Mais en fait pas du tout ! Il compense par sa puissance et il est de plus assez adroit devant le but. Il peut te marquer quelques buts et te faire gagner quelques matches.

Quels sont ses points faibles ? Que doit-il améliorer ? (maxarthur)
Neal est encore très jeune. Il est parfois insouciant, inconscient. Du coup parfois il fait des appels un peu inutiles. Il lui est arrivé de mal gérer ces matches. Mais à cet âge-là c'est normal, c'est ne grandissant qu'il va s'améliorer dans ce domaine-là.

Est-ce un gros bosseur ? Est-il adepte des "petits plus " de fin de séance ? (maxarthur)
Oui, Neal ne rechigne pas à l'entraînement, il affiche son envie de progresser.

Est-il à l'aise des deux pieds ? Comment juges-tu sa qualité de frappe ? (Poteau droit)
Il a une grosse frappe du pied droit. Son pied gauche n'est pas dégueu, il ne lui sert pas uniquement à monter dans le bus.

Malgré sa petite taille (1m71), a-t-il un bon jeu de tête ? (Aloisio)
Oui, Neal a un assez bon jeu de tête. C'est le gars que tu n'attends pas forcément dans ce domaine mais par sa vivacité il arrive souvent à passer devant son défenseur.

Lors de sa première saison chez les pros, il a marqué trois buts. La deuxième, il en a mis deux. L'an dernier un seul. Ce compte à rebours fait flipper, non ? (Poteau gauche) Cette saison, ça sent le zéro pointé ou tu le vois mettre une dizaine de buts ? (dronchau)
Quand t'es attaquant, c'est toujours compliqué d'enchaîner les buts si tu ne joues pas ! Neal n'a pas beaucoup joué à Nice, il n'avait pas beaucoup la confiance du coach. Dans ces conditions c'est difficile de claquer des pions ! S'il a la chance de jouer et d'enchaîner les matches, je le vois bien mettre une dizaine de buts.

La saison dernière Neal a fait moins d'apparitions en L1 (13 matches, 3 titularisations) que la saison d'avant (16 matches, 6 titularisations). C'était un problème physique ou un choix de Puel ? (guinnesstime, Galcian, Timick)
C'était un choix du coach. On va dire que ses rapports avec Claude Puel n'étaient pas exceptionnels...

On a beaucoup entendu parler de Neal comme étant le quatrième plus jeune joueur à avoir jouer en L1, et le second plus jeune à avoir marqué, et beaucoup de gens le regardent comme un très grand espoir. Est-ce simplement dû au fait qu'il ait eu la chance d'être lancer jeune ou a-t-il vraiment un talent, un potentiel hors du commun ? (Galcian)
Franchement, Neal a un très gros potentiel. S'il reste sérieux, qu'il travaille comme il fait et qu'il garde la tête sur les épaules, ça peut devenir un élément clé de l'ASSE.

Crois-tu que Neal a bien vécu le fait d'avoir été l'un des plus jeune joueur à évoluer en Ligue 1 ? (gilles 43, Timick)
Oui, Neal a bien géré ça. Il sait qu'il a commencé très jeune et il a conscience d'avoir les qualités pour continuer sur sa lancée. Parfois, tu vois des jeunes joueurs qui font des apparitions et ensuite tu ne les revois plus. Lui, s'il continue comme ça, je pense qu'il peut accrocher une sélection.

Vois-tu en lui un futur joueur de l'équipe de France ou de l'Argentine même si c'est trop tôt pour le dire ? (dronchau, Thomi)
Il a le potentiel pour faire une bonne carrière, pourquoi pas au niveau international. Après, il faut que la tête suive.

Peut-on compter sur lui dès cette saison ou faut-il davantage le considérer comme une valeur sure à moyen terme ? (maxarthur)
Je pense qu'il faut compter sur lui cette saison sachant que c'est bien sûr Galtier qui décidera de le faire jouer ou pas. Si Galette ne le fait pas jouer, on ne pourra le juger. Si on lui donne sa chance, je pense vraiment qu'il peut faire de bonnes prestations.

Dans quel état d'esprit arrive-t-il à l'ASSE ? Comme un joueur pro qui a déjà quelques matchs de L1 dans les jambes et qui veut s'imposer comme titulaire ? Comme un jeune joueur encore avide d'apprendre aux côtés de gars plus expérimentés comme Perrin, Lemoine, Clément ? (Timick)
Je dirais plutôt comme un jeune joueur avide d'apprendre. Comme tout compétiteur, Neal aspire à s'imposer mais il sait très bien qu'il est encore jeune. Il n'a pas cent matches dans les jambes en Ligue 1. Il a encore tout à prouver et il va progresser à son rythme aux côtés des nombreux joueurs expérimentés que compte l'effectif stéphanois.

Quelle trajectoire lui prédis-tu sous le maillot stéphanois ? Et par la suite ? (maxarthur)
Sa première saison sera celle de la découverte. Il a toujours été à Nice, l'hiver stéphanois va lui faire drôle ! S'il arrive à passer le cap des hivers à -5°C ou -6°C, il pourra enchaîner et tout ira bien pour lui !

Penses-tu qu'il s'adaptera rapidement à Sainté? (Thomi)
Je lui souhaite de s'adapter sans souci. L'hiver va être dur car il ne connaît pas le froid. Quand moi je suis parti à Saint-Etienne, à l'âge de treize ans, les premiers temps c'était très dur. Moi je suis comme Neal, à la base je suis sudiste. Je ne connaissais pas du tout le froid. 

Peut-il être comme le pense Larqué la révélation de la saison de L1 ? (Thomi)
Ouais, s'il joue ! T'as quand même pas mal de joueurs en attaque maintenant avec Roux, Bahebeck, etc. Les postes sont chers. Saint-Etienne est un grand club, il leur faut un grand attaquant. Neal n'a encore rien prouvé en Ligue 1. Tout dépend ce que Galtier recherche, sortir une pépite ou chercher la sureté, l'expérience. Mais si Neal se voit offrir du temps de jeu, je pense qu'il peut être une des révélations de la L1, pourquoi pas ?

On dit de lui qu'il ne lâche jamais rien. Tu confirmes ? Cela devrait plaire aux supporters des verts, non ? (dronchau)
Oui, il a ce profil-là. Neal ne lâche rien et se bat sur tous les ballons. C'est ce qu'on aime, à Sainté notamment !

Est-ce que Neal peut supporter la pression du Chaudron ? Il a bien compris que le public attend des buts de sa part, est ce que cela va le galvaniser ou le stresser ? (secret fund)
Neal n'est pas un mec à pression. Je pense que l'environnement stéphanois va le galvaniser. Il avait déjà l'habitude d'avoir un gros public. A Sainté, le stade est plein chaque week-end, il jouera devant plus de 35 000 spectateurs dans l'ambiance de folie du Chaudron. Il va adorer, ça ne va pas le stresser.

Quels sont ses rapports avec le public ? (Super Friteuse)
A Nice, on avait pas mal de fidèles supporters au stade et à l'entraînement? Il parlait un peu avec tout le monde. Neal est quelqu'un d'ouvert, il n'y a pas de problème avec ça, il apprécie le soutien du public.


Maupay est-il un bon compagnon de vestiaire ? (buffy)
Oui bien sûr ! C'est un bon gars.

Est-il plutôt extraverti ou plutôt introverti ? (Super Friteuse) Neal est-il discret ou ambianceur ? (maxarthur)
Neal est plutôt chambreur. 

Était-il proche de Bosetti ? Malgré ses racines niçoises, arrivera-t-il à se faire apprécier des supps stéphanois ? (Sempre Sainté)
Oui, Neal était assez proche d'Alexy. Ils ont grandi ensemble, ils ont à peu près le même âge, ils ont des affinités. Ils étaient proches. Neal vient de Nice mais ne t'inquiète pas, s'il plante deux ou trois pions, les supporters vont vite l'aduler ! 

Les supporters niçois sont furax de le voir partir à Sainté pour une somme assez modique, avoisinant 500 000 euros selon la Pravda. T'en penses quoi ? (José)
Neal n'avait pas la confiance du coach, il est jeune, il a envie de jouer, de progresser, on peut difficilement lui reprocher de signer à Sainté. Mais je peux comprendre les supporters niçois. Je pense que Neal a une toute autre valeur. S'il avait pu jouer davantage, il aurait pu se révéler et ils auraient pris un plus gros chèque. Sainté fait une super bonne affaire financièrement. Si les montants annoncés sont exacts, les Verts ont réalisé un très joli coup ! C'est un jeune qu'ils peuvent faire progresser et revendre plus tard plusieurs millions d'euros.

Que penses- tu de la tactique de Galette de jouer souvent sans meneur de jeu? Penses-tu que Maupay puisse y trouver son compte ? (airness)
Je crois que Sainté joue à trois devant, avec deux excentrés et une pointe. Au milieu Clément et Lemoine font un gros travail. Quoi qu'il en soit, Neal s'adaptera à tous les schémas si on lui donne sa chance.

Ne risque-t-il pas de connaitre le syndrome "Paganelli" (débuter trop jeune, ne jamais confirmer, finir dans l'anonymat) ? Pour cela, te semble-t-il avoir bien la tête sur les épaules, être bien entouré par ses proches et conseillers ? (gilles 43)
Neal est précoce. Le fait de jouer en pro si jeune, ça te fait quelque chose. Au début, c'est vrai qu'il avait peut-être tendance à s'enflammer mais il a vite été recadré. Je pense que Neal n'est pas qu'un feu de paille, s'il ne déconne pas il va confirmer son potentiel.

Est ce que Neal t'a consulté pour te demander des renseignements et/ou des conseils sur l'ASSE et sur la ville de Sainté ? (Thomi)
Oui, on en a discuté. On s'envoie souvent des messages. Il m'envoie des photos de lui là-bas me disant en rigolant "je suis trop fort!", un peu les mêmes photos que je lui envoyais quand je suis arrivé à Lille. Je vais continuer à le conseiller. 

A-t-il regardé l'effectif stéphanois pour voir si ne se cachait pas un Gautier Puel ou un Hyppolite Puel susceptible de lui piquer sa place ? (Timick)
Il faut lui poser la question ! (rires)

A-t-il déjà vu le film "morsure le Neal" de Luis Suarez ? (gilles 43) A-t-il déjà lu "La Possibilité du Neal", de Bahebeck ? (Timick, José)
Vous aimez les jeux de mots sur Poteaux Carrés ! Toujours en forme ! (rires)

Et pas en plate forme ! Penses-tu qu'avec son arrivée qui s'ajoute à celles de Roux et Bahebeck, Sainté est suffisamment armé offensivement ? Ne manque-t-il pas un milieu de terrain créateur à l'ASSE ? Comment expliques-tu que ton ami Benji n'ait pas réussi à s'imposer dans ce rôle ? (José)
Il y a maintenant beaucoup d'attaquants à Saint-Etienne : les trois recrues Roux, Bahebeck et Maupay mais aussi Hamouma, Mollo, Monnet-Paquet, le petit Bamba. Mais si Sainté joue sans meneur avec deux ailiers, je me demande à quoi ça servirait à quoi d'avoir un dix technique ? Dans le schéma de jeu actuel de Sainté, il sera là juste pour combler les trous et ne jouera pas. Ben peine à s'imposer mais je considère que c'est un joueur exceptionnel. Pour avoir joué à ses côtés pendant deux ans, j'ai vu son évolution. J'ai vraiment adoré son jeu. Maintenant, il ne vient pas du monde pro, il est sorti sur le tard. A 23 ou 24 ans, il jouait encore à un petit niveau. Peut-être que'il a du mal à enchaîner et à garder le rythme. Ce n'est pas évident d'être constant chez les pros, d'être bon tout le temps. Je pense qu'il a un contrecoup. Vu le recrutement, son avenir à Sainté risque d'être compliqué. A lui de faire de bons entraînements et de montrer au coach qu'il est capable de jouer. Tiens, en parlant de Ben, on a fait gagner son maillot le mois dernier sur Pronozeo, une application mobile que j'ai créée. C'est une application de pronostics, où au lieu de faire gagner de l’argent, on offre des maillots de joueurs de L1. Que les potonautes n'hésitent pas à la télécharger !

 Merci à Eric pour sa disponibilité

Neal Maupay bien intégré (septembre 2015)

Dans un entretien paru aujourd'hui, 11 septembre 2015, sur le site FocuSur, Neal Maupay revient sur son intégration réussie dans le vestiaire stéphanois.

 "Mes partenaires m’ont super bien accueilli. Le staff et le public aussi. L’ambiance au sein du club est bonne, pour le moment je suis très content. Les gens sont très sympas ici. Y’a de l’ambiance à Geoffroy-Guichard ! Et les supporters sont chaleureux ! Le plus gros chambreur du vestiaire, c’est Jonathan Brison. Il est tout le temps en train de faire des blagues. Le beau gosse, c’est Jean-Christophe Bahebeck, ce mec est tout le temps bien habillé ! Le joueur qui nous motive le plus, c’est Loïc Perrin. C’est notre capitaine. C’est aussi le plus sérieux. Il est posé, père de famille, la tête sur les épaules."

Neal Maupay vu par les formateurs niçois (Source : Poteaux Carrés, le 13 avril 2016)

Les formateurs de l'OGC Nice se répandent ce matin dans les colonnes de 20 Minutes au sujet du jeune attaquant franco-argentin de l'ASSE, Neal Maupay, formé et lancé sur la Côte d'Azur.

Alain Wathelet, l'actuel directeur du centre de formation de l'OGCN regrette son transfert dans le Forez et n'y va pas par quatre chemins: "Je trouve que Neal n’a pas fait le bon choix en signant à l’ASSE. Tant qu’il n’a pas eu d’agent, il a bien mené sa barque. Là, il aurait dû rejoindre un club moins huppé comme Angers ou Caen pour avoir plus de temps de jeu. Dès qu’il est arrivé de Valbonne à 12 ans, on l’a surclassé dans la catégorie supérieure et ça a systématiquement été le cas par la suite. Il a toujours été notre leader d’attaque et le grand espoir du club. Je me souviens qu’à 14 ans, il était redescendu du niveau U15 régional pour aider les U15 d’Excellence départementale à se maintenir face au leader de la poule. En 30 minutes, il avait déjà inscrit 5 buts et ça a fini sur le score de 12-0 !"

Celui qui l'a dirigé pendant 5 ans à Nice analyse son style particulier: "Son football, c’est de rentrer dans les défenses avec le même état d’esprit que Suarez et Agüero. Il aime aller au charbon mais sans temps de jeu [16 titularisations seulement en 4 saisons de L1], il a perdu la confiance du buteur"

Un avis partagé par Eric Roy, alors entraîneur des Aiglons lorsque Maupay intégrait le groupe professionnel: "Tout le monde a été un peu vite avec lui, à commencer par les médias qui en faisaient un futur buteur de l’équipe de France. Il a débuté avec une certaine insouciance [3 buts en 15 apparitions lors de la saison 2012-13] mais il n’a encore jamais su confirmer son talent sur une saison complète. Il avait des lacunes sur le plan technique. je me souviens d’un garçon au fort caractère. Il ne se laissait pas faire. Ce n’est vraiment pas un béni-oui-oui. C’est plutôt un atout à mes yeux mais il faut voir comment il a évolué"

Neal Maupay vu Nolan Roux (Source : Poteaux Carrés, le 7 août 2016)

Dans la dernière édition du Télégramme, Nolan Roux ne tarit pas d'éloges sur Neal Maupay. Extraits. 

"Je l'ai félicité après son but contre Orléans. J'ai vu son premier match officiel avec Brest contre le Gazelec mais j'ai raté celui de ce week-end. On est rentré tard d'Athènes dans la nuit de jeudi à vendredi et je n'ai même pas pensé qu'on était vendredi. Quand j'ai réalisé, j'ai regardé tout de suite le résultat et j'étais doublement content quand j'ai vu que Neal avait marqué. C'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Il n'a pas beaucoup joué la saison dernière mais il a toujours gardé un bon état d'esprit.

 A son arrivée, il a confié avoir discuté de Brest avec moi. Je lui ai dit tout ce que j'avais vécu là-bas, c'était top. Je n'ai toujours pas trouvé de défauts. Je lui ai dit : "Avec Bruno Grougi derrière toi, tu vas bouger une oreille, il va te donner le ballon." Neal a besoin de s'éclater et il sera bien dans ce stade qui respire le foot. Car s'il y a bien un endroit où tu peux tenter des frappes de 40 mètres, c'est bien à Le Blé. Bon, je lui ai dit aussi qu'il faisait très beau l'été et il m'a vite envoyé une photo de lui sous la pluie, il était content...

 Il manque un peu de taille à Neal pour le jeu de tête mais c'est tout. Le jour où il marquera de la tête, je lui enverrai un autre message. Sinon, c'est plus un joueur de pivot, il prend un peu moins les espaces que moi mais c'est parce qu'il a été formé comme ça. Si un entraîneur lui dit de prendre la profondeur, il est capable de le faire car il possède de très bons appels de balle et une bonne frappe, aussi. Il peut jouer 120 minutes à bloc car il a du coffre.

 Neal est un joueur qui a beaucoup de caractère et il en faut pour jouer avant-centre. Neal est quelqu'un de déterminé. On a un peu le même registre de ce côté-là. Mais il est encore jeune et il peut s'énerver contre l'arbitre ou contre lui-même. Je me suis calmé mais j'étais aussi comme ça à son âge. Il ne faut pas oublier que Neal n'a pas encore vingt ans [ndp2 : il les aura dans une semaine] 

Sa signature à Brest m'a fait revenir quelques années en arrière. Il m'a envoyé une photo le jour de sa signature, je lui ai répondu : "Toi, tu es à l'Oceania." Je lui ai dit qu'il n'avait plus qu'à prendre le 26, mon ancien numéro à Brest, mais il ne m'a pas écouté ! Il n'y a pas mieux que ce but pour lancer sa saison. Car je lui ai dit aussi : "Si tu gagnes le public là-bas, tu vas voir le plaisir que tu vas prendre..."

Neal Maupay, le prêt ? La meilleure solution (Site de l'Equipe le 9 septembre 2016)

Prêté par Saint-Étienne à Brest cette saison pour obtenir du temps de jeu, Neal Maupay s'éclate en Bretagne où il vient d'être élu joueur du mois d'août en Ligue 2. Avant d'affronter Clermont, vendredi (20h00), l'attaquant revient sur son excellent début de saison mais aussi sur son année difficile à Saint-Étienne.

En entrant en jeu en Ligue 1 avec Nice à 16 ans et 32 jours, le 15 septembre 2012, Neal Maupay est devenu le quatrième joueur le plus jeune à évoluer en Ligue 1. Quelques semaines plus tard, il était le deuxième plus jeune buteur de l'histoire du championnat. Aujourd’hui, et malgré une année compliquée à Saint-Etienne, le jeune homme de 20 ans compte déjà quatre saisons en professionnel, dont trois en Ligue 1. Il est actuellement à la relance chez le leader de Ligue 2, le Stade Brestois.

Quatre buts en quatre matches de Ligue 2, un trophée de meilleur joueur du mois d’août, difficile de rêver meilleure intégration…
Oui, c’est vrai. En arrivant je ne savais pas trop à quoi m’attendre. C’était un vrai pari de signer à Brest. J’étais dans l’inconnu, je ne savais pas si mes qualités conviendraient à ce championnat. Je ne connaissais ni les joueurs, ni l’entraîneur. Je me suis bien intégré, puis sur le terrain j’ai été tout de suite en réussite donc tout s’est bien goupillé.

Avec ces trois années passées en Ligue 1, vous êtes quasiment un cadre dans le vestiaire brestois ?
Franchement non. Il y a des joueurs plus âgés, plus expérimentés, et donc plus légitimes. J’ai une petite expérience, mais je suis encore jeune. Les discours, je les laisse aux plus anciens. Mais c’est vrai que le staff ne va pas forcément me dire "ce soir pas de pression", comme il pourrait le faire pour un jeune joueur de 20 ans qui vient de signer pro. Mais j’ai encore beaucoup à apprendre.

Le prêt à Brest, qui en a été à l’initiative ?
Cet été, j’ai discuté avec le coach Galtier. On a convenu que ce serait compliqué pour moi cette saison avec l’effectif conséquent du club. J’ai dit que je voulais jouer, que j’avais besoin d’enchainer les matches. Le prêt était donc la meilleure solution. Dans un grand club comme Saint-Etienne, on progresse. Mais pour s’améliorer, ça passe surtout par le fait d'enchaîner les matches. Je ne voulais plus être un remplaçant.

Justement, comment jugez-vous cette première saison à Saint-Etienne ?
J’ai fait une saison mitigée, mais j’ai beaucoup appris. J’ai côtoyé des joueurs d’expérience, j’ai joué l’Europa League…  Après, j’étais forcément frustré de peu jouer (15 matches de L1, dont 5 en tant que titulaire), je ne suis pas satisfait de ce que j’ai apporté. Puis quand j’entrais en jeu, je n’étais pas forcément bon. Donc je suis un peu resté sur ma faim. Avec plus de régularité et de confiance, j’aurais pu faire beaucoup mieux.

En novembre dernier, Robert Beric s’est blessé gravement. Christophe Galtier a immédiatement recherché un autre attaquant. Alexander Soderlund est arrivé en janvier. Cela vous a déçu ?
Forcément, quand un joueur se blesse à mon poste et que le club décide de recruter un autre joueur, je me dis que le coach n’a pas encore tout à fait confiance en moi pour le remplacer. C’est vrai, j’étais déçu, mais j’ai compris sa décision car on avait beaucoup de matches à jouer avec la Coupe d’Europe. Le coach voulait un effectif conséquent.

L’objectif de la saison avec Brest, c’est donc, aussi, de convaincre Christophe Galtier ?
Oui, il y a un double enjeu cette année. Sur le plan personnel, c’est de prouver que je peux marquer beaucoup de buts. Mais c’est aussi d’aider Brest à faire une belle saison. Et pourquoi pas une montée en Ligue 1 à la fin de la saison ?

L'ASSE suit Neal Maupay (Source : Poteaux Carrés 9 novembre 2016)

Meilleur buteur de L2 avec 8 pions en 14 journées (ex-aequo avec le Croco Rachid Alioui et le Lionceau Faneva Andriatsima), Neal Maupay s'exprime dans la dernière édition de But ! Saint-Etienne. Extraits.

 "Régulièrement, les dirigeants m’appellent et prennent de mes nouvelles. J’ai même eu Christophe Galtier au bout du fil. Cela me fait plaisir de sentir que l’A.S Saint-Étienne continue à me suivre alors que je ne suis pas au club cette saison. Savoir que les dirigeants s’intéressent à ce que je fais, c’est très important pour moi. Aujourd’hui, j’ai vraiment à cœur de continuer sur ma lancée, de réaliser une grosse saison avec le Stade Brestois. Ensuite je dois logiquement réintégrer l’ASSE. Je veux montrer que je peux compter pour l’équipe, être utile à l’ASSE."

Les progrès de Neal Maupay à Brest (Source : Poteaux Carrés 12 novembre 2016)

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2019, le meilleur buteur de L2 Neal Maupay explique dans But! Saint-Etienne qu'il progresse à Brest mais n'est pas encore arrivé à maturité.

 "On ne va pas se le cacher, si je n’ai pas joué plus souvent l’an dernier, c’est aussi parce que je n’ai pas toujours été au niveau qu’on attendait de moi. A Saint-Etienne, on m’a quand même donné des opportunités et je ne les ai pas saisies. C’est ce que je souhaitais corriger durant ce prêt à Brest.

 Mon premier but avec Saint-Étienne m’avait fait du bien. J’ai toujours été un buteur. Il fallait simplement que je reprenne confiance en moi, que je retrouve un rythme, du temps de jeu… Enchaîner les matches et marquer rapidement avec Brest m’a mis en confiance. C’est quand je suis libéré que je joue comme ça.

 La page formation est tournée pour moi. Je n’ai jamais prétendu que je connaissais tout. Si je suis venu ici, c’est pour progresser encore plus et être sur le terrain à tous les matches. Je ne pense pas être encore arrivé à maturité. Généralement, pour un attaquant, ça arrive vers 23-24-25 ans et je n’ai que 20 ans…"

Les louanges de Jean-Marc Furlan à l'égard de Neal Maupay (Source : Poteaux Carrés 12 novembre 2016)

Entraîneur du Stade Brestois, Jean-Marc Furlan ne tarit pas d'éloges sur Neal Maupay dans le Progrès. Extraits.

 "Ce qui nous a séduits, c’est que Saint-Etienne ait voulu s’attacher ce garçon par rapport à son très court passé à Nice. C’est un apport qui se révèle payant. Il est atypique mais c’est un vrai avant-centre. Il doit progresser dans d’autres domaines mais dans l’idée de travailler dans les 16m50, c’est un joueur intéressant. Il a des capacités athlétiques de très bon niveau. Il est costaud, il peut supporter de lourdes charges d’entraînement et en plus, il a des qualités mentales de haut niveau. C’est un très fort caractère mais il sait se remettre en cause. D’autre part, il aime la lutte, trop parfois même. Il doit apprendre aussi l’évitement.

 Il a une vraie capacité d’adaptation liée à ses facultés psychologiques. Le plus important, quand vous prenez un joueur qui vient d’un grand club, c’est qu’il soit titulaire. Avoir beaucoup de temps de jeu l’a mis en confiance, lui permet de progresser et de montrer ses qualités. Il a claqué très vite. C’est un gros caractère. Un râleur. Il est hyperactif. Il est impressionnant. Lors des causeries, il ne tient pas en place. Je lui en ai parlé. Il m’a répondu : "A l’école je me faisais virer". Il y a quinze ans en arrière, je serai allé au conflit avec lui. Demandez à Bafé Gomis ou Alassane N’Dour, ça chauffait dur ! Je suis devenu plus paternaliste."

Neal Maupay a un préparateur mental (Source : Poteaux Carrés 15 décembre 2016)

Nord-Eclair nous apprend que le meilleur buteur brestois de la saison a recouru à un préparateur mental.

 "Raphaël Homat, préparateur mental de 36 ans, est intervenu auprès de joueurs comme l'ancien Caennais Dennis Appiah ou Neal Maupay, qui fait les beaux jours de Brest en L2 après être passé par Nice et Saint-Etienne. "Je n'ai jamais travaillé avec un club c'est un bon moyen de rester indépendant", insiste-t-il. "Le joueur paye la prestation, environ 150 euros pour une séance d'une heure", et n'a pas la pression du vestiaire ou des comptes à rendre à son entraîneur ou son directeur sportif. Lui aussi utilise la visualisation mentale ou des techniques comme le "switch": "préparer avec le joueur des mots-clés ou une phrase qui vont l'aider à changer d'état d'esprit" et éliminer les pensées parasites. Titulaire d'un DEA (Master 2) de "Sport et performance", cet Angevin a aussi suivi une formation en préparation mentale à l'Université de Lille. "Il n'y a pas de diplôme national spécifique, explique-t-il. "Nous sommes un peu comme les ostéopathes il y a quinze ans".

Neal Maupay s'explique dans SoFoot (Source : Poteaux Carrés 16 décembre 2016)

Neal Maupay se confie aujourd'hui à SoFoot, avant le coup d'envoi de la dernière journée de la phase aller de Ligue 2. Extraits.

 "Les résultats sont là, l’équipe joue bien, on prend un maximum de plaisir. La Ligue 1 n’est pas un sujet tabou. On en parle, c’est vrai. Même si on sait que c’est loin d’être fini. En ce qui me concerne, je vis six premiers mois vraiment intéressants. Je joue, je marque... C’est ce dont j’avais besoin après une saison à Saint-Étienne où je n’avais pas beaucoup joué.

 Il fallait regarder les choses en face : si je restais à Saint-Étienne, je risquais d’avoir un temps de jeu très limité, au vu de la concurrence et de l’effectif. J’avais besoin d'être sur le terrain. J’en ai donc discuté avec Christophe Galtier et nous avons estimé qu’un prêt était la meilleure solution. J’ai eu des contacts avec des clubs de Ligue 2, mais j’ai choisi Brest, après avoir eu une discussion avec Jean-Marc Furlan. Et c’est ce qui a tout changé. Il parle collectif, il parle jeu, possession de balle, technique, importance des déplacements. J’apprends beaucoup avec lui. Je suis épanoui, même si je peux vous assurer qu’être attaquant dans son système de jeu, c’est beaucoup de boulot défensif également. Il aime que son équipe ait la maîtrise du jeu. Je progresse énormément depuis que je suis là. J’avais déjà beaucoup appris avec Puel et Galtier. Mais là, j’ai l’impression de franchir un cap. Je me retrouve parfaitement dans cette philosophie de jeu.

 Entre jouer dans un bon club de Ligue 2, ambitieux, et être remplaçant en Ligue 1, le choix était vite fait. Je m’étais renseigné sur Brest auprès de Nolan Roux. Il m’avait dit que Brest était un bon club, que les supporters étaient passionnés, sympas, et que la ville allait me plaire. Ce qui est le cas.

 C’est vrai que j’ai tendance à râler, à être un peu chaud sur le terrain. Cela vient sans doute de mes origines argentines, par ma mère... Mais j’ai compris qu’il fallait que je sois plus calme. Les cartons jaunes, cela me dessert, mais cela dessert aussi l’équipe. Je dois me canaliser. C’est mon caractère, j’ai toujours été comme ça. Je dois avoir une autre attitude."

Neal Maupay vu par Grégory Lorenzi (Source : Poteaux Carrés 16 décembre 2016)

Directeur sportif du Stade Brestois, Grégory Lorenzi évoque le cas de Neal Maupay dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

 "On ne doutait pas de son niveau. Même s’il avait du mal à éclore en Ligue 1 à Saint-Étienne, on savait très bien qu’il avait les qualités pour exploser. Pour bien figurer en Ligue 2, on sait très bien qu’il faut une bonne colonne vertébrale. Un bon gardien, une bonne charnière centrale, et un attaquant qui met des buts. J’ai eu son agent au téléphone, on a fait le point. Le deal, c’était que Neal montre de quoi il était capable, et de repartir à Saint-Étienne. On est réaliste concernant Maupay. Saint-Étienne est maître de la situation."

Neal Maupay veut s'imposer chez les verts (Source : Poteaux Carrés 2 janvier 2017)

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2019, l'attaquant brestois Neal Maupay a réitéré son souhait de s'imposer chez les Verts ce soir sur les ondes de France Bleu. Extraits.

 "J'ai commencé à jouer pro très jeune, j'ai été performant jeune, de suite on attendait énormément de moi. A Saint-Étienne, je n'avais pas beaucoup de temps jeu et vu que je n'étais pas très performant, on a été critique envers moi. Mais c'est normal et un peu justifié. Parfois je trouvais ça un peu dur : on oubliait que j'avais 19 ans quand je suis arrivé à Saint-Étienne. C'était la première fois que je quittais ma ville, mes parents. C'était pas facile.Le prêt c'était la meilleure solution à prendre mais ce n'était pas forcément évident. Je vivais un peu comme un échec de ne pas m'être imposé à Saint-Étienne. Mais il fallait repartir de l'avant pour avoir du temps de jeu et progresser. Après avoir pesé le pour et le contre c'était la meilleure décision à prendre. Le coach Galtier m'envoie quelques messages de temps. Ça fait plaisir de sentir qu'il me suit et qu'il regarde un peu mes matches et mes performances.

 Mon objectif c'est de continuer à marquer des buts et gagner des matches. Je suis 3e au classement des buteurs de Ligue 2. Il faut continuer sur cette lancée et pourquoi pas espérer un podium avec Brest. A la fin de saison on fera le point avec Brest et Saint-Étienne. J'espère que l'ASSE comptera sur moi la saison prochaine. Je regarde tous les matches des Verts que je peux, quand je ne suis pas en déplacement et que j'ai accès à la télé. J'appartiens à Saint-Étienne et j'ai encore plein de potes là-bas donc forcément leurs résultats m'intéressent. Est-ce que j'aurais pu être utile à l'ASSE ? Je me pose pas la question. Pour être performant il fallait que je joue et que j'enchaine les matches. A Saint-Étienne je n'aurais pas eu cette confiance et ce temps de jeu. Je n'aurais peut-être pas été aussi performant que cette année. Je me vois dans cette équipe et j'ai envie d'en faire partie. C'était le but de mon prêt."

Neal Maupay de retour après une vilaine blessure (Source : Poteaux Carrés 1er avril 2017)

Titularisé dès son match de reprise après deux mois d'absence, Neal Maupay a remporté (2-0) à Lens le match au sommet de la L2 ce samedi après-midi.

 Lui décernant une note de 14/20, Le Télégramme salue la prestation du joueur prêté par l'ASSE sans option d'achat au Stade Brestois.

 "Il a râlé contre ses coéquipiers, s'est fait huer par le public de Bollaert à sa sortie aux chants des "Maupay est une salope", mais le buteur finistérien a montré qu'avec lui, Brest pouvait assumer son statut de patron. Bagarreur sur tous les ballons, c'est lui qui a obtenu la faute sur le coup-franc victorieux de Battocchio avant de perdre son duel avec Nicolas Douchez juste avant la mi-temps. Remplacé à la 81e minute, il a ensuite pris un carton jaune lors des échauffourées de la fin de match. Mais le Franco-Argentin a montré qu'avec lui dans l'équipe, le visage du Stade Brestois était totalement différent. Un visage de leader assumé."

 Son entraîneur comme ses coéquipiers attendaient avec impatience son retour. "Quand il est là, il nous met dans un trip différent", affirme Bruno Grougi. "Il a réalisé une première partie de saison exceptionnelle et il n'a qu'une seule envie, rattraper les meilleurs buteurs de Ligue 2", souligne Alexandre Coeff. "Je suis très heureux qu'il revienne, il va nous apporter sa fougue, c'est un compétiteur" ajoute Jean-Marc Furlan.    

Dans le quotidien breton, Neal Maupay revient sur sa blessure et sa joie de retrouver la compétition.    

"J'ai pris un mauvais coup au genou le 9 décembre lors de notre victoire à Nîmes. C'était une entorse du ligament interne. J'ai quand même joué la semaine suivante contre Bourg-en-Bresse. J'ai insisté, c'est moi qui ai pris la décision. Je me sentais en état de jouer même si c'est vrai que je n'étais pas à 100 %. J'étais rassuré par le fait que ma blessure ne pouvait pas s'aggraver, que mon ligament ne pouvait pas s'arracher.    
Contre le Red Star et à Valenciennes, en janvier dernier, j'étais strappé et je n'arrivais pas à m'exprimer. Quand je frappais fort, la douleur revenait, je n'étais pas du tout à l'aise. Mon ligament, en phase de cicatrisation, n'était pas assez solide. Avec le staff, on a dû dire stop, je n'étais plus assez performant. Je tournais en rond, je rongeais mon frein. Si je suis allé à Clairefontaine me soigner, c'était aussi pour voir d'autres personnes, m'aérer l'esprit.
Je suis conscient qu'on attend beaucoup de mon retour, mais je ne me considère pas comme le sauveur, l'équipe a fait du bon travail pendant mon absence. Je n'aurai pas besoin d'un mois pour retrouver mon endurance. Physiquement, je ne suis pas en retard. Pendant ma période d'arrêt, j'ai pu bosser dur car, quand on court de façon axiale, on n'utilise pas notre ligament interne. Je vais pouvoir apporter un peu de fraîcheur, ma rage de vaincre et des buts."

Neal Maupay explique pourquoi il a quitté l'ASSE (Source : Poteaux Carrés 16 juillet 2017)

Dans un entretien accordé à France Football, Neal Maupay explique pourquoi il a quitté l'ASSE pour Brentford. Extraits.

 "Je sors d'une saison pleine à Brest où j'ai disputé 30 matches. J'ai voulu continuer sur cette lancée, être sur le terrain pour m'épanouir. Je n'avais pas envie de partir dans un projet où mon temps de jeu ne serait pas garanti... même si, bien sûr, on ne peut jamais le garantir. Je voulais jouer. J'aurais pu rester en France dans un rôle de deuxième ou troisième attaquant. J'ai donc préféré aller dans un club peut-être moins huppé, plus petit, mais où je vais pouvoir m'éclater sur le terrain. Je me suis renseigné sur le Championship. Il y a 46 matches dans la saison ! C'est énorme. Plus il y a de matches et plus je suis content. Le Championship est un niveau au-dessus de la Ligue 2. Entre la L2, qui est un peu inférieure, et être remplaçant en L1 en France, j'ai choisi.

 J'ai eu une discussion avec Oscar Garcia. Il comptait sur moi... Enfin, il m'a expliqué que, dans la hiérarchie, je ne figurais pas dans ses premiers choix, mais qu'il voulait que je reste de part mon jeune âge et mon profil qu'il appréciait. Il souhaitait me développer. J'avais vraiment envie de jouer. Je ne voulais pas repartir dans une saison où je pouvais être remplaçant voire pas dans le groupe. Je lui ai expliqué ça, il a compris et m'a dit qu'il aurait fait exactement pareil à mon âge. Si j'avais eu 26 ou 27 ans, j'aurais peut-être davantage réfléchi à rester, mais là, j'ai encore tout à prouver. J'ai une énorme marge de progression, et ça passe par du temps de jeu, et par l'enchaînement des matches."

Neal Maupay revient sur ses vertes années (Source : Poteaux Carrés 5 septembre 2018)

Meilleur buteur (5 pions) et meilleur passeur (3 assists) après 6 journées de Championship (L2 anglaise), l'attaquant de Brentford Neal Maupay (22 ans) s'est confié au site Actufoot. Extraits.

 "Il y a énormément de grosses équipes, de gros clubs. On joue tous les trois jours, les stades sont pleins. Quand on joue Aston villa, Leeds, il y a une ambiance que même en Ligue 1 on ne voit pas, ça me fait vibrer. C’est pour ça que je prends énormément de plaisir en Angleterre. Les clubs de Championship n’hésitent pas à dépenser 10 millions ou 15 millions pour des joueurs. C’est impensable pour un club de Ligue 2. C’est pour ça que c’est un championnat très fort.

 Personnellement, j’aimerais marquer plus de buts que l’an dernier. J’avais fini à 12, ce n’est pas mal pour une première saison. J’aimerais être plus efficace. Collectivement, on avait loupé les play-off de peu. L’objectif est de les jouer, on a une bonne équipe. Quelques joueurs ont changé, mais le noyau est le même. On va viser le haut de tableau pour essayer de monter.

 L'AS Saint-Etienne, c’était un club mythique, je n’ai pas hésité. J’y ai pas mal vécu. C’était dur, car je ne jouais pas beaucoup, mais j’ai appris. J’ai joué la Coupe d’Europe, j’ai côtoyé des joueurs d’expérience, qui étaient très bons. J’ai moi aussi gagné en expérience. J’aurais voulu jouer plus mais j’en garde un excellent souvenir, tout comme son stade magnifique et ses supporters incroyables. A Saint-Etienne, les supporters, c’est le Chaudron, une atmosphère à part. N’importe quel joueur veut jouer dans ce stade mythique."

Neal Maupay revient sur ses vertes années (Source : Poteaux Carrés 7 octobre 2018)

Ayant claqué hier à Leeds son 10e pion de la saison, le meilleur buteur de Championship Neal Maupay revient sur ses vertes années avant d'évoquer ses modèles dans un entretien paru ce jour dans Ouest-France. Extraits.

"À Saint-Étienne, c’était une saison assez compliquée sur le plan personnel, parce que je n’ai pas énormément joué. C’était assez frustrant de ce point de vue là. Après c’est un grand club, et quand j’y étais, on était en Ligue Europa. J’ai eu la chance de découvrir la Coupe d’Europe et d’être titulaire face à la Lazio Rome. J’ai marqué quelques buts en Coupe, un but à Geoffroy-Guichard en championnat… J’en garde quand même de bons souvenirs. Je pense que c’est quelque chose qui marque dans une carrière.

Quand je ne savais plus où j’en étais à Saint-Étienne, c’est Jean-Marc Furlan qui a pris son téléphone et qui m’a appelé. Le coach m’a cerné, il a directement compris mon caractère et mon état d’esprit, il m’a fait confiance et j’avais besoin de ça pour être performant. Il a été mon mentor. Il m’a pris sous son aile, il m’a fait énormément progresser, que ce soit sur le plan foot ou le plan humain. C’était une saison où j’ai pu reprendre confiance en moi sur le terrain.

Après ma saison à Brest, je suis retourné à Saint-Étienne. Mais là-bas, je ne sentais pas la confiance dont j’avais bénéficié à Brest et dont j’avais besoin pour m’exprimer. Du coup, c’est pour ça que j’ai pris la décision d’aller jouer à Brentford. C’est le club qui me voulait le plus et ils me connaissaient par cœur. Ils m’ont vraiment montré qu’ils me voulaient. Je suis super content de mon choix, je me sens épanoui aujourd’hui.

Je me sens super bien. Je suis en confiance. L’équipe a fait un très bon début de saison et moi aussi. On a une très bonne carte à jouer cette saison. L’année dernière j’ai marqué 13 buts pour ma première saison, ce qui est plutôt pas mal. Je ne jouais pas tous les matches. Je m’adaptais au football anglais et à un nouvel environnement. Je suis complètement intégré à l’équipe désormais. Je me sens en confiance et j’espère pouvoir continuer sur cette lancée.

J’adore regarder des joueurs comme Sergio Agüero ou Luis Suarez. Quand je les regarde jouer, je me retrouve dans leur profil, toutes proportions gardées bien sûr. Je trouve qu’on a des similitudes dans le jeu, dans le gabarit. J’essaie de m’inspirer d’eux. Ce sont des joueurs solides malgré leur gabarit. Ce ne sont pas les plus grands, pas les plus costauds mais ils ne lâchent jamais rien sur un terrain. Au final, ils sont toujours placés au bon endroit, au bon moment. Pour devenir meilleur et progresser, il faut regarder les tops joueurs."

Neal Maupay se confie (Source : Poteaux Carrés 20 octobre 2018)

Meilleur buteur de Championship cette saison avec 10 pions claqués en 10 matches avec Brentford, l'ancien attaquant stéphanois Neal Maupay s'est confié à So Foot avant de défier Bristol cet après-midi. Extraits.
"C’est la première fois depuis quatre ans que je ne change pas de club à l’intersaison. À Brentford, je savais où et avec qui j’étais, je connaissais le staff. J’ai fait toute la préparation et je me suis senti bien physiquement. Sportivement, notre coach, Dean Smith, adore avoir la possession du ballon. C’est une vision du foot que l’on ne voit pas trop ici. Sur l’aspect humain aussi, il est ouvert et adore parler à ses joueurs, parfois même pour nous raconter des blagues ! C’est une bonne chose, parce que j’ai connu des coachs qui ne prenaient pas le temps de parler en profondeur avec leurs joueurs. De mon point de vue, c’est un avantage d’avoir une approche extra-professionnelle.

Là où j’ai fait le plus de progrès, c’est dans l’intelligence de jeu. Savoir ce que je peux apporter à mon équipe ou connaître les faiblesses de l’adversaire, ce sont des choses que tu intègres avec le temps. Quand tu es jeune, tu joues au foot sans réfléchir alors qu’en fait, le foot se joue davantage dans la tête que dans les jambes. Mon passage à Saint-Etienne était une période compliquée. Mais à Brest, Jean-Marc Furlan m'a permis d'acquérir  une grande confiance et de progresser à fond. Il savait me parler et me recadrer, que ce soit sur le plan du football ou dans ma vie de tous les jours. Parfois, on passait une heure à discuter après l’entraînement, juste tous les deux. 
La vie est calme à Bretnford, je m’y sens bien. Il y a pas mal de magasins, de restaurants sympas à faire, des personnes de nationalités différentes... Bon, il manque un peu de soleil, mais je commence à m’y faire ! Comme nous sommes une équipe très jeune, le coach offre la possibilité à tous de prendre la parole. Avant chaque match, chaque joueur vote pour le capitanat. Contre Leeds, c’était la première fois que j’obtenais le brassard. Tout cela fortifie notre esprit de groupe. S’il y a quelque chose à dire pour faire avancer l’équipe, il ne faut pas hésiter à s’exprimer."

Des nouvelles de Neal Maupay (Source : Poteaux Carrés 7 décembre 2018)

S'il a perdu la tête du classement des buteurs de Championship depuis que Lewis Grabban (coéquipier d'un Saidy Janko encore abonné au banc de Notthingham Forest) a réalisé un doublé contre Ipswich le 1er décembre, Neal Maupay a déjà claqué plus de pions cette saison en championnat (13) qu'il ne l'avait jamais fait sur une saison entière (12 la saison passée et 11 avec Brest la saison précédente). Dans un entretien accordé à l'AFP et publié par Libération, l'ancien attaquant stéphanois affiche son envie de prolonger son aventure Outre-Manche. Extraits.

"Je me sens très bien. Je suis en forme, en confiance, je marque des buts. Au niveau du club, on est dans le dur, on a perdu énormément de matches sur les deux derniers mois. On a besoin de redresser la barre. En octobre, Dean Smith est parti à Aston Villa. Je n’étais pas préparé à ça. Je savais que les entraîneurs pouvaient se faire virer rapidement ici. Mais de là à voir un coach quitter un club, pour rejoindre un club rival de la même division après deux mois dans la saison... C’est fou ! Cela a été dur à encaisser mais, ici, il n’y a pas le temps de gamberger. Il y a tellement de matches ! L’année dernière, sans jouer tous les matches, j’étais fatigué.

Quand tu signes ici, on te dit que tu joues tous les trois jours, que c’est physique mais tu n’es pas préparé à ça. Il faut un temps d’adaptation. Après, c’est une opportunité énorme: on perd un match, on n’a pas le temps d’être dans le doute, trois jours après on rejoue. Et ça c’est génial. Ici les défenses sont rudes, solides. En France, il peut y avoir des défenseurs centraux grands et costauds mais la différence, c’est que c’est assez facile d’obtenir des fautes. Ici, plus tu te laisses tomber, moins tu en auras. Les défenseurs le savent et n’hésitent pas à te rentrer dedans. Au début, j’ai fait «Wow». Il faut vraiment être prêt physiquement, sinon tu ne joues pas dix matches dans l’année. J’aime ce défi physique et ces duels.»

Après mon prêt à Brest, le coach de Saint-Etienne de l’époque m’a dit qu’il comptait sur moi mais que je n’étais pas dans ses premiers choix. Je me suis dit que j’avais 20 ans et que j’avais besoin de jouer. Brentford est le club qui me voulait le plus, ça m’a motivé. Après, ce n’était pas un choix évident, car on ne connaît pas bien ce championnat. Je suis quelqu’un de discret. Je ne cherche pas la médiatisation. Quand j’étais en France, moins on parlait de moi, mieux j’étais. Mais comme j’ai commencé jeune, on attendait beaucoup. Au début ici, les gens ou les journalistes ne me connaissaient pas, donc il n’y avait pas beaucoup d’attentes. J’ai moins eu de pression. Cala m’a fait du bien de changer de pays.»

Je suis aussi venu pour relancer votre carrière, je pense que c’est en bonne voie. Je n’ai pas eu le développement normal. Tout le monde attendait de moi que j’explose directement, car j’ai commencé à 16 ans à Nice. Mais le monde professionnel, ce n’est pas si facile que ça. Il m’a fallu du temps pour assimiler tout ça, peaufiner mon jeu et devenir un homme. Tout simplement. J’aime l’état d’esprit des joueurs ici. Sur le terrain, ils donnent tout, à 100%. Il n’y a pas d’état d’âme. Tout le monde se bat pour les autres. J’avais besoin d’être dans une équipe qui me ressemble, parce que je donne tout. Ici, il les joueurs sont prêts à tacler avec la tête. J’adore !"

Je pense à la Premier League, bien sûr. Je ne veux pas me mettre des barrières. Quand je suis venu en D2, j’avais pour objectif de monter avec Brentford ou de jouer en Premier League. Je marque des buts, alors il y a des rumeurs. Mais je veux bien finir la saison avec Brentford. Et après on verra. Revenir en France ? Cela dépend aussi des propositions. Mais ici, je me suis trouvé. Je suis épanoui. Ici, la vie, le football, la mentalité me plaisent. J’ai connu la L1, la L2 mais c’est ici que je m’épanouis le plus. J’adorerais rester en Angleterre."

Tout va bien pour Neal Maupay (Source : Poteaux Carrés 29 décembre 2018)

Alors qu'il n'avait scoré qu'une fois en 15 matches de L1 avec l'ASSE (dont seulement 5 en tant que titulaire), Neal Maupay (Brentford) est actuellement le meilleur buteur de L2 anglaise avec 15 pions en 22 matches (tous en tant que titulaire). Le réputé quotidien britannique The Independent met aujourd'hui à l'honneur l'ancien attaquant stéphanois. Extraits.

"L'improbable meilleur buteur de Championship est la seule chose qui a empêché les Abeilles de glisser dans la zone de relégation. S'il y a bien une chose qui pèse lourd dans l’esprit de Neal Maupay, à part marquer des buts, c’est apprendre de ses erreurs. C’est la raison pour laquelle il est dur envers lui-même lorsqu’il évoque ses décisions irréfléchies de quitter ses précédents clubs.

(...)

"En ce moment, c'est un peu difficile parce que nous luttons depuis un moment maintenant. Il n'est donc pas facile d'être heureux et souriant, car évidemment nous voulons tous gagner. Mais nous essayons de comprendre ce qui ne va pas et nous travaillons plus fort chaque jour. C’est la seule chose que nous puissions faire pour changer les choses à notre façon… ça ne peut pas rester comme ça toute la saison. Si nous croyons et travaillons dur, cela changera, j'en suis sûr !" dit Neal Maupay.

(...)

"Je me suis toujours mis la pression parce que j'ai toujours voulu marquer des buts à chaque match, particulièrement en ce moment, où nous luttons pour le maintien. Donc, comme je suis l’attaquant et que j’ai marqué quelques buts, j’ai envie de dire «OK, Neal, il faut aider l’équipe et marquer des buts et tout ira bien», mais ce n’est pas si facile. J’ai été efficace jusqu’à présent, mais j’en veux toujours plus et j’espère que j’aiderai l’équipe à se relever et à rebondir."

(...)

"Si tu es en Angleterre, tu veux jouer en Premier League. C’est évident. Donc, un jour, j'aimerais jouer en Premier League. Si c’est Brentford, c’est le meilleur pour moi. De toute évidence, si j'ai 26 ou 27 ans et que je suis toujours en Championship, je dirai: "Oh, je dois aller en Premier League". Mais je viens d'avoir 22 ans cet été et pour le moment j'ai l'impression d'avoir beaucoup des choses à améliorer, cela viendra". 

Maupay sait clairement attendre patiemment pour passer à la vitesse supérieure. Quand il était en France à Nice et à Saint Etienne, il avoue avoir été impatient du manque de football. Bien que le temps de jeu ne soit plus un problème pour le moment, il a appris à ne pas se diriger rapidement vers la porte de sortie sans prendre en compte ses options.

(...)

"J'ai une très très bonne relation avec Dean Smith, qui nous a quittés en octobre pour entraîner Aston Villa. Alors, évidemment, si un jour il m’appelle et me dit: "Neal, j’ai besoin de toi dans mon équipe", je considérerai sa proposition. Mais pour le moment, je ne peux pas me concentrer sur autre chose que Brentford. Évidemment, j’ai vraiment aimé travailler pour lui, donc si un jour il veut me conduire à Villa ou ailleurs, j’écouterais parce qu’il a fait beaucoup de bonnes choses pour moi.

(...)

J'ai un contrat et je veux évidemment finir la saison ici. Mais vous savez, le football est fou. En ce moment, je dis "je veux rester à Brentford" mais parfois quelques joueurs disent "je vais rester", puis ils quittent le club. Moi, je veux rester ici et aider Brentford et voir comment ça se passe."

Les confidences de Neal Maupay (Source : Poteaux Carrés 8 février 2019)

Ayant déjà claqué 20 pions cette saison, l'ancien attaquant stéphanois Neal Maupay s'est confié à RMC. Extraits.

"J’ai dû m’étoffer physiquement parce que c’est un championnat très physique. Même s’il y a de la qualité technique, de très bons joueurs, on sait que les gars ici n’hésitent pas à mettre de l’impact. Les arbitres laissent beaucoup jouer aussi, ce qui permet d’avoir des matchs très rythmés. Et puis à côté de ça, il faut apprendre à encaisser le nombre de matchs: le Championship, c’est 24 équipes, donc 46 matchs de championnat, plus les coupes… Donc en fait, on joue tous les trois jours, même à Noël avec le Boxing Day. On n’a pas de période de repos et c’est ce qui est compliqué la première année.

Avant d'aller à Brentford, j’avais des pistes en France, mais c’était toujours le même discours, c’est-à-dire qu’on allait me prendre mais qu’on verrait si je serais suffisamment bon pour jouer… C’était toujours pour être numéro 2 ou numéro 3, à devoir me battre pour gratter des bouts de matchs. C’est ce que je faisais depuis que j’avais découvert la Ligue 1 et je n’avais pas envie de revivre ça une année de plus. Je n’étais pas épanoui. A Saint-Etienne, le nouveau coach, Oscar Garcia, m’avait dit qu’il m’aimait bien, mais quand je lui ai expliqué que je voulais enchaîner les matchs, il a compris que mon intérêt était de partir.

J'ai énormément progressé depuis un an et demi. Je sens que je progresse de match en match, que je suis beaucoup plus complet qu’avant. Quand vous commencez dans le monde pro, il vous faut du temps pour comprendre comment apporter à une équipe. Je me suis remis en question, j’ai travaillé sur mes qualités, et aussi sur mes faiblesses. Comme j’ai commencé très tôt, je pense que la plupart des clubs me voyaient comme une star potentielle. Ça m’a un peu desservi, parce que je ne connaissais pas bien le foot, j’étais tout jeune, pas tout à fait prêt. Peut-être qu’on m’en a trop demandé, on attendait trop de moi, et on ne m’a pas laissé le temps.

Je suis dans le monde pro depuis mes 16 ans, et cette expérience acquise, même si j’étais sur le banc parfois, elle reste en moi. Je n’ai que 22 ans, mais je comprends les choses parce que ça fait quelques années que je suis dans le foot. e sens que je suis plus respecté maintenant. Les clubs me connaissent, les défenseurs adverses me connaissent, et essayent même de s’adapter à mon style. Ça fait plaisir. Mon objectif premier, c’est d’emmener Brentford en playoffs et de jouer la montée. Après, si je continue de marquer, je ne me mets aucune barrière. Il y a eu des rumeurs cet hiver, mais je voulais finir la saison ici. On verra cet été pour la suite. Pourquoi ne pas jouer dans une équipe de Premier League ?"

Neal Maupay va rapporter à l'ASSE (Source : Poteaux Carrés 9 juillet 2019)

Révélé hier dans la dernière édition du Sun, RMC Sport confirme que l'ASSE devrait toucher un pourcentage du transfert de Neal Maupay à Sheffield United : "Les Verts vont pouvoir remercier Neal Maupay. En 2015, l'ASSE avait engagé le jeune attaquant en provenance de Nice, mais ne lui avait ensuite pas vraiment laissé le temps de faire ses preuves. Après l'avoir prêté à Brest, le club du Forez l'avait cédé à Brentford, en Championship (D2 anglaise), en juillet 2017. Paradoxalement, les dirigeants stéphanois semblaient pourtant convaincus du potentiel du buteur, étant donné qu'ils avaient négocié un pourcentage à la revente de 20%. Bien leur en a pris. Après une saison tonitruante conclue par 25 réalisations (et 8 passes décisives) en Championship, Maupay a tapé dans l’œil de Sheffield United, promu en Premier League. Le club anglais, aux moyens conséquents, devrait finaliser son transfert avec une indemnité comprise entre 17 et 18 millions d’euros. Jackpot inespéré pour l’ASSE, qui va empocher la bagatelle de 3,5 millions d’euros."

Neal Maupay glisse un tacle à la L1 (Source : Poteaux Carrés 9 août 2019)

Devenu Mouette mais pas muet, Neal Maupay glisse un petit tacle à ses anciens clubs français dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de France Football. Extraits.

"Ce n'est pas du tout un regret de ne pas m'être imposé en Ligue 1. En France, tout n'était pas réuni pour que je sois performant. Je ne pense pas que les clubs dans lesquels j'étais avaient la patience de faire grandir les jeunes joueurs. C'est d'ailleurs pour ça que je suis allé à Brentford. Donc si j'arrive à m'imposer en Premier League alors que je ne me suis pas imposé en Ligue 1, ce ne sera pas un problème. J'en serais même fier.

Je me suis étoffé physiquement. En Championship, il y a vingt-quatre équipes, donc quarante-six matchs de Championnat. Vous jouez quasiment tous les trois jours, il n'y a pas de trêve à Noël... Au niveau physique et mental, c'est une charge énorme. J'ai beaucoup travaillé là-dessus, et avoir été performant me donne de la confiance pour la suite de ma carrière.

Les gens en France ne connaissent pas bien le football anglais. Ils connaissent la Premier League, les gros clubs, mais ils ne savent pas comment le reste marche. Je peux vous dire que les clubs de Championship sont beaucoup plus professionnels que la plupart des clubs de L1, que ce soit au niveau des installations ou du rythme de travail. il y a aussi l'aspect des fans. En Championship, tous les stades sont pleins."

Neal Maupay brille en Premier league (Source : Poteaux Carrés 13 décembre 2019)

Le Daily Mail a mis hier à l'honneur l'ancien attaquant stéphanois Neal Maupay (23 ans), qui a déjà claqué 6 pions cette saisons avec Brighton en Premier League.

"En juillet 2017, Brentford l'a acheté à Saint-Etienne pour seulement 1,6 M£ (moins de 2 M€). L'été dernier, ils l'ont vendu pour dix fois plus à Brighton. Cela symbolisait les progrès d'un joueur qui aura marqué 41 buts en 95 matches avec Brentford. Le montant de ce transfert montrait aussi à quel point l'attaquant est considéré en Angleterre. Après tout, le président de Brighton Tony Bloom, qui a fait fortune au poker, sait quelle carte jouer. "Quand je l'ai rencontré, il s'est moqué du prix qu'il a payé pour moi", rit Neal Maupay."

Pour rappel, l'ASSE avait acheté le joueur à Nice pour 500 000 euros (plus des bonus plafonnés à 500 000 euros) et le Gym avait négocié un intéressement sur la plus-value aux dires de son président. Sainté en avait fait de même, le pourcentage s'élevant à 20% selon RMC. Les Verts auront donc au final fait une plus-value de 5 M€ sur un joueur qui en vaut le quadruple aujourd'hui. C'est mince au regard des 8 M€ (+ 2M€ de bonus) investis pour recruter Loïs Diony...

Les confidences de Neal Maupay au parisien (Source : Poteaux Carrés 26 décembre 2019)

Auteur de 7 pions avec Brighton cette saison en Premier League, Neal Maupay s'est confié au Parisien avant d'affronter Tottenham cet après-midi lors du Boxing Day. Extraits : "Je suis encore en phase de découverte. Je suis persuadé que je peux encore mieux faire. La qualité technique est beaucoup plus élevée, l’intensité des matchs également. Tout va beaucoup plus vite, notamment les défenseurs. C’est tout simplement le meilleur championnat du monde. Maintenant que je suis en Premier League, je n’ai pas envie que ça s’arrête. Les matchs se jouent toujours à guichets fermés. Il n’y a jamais de répit, la notion de combat est permanente. Cela me correspond bien, tout comme la philosophie de jeu de Graham Potter. Avec lui, c’est basé sur la possession, le mouvement. Rejoindre Brighton a été comme une évidence.
Avoir quitté la France en 2017, c’est le meilleur choix de ma carrière. J’avais besoin d’un nouveau départ. J’en avais un peu marre de passer pour le petit qui avait débuté en professionnel à 16 ans. On ne me parlait jamais du présent. La mentalité anglaise me convient parfaitement. Ici, ça bosse et ça se plaint beaucoup moins. En France, on se tire parfois vers le bas. De nombreux clubs de Ligue 1 cherchent de bons attaquants cet hiver ? Ça m’amuse. Avant de partir de Saint-Etienne, où le coachne croyait pas en moi, je me suis fait rembarrer partout. C’est mon agent qui devait taper à la porte des clubs. Ils pensaient tous que l’herbe était plus verte ailleurs."

Neal Maupay rappelle le 27 décembre dans Nice-Matin que c'est Claude Puel qui l'a contraint à quitter les Aiglons pour Saint-Etienne en 2015 : "Je suis toujours les matches de l'OGC Nice, je n'en rate pas un, comme un vrai supporter. Je n'ai jamais voulu partir du Gym. L'entraîneur de l'époque m'a mis à la porte. Cela a été un crève-coeur. Mon ambition était de m'imposer dans mon club de coeur, comme je l'avais fait dans toutes les catégories de jeunes, et de devenir son attaquant phare. Je n'ai pas eu cette chance. Il y a un petit goût d'inachevé bien sûr. J'y ai fait toutes mes gammes depuis les benjamins. Si un jour Nice m'appelle, je réfléchirai. Pour le moment ce n'est pas du tout à l'ordre du jour. "