Données de janvier 2019

Valentin VADA

Né le  6 mars 1996 A santa Fe (Argentine)
Taille: 1,75 m Poids: 71 kg Nationalité: Italo-Argentin

Milieu 

Au club depuis:  31 janvier 2019 : prêt pour 6 mois, sans OA
Quitte l'ASSE : juin 2019 retourne à Bordeaux et est transféré pour 5 ans à Almeria (D2 Espagne)
Premier match en L1:  
13/12/2015 : Angers-Bordeaux : 1-1
Clubs précédents: 
Proyecto Crecer (Argentine), Bordeaux, 
Palmarès: 
 
Nombre de matches en L1:  67
Buts: 8
 
Sélections : U16 (11m, 2 buts), U18 (6m, 1 but)
A lire :   Son prêt à l'ASSE (31 janvier 2019)
              
Valentín Vada, né le à Santa Fe, est un footballeur italo-argentin évoluant au poste de milieu relayeur. Il rejoint, à 9 ans, le Proyecto Crecer, un centre de formation situé à San Francisco en Argentine avec lequel le Football Club des Girondins de Bordeaux est en partenariat, ce qui permet au club d'avoir la priorité sur les jeunes formés dans la province de Cordoba.

Arrivé à 14 ans en France en 2010, Vada se retrouve au centre d'une polémique puisque la FIFA n'autorise pas le recrutement de mineur sur d’autres continents. Il faut attendre plus de deux ans pour que l'Argentin puisse obtenir une licence pour jouer aux Girondins de Bordeaux.

Lors du tournoi de Montaigu de 2012 où les jeunes girondins remportent le trophée, il termine meilleur buteur (7 buts) et se voit désigné meilleur joueur du tournoi. Le Real Madrid, Chelsea et Barcelone se montrent intéressés par son recrutement, mais renoncent à cause du litige probable avec la FIFA.

Finalement, Bordeaux et Vada obtiennent gain de cause en janvier 2013 et, le 27 septembre 2013, il signe son premier contrat professionnel en faveur de Bordeaux, contrat entrant en vigueur le 1er juillet 2014, jusqu'en juin 2017. Il est alors considéré comme l'un des cinq meilleurs joueurs de sa génération.

Après des difficultés à s'imposer, il honore son premier match officiel avec l'équipe première contre le Rubin Kazan en Ligue Europa en

 

Saison Club Joués Buts Coupes Europe
2005-2010 Proyecto Crecer (Argentine)        
2010-2013 Bordeaux (jeunes) : ne peut jouer        
2013-2014 Bordeaux (CFA) 24 1    
2014-2015 Bordeaux  (CFA) 24 4    
2015-2016 Bordeaux (CFA, L1) 8 en CFA, 16(L1) 1 en CFA 5m, 0b C3 : 1m, 0b
2016-2017 Bordeaux (L1) 28 6 6m, 0b  
2017-2018 Bordeaux (L1) 21 2 1m, 0b C3 : 1m, 0b
2018-2019 Bordeaux (L1) 2 0 2m, 0b C3 : 3m, 0b
31 janvier 2019 : ASSE (L1)        
2019-2020 Bordeaux (L1) .. ... .. ....
août 2019 : Almeria (D2 Espagne)        
Les confidences de Valentin Vada : son premier contrat professionnel (27 septembre 2013)

Valentin Vada, 17 ans, a signé son premier contrat professionnel avec les Girondins de Bordeaux. Cette signature vient conclure une rude bataille avec la FIFA.

Valentin Vada vient de signer son premier contrat qui débutera le 1 juillet 2014 en faveur de Bordeaux. Arrivé à l’âge de 14 ans en France, le joueur argentin a bien failli ne jamais porter le maillot girondin. Il a été repéré au Proyecto Crecer, une école argentine pour jeune prodige affiliée au club de Bordeaux. Seulement la FIFA n’autorise pas le recrutement de mineur sur d’autres continents. Théoriquement une histoire semblable à celle de Messi (arrivé à 13 ans à Barcelone) ne devrait plus se reproduire. La FIFA a voulu prendre l’affaire Vada en main et en faire un exemple. Il aura fallu plus de deux ans pour que l’Argentin puisse obtenir une licence et enfin pouvoir jouer avec les Girondins. Lassé d’attendre, Valentin Vada a été tenté de rentrer dans son pays natal afin de continuer à progresser.

L’Argentin est considéré comme l’un des 5 meilleurs joueurs de sa génération. Cette affaire a été suivie de près. Le Real Madrid, Chelsea et Barcelone étaient intéressés, quant à la venue du jeune prodige, si le TAS invalidait le transfert. Seul problème, ne pouvant pas être transféré d’un continent à un autre, les clubs espagnols et anglais n’auraient pas pu le recueillir. Il faut dire qu’en 2011, peu de temps après le début de l’affaire Vada, le FC Barcelone a vu un Japonais, Takefusa Kubo, entrer à la Masia après une détection à Tokyo. Le club espagnol n’a pourtant pas été inquiété par la FIFA. Au final, Bordeaux et Vada ont eu gain de cause en janvier 2013. «Ce n’est pas une surprise, c’est une décision cohérente» avait alors déclaré Jean-Louis Triaud.

Les confidences de Valentin Vada :"Chelsea, le Real, Barcelone me voulaient" (30 novembre 2014)

Reçu pendant une heure, ce vendredi, dans l'émission Girondins Analyse (tous les lundis et vendredis de 21H à 23H sur RIG en 90.7FM et sur notre site), Valentin Vada a répondu sans langue de bois aux questions qui lui ont été posées. Il est notamment revenu sur son arrivée tumultueuse aux Girondins, lorsque la FIFA a bloqué pendant près de deux longues années son transfert en Gironde, l'empêchant notamment de pouvoir disputer des rencontres officielles avec les jeunes des Marine et Blanc.

"Ce que disait la FIFA, c'est que le transfert international d'un joueur mineur étranger était impossible. C'était compliqué, je me posais beaucoup de questions quand je ne jouais pas. Que va t-il se passer ? Pourquoi je ne joue pas ? Pourquoi ils ne me laissent pas jouer alors qu'il y a des jeunes étrangers qui peuvent jouer dans n'importe quel club, sauf moi qui ne peux pas encore jouer ici à Bordeaux avec les Girondins ?"

Il évoque alors les longues négociations avec le club Marine et Blanc : "C'était juste un problème de transfert. On a demandé le transfert et ils ont refusé beaucoup de fois."

Lorsqu'on lui demande, ensuite, si la rumeur selon laquelle des clubs prestigieux bloquaient son transfert au niveau de la FIFA dans l'espoir de le faire signer chez eux, sa réponse est sans équivoque : "C'est vrai qu'il y avait des clubs qui me voulaient. Mais mon choix c'était Bordeaux ou partir en Argentine. Il y avait Chelsea, le Real Madrid je crois, Barcelone, et Benfica aussi."

Il revient aussi sur son choix de rester en Gironde malgré les difficultés rencontrées pendant plus deux deux ans : "Cela faisait 9/10 ans que je venais ici à Bordeaux, j'étais attiré par la ville et les dirigeants, les coachs, les autres footballeurs. Je connaissais tout le monde déjà et je me sentais comme chez moi."

Enfin, il évoque l'aspect financier, qu'il n'a finalement pas pris en compte, ayant refusé beaucoup d'argent pour rester en Gironde. "Il y avait une très grosse différence, mais après, ce que je voulais c'était jouer à Bordeaux parce que j'aime cette ville, et ce club, et que j'étais très heureux ici".

L'avis de Patrick Guillou (Février 2019. Source : Poteaux Carrés)

Ancien latéral de l'ASSE et actuel consultant sur beIN Sport, Patrick Guillou nous présente le second renfort du mercato hivernal stéphanois Valentin Vada, qu'il a côtoyé 18 mois à Bordeaux en tant qu'adjoint de Willy Sagnol.

Que t'inspire la signature de Valentin Vada à Sainté ?
C'est un joueur qui peut coller à la mentalité stéphanoise parce qu'il ne se cache pas sur un terrain. Il se déplace bien entre les lignes. Il propose des solutions. Sa fréquence de pied est intéressante. Au contrôle de balle, il a une accélération et la volonté de se projeter vers l'avant. Il demande le ballon. Quelquefois, il a tendance à vouloir trop en faire et vouloir surjouer. Mais ça reste un très bon joueur qui nous avait rendu de précieux services, qui avait été très bon à un moment donné quand on était dans la rotation. C'est un joueur techniquement habile. Il est aussi bon sur les coups de pied arrêtés. Valentin peut avoir un très bon volume de jeu. Maintenant, il a connu une période difficile à Bordeaux, il jouait un peu moins. L'ASSE va lui permettre de se relancer. C'est plutôt un joueur qu'on a tendance à canaliser plutôt qu'à tirer ou à bouger.

C'est lié à son côté argentin, il doit maîtriser sa grinta ?
Il y a de ça aussi. Valentin veut trop en faire. Il faudrait que de temps en temps, dans certaines situations, il simplifie ses choix et dépouille encore son jeu. Quand il n'a pas le ballon pendant quelques minutes, il a tendance à redescendre pour aller le chercher et participer au jeu et du coup de temps en temps par son placement il peut écraser le jeu. C'est un garçon qu'il faut davantage freiner que pousser. Ce n'est pas quelqu'un qui calcule et ménage ses efforts. Vu sa mentalité et ce qu'il démontre intrinsèquement, ça peut coller, ça peut matcher à Sainté. Parce que d'une il ne lâchera rien, deux il se montrera et trois il est très volontaire. Il a ces valeurs-là en plus de ses qualités, il va amener ça avec lui chez les Verts.

Le fait que son prêt ne soit pas assorti d'une option d'achat va le rendre quand même déterminé à s'inscrire dans la durée à Sainté ?
Cela se passe de club à club. Les clauses, je ne les connais pas donc je ne peux pas m'exprimer là-dessus. Valentin a eu une période difficile, il a fait des bouts de match donc il est clairement dans une logique de se relancer. Il accepte le défi et va dans un club qui le souhaite et qui peut lui permettre de rebondir. Si jamais Saint-Etienne atteint ses objectifs européens à la fin de la saison et que Valentin peut y contribuer...

A quel(s) poste(s) joue Valentin ?
C'est plutôt un milieu offensif ou en soutien de l'attaquant. Il peut jouer aussi sur un côté, plus en relayeur. Valentin a une bonne vision du jeu et il prend des initiatives, il tente. C'est également l'une de ses qualités. Il a tendance, par sa passe, à vouloir accélérer le jeu et à casser des lignes. Forcément, il a du déchet mais c'est normal. Quand tu joues vertical et que tu tentes de casser des lignes, toutes tes passes n'arrivent pas à trouver un joueur. Il faut l'accepter.

Valentin est endurant physiquement ?
Oui. Il peut être très bon dans deux choses : il a cette capacité à refaire les efforts. Pour ça il faut qu'il faut qu'il soit vraiment bien physiquement. Comme il a très peu joué cette saison, ce sera au staff et au préparateur physique de le remettre à 100%. Valentin est également très intéressant dans le contre-effort, c'est-à dire à la perte de balle, deux trois secondes dans un périmètre pour aller harceler.

Comment vois-tu son association avec les autres milieux stéphanois, qu'Ole Selnaes finisse ou pas la saison avec les Verts ?
C'est une question qu'il faut poser à Jean-Louis Gasset, il te dira s'il compte l'utiliser en position basse ou dans une position un peu plus haute. De mon point de vue, il peut dépanner à ce poste-là car il a cette volonté à la récupération de jouer tout de suite vers l'avant. C'est quelque chose que Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant apprécient.

Humainement, comment décrirais-tu Valentin ?
C'est quelqu'un qui vit très bien dans un groupe, qui est capable de chambrer. Maintenant, il va y avoir une période d'adaptation car il est dans un milieu à Bordeaux qu'il connaît vraiment bien car il a fait ses classes et sa jeunesse chez les Girondins. Il a été freiné dans son parcours car il avait été suspendu pendant un an. J'ai le souvenir qu'il avait élu en 2012 meilleur joueur du tournoi de Montaigu. Il avait brillé et tous les gros clubs européens souhaitaient l'avoir, il était en avance sur les temps de passage à son âge. Valentin est très clanique. Son papa était entraîneur chez les Girondins, il y a sa femme qui est autour de lui. Il a besoin d'un environnement familial pour qu'il puisse s'épanouir. Mais sincèrement, c'est vraiment un très gentil garçon, très bien éduqué, poli, respectueux de la vie de groupe. Je garde un très bon souvenir de Valentin.

Peut-il vite se mettre dans le rythme avec Sainté malgré son très faible temps de jeu avec l'équipe première des Girondins cette saison (à peine plus de 158 minutes toutes compétitions confondues dont seulement 36 en L1) ?
Je suis incapable de répondre, tout dépend comment il s'est préparé au quotidien. Quand tu ne joues pas, et que tu sais que peu importe comment tu t'entraînes, tu ne feras pas partie du groupe ou que sporadiquement, ça demande un travail sur soi assez conséquent. Il lui faudra peut-être quinze jours à trois semaines pour se mettre au niveau. Mais il y a de la qualité dans le staff stéphanois, dans la préparation physique. Ils feront en sortent de remettre rapidement Valentin sur les rails.

Valentin n'a que 22 ans. Lui vois-tu une belle marge de progression malgré son parcours chaotique ?
Son parcours n'est pas chaotique mais semé d'embûches. Cela peut arriver dans une carrière de footeux. Sincèrement, je pense qu'il s'est fixé à titre personnel des objectifs très élevés. Du coup, si quelqu'un lui donne sa chance, lui accorde de la confiance, c'est quelqu'un qui va essayer comme il l'avait fait avec nous de rendre cette confiance. Valentin n'est vraiment pas un tricheur.

Frédéric Paquet justifie les recrutements de Vada et Aït-Bennasser

Le Directeur général de l'AS Saint-Etienne justifie les recrutements de Youssef Aït Benasser et Valentin Vada.

"Un mercato d’ajustement"
Le mercato hivernal est un mercato d’ajustement. Les actionnaires ont consenti des efforts financiers importants l’été dernier pour bâtir un effectif compétitif et nous n’avions pas prévu de mouvement à mi saison. Mais, après le match contre Dijon, nous avons constaté qu’Assane Dioussé était en manque de confiance et qu’il avait besoin de se relancer dans un autre club. Une opportunité s’est présentée pour lui en Italie (il a signé au Chievo Vérone). Nous devions le remplacer car nous avons fait le choix, en début de saison, d’avoir un effectif restreint en nombre. Ensuite, nous avons été confrontés à la situation particulière d’Ole Selnaes qui s’est mis à l’écart du groupe et du projet en voulant à tout prix rejoindre la Chine. Même si Ole est toujours un joueur de l’AS Saint-Etienne , il a fallu réagir et anticiper son éventuel départ. C’est la raison pour laquelle nous avons recruté deux milieux de terrain, Aït Bennasser et Valentin Vada.

"Ole Selnaes a manqué de respect au club"
Aujourd'hui, Ole Selnaes est toujours un joueur de l'AS Saint-Etienne. Il a repris l'entraînement. Nous lui avons expliqué que son comportement lors du stage à Carquefou n’était pas approprié et qu’il avait manqué de respect au club mais aussi au staff et à ses coéquipiers en se déclarant malade. L’était-il réellement ? Ce qui est sûr c’est qu’il n’était pas en état de jouer. Il est donc rentré à L’Etrat et nous l’avons reçu avec le Président Roland Romeyer pour lui rappeler les devoirs d'un joueur de l’AS Saint-Etienne. Son agent l’a totalement perturbé en lui laissant croire que son transfert dans un club chinois était quasiment acté. Si le joueur a reçu une proposition de salaire qui le fait rêver, nous n’avons aucun engagement écrit du club intéressé concernant le montant du transfert. Nous avons rencontré les dirigeants du club chinois en début de semaine. Pour qu'un transfert se réalise, il faut que toutes les parties soient d'accord mais pour Ole, ce n'est pas le cas. La balle n'est pas dans notre camp. Un départ reste possible car le marché chinois se termine le 28 février. Le transfert ne sera conclu que si tout le monde est satisfait.

"Notre ambition est intacte"
Nous avons réussi une bonne première partie de saison en obtenant 33 points en 19 matches. Notre ambition est intacte et nous espérons réussir une aussi belle fin de championnat. Compte tenu de la situation d’Assane Dioussé et de la position d’Ole Selnaes, nous avons pris nos précautions pour ne pas affaiblir l’effectif. En début de saison, nous avions limité le nombre de joueurs cadres pour laisser, au sein du groupe pro, des places aux jeunes formés au club. Il était important de préserver cet équilibre.

Les confidences de Valentin Vada (23 mars 2019)

Valentin Vada a profité de la trêve internationale pour se confier hier au Progrès. Extraits.

"Je réponds présent quand je rentre. Ça s’est vu les derniers matches. J’espère jouer titulaire bientôt. Pour retrouver le rythme, être à 100 %, il me faudrait jouer deux ou trois matches d’affilée. À un moment donné, tu veux jouer et te montrer, prendre du plaisir. Je n’avais pas cette chance à Bordeaux. Je me sentais un peu à côté car si j’étais sur le banc, je rentrai rarement. Quand un coach comme Jean-Louis Gasset, qui a tout connu dans de grands clubs, pense à toi, ça te redonne le moral. Quand il te sort d’une situation comme la mienne, tu as envie de te battre pour lui et le staff qui te donne une chance de te relancer. C’est un coach très humain, qui te laisse beaucoup de liberté, te donne beaucoup de confiance. Mais il ne faut pas le décevoir. Il a vu quelque chose en moi et je ne veux pas le décevoir. Je veux lui rendre la confiance qu’il me donne jour après jour.

Le coach nous avait dit que l’on était trois pour deux postes. Yann, c’est le patron du milieu et il nous aide. Ensuite, il y a une concurrence très saine entre moi et Youssef. C’est une personne que j’aime beaucoup. On bosse tous dans le même sens pour arriver au bout. Si on atteint notre objectif européen, je serai très content d’avoir fait partie de ce club qui me correspond bien parce qu’il y a la même ferveur qu’en Argentine. Et moi, des stades comme Geoffroy-Guichard, j’aime ça. Sentir la pression, que l’on attend quelque chose de toi. Se défoncer pour tous les gens du club, c’est important à mes yeux. Ce ne sera pas facile d'arriver à notre objectif car ce championnat est très dur, se joue à des détails. Mais on a passé les gros. La victoire à Caen a fait du bien à tous. On a été solide et on a montré qu’on ne lâcherait pas, quoi qu’il arrive."

Les confidences de Valentin Vada (11 avril 2019)

Privé de retrouvailles avec les Girondins dimanche prochain, Valentin Vada s'est confié à 20 Minutes. Extraits.

"J’ai la forme. Ici, ça se passe très bien. J’ai vraiment été bien accueilli par tout le club. Ça fait plaisir après une période compliquée. On m’a tout de suite mis en confiance. Je ne suis pas trop dépaysé, car Bordeaux et Saint-Etienne sont deux clubs qui se ressemblent pas mal. j’avais besoin de changer d’air. Je ne jouais plus beaucoup à Bordeaux. Je n’étais même pas le premier choix sur le banc. Il fallait faire quelque chose. Je ne pouvais pas rester dans cette situation.

Pour être franc, je ne devais pas aller à Saint-Etienne. Je devais filer en Italie dans une équipe de milieu de tableau de Serie A mais au dernier moment, j’ai reçu un appel de coach Gasset et ça a tout changé pour moi. Quand un entraîneur comme Jean-Louis Gasset vous appelle, votre décision est vite prise. Et puis, humainement, c’est une très, très bonne personne. Il m’a sorti d’une situation très difficile. Saint-Etienne, c’est un club historique comme Bordeaux. Un club qui me plaît.

je me sens de nouveau important. Je joue régulièrement. C’est juste dommage de ne pas enchaîner ce week-end. Mais, je vais me concentrer à fond sur les six derniers matchs. On a un bel objectif à aller chercher. Pour l’instant, je donne tout pour Saint-Etienne. Après, je reste un joueur de Bordeaux. Il faudra voir ce que veut le nouvel entraîneur et ici, je ne sais pas s’ils voudront me garder comme ils ont fait avec Rémy Cabella l’année dernière. Il faudra prendre une décision mais pour le moment, je n’ai pas commencé à discuter, ni avec l’ASSE, ni avec les Girondins."

Les confidences de Valentin Vada (14 avril 2019)

Dans la lignée de son interview parue il y a trois jours sur le site de 20 Minutes, Valentin Vada se confie aujourd'hui dans Sud-Ouest. Extraits.

"Je suis frustré de ne pas pouvoir jouer ce dimacnche car quand on a été titulaire, on a envie de continuer à enchaîner les matchs. C’est un frein, mais je connaissais la clause depuis le début. Je dois l’accepter. Bordeaux, cela aurait été particulier, sans être une motivation supplémentaire : ici, je joue en pensant à l’objectif de Saint-Étienne, pas aux Girondins. C’est excitant d’être ici, de jouer avec de grands joueurs, de pouvoir accrocher l’Europe. Bordeaux, on verra en fin de saison.

A Amiens, Youssef était un peu blessé et j’ai été titularisé. Les deux matchs précédents, avec ma passe décisive et mon but, m’avaient donné beaucoup de confiance. Je pense que ça a été un déclic. Je travaille maintenant pour essayer de continuer dans ce sens.  Jean-Louis Gasset me demande de faire jouer les autres, de dynamiser le milieu avec mes qualités. Il sait que je suis un joueur technique capable de casser les lignes et de mettre mes coéquipiers dans les meilleures dispositions.

Jan-Louis Gasset, c’est quelqu’un qui te donne sa confiance. J’avais besoin de ça et je le remercie car j’étais dans une situation difficile à Bordeaux. C’est un coach qui a eu beaucoup de grands joueurs sous ses ordres et si lui pense à vous, ça fait plaisir. Ça donne envie de se battre pour lui. Ça m’a fait beaucoup de bien de partir car je n’avais pas à Bordeaux cette confiance. Quand on est joueur de foot, on a besoin de jouer. À Bordeaux, j’étais au fond du trou.

Je suis un joueur qui aime Bordeaux, a toujours voulu se battre pour le club, n’a jamais été irrespectueux. C’est mon club de cœur et je le remercie pour ce qu’il m’a donné même si ça a été dur. Je ne m’attendais pas à ça. Mais je ne leur en veux pas. Je suis toujours dans le groupe de discussion des joueurs girondins et je les ai félicités pour le match de Marseille. J’en ai parlé avec Sergi Palencia et j’irai bien sûr au vestiaire dire bonjour. Je sens une équipe très organisée qui a l’envie de gagner. Ils savent comment ils jouent et ça fait plaisir de les voir comme ça.

Les changements n’ont pas été faciles pour les gens au club mais je pense que l’équipe bordelaise avait besoin de ce déclic. J’espère que de bonnes choses vont arriver car le staff, le club, la ville et les supporters le méritent. Quand je vois jouer les Girondins, je pense que je peux avoir ma chance, dans une position similaire à ici. On verra. Je suis en fin de contrat avec Bordeaux en 2020. C'est peut-être tournant de ma carrière mais je ne pense pas à ça pour l’instant."

Valentin Vada était l'ami d'Emiliano Sala (28 avril 2019)

À la une du dernier “Maillot Vert, le Programme“, le milieu de terrain argentin a évoqué son parcours personnel intimement lié à celui du regretté Emiliano Sala, ainsi que l’émotion particulière qui l’a étreinte lors de son premier but en Vert.

Le jour où j’ai rejoint le «Proyecto Crecer»
Le “Proyecto Crecer“ est un club filiale des Girondins des Bordeaux, situé à Cordoba, dans le centre de l’Argentine. C’est une sorte de centre de formation qui localise les meilleurs jeunes joueurs pour ensuite les envoyer en France. Les terrains d’entraînement étaient situés à 80 kilomètres de chez moi. Je faisais donc les allers-retours. Par la suite, j’ai vécu un an à l’internat et, à partir de 9 ans, j’ai commencé à aller à Bordeaux pour découvrir le club, les installations et essayer de m’acclimater. En parallèle, je jouais dans mon club de cœur, le Juventud de Guadalupe, où mon père et beaucoup d’amis sont impliqués. C’était du pur plaisir ! À 14 ans, après avoir longuement discuté avec ma famille, j’ai pris la décision d’aller à Bordeaux. C’était la première fois que je quittais l’Argentine.

Le jour où j’ai marqué mon premier but avec l’ASSE
Ce but que j’ai marqué contre Caen, il est pour Emiliano Sala. C’était mon ami, mon frère. À Bordeaux, on était inséparables. Il venait manger chez mes parents, mon père l’avait coaché en Argentine. C’était un fils pour lui. Il lui avait dit qu’il irait à Bordeaux pour devenir professionnel. Emi ne le croyait pas alors mon père lui avait promis qu’il lui paierait même le billet d’avion. Quand j’ai marqué à Caen, j’ai embrassé mes protège-tibias où il y a une photo de lui, le numéro 9 et le drapeau argentin. J’avais la rage, comme lui l’avait sur le terrain. J’ai reçu un coup de couteau dans le cœur quand j’ai appris la nouvelle. J’attends toujours son appel pour me dire qu’il est bien arrivé à Cardiff. C’était quelqu’un de bien. Désormais, je joue aussi pour lui.