Afin de donner une nouvelle impulsion au Club et consolider son assise dans le respect des valeurs de Saint-Etienne et de son territoire, deux décisions ont été prises :

	Une première augmentation de capital va être souscrite par les dirigeants actuels et par Henri GRANGE, industriel de la Haute-Loire, qui rejoint, dès à présent, le groupe des actionnaires majoritaires ;
	Sur proposition d’Alain BOMPARD, une nouvelle organisation juridique va être mise en place :

             > Henri GRANGE assumera les fonctions de président du directoire,

             > Alain BOMPARD assurera la présidence du conseil de surveillance.
Alain BOMPARD, Henri GRANGE et les actionnaires abordent cette nouvelle étape de la vie de l’ASSE avec confiance, volonté, ambition et le soutien indispensable de tous ceux qui aiment le Club : les supporters, l’association ASSE, les collectivités locales et les partenaires économiques.

L'ancien président du club stéphanois Alain Bompard, tout en laissant son siège, ne quitte pas l'AS Saint-Étienne en devenant président du conseil de surveillance. C'est dans le tissu industriel régional que l'AS Saint-Étienne a trouvé son nouveau président, jusqu'alors inconnu dans le monde du football et qui dirige l'entreprise de plastique J et M Compound. Henri Grange est en effet un industriel de Saint-Romain-Lachalm (Haute-Loire).
"Personne ne me connaît et c'est mieux comme ça", a-t-il déclaré avant le coup d'envoi de la rencontre ASSE-Laval, samedi soir, au stade Geoffroy-Guichard.
Sans dévoiler la hauteur de son investissement, le nouveau président du club a seulement précisé être conscient "des difficultés qui l'attendaient", tout en assurant "vouloir travailler dans la continuité".
Ces déclarations confortent la position de Frédéric Antonetti sur le plan sportif. L'entraîneur stéphanois, encore sous contrat pour un an, semble ainsi assuré de conserver sa place.

Ces dernières semaines, Alain Bompard, cherchait à élargir le cercle des actionnaires afin d'assainir la situation financière du club stéphanois.
Il avait pour cela mandaté la banque d'affaires Toulouse et associés, qui n'avait trouvé que des personnes susceptibles de racheter le club: Francis Graille, avant sa nomination à la tête du Paris-Saint-Germain, et Bernard Caiazzo, industriel dans le télémarketing.