Nicolas Marin, l'enfant de Marseille 
Source : site officiel de l'ASSE 

Mercredi 2 mars 2005

Natif des quartiers nord de Marseille, Nicolas Marin a grandi au rythme des exploits de l’OM et des dribbles de Waddle, l’idole de son enfance. Le vif ailier stéphanois évoque ses souvenirs marseillais.
Des quartiers Nord au Vélodrome
Nicolas Marin : «J’ai grandi dans le quartier Saint-Just, en plein cœur de Marseille dans le 13e arrondissement. Cette cité fait partie des quartiers Nord, là où on retrouve le vrai Marseille. J’en suis fier.
Dès mon plus jeune âge, j’ai été un fervent supporter de l’OM. Avec les Francescoli, Waddle et Papin, on ne pouvait qu’être amoureux de l’OM. Aussi, Marseille dominait le championnat, gagnait quasiment tous ses matches. Pour toutes ces raisons, je suis tombé dedans tout petit. Mon père assistait à tous les matches au stade Vélodrome. J’avais 6/7 ans quand je l’ai accompagné pour la première fois. Nous étions en populaires derrière les buts.»

Les victoires face au Milan
N. M : «Mon meilleur souvenir, c’est la qualification, en Coupe d’Europe, face au Milan AC au Vélodrome grâce à une reprise de volée géniale de Chris Waddle. J’étais comme un fou devant ma télé. Jamais, on n’avait pu imaginer que Marseille éliminerait le grand Milan AC. Un autre moment inoubliable, c’est la victoire en Coupe d’Europe à Munich. Avec mon père et des amis, nous avions fêté ce trophée en paradant sur la Canebière.»

Waddle, l’idole
N. M : «Ma première idole, c’était Chris Waddle. C’était une star. Il était vraiment sympa, toujours en train de déconner. C’était un régal de le voir jouer. Il m’a fait rêver. Quand je jouais en poussin au FC Caillols, j’ai eu la chance de jouer en lever de rideau au Vélodrome. Au bord du terrain, je me suis retrouvé en face de lui. J’étais tétanisé. Aussi, il y avait Jean-Pierre Papin. C’était un buteur phénoménal.»

Deux villes de football
N.M : «Le Stéphanois et le Marseillais se ressemblent. Ils sont chaleureux, abordables, souriants, très gentils. Au niveau «supporter», celui de l’OM est beaucoup plus exigeant. Ce sont deux villes de football. Si l’ambiance est chaude dans les deux stades, le stade Geoffroy-Guichard est plus bruyant.»

Une famille partagée
N.M : «Même s’il reste supporter de l’OM, mon père me supporte avant tout. Il est devenu stéphanois et préfère quand l’ASSE gagne. Porter un jour le maillot de l’OM ? Oui et Non. Oui car je ne renie pas mes origines. Je suis natif de Marseille et j’ai gardé plein de souvenirs de mon enfance. Non, car l’OM est un club à part, très exigeant. Prenez Steve Marlet ! Dès qu’il rate un geste, il se fait «pourrir». Dans la vie quotidienne, ces comportements peuvent t’affecter et nuire à ta famille»