C'est officiel : Freddy Guarin en vert pour 4 ans
Source : Site officiel de l'ASSE

Vendredi 20 avril 2007

Tout était dit. Désormais, tout est écrit. Le milieu de terrain colombien, Fredy GUARIN, (20 ans) a signé un contrat de 4 ans en faveur de l’AS Saint-Etienne.

C’est désormais officiel. Les dirigeants stéphanois ont levé l’option d’achat concernant le prêt de Fredy Guarin. Le milieu de terrain colombien s’est, en effet, engagé en faveur de l’ASSE pour les quatre prochaines saisons.

Formé à Envigado où il effectua ses débuts en première division colombienne à 17 ans, Fredy Guarin avait été prêté la saison dernière au prestigieux club de Boca Juniors. Arrivé, cet été, à l’ASSE, il réussit un doublé pour son premier match sous le maillot vert, en amical, face à l’Espanyol Barcelone (5 octobre 2006).
Le 14 octobre 2006, il glane sa première titularisation en Ligue 1 face à Lyon. Développant un gros volume de jeu, l’international colombien ( 5 sélections en équipe nationale A) est également armé d’une grosse frappe de balle, qu’il a notamment fait apprécier face à Troyes pour son premier but en Ligue 1, le 17 mars 2007.

Né le 20 juin 1986 à Boyaca (Colombie)
Milieu de terrain : 1m83; 77kg
International colombien
Formé à Envigado (1ère division colombienne)
Saison 2006-2007 :
L1 : 14 matches, 1 but
Coupe de la Ligue : 2 matches
 
L'appétit de Fredy (Source : Le Progrès)

Guarin, le milieu de terrain colombien qui n'était que prêté, vient de signer pour 4 ans. Il veut plus que jamais se faire une place dans le onze stéphanois.


Fredy Guarin n'est pas passé par le centre de formation de l'ASSE, il fait pourtant partie de cette jeune génération verte sur laquelle reposent beaucoup d'espoirs. Avec Bafé Gomis, Loïc Perrin et Mouhamadou Dabo, il incarne l'avenir, la relève déjà bien présente.
Si tout va bien, les quatre hommes devraient faire un petit bout de chemin ensemble. Au moins une saison avant que les propositions de quelques «gros» clubs soient trop alléchantes.
Le milieu de terrain colombien vient de signer un contrat de quatre ans. Les négociations ont un peu traîné en longueur mais l'essentiel est là. L'option d'achat levée, Fredy est à 100 % Stéphanois : « Je suis très content d'avoir signé ce contrat. Il y avait seulement des choses à régler de par mon statut particulier (il était prêté par le club colombien d'Envigado, après avoir transité quelques mois par Boca Junior). Je pensais que ce serait réglé en juin, je suis heureux que tout soit finalisé deux mois avant. Je me sens mieux ».

« QUATRE ANS POUR PROGRESSER »
Le voilà fixé sur son avenir, soulagé et libéré même s'il n'était pas spécialement inquiet : « J'étais assez «tranquille» mais c'est forcément différent d'évoluer pour un club où l'on est seulement prêté. Là, j'ai quatre ans pour jouer dans un club européen, progresser et me montrer. Je suis fier de ça ».
En bon sud-américain, il a tout de suite pensé à sa famille : « Mon fils, mon père, mes frères... Ce contrat permettra d'assurer le futur de mes proches ».
Sur un plan plus personnel, balle au pied, Fredy ne veut pas perdre de temps : « J'espère chaque jour travailler davantage pour gagner petit à petit une place de titulaire dans l'équipe. Je m'y sens bien mais c'est très différent de jouer ou de ne pas jouer ».
Pour l'instant, il est plus souvent remplaçant (il a débuté dix fois sur le banc en championnat). Ivan Hasek l'a lancé à cinq reprises dans le onze titulaire. Il en a d'ailleurs profité pour inscrire son premier but en L1, contre Troyes. Son plus beau souvenir depuis qu'il est arrivé en France : « J'ai senti une émotion forte. J'avais cette rage en moi ».

« JE DOIS PERDRE MOINS DE BALLONS »
Ce soir-là, Ronan Le Crom n'avait pu repousser sa frappe de mule, l'un de ses points forts. D'un extrême à l'autre, Guarin, lucide, est conscient de ses lacunes actuelles : « Il faut que je joue plus simple, je récupère de nombreux ballons mais je dois en perdre moins. C'est ce que je dois améliorer en priorité ».
Après sept mois passés sur les terrains de l'Hexagone, l'intéressé se dit emballé par cette L1 tant décriée : « C'est l'un des cinq championnats les plus forts au monde. La L1 est très compétitive, le rythme est rapide, il y a pas mal de contacts. Ce n'est peut-être pas du niveau du championnat anglais mais c'est technique et ça me convient ». Il ne regrette pas non plus son choix de l'été dernier quand il a préféré l'ASSE à Boca Junior : « Je suis dans un grand club, une ville de foot. Les supporters sont supers. L'ambiance est très motivante. Je viendrais une deuxième fois, une troisième fois si c'était à refaire ».
Même s'il ne maîtrise pas encore totalement le français (il prend deux cours par semaine), il a bien compris que l'Europe faisait rêver le peuple vert : « J'ai quatre ans pour y arriver. Nous avons une grande équipe, de bons joueurs, une culture club. Le but du jeu serait d'y parvenir le plus vite possible ».
A force de «gâcher» les nombreuses opportunités, l'objectif s'est encore éloigné cette saison : « On manque de régularité, de constance. On peut très bien jouer comme contre Troyes mais on ne parvient pas à maintenir ce rythme, à signer une série ».
Celle en cours ne prête pas à sourire. Les Verts restent sur deux défaites d'affilée. C'est la troisième fois de la saison qu'une telle mésaventure leur arrive. Samedi soir, en Bretagne, ils voudront renouer avec la victoire pour ce qui pourrait bien être le match de la dernière chance dans la course à l'Europe : « Ce sera un grand match. Les Lorientais sont dans la même position que nous, ils ont besoin de points s'ils veulent jouer la Coupe d'Europe. Pensons à ce match avant de penser à celui contre Lille ». A 20 ans, Fredy raisonne déjà comme un grand.
THOMAS DUTANG