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Piquionne
reste en vert : la décision est ferme et irrévocable
Interview de la Direction de l'ASSE
(Site officiel de l'ASSE) |

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Dimanche 14 janvier 2007 |
Réunis ensemble devant les médias, les deux
co-Présidents de l’ASSE, Bernard Caiazzo et Roland Romeyer ont répété et
confirmé, avec fermeté, que la porte était définitivement fermée concernant
un départ de Frédéric Piquionne. Morceaux choisis.
Roland Romeyer : «Frédéric Piquionne restera à l’ASSE. Il a encore
deux ans et demi de contrat en faveur du club. Il est à la disposition de notre
équipe et de notre staff. Nous avons pris une décision qui est ferme, définitive
et irrévocable. Ce feuilleton a assez duré. C’est une histoire d’honneur
et non d’argent. Quelque soit l’offre, Frédéric Piquionne n’est pas à
vendre.»
Bernard Caïazzo : «La situation est claire et définitive. Ivan Hasek,
Laurent Roussey, Omar Da Fonseca, Vincent Tong-Cuong, Roland et moi avons pris
la décision à l’unanimité. Il faut que ce petit jeu s’arrête, que la
mascarade cesse. Quand on veut vraiment acheter un joueur, on ne fait pas preuve
d’un tel comportement. On appelle et prend contact avec les différentes
parties. On ne fonctionne pas par fax, en plus le jour des matches. On ne cédera
jamais à ce type de démarche. Il n’y a absolument jamais eu aucun contact ni
physique ni téléphonique entre l’ASSE et Lyon concernant Frédéric
Piquionne. Il faut respecter les règlements. On n’a pas le droit de
solliciter directement un joueur sous contrat sans l’accord du club. Nous écrirons
en ce sens à la Ligue.»
Bernard Caïazzo : «L’argent ne conditionnera jamais nos valeurs. Nous
ne l’accepterons jamais. Nous sommes dans une situation dans laquelle il est
très important de montrer l’exemple à tous nos joueurs. Nous avons un
honneur et un maillot à défendre. Nous sommes dans une démarche de
construction du club dans l’avenir.»
Bernard Caïazzo : «Il est logique que dans une telle situation Frédéric
Piquionne soit perturbé, surtout quand on lui propose ailleurs le double de son
salaire. Nous n’en voulons pas à ce garçon. Il doit retrouver tous ses
esprits. Laissons désormais le coach gérer ce problème avec lui. Le groupe
doit être le moins perturbé possible par cette situation. Face à
l’agresseur, le club a été victime de la situation. Le joueur a été otage.
Nous ne sommes pas dupes. »
Roland Romeyer : «Concernant la clause de sortie pour juin 2007 dans le
contrat de Frédéric Piquionne qu’a évoqué Jean-Michel Aulas, c’est entièrement
faux. Il n’y a pas de clause. C’est contre tout règlement… Enfin, nous précisons
qu’il n’y aura pas, jusqu’à la fin de saison d’augmentation de salaire,
pour quelque joueur que ce soit. Nous ne ferons pas de cas particulier car
c’est le collectif qui prime.»