Un nouveau pro : Emmanuel Rivière
Source : site officiel de l'ASSE

Jeudi 16  juillet 2008

Avec ses 18 ans, il est le benjamin du groupe pro. Appliqué, serein et toujours à l’écoute du moindre conseil de ses ainés, Emmanuel Rivière savoure son intégration dans le monde des grands.

Tout a commencé par l’incontournable petit «protocole» d’intégration. Vendredi soir, quand il a rejoint le groupe professionnel en stage au Chambon-sur-Lignon, Emmanuel Rivière a fait un discours, à l’heure du repas, devant tout le monde. La tablée a apprécié et applaudi. Le baptême du feu fut réussi. «Mon intégration s’est très bien passée. Je connaissais les jeunes du centre tandis que j’avais déjà pu côtoyer les pros, la saison dernière, lors de quelques séances. Tout le monde se mélange. Il n’y a pas de clan.» savoure ce jeune attaquant plein de promesses, formé au centre.
 
Avec ses 18 ans, Manu, qui a signé cet été son premier contrat pro, est le benjamin du groupe. Il découvre un nouveau monde : «C’est un monde complètement différent de la formation. C’est vraiment plus intensif. Cela fait monter le niveau. C’est la préparation la plus difficile que j’ai effectuée jusqu’à présent.» Depuis la reprise, la grosse charge de travail ne lui a fait perdre ni son sourire, ni son moral : «Au niveau physique, les premiers jours de travail foncier ont été un peu difficiles à encaisser. Nous avons enchaîné jusqu’à trois séances par jour. Je me suis donné une raison. Pour jouer, il faut passer par là. Je le fais sans rechigner. C’est du bonus pour moi. Maintenant, cela va mieux. Mon organisme commence à prendre le rythme»…et du plaisir. «Nous avons fait le plus gros du travail intensif. Les séances vont désormais être davantage axées sur le jeu

Appliqué et serein, Manu, qui a partagé sa chambre avec un autre espoir du centre de formation, Boubacar Mansaly, savoure son immersion dans le monde des grands. «Le groupe est très soudé. Cela se remarque lors des efforts les plus durs. Tout le monde s’encourage mutuellement. On travaille tous ensemble car c’est pour le bien de l’équipe» confie cet attaquant racé, toujours à l’écoute du moindre conseil de ses ainés : «j’ai encore beaucoup à apprendre. Je prends conseil auprès de tout le monde, des anciens, de l’encadrement.» Justement en parlant de l’encadrement, «Manu», originaire de la Martinique, a retrouvé, avec fierté, un peu de son pays avec Luc Sonor : «On parle un peu créole ensemble. Cela renforce les liens de travailler avec quelqu’un qui partage les mêmes origines que vous ». Décidément, Manu a tout pour s’épanouir.