Match amical : ASSE-Nice : 3-3

Source : site officiel de l'ASSE

Samedi 26 juillet 2008

Brillants en première période, les Verts ont connu plus de difficultés après le repos. Alors qu’ils possédaient deux buts d’avance, ils ont finalement concédé le nul dans un match fou, qui a vu l’arbitre siffler trois pénaltys.

Après la pluie, le beau temps. Si l’orage de cette fin d’après-midi avait bien refroidi l’atmosphère autour du parc olympique d’Albertville, l’entrée sur la pelouse des Verts réchauffa très vite les travées du stade Henry Dujol. Pour ce premier véritable test, comme l’avait indiqué Laurent Roussey en milieu de semaine, l’AS Saint-Etienne présentait une équipe type derrière et au milieu de terrain, tandis que David Gigliotti et Ilan occupaient les avant-postes.
Très vite, les Stéphanois s’emparaient du cuir, pour le monopoliser. Et, sous l’impulsion de Christophe Landrin et Geoffrey Dernis, ils tentaient de porter le danger sur les buts azuréens. Tactique rapidement payante grâce à un rush d’Ilan, qui slalomait entre ses adversaires avant d’enrouler une frappe du gauche qui terminait sa course dans le petit filet droit de Lionel Létizi pour l’ouverture du score (10e).
Si les hommes de Frédéric Antonetti tentaient de prendre enfin le jeu à leur compte, ils peinaient à se trouver, même si Habib Bamogo obligea Jody Viviani à se coucher (18e). Dans la continuité de l’action, Mouhamadou Dabo se mettait sur son pied droit et expédiait une frappe qui flirtait avec la lucarne d’un Lionel Létizi tout heureux de voir le cuir terminer sa course hors de sa cage. Ce dernier devait cependant bel et bien s’incliner juste après, lorsque David Gigliotti se jouait de l’axe central du Gym à la retombée d’une balle haute pour inscrire son troisième but en quatre matches (20e).
 
Des Verts conquérants…
 
Le public crut même à une nouvelle réalisation des hommes de Laurent Roussey lorsque Gigliotti dévia un coup franc de Dimitri Payet. Opportuniste, Geoffrey Dernis reprit le ballon de plein fouet, obligeant Lionel Létizi à une belle envolée. Le drapeau de hors-jeu avait de toute façon été levé.
Les Verts, bien entrés dans cette partie, se trouvaient de mieux en mieux et la défense niçoise intervint en catastrophe pour empêcher Ilan de se mettre en position de frappe après un une-deux avec Geoffrey Dernis, lequel permit à Tavlaridis de placer une tête non cadrée sur corner.
 
… mais piégés
 
Peu avant la pause, les Aiglons manquaient la réduction du score. Ils se heurtaient surtout à un Jody Viviani impeccable, vainqueur de son duel avec Rémy, idéalement lancé par une passe aérienne de Emerse Faé.
Le portier stéphanois s’inclinait finalement dans les arrêts de jeu de ce premier acte. Côté gauche, Habib Bamogo, pris en tenaille par la défense stéphanoise, s’effondrait. Sous les sifflets du public, l’arbitre désignait le point de pénalty. Loïc Rémy le transformait, prenant à contre-pied Jody Viviani, parti sur sa gauche (45e).
 
Doublé pour Gigliotti
 
Ce coup du sort réveilla les Niçois, plus tranchants à leur retour des vestiaires. L’égalisation n’était pas loin, mais Chaouki Ben Saada, seul devant la cage de l’ASSE, croisa trop sa frappe. Geoffrey Dernis, lui, ne parvint pas à reprendre un caviar de Christophe Landrin qui filait devant le but du Gym. Finalement, l’arbitre sifflait un nouveau pénalty. Stéphanois cette fois-ci. David Gigliotti, seul, temporisait et feintait, avant d’être accroché par Gérald Cid. Le buteur se faisait justice lui-même, signant un doublé (56e). Le triplé n’était pas loin avec une frappe rasante des 25 mètres, qui rasait le poteau.
Mais c’est Loïc Rémy qui inscrivait le but de la soirée : servi plein axe, il mystifiait Yohan Bénalouane avant de placer un tir flottant qui lobait Jody Viviani et finissait sa course en pleine lucarne (64e). Le même Viviani s’inclinait de nouveau sur pénalty moins de dix minutes plus tard, l’arbitre lui reprochant d’avoir accroché Emerse Faé. Grâce à Habib Bamogo, Nice revenait à hauteur de son adversaire dans ce match fou. Et manquait de passer devant, la tête de Gérald Cid et la demi-volée de Chaouki Ben Saada obligeant le portier forézien à de beaux plongeons. Malgré un dernier coup franc de Pascal Feindouno, les Verts ont dû se résoudre à un résultat de parité riche d’enseignements.
 

    ASSE  3-3 NICE   (2-1)         
Samedi 26 juillet 2008           Spectateurs: 2000               Stade Henry Dujol à Albertville

SAINT-ETIENNE: Viviani - Perrin, Benalouane (puis Varrault, 69e), Tavlaridis (puis Nivaldo, 46e), Dabo (puis Sauget, 64e) - Landrin, Matuidi, Payet (puis Matsui, 67e), Dernis (puis Machado, 83e) - Ilan (puis Feindouno, 46e), Gigliotti (puis Gomis, 67e)
Entr: Laurent ROUSSEY
NICE Létizi (puis Ospina, 46e) - Jeunechamp (puis Rool, 46e), Kanté (puis Hognon, 46e), Yahia (puis Cid, 46e), Diakité - Echouafni (cap) (puis Adu, 82e), Faé, Traoré, Bamogo (puis Quansam, 74e) - Modeste (puis Ben Saada, 46e), Rémy (puis Bamogo, 90e). 
Entr: Frédéric ANTONETTI

LES BUTEURS

LE RÉSUME DU MATCH

LES CARTONS

SAINT-ETIENNE

Brillants en première période, les Verts ont connu plus de difficultés après le repos. Alors qu’ils possédaient deux buts d’avance, ils ont finalement concédé le nul dans un match fou, qui a vu l’arbitre siffler trois pénaltys.

SAINT-ETIENNE

Ilan (12ème)
Gigliotti 2 (20ème et 58ème sp)
 

NICE

NICE

Rémy 2 (45ème sp, 62ème), Bamogo (72ème sp)