ASSE - Werder de Brème : 2-2

 Les Verts éliminés. Place au championnat
Source : Site officiel de l'ASSE

Mercredi 18 mars  2009

Fiche du match

Confrontés au pire des scénarios en début de match, les Verts ont bouclé leur aventure européenne par une seconde mi-temps convaincante. Le rêve est passé mais ne fait pas oublier le joli parcours en Coupe d’Europe. Place désormais à la priorité absolue : le maintien en championnat

Le match

Le rêve était encore permis. Battus sur la plus petite des marges à l’aller (1-0), les Verts étaient toujours en jeu pour la qualification pour les quarts de finale de la Coupe UEFA. Qui l’eut prédit, il y a six mois, au début de l’aventure européenne du côté de Tel Aviv. Mais, face à des Allemands rompus aux hautes joutes européennes, la mission stéphanoise s’annonçait difficile et périlleuse. D’autant plus que la troupe d’Alain Perrin était privée de plusieurs munitions dont Dabo et Matuidi, blessés. Mais, l’ASSE, alignée dans 3-5-2, pouvait puiser des ressources dans son formidable 12e homme. Plein à craquer, le Chaudron ne demandait qu’à s’embraser. «On a encore soif d’Europe» clamait le Kop Sud, illuminé à l’unisson avec le kop nord.
 
Prödl, forte tête 
Les Verts avaient promis du jeu et de l’envie. D’entrée, ils mirent leurs consignes en action. Avec beaucoup d’engagement, ils tentaient de rivaliser au défi athlétique imposé par les Allemands. Mais, comme une mauvaise habitude, ils se firent encore piéger sur coups de pied arrêtés. A la réception d’un corner de Frings, Prödl catapulta de la tête le ballon au fond des filets (5e). Le pire des scénarios pour des Stéphanois désormais obligés de marquer trois fois pour se qualifier !
 
Pizarro récidive 
L’heure n’était plus aux calculs. Très vite, l’ASSE se donna les moyens de réagir. En bon capitaine, Dernis prit ses responsabilités d’une frappe lointaine qui frôla le montant gauche de Wiese (10e). Naldo chipa un bon ballon à Gomis (15e). En restant compact, le Werder gérait sa confortable avance. Malgré une envie manifeste de bien-faire, les Stéphanois butaient sur la muraille allemande même si Mirallas creusait quelques brèches. En face, le Werder fit preuve d’un réalisme à toute épreuve. Sur un centre fuyant d’Özil, Pizarro déboula et exécuta un nouveau coup de tête gagnant (27e).
 
Les Verts, qui avaient pris un nouveau coup sur la tête, n’abdiquaient pas. Ils avaient pourtant bien des difficultés à s’approcher de la cage allemande. Lancé par Benalouane, Gomis fut devancé par une sortie aux poings de Wiese (30e). En face, Bayal joua le pompier de service en dégageant sur sa ligne une frappe de Rosenberg (36e) avant que ce même Rosenberg ne fasse se détendre Janot. L’ASSE boucla quand même cette première mi-temps sur une note positive mais le tir de Mirallas s’échappa de peu à-côté (43e). Enfin, Naldo, buteur à l’aller, s’essaya à un coup franc puissant repoussé par Janot (44e) qui vit filer une dernière frappe de Rosenberg.
 
 
Benalouane réchauffe le Chaudron 
Au retour des vestiaires, les Verts montraient un visage plus percutant. En pressant plus haut et plus fort, ils poussaient les Allemands à la faute si bien que Boensich et Mertesacker furent avertis en deux minutes. Ils jetaient plus de forces dans la bataille. En face, le Werder était toujours aussi menaçant sur coup de pied arrêté. Janot repoussa une reprise de Pizarro (56e). En face, les Stéphanois avaient clairement passé la vitesse supérieure. Ils étaient récompensés de leurs efforts et bonnes intentions. Sur un centre dosé de Varrault, Benalouane fut plus vif et, d’une tête plongeante, ne laissa aucune chance à Wiese (63e). Le défenseur stéphanois inscrit son premier but en pro avec les Verts.
 
Grax égalise 
Les Verts continuaient de pousser en écartant par les ailes. Les montées de Sauget et Varrault faisaient mal. Les espaces étaient également plus larges pour des Allemands qui procédaient par contre attaque. Bayal sauva encore les siens en dégageant sur sa ligne une frappe de Diego (70e). Les Stéphanois s’arrachaient. Gomis résista mais son tir en pivot échoua de peu à-côté (75e). Sauget expédia un missile trop aérien (85e). Les Verts ne s’arrêtaient pas là. Ils arrachaient un méritoire nul quand Grax croisa sa frappe dans les filets allemands. Après 26 ans d’attente, l’ASSE avait réussi son parcours sur la scène continentale.

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