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FC
Copenhague - ASSE
: 1-3 |
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Jeudi 23 octobre 2008 |
D’une grande maîtrise collective et très inspirés offensivement, les Verts ont concrétisé leur supériorité grâce à des buts de Gomis, Perrin et Payet associé aux exploits de Viviani. Grâce à ce joli succès à l’extérieur, l’ASSE a déjà fait un premier pas vers la qualification pour les 16e de finale.
Le match
Nouveau temps fort stéphanois
Au retour des vestiaires, les Verts repartaient sur les mêmes
bases très élevées. Le scénario de la première mi-temps fut tout
près de se reproduire. Payet s’échappa, crocheta et frappa dans un
angle fermé mais Christiansen repoussa du pied (46e). Une
tentative lointaine de Machado illustra encore les bonnes intentions
stéphanoises tandis que les premiers sifflets montaient des tribunes
du Parken Stadium. Pas de quoi refroidir les ardeurs vertes. Bien au
contraire ! Payet accéléra plein axe mais son plat du pied fut
repoussé par Christiansen qui vit encore filer un bolide de Dernis
(54e).
Payet aime l’UEFA
Les Verts retrouvaient vite leurs esprits et repartaient
vers l’avant. Perrin fut rattrapé de justesse (62e).
Ce ne fut que partie remise car aucun danois ne put arrêter Payet.
Après avoir effacé Jorgensen, le milieu de terrain stéphanois
loba Christiansen d’une parfaite pichenette (65e).
Buteur à Tel Aviv, Payet confirma ainsi ses bonnes habitudes en
Coupe UEFA.
Clairement, les Verts étaient les plus forts. Grâce à ce net succès en phase de poules, qui plus est à l’extérieur, l'ASSE a déjà fait un premier pas vers la qualification pour les 16e de finale (Dans l’autre match de cette poule, Bruges et Rosenborg se sont neutralisés (0-0)
Les réactions de Laurent Roussey
«C’est une grande satisfaction. Je dis un grand bravo aux joueurs qui ont réussi un match plein au cours duquel, je pense, ils ont pris beaucoup de plaisir. Quand on gagne sur un tel score un match de Coupe d’Europe face à un tel adversaire, qui plus est à l’extérieur, on est évidemment heureux d’une telle performance.
Nous avons de quoi être très satisfaits car, au-delà de la victoire, je retiens notre grande maîtrise de la partie avec une bonne gestion des temps forts et des temps faibles. Nous avons réussi un match très abouti. Nous avons développé un jeu créatif et efficace. Si nous ne pouvions l’imaginer, c’est un scénario que nous espérions. Nous avions bien étudié notre adversaire, ses points forts comme ses points faibles.
Le calendrier ne nous laisse pas trop de temps pour savourer ce succès car une nouvelle échéance en championnat arrive, dès dimanche. A-t-on fait un grand pas vers la qualification ? Il nous reste encore trois matches. Il nous faudra prendre encore trois points au minimum. Mais, ce qui importe désormais, c’est le championnat et le rendez-vous face à Grenoble, dimanche. La Coupe d’Europe, on y repensera en temps voulu.»
Autres réactions
Bafé Gomis : «Nous avons réussi une très bonne prestation d’ensemble. La Coupe UEFA, c’est la Coupe UEFA, le championnat, c’est le championnat. Ce sont deux compétitions différentes. Ce soir, nous étions plus libérés. Peut-être parce que nous n’avions rien à perdre. Aussi, nous avons eu la chance de marquer d’entrée, ce qui nous a encore libéré davantage. Même si ce n’est qu’un match mais il faudra savoir s’en servir pour la suite de la saison.»
Revue
de Presse
FranceFootball
Les Verts avaient la stature
Saint-Etienne prend la tête du groupe G
en Coupe de l'UEFA à la faveur de son très net succès sur les terres du
FC Copenhague (1-3). Dominateurs dans tous les secteurs du jeu, les hommes
de Laurent Roussey ont prouvé qu'ils pouvaient réussir à l'extérieur.
Jusqu'à ce jeudi soir, Saint-Etienne n'avait gagné qu'une seule fois à
l'extérieur cette saison. C'était à Tel Aviv (2-1), c'était encore en
Coupe de l'UEFA, et c'était - déjà - une bonne nouvelle pour le football
français. On va finir par croire que les Verts voyagent mieux à l'étranger
après ce succès sur les terres d'unFC Copenhague très décevant (1-3),
qui place les hommes de Laurent Roussey en position très favorable avant
leur prochain match. Surtout que dans l'autrerencontre du groupe G, Rosenborg
et Trondheim se sont séparés sur un score nul et vierge (0-0).
Gomis, Payet, Viviani : trio gagnant
Bousculés à Nantes la semaine passée (1-0), handicapés par plusieurs
absences et pas franchement aidés, question gabarit, face aux solides
Danois, les Stéphanois ne partaient vraiment pas favoris sur la pelouse de
Copenhague, 2e de son Championnat. Pourtant, ils prirent rapidement le jeu
à leur compte, voire même ultra rapidement, puisque Bafé Gomis trompait
Christiansen de la tête, dès la 2e minute, sur un centre d'école signé
Dimitri Payet. Le troisième homme fort de la soirée, Jody Viviani, se
signalait à peine deux minutes plus tard en sortant un penalty de
Nordstrand. Au final, en cinq minutes, le plus dur avait été fait. Après,
il n'était question que de tenir face aux multiples coups de pieds arrêtés,
gérés de main de maître par le portier stéphanois, décidément dans un
grand soir.
Que de se mettre à l'abri, définitivement, par Perrin, et Bafé Gomis y était
encore pour beaucoup : la Panthère menait la contre-attaque et décalait
son capitaine, qui marquait d'une frappe à ras-de-terre avant la pause
(37e). Niveau offensif, malgré quelques occasions franchement manquées,la
copie rendue était propre, à l'image du 3e but des Verts, un petit bijou
signé Payet, tout en passements de jambes et en malice sur son flanc gauche
(65e). Niveau défensif, à déplorer, un excédent de fébrilité dans la
surface de réparation, puisque Tavlaridis concédait un deuxième penalty,
cette fois-ci transformé par Santin (59e). Dominateur dans tous les
secteurs du jeu, Saint-Étienne prend déjà une belle option sur les 16e de
finale. 26 ans que les Verts n'avaient plus goûté la Coupe d'Europe. Pas
de doute, elle leur a rudement manqué.
Anne-Sophie Bourdet
http://www.francefootball.fr
Le
Parisien
L’Europe sourit aux Verts
Déjà vainqueurs de l’Hapoël (2-1), à
Tel-Aviv, au premier tour, les Stéphanois ont récidivé, hier soir, en
s’imposant à Copenhague (3-1). Cette seconde victoire en déplacement
lance remarquablement leur campagne européenne et leur permet
d’entrevoir, dans une poule très relevée, l’avenir avec sérénité.
Il ne fallait pas traîner à la buvette, hier soir au Parken Stadium de
Copenhague. Rapidement en action, les deux formations, en effet, ne
musardent pas en route. La première banderille est stéphanoise. De son
couloir gauche, Payet délivre un centre parfait au second poteau et d’une
tête lobée, tout en finesse, Go- mis trompe Christiansen (1-0, 2e). On
joue depuis deux minutes, mais la réplique danoise ne tarde pas. Santin,
fauché par Varrault en pleine surface, obtient dans la foulée un penalty.
Nordstrand s’élance, mais sa frappe trop molle est stoppée par Vi-viani
(4e), parti du bon côté.
Très réalistes en attaque
Entamée sur un rythme endiablé, la rencontre ne sera pas, par la suite, du
même tonneau. Après quatre minutes de folie, on vivra une demi-heure bien
tranquille. Les Scandinaves réagissent timidement sans mettre toutefois en
danger le but forézien. On note juste une frappe du milieu canadien
Hutchinson (27e), détournée par le postérieur de Varrault, qui frôle
lemontant de l’impeccable Viviani.
Plus mauvaise attaque de L 1 avec six buts, tout comme Nancy, Le Havre et
Monaco, les Verts mettent à profit une contre-attaque ron-dement menée
pour doubler lamise quelques minutes avant le repos. Bien décalé sur
l’aile droite par Gomis, Loïc Perrin, d’une frappe croisée à ras de
terre, ne laisse aucune chance au portier de Copenhague (2-0, 37e). C’est
le scénario idéal et la concrétisation d’une première période
remarquablement maîtrisée par les hommes de Laurent Roussey. Sans Landrin,
Ilan et Dabo, l’attaque stéphanoise a su se montrer réaliste.
Nantis d’un avantage conséquent, les Verts, très solides, se montrent
encore dangereux dès la reprise. Leur jeu à une touche de balle déstabilise
la défense danoise. Malheureusement pour eux, Machado (52e), puis Payet
(55e) ratent la balle de break.Un court instant, Copenhague se reprend à y
croire, quand Santin transforme le second penalty de la soirée (2-1, 58e),
consécutif à une faute guère évidente de Tavlaridis sur l’attaquant brésilien.
L’espoir est de courte durée, puisque le remuant Payet, d’une
somptueuse balle piquée, vient ruiner les derniers espoirs danois (3-1,
65e). Saint-Etienne signe là une excellente opération.
Bertrand Bourgeault
http://www.leparisien.fr
Sport
24
Les Verts, comme avant
Saint-Etienne a parfaitement débuté sa
campagne européenne dans ce groupe G, en allant s’imposer sans problème
à Copenhague (1-3). Les hommes de Laurent Roussey ont semblé transfigurés
par l’enjeu européen.
Pour son premier match européen depuis 26 ans, si on ne compte pas le tour
préliminaire face à Tel Aviv (2-1, 2-1), Saint-Etienne effectuait un déplacement
piégeux à Copenhague, au stade Parken. Une enceinte qui n’avait pas réussi
à Lens l’an passé (1-1, 1-2 a.p.) ni à Manchester la saison d’avant
(1-0). Mais les Verts, faibles à l’extérieur, pouvaient faire une
excellente affaire en ramenant quelque chose de Scandinavie.
Départ canon des Verts
Les malheureux spectateurs danois qui auraient tardé à la buvette auront
raté les meilleurs moments de cette première mi-temps. A peine le temps
d’engager que Payet, lancé par Dernis, filait côté gauche avant
d’enrouler un amour de centre que Gomis fructifiait en but de la tête
(0-1, 2e). Pas le temps de savourer ce but pour Laurent Roussey, puisque sur
l’engagement, les Danois obtenaient un penalty par Santin, fauché par
Varrault dans la surface. Mais Viviani sortait le tir un peu mou de
Nordstrand (4e) ! On craignait un orage d’occasions sur le but du portier
ligérien, qui allait finalement passer une mi-temps tranquille, avec
simplement quelques coup-francs à boxer au-dessus des grands gabarits
danois, ou une percée du Brésilien Santin à gérer (18e), tandis qu’une
frappe déviée d’Hutchinson frôlait son poteau gauche (26e), et que
Kristensen ne cadrait pas sa reprise dans la surface (43e). Les occasions
vertes n’étaient certes pas plus nombreuses, avec une frappe non cadrée
de Payet, le plus souvent exilé à gauche (12e), mais les Verts allaient
faire le break peu après l’heure de jeu, Perrin trompant Christiansen après
un raid côté droit (37e). A la pause, l’avantage des Verts, supérieurs
techniquement, était mérité.
Deux classes d’écart
La sensation que les Verts étaient nettement au-dessus de leur adversaire,
pourtant sensé être autrement plus expérimenté au niveau européen,
s’accentuait à la reprise. Les Danois ne franchissaient plus le rond
central, le pressing des Verts au milieu, notamment de Matuidi, privait de
ballons leur adversaire. Et techniquement, Dernis, Machado et surtout Payet
faisaient tourner en bourrique la défense danoise. L’ancien ailier
nantais mettait Pospech dans sa poche avant de défier Christiansen, sans résultat
(46e). Le jeune stéphanois récidivait quelques minutes plus tard, avec le
même résultat (55e). A Copenhague, seul le Brésilien Santin et le
Canadien Hutchinson (53e) donnaient du travail à la défense verte.
Paradoxalement, le club danois allait pourtant réduire le score, sur un
nouveau penalty, transformé cette fois par Santin (1-2, 59e).
Mais ce but était trompeur, tant la maîtrise et les occasions étaient stéphanoises.
Payet, le meilleur joueur sur le terrain, marquait enfin son but après un
énième raid côté gauche, conclu par un ballon piqué victorieux (1-3,
65e). Même dominé territorialement, Saint-Etienne parvenait à faire
briller Christiansen par Gomis (71e, 79e) ou Matuidi (83e), tandis que
Dernis ratait le cadre d’un rien (76e). Les Danois ne parvenaient jamais
à inquiéter Viviani, si ce n’est par Santin, toujours lui (77e). Les
Verts prennent trois points précieux à l’extérieur, une excellente opération
dans l’optique de la qualification.
Le jeu et les joueurs
On s’attendait à une bataille tactique et physique, on a eu droit à une
démonstration des Verts, qui ont paru jouer à domicile, eux qui n’ont
pris qu’un point en cinq déplacements en championnat ! Intraitable au
pressing, grâce au retour au milieu de Matuidi, l’ASSE a surclassé l’équipe
danoise grâce à ses techniciens, Dernis, Machado et surtout Payet, qui a
offert le premier but à Gomis et inscrit le troisième, l’international,
souvent hors-jeu et individualiste, donnant tout de même un but à Perrin.
Un collectif soudé et talentueux, que Laurent Roussey souhaiterait tant
pouvoir admirer au niveau national…
A Copenhague, si Cesar Santin n’était pas là, il n’y aurait rien, ou
presque. L’attaquant brésilien a obtenu deux penalties, en a transformé
un et s’est créé la quasi-totalité des occasions danoises, faisant
souffrir Tavlaridis et Varrault notamment. Pour le reste, seul Hutchinson,
par séquences, a semblé capable de rivaliser techniquement avec les
joueurs stéphanois. Heureusement que Christiansen fut impeccable dans les
buts (12 arrêts !) sinon Copenhague aurait été submergé en deuxième
mi-temps. Il s’agit d’une déception, pour une équipe déjà mal
embarquée dans ce groupe G, avant de se déplacer à Valence le 6 novembre
prochain…
Gildas Devos
http://www.sport24.com
L'Equipe
Voyage en classe affaires
Saint-Étienne a parfaitement négocié
son match à Copenhague et il a pris un départ idéal dans cette phase de
poules.
Grâce à trois buts de Gomis, L. Perrin et Payet, un penalty arrêté par
Viviani et une belle maîtrise d’ensemble, les Verts ont réussi une très
bonne performance hier à Copenhague. Ce succès à l’extérieur, d’une
ampleur méritée, lance remarquablement cette phase de poules. Saint-Étienne
cherchera à prendre une option presque définitive sur la qualification en
battant dans deux semaines Rosenborg à Geoffroy-Guichard.
« SOM ER DEN STÆRKESTE ? Selvfølgeliger Det Grønne ! » Qui c’est les
plus forts ? Évidemment, c’est les Verts : ça marche aussi en danois, ça
a en tout cas marché hier à Copenhague, où les joueurs de Laurent Roussey
ont parfaitement géré leur premier match de poules. Alors qu’ils peinent
si souvent en déplacement en Ligue 1, les Verts semblent transfigurés en
Coupe d’Europe. Un mois après avoir gagné à Tel-Aviv face à l’Hapoël
(2-1), ils ont fait preuve hier d’une belle maîtrise collective pour
obtenir une deuxième victoire (3-1), logique et incontestable.
Malgré les absences de Dabo, Landrin et Ilan, les Verts ont montré
qu’ils avaient de belles qualités de solidarité mais ils ont surtout réussi
des actions très abouties sur le plan collectif et technique. Leurs trois
buts sont en effet remarquables, et avec un soupçon de réussite supplémentaire,
cette victoire aurait pu prendre des allures de rouste pour le FC
Copenhague, très décevant dans son expression d’ensemble. Le début de
match fut capital, avec un but rapide de Gomis puis un penalty arrêté par
Viviani en 120 secondes de jeu. L’égalisation aurait sans doute changé
beaucoup de choses pour les Danois, mais Saint-Étienne s’est montré
beaucoup plus solide et concentré que son adversaire. Ce premier succès
place les Stéphanois en position idéale avant de recevoir
dans deux semaines Rosenborg à Geoffroy-Guichard. Une victoire les
rapprocherait à grands pas d’une qualification.
Les Verts réussirent donc un départ idéal. Sur leur première offensive,
Payet adressa un excellent centre du droit depuis le flanc gauche pour Gomis,
dont la tête décroisée termina dans la lucarne de Christiansen (0-1, 2e).
L’euphorie faillit être de courte durée : sur l’engagement, Copenhague
obtint un penalty pour une faute de Varrault sur Santin. Mais le tir un peu
mou de Nordstrand fut détourné par Viviani, auteur d’une belle détente
horizontale (3e).
Gomis, buteur puis passeur
Concentrés et costauds dans les duels, les Stéphanois maîtrisaient assez
facilement leur adversaire, étonnamment timoré. Viviani remporta un duel
face à Santin (18e) tout en se montrant autoritaire sur plusieurs sorties aériennes,
Varrault dévia une frappe intéressante d’Hutchinson (26e), puis les
Verts se mirent ensuite à reculer et à perdre trop vite le ballon. Mais
Copenhague ne sut pas en profiter, et sur un nouveau contre, un une-deux
limpide sur le côté droit entre Perrin et Gomis permit au capitaine stéphanois
de marquer d’une frappe croisée dans la surface (0-2, 37e), profitant de
la passivité du latéral gauche adverse, Wendt. Payet (40e) puis Gomis
(45e) placèrent encore deux bonnes frappes et Copenhague, qui gâcha
plusieurs coups de pied arrêtés bien placés durant cette première période,
revint aux vestiaires sous un déluge de sifflets.
Très en jambes, Payet eut deux occasions brûlantes d’alourdir la marque
(46e, 55e) peu après la reprise, mais Christiansen fut à chaque fois
vigilant. Dommage, car Copenhague poussait enfin avec plus de discernement.
Monsoreau écarta le danger grâce à un bon tacle sur Santin (47e), mais
Tavlaridis fut ensuite justement sanctionné pour un accrochage dans la
surface avec le même Santin, qui transforma le penalty en trompant Viviani
sur sa gauche (1-2, 59e). Le Parken retrouva espoir et voix, mais Payet se
chargea rapidement de faire taire tout le monde. Servi par Dernis, le Réunionnais
réussit un magnifique enchaînement côté gauche, conclu d’une belle
petite balle piquée (1-3, 65e).
Évidemment, la partie était presque scellée pour Saint-Étienne,
d’autant que Viviani veillait toujours, comme face à Santin (77e). Désordonnés
et maladroits, les Danois laissaient aussi des espaces dans leur dos, et
Gomis eut deux belles occasions de donner encore plus d’ampleur au succès
vert (78e, 79e), mais Christiansen s’interposa. L’essentiel était fait
depuis longtemps.
Stéphane KOHLER
Réactions
Bafétimbi GOMIS (Saint-Étienne) :
« On a été très mobiles, très déterminés et on est venus chercher un
bon résultat. Saint Étiennea réussi une très grosse partie, ça peut
constituer un match référence. La différence avec nos prestations en
Championnat à l’extérieur ? Ce n’est pas une question de motivation,
mais on savait qu’il fallait venir chercher quelque chose ici. Un but et
une passe décisive pour moi ? C’est un bilan plutôt sympa, mais je suis
là pour ça. Copenhague a vite dû se livrer, et laisser des espaces, et on
en a profité. Le coach nous avait aussi bien renseignés sur leur manière
de jouer. Maintenant, on ne va pas déjà penser à la qualification mais
essayer de battre Rosenborg, et surtout Grenoble dès dimanche. Cette
victoire ici va nous faire du bien. »
Laurent ROUSSEY (entraîneur de SaintÉtienne)
: « J’ai vu une belle équipe de Saint-Étienne. On a fait ce que l’on
souhaitait mettre en place. Le premier but rapide nous a bien aidés. Je
suis très heureux. Mes jeunes joueurs ont montré qu’ils étaient à la
hauteur. Pourquoi est-on performants à l’extérieur en Coupe d’Europe
et pas en Championnat ? On ne se pose pas la question, on apprécie
simplement ce match et cette victoire. On s’est assez battus pendant six
mois pour arracher une place en Coupe d’Europe, et c’est une très belle
vitrine. Espérons que l’on réponde aussi présent en déplacement en
Championnat. Je n’ai pas été surpris par le manque d’impact physique
de Copenhague, c’est vous qui avez une mauvaise image du football
scandinave. Cette équipe est technique, elle joue au ballon et cherche le
surnombre. On était préparés et positionnés en fonction. »
Stale SOLBAKKEN (entraîneur du FC
Copenhague) : « On a vécu un début très difficile. SaintÉtienne
a marqué sur ses deux seules occasions en première période, alors que de
notre côté, on en a eu beaucoup plus sans les convertir. Notre défense a
craqué trop facilement, malheureusement il y a eu trop de pertes de ballon
avec de lourdes conséquences. Santin a fait un bon match, notre gardien
Christiansen aussi. Saint-Étienne ne m’a pas surpris, mais c’est plutôt
mon équipe qui n’a pas montré son vrai visage. Avec autant d’erreurs,
on ne peut pas espérer gagner à ce niveau. »
Jody VIVIANI (Saint-Étienne) : «
Je ne suis pas un héros, j’ai juste fait l’arrêt qu’il fallait.
C’est toute l’équipe qui a été bonne. À 1-1, c’est vrai qu’on se
serait peut-être posé des questions. Je suis là pour ça, faire des arrêts,
mais aussi pour travailler et garder ma place dans le but. »