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Lyon-ASSE
(28ème journée) : 1-1 |
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Samedi 13 mars 2010 |
Plus mordants et très inspirés offensivement en première mi-temps, les Verts ont mené au score grâce à un coup de tête de Rivière…jusqu’à la 80e minute. Face à l’armada lyonnaise, l’ASSE récolte un bon point…mais également des regrets !
Le match
Perrin encore blessé
Une fois n'est pas coutume, Loïc Perrin s'est blessé. L'arrière droit de Saint-Etienne, Loïc Perrin, sorti à la 80e minute du match à Lyon (1-1), souffre d'une blessure musculaire derrière la cuisse droite. Le joueur passera des examens plus approfondis en début de semaine pour connaître la durée de son indisponibilité qui pourrait être de deux à trois semaines.
C'est Perrin lui-même qui a décidé de sortir, sans en avertir sans entraîneur qui en a été le premier surpris. «Je regrette un peu que Loïc soit sorti tout seul, nous laissant ainsi à dix, a déclaré Christophe Galtier. En restant sur le terrain, nous restions à onze contre onze. J'ai été pris au dépourvu. J'aurais pu organiser un changement même si j'ai appelé Guirane N'Daw, qui n'était pas prêt, pour prendre une position défensive. Loïc est sorti directement par déception. Ce n'est pas une erreur de sa part, c'est un fait de jeu important et une expérience supplémentaire.»
Les réactions
Claude Puel ne pouvait que constater après le nul concédé à Saint-Etienne (1-1) n'était pas un résultat gratifiant au classement. «C'est une déception, car nous perdons encore deux points dans la lutte pour le podium.» Comme mercredi face au Real (1-1), Lyon s'est fait manger en première période. «Je regrette la première période où nous n'avons pas mis assez d'intensité et de rythme. Nous sortons d'un gros match. Nous savions que la première période est toujours particulière. Il fallait retrouver le rythme. Saint-Etienne excelle dans les contres. Le temps de retrouver le rythme et de l'agressivité, il aurait été intéressant d'arriver sur le score de parité à la mi-temps pour continuer à entreprendre et être plus performant comme nous l'avons été en seconde période.»
Justement, la seconde période s'est avérée beaucoup plus intéressante.
Coaching payant pour l'entraîneur de Lyon, qui a fait entrer Lisandro
et Cesar Delgado, deuxb détonnateurs. « Les Argentins nous ont
fait du bien quand ils sont rentrés. S'ils avaient débuté, nous les
aurions grillés avec moins de possibilités de faire la différence après
la mi-temps. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs sur la volonté,
la qualité et l'état d'esprit. » Malgré tout, Puel a des
regrets, qui remontent au match de Boulogne il y aune semaine. « C'était
très costaud et c'était une très bonne seconde période. Cette
semaine, je pense que nous avons fait ce qu'il fallait dans une épreuve,
la Ligue des champions, mais pas dans le championnat. Nous laissons
passer quatre points sur les deux derniers matches mais j'ai plus de
regrets sur le match à Boulogne.»
La satisfaction était plutôt du côté de Christophe Galtier.
Encore que... «Il y a des regrets mais c'est un bon point. Il faut
être satisfait quand même car si cela avait encore continuité trois
ou quatre minutes, nous aurions pu être encore en danger. Chaque équipe
a eu sa période, Saint-Etienne la première au cours de laquelle nous
avons été bien positionnés, dangereux et percutants. Nous pouvons
regretter de ne pas être revenus à la mi-temps avec une meilleure
avance. » L'entraîneur de Saint-Etienne a surtout tremblé en fin
de match. « Lyon a eu la seconde avec l'apport de Lisandro et Cesar
Delgado. L'OL nous a infligé plus de pression, nous avons eu du mal à
ressortir le ballon et à le garder. Nous avons été acculés dans
notre surface et mis en danger notamment sur coups de pied arrêté. L'égalisation
a été logique et cela aurait pu être pire après.» (avec AFP)
«Chaque équipe a eu une grosse mi-temps»
Jérémie Janot (sur Orange Foot) : «C’est
un des plus beau derbies depuis très très longtemps. Nous avons fait
un bon match. Nous les avons mis en difficulté. Chaque équipe a eu une
grosse mi-temps en sa faveur. Un point, c’est déjà bien. En seconde
mi-temps, Lyon a eu la même réaction que trois jours plus tôt face au
Real Madrid. Nous étions à deux doigts de vaincre dans ce derby. Sur
l’égalisation de Lyon, Lisandro réussit une superbe tête. Quand ce
joueur est sur le terrain, Lyon est transfigurée.»
«Un peu frustré»
Sylvain Monsoreau (sur Orange Sport) :
«On a de quoi être un peu frustré. Nous avions réussi à ouvrir le
score. Nous étions bien en place. Nous avons été un peu déstabilisés
par la blessure de Loïc Perrin et le flottement qui s’en est suivi.
Lyon en a bien profité. Si on ne se fie qu’à la fin de match, on
peut être satisfait du point du match nul. En résumé, il y a eu une
mi-temps pour chaque équipe. En seconde période, les consignes du
coach étaient de continuer à jouer vers l’avant pour les mettre en
difficultés. On a manqué de jambes et de vice. On joue mieux mais on
ne doit pas s’endormir. Le maintien n’est pas encore assuré.»
«Le point du match nul est équitable»
Christophe Galtier (sur Orange Sport) :
«Nous avons affiché un bon visage en première mi-temps. Nous avons développé
du jeu, nous avons eu le cran d’attaquer. Nous nous sommes procurés
des occasions. L’écart au score aurait pu être plus important en
première mi-temps. Après la pause, Lyon a changé d’organisation et
nous a posé beaucoup de problèmes avec l’entrée de Lisandro. Nous
ne parvenions plus à ressortir. Le ballon revenait trop souvent dans
notre camp jusqu’à ce que Lyon égalise. On a été acculés même si
en toute fin de match, nous avons eu une belle opportunité en contres.
Le point du match nul est équitable.»
«Il n’a pas manqué grand-chose»
Blaise Matuidi (sur Orange Sport) :
«Il n’a pas manqué grand-chose. Nous avons fait une très bonne
première mi-temps avec du rythme, de l’engagement et du beau jeu. Après
la pause et l’entrée de Lisandro, cela fut beaucoup plus difficile.
Ceci dit, nous avions besoin de nous rassurer à l’extérieur car nous
restions sur trois défaites consécutives. Ce point du match nul face
à une grosse équipe de Lyon, euphorique, nous conforte. A nous de le
bonifier en battant Nancy, samedi prochain»
«Un coup de fatigue au milieu de la première mi-temps»
Kim Källström (sur Orange Foot) :
«On s’attendait à un match difficile. Nous avions pourtant bien démarré
la partie avant de subir un coup de fatigue au milieu de la première
mi-temps. Après la pause, nous sommes très bien revenus dans la
partie. Nous avons fait les efforts qui auraient même pu nous permettre
de gagner cette rencontre. Malheureusement, la tête de Toulalan heurte
la transversale. Au final, on a su revenir au score face à une équipe
de Saint-Etienne qui tourne bien actuellement.»
Le derby vu par Emmanuel Rivière
Samedi soir à Gerland, Emmanuel Rivière a fêté sa première
titularisation dans un derby par un but plein de panache. Formé à l’ASSE,
l’actuel meilleur buteur stéphanois (6 buts) n’en finit plus de
marquer des buts et les esprits. Il s’est confié sur ASSE TV.
Morceaux choisis !
Culture derby
Emmanuel Rivière : «Chez les équipes
de jeunes, les derbies étaient toujours des matches à part. On nous a
inculqué cela depuis nos premières années de formation à l’ASSE.
Je me souviens avoir toujours fait des résultats nuls face à Lyon. La
série s’est poursuivie, samedi.»
Le derby de samedi
Emmanuel Rivière : «Ce
fut un beau derby dans l’ensemble. Nous avons réussi une bonne première
mi-temps. Ensuite, après la pause, Lyon a poussé pour égaliser. Ce
derby fut à la hauteur de sa réputation avec beaucoup d’engagement
et de détermination. Ça été vite dans les deux sens»
Un loupé
Emmanuel Rivière : «Je
me suis dit, c’est loupé. C’est du passé. Mes coéquipiers m’ont
vite donné des signes d’encouragement. Cela m’a vite remotivé. Je
me suis alors mis à cœur de marquer un but pour rattraper cette erreur»
Puis le but
Emmanuel Rivière : «Le centre de
Gonza (Gonzalo Bergessio) est parfait. Il lobe le défenseur. Je
m’applique à bien placer ma tête, dans le sens du ballon. Ça va au
fond, tant mieux. C’est une délivrance pour toute l’équipe.»
Six buts au compteur
Emmanuel Rivière : «Je
continue de travailler, notamment mon positionnement. Cela paye
actuellement. J’espère que cela va continuer. Physiquement, ça va.
Je parviens à encaisser et à enchaîner.»
Revue de presse
Lyon capitale : L'OL n'en
profite pas
Après son exploit à Madrid, l'OL a dû concéder le nul 1-1 face à
Saint-Etienne à l'occasion du 99e derby rhônalpin de l'histoire. Un résultat
décevant sur le plan comptable.
Fidèle à ses mauvaises habitudes, l’OL s’est réveillé après la pause.
Copieusement dominés durant les quarante-cinq premières minutes, les
Lyonnais ont réussi à égaliser dans le dernier quart d’heure et arracher
le nul face aux Verts (1-1). Le septuple champion de France a perdu l'occasion
de revenir à hauteur de Bordeaux et Montpellier, eux aussi tenus en échec.
L'Olympique Lyonnais reste quatrième du classement avec 51 points à deux
longueurs de Bordeaux et Montpellier.
Privé de Jean-Alain Boumsong (élongation au mollet) et de Jean-II Makoun (élongation
aux adducteurs), Claude Puel avait décidé d’associer Lovren à Cris au
sein de la charnière centrale. En manque de repères, le Croate n’a pas été
en réussite. Pire, il a permis aux Stéphanois d’ouvrir la marque d’une
facilité déconcertante. Bien servi par Bergessio, Emmanuel Rivière, étrangement
seul dans la surface, ouvrait le score de la tête (0-1). Les Gones rentrent
aux vestiaires menés au score.
Comme face à Madrid, les coéquipiers de Cris abordent la seconde période
avec de meilleures intentions. Miralem Pjanic est contraint de céder sa place
à Lisandro. Un changement qui coïncide avec le sursaut lyonnais. L’Argentin
aidé de Toulalan incitent Jérémie Janot – le chouchou du Kop Virage Nord-
à multiplier les arrêts. Les tentatives des Rhodaniens finissent par payer.
Sur un centre de Toulalan, Lisandro place un coup de tête qui touche le
poteau gauche avant de rebondir derrière la ligne de but (1-1). Le score en
restera là. Au vu de la seconde mi-temps, les Gones peuvent nourrir quelques
regrets. "On a bien débuté le match avant d'avoir un gros coup de
fatigue en milieu de première mi-temps, a expliqué Kim Källström à
l’issue du match au micro d'Orange Sport. On mérite largement de remporter
cette rencontre. Mais de temps en temps, ça touche le poteau et ça ne peut
pas entrer. On espérait vraiment gagné ce match. C'est dommage."
Razik Brikh
http://www.lyoncapitale.fr
Le
Progrès : « Un bon résultat en soi »
« Je n'ai pas pu suivre le match dans son intégralité mais il me semble par
rapport aux extraits que j'ai suivis que la première période fut plutôt à
notre avantage.
C'est bien dommage d'avoir été rejoint au score. Mais, en seconde période,
nous avons connu des situations délicates. On s'en sort bien. Ce résultat
est malgré tout positif.
Les joueurs sont en train d'apprendre à bien se connaître. C'est un bon résultat
en soi de ramener un match nul de Lyon, c'est simplement dommage pour le
capital points.
Je ne connais pas la gravité de la blessure de Loïc Perrin. Il est sorti de
son propre chef, comme s'il avait fait le diagnostic de lui-même.
C'est ennuyeux qu'il se soit blessé car c'est une pièce importante de notre
système.
Notre défense est beaucoup plus solide avec lui et Diakhaté. Ces deux
joueurs réfléchissent plus que les autres.
Au vu des images télé, j'ai noté que nous avons eu une grosse opportunité
en toute fin de match.
Nous avons eu l'occasion de faire subir à Lyon ce qu'ils nous ont souvent
fait endurer ces dernières années, c'est-à-dire un coup de poignard en fin
de match.
L'équipe stéphanoise est en train de trouver son équilibre, elle a montré
de la solidarité et de l'application.
Emmanuel Rivière a inscrit un but plein de sang-froid après en avoir raté
un auparavant, de manière assez inexplicable.
Ce joueur est intéressant dans la mesure où il prend de l'assurance. Il ne
part plus dans des dribbles inconsidérés. C'est un attaquant performant, qui
est en gros progrès sur le plan athlétique.
On s'est créé des occasions, ce qui n'est pas simple face à une équipe
lyonnaise qui avait montré une grande assurance en deuxième période face à
Madrid.
Les Verts ont manifesté une envie de jouer, une détermination intéressantes.
Cette mentalité doit se traduire dans les matches qui nous attendent et qui
seront tout aussi difficiles.
La blessure de Loïc Perrin pose en revanche problème quant à la stabilité
de la défense.
Il avait réalisé de belles performances depuis son retour, aussi bien dans
la simplicité que dans l'aspect créatif et son absence risque d'être préjudiciable.
C'est une belle performance d'avoir décroché un nul mais pour autant, tout
reste à démontrer. L'entourage, le staff stéphanois doivent en convaincre
les joueurs ».
http://www.leprogres-annonces.com
Le
Progrès : Dabo: « Un peu déçu »
Auteur d'un match solide, le défenseur vert
regrettait la sortie sur blessure de Perrin
Plutôt satisfait ou déçu après ce match
nul ?
Un peu déçu, compte tenu de la physionomie du match. Nous prenons le but
lorsque nous nous retrouvons à dix. Voilà....
Cela dit, nous avons tout donné. Nous avions à cœur de faire quelque chose
étant donné que nous n'avions pas gagné le derby depuis 16 ans. Nous étions
déterminés à remporter les trois points.
Justement, vous y avez cru à la mi-temps,
alors que vous meniez au score et que Rivière avait manqué une grosse
occasion ?
Manu Rivière a raté sa première occasion mais la seconde, il l'a mise au
fond. Il est resté bien concentré après avoir manqué le but. Nous l'avons
encouragé, il est resté confiant. On lui a dit que ce n'était pas grave,
qu'il en aurait d'autres. C'est ce qui s'est produit. Nous n'avons pas cédé.
Après, en deuxième mi-temps, les Lyonnais ont un peu poussé avec les entrées
en jeu de Lisandro et Delgado. Nous les avons tenus mais lorsque Loïc
(Perrin) s'est blessé, ils en ont profité pour égaliser. De toute façon,
nous étions prévenus qu'ils allaient rentrer fort en deuxième période.
Nous avons été solides défensivement. Mais, comme je l'ai souligné, la
sortie de Loïc nous a fait mal.
Vos retrouvailles avec Bafé Gomis ?
Sur le terrain, je ne me suis pas focalisé sur Bafé en particulier. Mon but
était de donner le meilleur de moi-même. Nous sommes de vrais copains, des
frères même.
Votre première mi-temps a traduit votre
progression dans le jeu. C'est encourageant pour la fin de saison.
Bien sûr. Au quotidien, nous accentuons nos efforts sur le travail technique,
sur le bloc collectif. C'est important. Au fil des matches, nous retrouvons
des sensations. C'est un capital confiance pour la suite.
On retrouve le Dabo que l'on connaissait.
Vous montez en puissance, match après match. Où vous situez-vous : à 70,
80, 100 % de vos possibilités ?
J'essaie d'enchaîner les matches. Je travaille au quotidien, durement, sous
le contrôle du préparateur physique. Je me sens bien, dieu merci.
Vous serez en fin de contrat en juin
prochain. Rien de nouveau concernant une éventuelle prolongation ? La
question n'est pas là. Pour le moment, il m'importe d'enchaîner les matches.
Après, on verra ce que demain sera.
Ça veut dire que vous attendez la fin de
saison pour discuter avec vos dirigeants ? Je vous le répète, il n'y
a rien. Je me concentre sur mes matches. On verra en fin de saison.
Le club ne vous a rien proposé ?
Je ne peux pas en parler. On n'en est pas encore là...
Propos recueillis par Yves Verrière
http://www.leprogres.fr/fr/sports/footb
... -decu.html
Le
Progrès : Perrin et Sanogo claqués
Cela aurait pu être un bon week-end pour l'ASSE. Mais il y a le but lyonnais
et deux blessures graves
Encore un derby qui restera marqué dans l'Histoire. Cette fois, pas d'erreur
d'arbitrage mais une égalisation qui laisse un goût amer côté stéphanois,
même si personne ne songeait à discuter le nul arraché par l'OL. Les
circonstances dans lesquelles Lisandro trompe Janot font débat : les Verts étaient
alors réduits à dix par la sortie de Loïc Perrin, la rentrée de N'Daw se
faisant beaucoup trop attendre. Mais ni samedi à Gerland, ni hier à l'Etrat
personne ne songeait à accabler un joueur qui n'a écouté que son corps, une
nouvelle fois meurtri.
« Bien sûr qu'on a manqué de vice, qu'il aurait fallu faire entrer le
kiné et le médecin, appeler les brancardiers, casser le rythme des Lyonnais
et nous donner le temps du changement » disait-on du côté de l'ASSE. «
Mais il fallait voir la détresse de Loïc » ajoutait Galtier alors que
Roland Romeyer précisait « Il était tout blanc quand il a pris la direction
du vestiaire ». Loïc Perrin a trop l'expérience des claquages pour ne pas
avoir compris tout de suite la gravité de la blessure. Même s'il faudra
attendre les résultats des examens, le diagnostic ne fait guère de doute. Il
sera absent plusieurs semaines des terrains.
Comme s'il fallait qu'une mauvaise nouvelle ne tombe jamais seule, ses
dirigeants ont appris ce week-end aussi que Sanogo, forfait dans le Rhône,
souffre aussi d'un claquage. Là encore, un délai de cinq semaines est avancé.
Voilà comment une soirée qui aurait pu être belle et même exceptionnelle,
se transforme en affres du football. Avec pour clôturer le tout un carton
jaune qui privera Bergessio du déplacement à Lens en coupe de France. «
C'est un avertissement sévère » râlait Roland Romeyer qui se souvenait qu'à
l'aller l'Argentin avait été encore plus injustement averti et suspendu dans
la foulée. Maintenant, il sait ce qu'est le derby. Il a pu mesurer toute la
force de cet OL « qui a refait le coup de Madrid » ainsi que le relève le
président de l'ASSE. Comme trois jours plus tôt à Bernabeu, les Lyonnais
ont trouvé des réserves insoupçonnées pour renverser la vapeur, alors que
Galtier pensait, logiquement qu'ils allaient, au contraire, souffrir
physiquement en deuxième période.
Le banc a fait la différence ou si on préfère la trentaine de millions qui
y avaient pris place avec Delgado et Lisandro, « celui qui transfigure son équipe
» souffle Janot. Le talent a donc parlé, le métier aussi qui a permis à l'OL
de profiter au maximum du coup dur qui venait de frapper Saint-Etienne. C'était
un derby.
Didier Bigard
http://www.leprogres.fr/fr/sports/footb
... aques.html