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Rennes-ASSE : 1-0
Défaite logique 
Source : Site officiel de l'ASSE

Dimanche 13 septembre 2009

Fiche du match

Menés au score, à l’heure de jeu, après avoir vaillamment combattu, les Verts se sont donné les moyens d’égaliser. Ils ont mieux fini sans être récompensés, la transversale a même renvoyé un coup de tête de Sanogo.

Le match

Le défi stéphanois était grand. Revigorée par un premier succès mérité face à Grenoble il y a quinze jours et vivifiée par ses recrues, l’ASSE passait, en effet, au révélateur d’un adversaire taillé pour l’Europe et invaincu depuis le départ du championnat : Rennes. Pour contrecarrer les plans bretons, Alain Perrin avait relancé Dabo en défense et innové en attaque avec un quatuor offensif inédit : Augusto-Rivière-Bergessio-Sanogo. Après un baptême du feu réussi en amical face à Dijon, les deux Argentins étaient donc lancés dans le grand bain de la Ligue 1.
 
Les Verts dans le coup
 
Vêtus, pour la première fois en match officiel, de leur nouveau maillot extérieur, les Stéphanois s’appliquaient, d’abord, à bien quadriller le terrain. Ce qui n’empêcha pas Landrin d’allumer la première mèche (4e) mais sa frappe passa de peu à-côté. Face au pressing rennais, les Verts ne s’affolaient pas. Ils misaient sur un engagement tonique associé à une volonté de développer du jeu. Rennes était menaçant sur coup de pied arrêté. Sur un long coup franc excentré, un coup de tête de Hansson n’attrapa pas le cadre (12e).

Les premières occasions sont stéphanoises

 
Pas de quoi refroidir les ardeurs stéphanoises. Sur un corner mal repoussé, Matuidi exécuta une frappe puissante et cadrée du gauche que Douchez repoussa en corner (14e). Trois minutes plus tard, Sanogo prit de vitesse Hansson mais sa frappe fut trop croisée.
 
Rennes hausse le ton
 
Rennes se rebiffait mais Bayal intercepta un ballon brulant sur une frappe contrée de Lemoine. Ce même Lemoine fit encore chauffer les gants de Janot (23e). Si les Bretons étalaient une domination territoriale, les Verts répliquaient en mêlant combativité et solidarité. Bayal gagna un duel plus que décisif avec Leroy (32e). Les minutes défilaient et les Verts résistaient bien même si un corner de Marveaux entraîna un instant de panique dans la défense stéphanoise (42e).
 
Parades de Janot
 
Au retour des vestiaires, la farouche bataille reprit de plus belle. Sur un long centre de Gyan, Leroy jaillit au second poteau et fit trembler le filet extérieur de Janot (47e). Clairement, les Rennais poussaient plus haut. Les espaces étaient plus larges mais la défense stéphanoise restait compacte et solide. Elle avait tout intérêt. Janot réussit une belle parade pour détourner une reprise de Bangoura (53e). Puis, après une reprise de Mangane contrée (60e), le gardien stéphanois se déplia pour repousser, avec classe, une tête de Sow à bout portant (61e).
 
Marveaux fait sauter le verrou stéphanois
 
Mais, face aux assauts rennais, la défense stéphanoise finit par rompre. En effet, sur une remise de Sow, Marveaux frappa en force du gauche et glissa le ballon entre Janot et son poteau gauche.  

Les Verts se rebiffent

 
Galvanisés, les Bretons gardaient une emprise manifeste sur la partie. Andreu tenta de sonner la révolte mais sa frappe fut imprécise (68e). Au fil des minutes, les Verts s’enhardissaient et visitaient de plus en plus souvent le camp rennais. De plus en plus dangereusement ! Bangoura ôta une balle de but à Augusto.
 
Sanogo sur la transversale
 
Puis, dans la foulée, sur un centre de Rivière, Sanogo sauta plus haut que tout le monde mais son coup de tête s’écrasa sur la transversale de Douchez, archi battu. Le danger bascula d’un camp à l’autre et Janot continuait d’être décisif en repoussant une pichenette de Leroy et un tir de Marveaux (82e). Les minutes défilaient et les Verts ne renonçaient pas. Ils continuaient d’oser. Rennes profitait des espaces, Sow et Mangane manquaient une balle de break (88e) mais les Bretons préservaient leur butin.

Les réactions

Jérémie Janot (sur Foot +) : «Nous sommes tombés sur plus fort que nous, actuellement, et nous avons fait ce qu’on pouvait. Rennes est une grosse cylindrée. L’entrée en jeu de Moussa Sow nous a fait beaucoup de mal. C’est un joueur de qualité et de puissance. Il fallait être très très fort pour prendre des points à Rennes qui a été, justement, très très bons. Ceci dit, il ya du mieux et des progrès de nôtre côté. Il faut continuer de se refugier dans le travail. Les résultats ne sont pas encore là mais la qualité et l’investissement sont bien présents. C’est de bon augure. J’ai de bons espoirs. On traîne notre déficit de points du mois d’août. A nous de récupérer des points à l’extérieur. On ne l’a pas fait mais c’est surtout de la faute à une grosse équipe de Rennes.»
 
Cédric Varrault : «On avait à cœur d’essayer de ramener un résultat positif. Nous avons bien tenu pendant une heure en étant solide. Nous avons montré beaucoup de volonté. Ensuite, nous avons poussé pour égaliser. Ce n’est jamais facile à l’extérieur. Nous nous sommes procuré des occasions et une transversale.  Logiquement, on s’est un peu plus découvert et Rennes fut dangereux en contres. A nous de nous accrocher. Il faudra prendre les trois points face à Auxerre.»

Le coach : Alain Perrin

«Alain Perrin, c'est une défaite logique pour Saint-Etienne...
Ça a été un match équilibré, cela a été difficile face à une équipe de Rennes entreprenante. On avait des ambitions, mais je suis déçu de notre production offensive. On avait sur le terrain de quoi mieux les menacer, malheureusement on prend ce but. Après, il y avait la place pour revenir au score, à l'image de cette tête sur la transversale. Mais la sortie prématurée de deux défenseurs sur blessure ne m'a pas permis d'introduire du sang neuf sur le plan offensif.

Comment expliquez-vous vos faiblesses dans le jeu ?
C'est un problème de positionnement. L'équipe se cherche, elle manque d'automatismes, notamment entre les Argentins et Sanogo. Je suis satisfait des prestations individuelles, de l'état d'esprit manifesté. Malheureusement, on se fait surprendre, et on est tombé sur une bonne équipe rennaise.

Quatre défaites en cinq matches, le moral n'est pas touché ?
Non, ce soir il y a la déception du match. On a un nouvel effectif, et on aurait pu revenir, avec des circonstances favorables. Il n'y pas de raison de ne pas avoir le moral, on travaille dans ce sens, on a montré des choses intéressantes dans l'organisation, mais Rennes à des joueurs capables de faire la décision devant.»

Le coach rennais, Frédéric Antonetti

Frédéric Antonetti a savouré le deuxième succès de son équipe dimanche à domicile face à Saint-Etienne (1-0). «La victoire est amplement méritée, face à une équipe qui a l'habitude d'avoir la possession du ballon, on a eu la maîtrise du jeu. On a eu beaucoup de situations favorables, avec de belles actions bien construites

L'entraîneur de Rennes a quand même un peu tremblé en fin de match. «On ne se met pas à l'abri et tout peut arriver, on l'a vu avec la tête de Sanogo sur la transversale, alors que Saint-Etienne ne nous a pas déstabilisés du match. Janot a fait des parades qui sortent de l'ordinaire. Devant, il faut savoir donner le ballon à des joueurs mieux placés dans certaines situations, savoir jouer juste. C'est mon seul petit regret.»