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Coupe
Gambardella 2011 : les Verts échouent en finale aux tab face à Monaco |
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Mercredi 16 mars 2011 |
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Debout de gauche à droite : Bulut, Cros, Sanou,
Zouma, Polomat, Saadi
Accroupis : Pellet, Douline, El Moudane, Mahaya, Tack
64èmes de
finale : Dimanche 16 janvier 2011
Le Puy-ASSE : 0-4 (0-1)
Buts : Zouma (21ème), Saadi (55ème), Douline (65ème), Bojang (75ème)
La composition de l'ASSE : Sanou - Pellet (Russier, 82'), Cros, Zouma,
Polomat - Diomandé, Douline, Argaud (Maouche, 35'), Mahaya (Nassuf, 71') -
Saadi, Bojang.
L'international U17 Kurt
Zouma a ouvert le score à la 21ème d'une belle tête au
premier poteau sur un coup franc de Jessim Mahaya.
Maladroits, Idriss Saadi et Ebrima
Bojang ont raté plusieurs balles de break avant la pause. Épuisé,
le Puy a pris l'eau en seconde période. D'une tête croisée, Idriss
Saadi a permis aux Verts de faire le break suite à coup franc
de Mohamaed Maouche à la 53ème. David
Douline a mis le troisième pion d'une jolie frappe du droit
la 64ème. Bien servi par Mohamed Maouche, Ebrima
Bojang a marqué le dernier but des Verts d'un tir croisé
imparable.
La réaction d'Abdel Bouhazama : "L'essentiel était
de se qualifier, mission réussie ! Les garçons ont fait un match sérieux et
appliqué face à une valeureuse équipe ponote. On aurait dû se mettre à
l'abri dès la première mi-temps mais ne faisons pas la fine bouche ! Le
gardien du Puy a fait pas mal d'arrêts. En seconde période, on a pris
l'ascendant physiquement, on a su imposer notre rythme et notre
puissance. On verra ce que le tirage au sort de jeudi nous réserve pour le
prochain tour."
32èmes de
finale : Dimanche 6 février 2011
Seyssinet-ASSE : 0-7 (0-5)
Buts : Saadi 3 (2ème, 6ème et 42ème), Bulut 2 (30ème et
36ème), Tack (48ème), Pelet (75ème)
La composition de l'ASSE : Sanou - Pellet, Cros, Zouma, Polomat -
Elmoudane, Douline (Bencheikh, 51'), Bulut (Maouche, 58'), Mahaya - Tack,
Saadi (Nassuf, 70').
L'ASSE s'est facilement qualifiée pour les 16èmes de finale
de la coupe Gambardella en s'imposant à Seyssinet (Isère) 7-0. Idriss
Saadi a rapidement tué le match : après avoir ouvert le
score dès la deuxième minute sur une ouverture de Pierrick Cros,
il a doublé la mise à la sixième. Sur une passe de Sofian Elmoudane,
Zaven Bulut a marqué le troisième
but stéphanois à la demi-heure de jeu avant de remettre ça à la 36ème.
Idriss Saadi a réalisé un triplé à la 42ème, permettant aux
Verts de mener 5-0 à la pause !
Malgré ce très large avantage, les Stéphanois ont voulu enfoncer le clou.
Suite à une belle coimbinaison entre Jessim Mahaya et Idriss
Saadi, Elian Tack a marqué dès
la 48ème. D'une belle frappe, Ritchy Pellet
a cloturé le festival offensif stéphanois à la 76ème minute au terme d'une
action rondement menée entre Jessim Mahaya et Elian Tack.
La réaction d'Abdel Bouhazama : "Mission accomplie, avec la manière. Notre qualification est logique, les garçons ont été très sérieux et appliqués. Le préparateur Sébastien Sangnier avait trouvé les garçons très en jambes et concentrés dès l'échauffement. Cette impression s'est confirmée en match. dans ce genre de match, l'équipe la plus faible sur le papier peut devenir très dangereuse s'il elle arrive à tenir le 0-0. dans ces cas là, plus le match avance et plus ça devient compliqué. Grâce à notre excellente entame, on s'est épargné ce genre de scénario. Malgré les blessures de Bojang et de Diomandé, touché à l'entraînement avec les pros vendredi, je disposais d'un groupe très compétitif qui a vraiment envie d'aller le plus loin possible dans cette compétition."
Le Progrès : Les Verts de l’ASSE étaient trop forts
Seyssinet 0 - 7 Saint Etienne A Seyssinet (stade Joseph Guétat), Saint
Etienne bat Seyssinet 7-0 (5-0).
Arbitre : M. Viricel.
Buts : Saadi (3, 6,
42), Bulut (30, 36), Tack (55), Pellet (75) pour Saint Etienne.
Avertissement
: Bouzeghoub (30) à Seyssinet.
Seyssinet : Garcia, Moranton puis Icatgely
(54), Falbo, Bouzeghoub, Demir, Macri, Bucari, Moyenin, Clavel, Icazor puis
Berthelon (55), Kroudchvili puis Malunda (57).
Saint Etienne : Sanou, Pellet,
Polomat, Zouma, Cros, El Moudane, Douline puis Bencheikh (50), Bulut puis
Maouche (54), Saadi puis Nassuf (60), Mahaya, Tack.
Les Verts de Seyssinet n’ont pas réussi à bouleverser la hiérarchie hier
en 32e de finale de la coupe Gambardella et se sont logiquement inclinés face
à une équipe de l’AS Saint Etienne taille patron. Malgré un public venu
en masse, l’exploit n’aura pas eu lieu au stade Joseph Guétat.
Bien aidée par le renfort de rofessionnels et de joueurs de CFA, la formation
stéphanoise n’a pas laissé le temps de croire en un possible exploit à
son homologues isérois.
Quelque peu tétanisée par l’enjeu, la jeune garde seyssinettoise a payé
au prix fort ses errances défensives et ce dès le début de la partie. En
effet, Saadi inscrivait un doublé dans les premières minutes (3e et 6e)
avant que Bulut ne l’imite quelques instants plus tard (30, 36).
Surclassés techniquement, les hommes d’Anthony Giraud avaient beaucoup de
mal à poser le jeu au sol et à ressortir les ballons proprement.
Sur sa lancée, Saint Etienne enfonçait le clou grâce à Saadi, encore lui
avant de récidiver au retour des vestiaires par l’intermédiaire de Tack.
Piqués au vif, les Seyssinettois tentaient de sortir la tête de l’eau et
se procuraient quelques occasions sur coup de pied arrêté, en vain. Pellet
clôturait néanmoins la démonstration stéphanoise (75) face à des Isérois
qui n’auront jamais renoncé.
http://www.leprogres.fr
Le CR de Foot38 : Coupe Gambardella : la mission impossible l'était
vraiment (Foot, Isère)
L'AS Saint-Etienne n'a fait qu'une bouchée
de l'AC Seyssinet, lors des trente deuxièmes de finale de la coupe
Gambardella-Crédit Agricole. Une victoire sans surprise, mais une défaite
pleine de fierté pour les Isérois...
La journée était propice à une belle rencontre avec un beau ciel bleu
ensoleillé. Mais selon Idriss Saadi, capitaine des Verts de l'AS
Saint-Etienne, "le terrain était mou et pas pratique". Ce détail
allait demander, explique-t-il, un fort engagement physique de la part des
joueurs.
Et ceux qui s’engagèrent le plus physiquement furent les jeunes de l’AS
Saint-Etienne, entraînés par Abdel Bouhazama. Joueurs en meilleure condition
physique grâce à une préparation quotidienne, contrairement à ceux de l’AC
Seyssinet qui ne s’entraînent que deux fois par semaine. Joueurs d’un
autre niveau aussi puisque deux d’entre eux cotoyent régulièrement des
joueurs de Ligue 1 et que cinq autres évoluent déjà en CFA. Que pouvaient
alors faire l'AC Seyssinet face à une telle équipe ? Tenir et jouer avec
dignité.
De la première période on retiendra une entrée en jeu immédiate de l'ASSE,
qui se montre plus offensive et domine son outsider tout le long. Le capitaine
Saadi se charge rapidement de l'ouverture du score (0-1, 4ème). Le ton est
donné... Déstabilisés psychologiquement, les joueurs d’Anthony Giraud ne
s’en remettront jamais. Le jeu s’enchaîne rapidement. Ce même Saadi
inscrit le second but (0-2, 7ème). Le milieu vert Bulut l'imite (0-3, 31ème).
Les protégés d'Abdel Bouhazama n'ont laissé aucune chance à ceux d'Anthony
Giraud L’AC Seyssinet se défend comme elle peut. Rémy Bucari récupère le
cuir et sert Kaczor , mais la balle est arrêtée le portier visiteur.
En face, l'ASSE enchaîne : Bulut (0-4, 37ème). Puis Saadi, encore lui,
creusent l'écart.(0-5, 43ème).
A la reprise, les locaux semblent avoir plus de "gnac". Ils défendent
mieux et essayent davantage de marquer des points. Les tentatives de marquage
sont nombreuses. Mais les pensionnaires de national confirment leur suprématie
avec un but de Tack (0-6, 69ème).
Autre exemple de la supériorité des Verts : cet impressionnant dribble de
Maouche qui efface trois Seyssinettois sous les applaudissements admiratifs du
public. Son coéquipier Pellet se charge de porter la dernière estocade (0-7,
80ème). L'aventure s'arrête donc là pour les jeunes du président Iannello,
qui se souviendront longtemps de cette belle épopée, comme l'a resumé Demié,
le capitaine local "l'équipe a déjà marqué l'histoire du club en
atteignant les 32èmes de finale". Alors oui, malgré la défaite, coach
Giraud peut être fier de ses troupes "On a vécu une aventure fabuleuse,
et on a eu le mérite de ne pas lâcher."
Reportage d'Edwige Geraldo
http://www.foot38.fr
16èmes de
finale : Dimanche 27 février 2011
ASSE-Nîmes : 2-0 (2-0)
Buts : Diomandé (20ème), Saadi (23ème).
La composition de l'ASSE : Sanou - Pellet, Cros, Zouma, Polomat (Russier,
46')- Douline, Diomandé, Bulut, Aouacheria (Mayi, 60')- Mahaya, Saadi. Remplaçants
non entrés en jeu : Vachoux, Elmoudane, Maouche.
De retour de blessure, le milieu défensif Ismaël
Diomandé a ouvert le score à la 20ème minute d'une
frappe déviée prenant le gardien gardois à contrepied. Le buteur s'est
transformé en passeur décisif trois minutes plus tard, Idriss
Saadi doublant la mise d'un tir puissant du gauche au premier
poteau. Auteur de deux parades exceptionnelles aux 33ème et 42ème minute, le
prometteur international burkinabé Germain Sanou a permis aux Verts de regagner
les vestiares avec deux pions d'avance.
En seconde période, les visiteurs ont eu deux grosses occasions de réduire
le score suite à un dégagement raté de Kurt Zouma (74ème) et à
un duel perdu par Ritchy Pellet(81ème) mais les Verts auraient pu également
corser l'addition. Idriss Saadi s'est procuré trois situations franches (aux
54ème, 72ème et 90ème minutes), David Douline a raté de peu le cadre d'une
joilie frappe lointaine à la 60ème, Kevin Mayi a frôlé la lucarne à la 75ème,
Kurt Zouma a vu sa tête piquée repoussée des pieds par le gardien des
Crocos à la 86ème.
Le compte-rendu du Midi Libre
Ce sont les Stéphanois qui démarraient de la meilleure des manières ce
seizième de finale de la coupe Gambardella. À la première occasion de la
partie, Diomande ouvrait le score. Sur une action confuse, le milieu de
terrain tentait sa chance de loin et sa frappe déviée trompait le portier nîmois
(1-0, 18e). Cette ouverture du score plutôt chanceuse lançait enfin la
rencontre et les Verts doublaient la mise dans la foulée. Bien lancé par
Diomande, Saadi armait une reprise de volée du gauche qui terminait dans le
petit filet (2-0, 22e). En moins de cinq minutes, la rencontre avait basculé.
Les Nîmois réagissaient par l'intermédiaire de Myrthe mais le gardien stéphanois,
Sanou, effectuait une parade réflexe et préservait cet avantage de deux
buts.
En deuxième mi-temps, Nîmes prenait le contrôle du jeu et était à deux
doigts de réduire la marque grâce à Ripart mais l'attaquant nîmois, seul
face au but, ne trouvait pas le cadre. Les Gardois avaient manqué l'occasion
de revenir dans la partie et les Stéphanois obtenaient, sans briller, leur
billet pour les huitièmes de finale.
http://www.midilibre.com
8èmes de
finale : Mercredi 16 mars 2011
Grenoble-ASSE : 0-1 (0-1)
But : Saadi sp (32ème)
Carton rouge : Douline (42ème)
La composition de l'ASSE :Sanou – Pellet (Russier 46ème), Zouma, Cros, Polomat –
Diomande, Douline, Bulut (Mayi 75ème) – Saadi, Mahaya, Aouacheria (El
Moudane 46ème).
Remplaçants non entrés en jeu : Tack, Vachoux.
Au bout d'un match de haute lutte, l'ASSE a décroché, avec panache et
lucidité, sa qualification pour les quarts de finale. En infériorité numérique
pendant toute la seconde mi-temps, les Verts n'ont jamais rien lâché. Ils n'étaient
pas favori mais ils ont fait mentir les pronostics à grandes doses de
courage, de générosité...et de lucidité.
Après un premier quart d’heure tendu, ce sont les Verts qui se sont
les mieux libérés. La première occasion fut stéphanoise par Bulut mais le
gardien isérois gagna le duel face à l’attaquant stéphanois. Bien en
place, la défense stéphanoise a tenu le choc. Un retour décisif de Pellet
sauva les siens. Puis, l’ASSE reprit le contrôle du jeu. Bulut cadra sa
frappe mais le gardien adverse fut vigilant.
Les Verts avaient raison d’insister : Saadi provoqua un penalty justifié
qu’il transforma lui-même malgré un beau plongeon du gardien adverse
(32e). Seule ombre au tableau stéphanois : avertis à deux reprises en moins
de dix minutes (33e et 42e), Douline fut expulsé. la mi-temps, le coach
modifia son équipe pour faire face à cette infériorité numérique :
Aouacheria sortit, remplacé par El Moudane plus défensif. Pellet, blessé,
fut remplacé par Russier.
A 10 contre 11, la stratégie stéphanoise était de ne pas subir et de
continuer de jouer. Sans s'affoler, les Verts firent front en quadrillant bien
le terrain. Cela ne les empêchaient pas de jouer tous les coups offensifs à
fond grâce à Idriss Saadi qui mit à contribution le gardien isérois. Même
la blessure du défenseur latéral, Pellet, n'a pas désorganisé l'équipe stéphanoise.
Courageux et généreux, les Stéphanois ont rendu coups pour coups. Sur un
terrain de plus en plus glissant à cause d'une pluie continue, ils ont su
garder leurs repères sans jouer trop bas. Quand la pression grenobloise se
fit plus forte dans le dernier quart d'heure, l'ASSE résista. Le gardien stéphanois,
Sanou, qui n'eut pratiquement pas besoin de faire d'arrêts, vit filer
quelques ballons chauds à côté. Sans dommage. L'ASSE avait mérité sa
qualification.
Réactions du coach Abdel Bouhazama
(Source : site poteaux Carrés):
Les valeurs stéphanoises: "Je suis heureux et fier. Toutes les
valeurs qu'on essaye d'inculquer aux jeunes au niveau de l'état d'esprit,
de la mise au service du collectif des qualités individuelles, je les ai
retrouvées. Les garçons ont été valeureux et concentrés durant toute la
rencontre."
Une stratégie gagnante: "Grenoble est une équipe qu'on connait
bien, qui nous avait battu deux fois en championnat, une équipe très
performante en contre avec deux attaquants vraiment très rapides.
L'objectif était donc de ne pas leur laisser d'espace dans le dos de la défense,
de les obliger à construire, ce qu'ils ont plus de mal à faire. C'est ce
qu'on a travaillé hier lors de la mise en place et ça a bien fonctionné.
Les garçons ont été très performants tactiquement."
Les faits de jeu: "On a ouvert le score logiquement sur un penalty
d'Idriss Saadi. Avant ça, on avait eu les meilleures occasions par Zaven
Bulut. Notre plan de jeu les a gênés. On avait prévu d'effectuer un
pressing médian, et les garçons l'ont bien respecté. Grenoble a eu du mal
à construire par du jeu court et a donc eu tendance à jouer long. Et comme
on a été présents sur les deuxièmes ballons, on n'a pas été trop mis
en danger.
Après l'ouverture du score, il y a eu une réaction grenobloise combinée
à un deuxième carton jaune sévère pour David Douline.
On s'est réorganisés en 4-4-1 après l'expulsion. Soufiane El
Moudane est rentré à la place de Bilel Aouacheria pour
épauler Ismaël Diomandé au milieu, Idriss Saadi restant
seul en pointe.
Ritchie Pellet s'est blessé dès l'entame de la seconde période
et il a été remplacé par Romain Russier. Mais cela ne nous a pas désorganisés,
les trois remplaçants se sont tout de suite mis au diapason (NDPC: Kévin
Mayi a remplacé Zaven Bulut à 15 minutes de la fin du
match).
On a joué plus bas en seconde période mais on n'a pas concédé de
grosses occasions de but. Les Grenoblois nous ont mis la pression sur des
ballons dans la boite mais cet après-midi, la surface de réparation c'était
le jardin de Germain Sanou."
Quarts de
finale : Dimanche 10 avril 2011
Marseille-ASSE : 2-5 (1-4)
Buts pour l'ASSE: Diomandé (7ème), Saadi 3 (25ème sp, 27ème et 57ème),
Mahaya (37ème)
Buts pour Marseille : Ammari (13ème), Abbes (58ème)
Cartons jaunes : N'Dounbou (25ème pour l'OM) ; Diomandé (67ème pour
l'ASSE)
Carton rouge pour l'OM : Fabri (35ème)
La composition de l'ASSE :Sanou – Djeridi, Russier, Zouma, Polomat –
Diomande, Douline, Bulut (Aouacheria 76ème), Tack (Mayi 63ème) - Saadi (Thalamy
90ème), Mahaya.
Remplaçants non entrés en jeu : Mayi, El Moudane, Vachoux
La composition de l'OM : Fabri (exclu
à la 35ème) – Abergel, Pommier, Abbes, Moulet – Nkoa, Abdullah, Ndoumbou
– Gadi, Santiago (Rey 37ème), Ammari
Remplaçants : Diop, Ratsivoson, Cesarini,
Toungura, Rey
Entraîneur : Jean-Jacque Benoît
Le compte rendu du site officiel
Incroyable d’efficacité et de maîtrise, les Stéphanois ont frappé un grand coup. Sous l’impulsion d’un triplé retentissant de Saadi, ils ont décroché leur billet pour les demi-finales de la Coupe Gambardella. Réduit à dix, l’OM a eu le mérite de ne jamais fermer le jeu mais les Verts étaient plus forts !
Les réactions (Source : site officiel de l'ASSE)
"On prend confiance
Idriss Saadi : «On a été très réalistes et très efficaces. L’OM
a joué haut et nous avons profité de notre force de percussion dans la
profondeur. C’est la réussite de tout un groupe. Sur le pénalty, je suis
resté concentré sans me stresser. Dans le public, nous avons entendus nos
supporters. On voulait se qualifier pour continuer d’espérer d’aller le
plus loin possible. On s’en est donné les moyens. On est en demis. On
prend confiance mais il ne faut pas se mettre de pression exagérée.»
«On était venu pour gagner
Kurt Zouma : «Aujourd’hui, c’était notre jour. Nous avons tout géré.
On était clairement venu pour gagner mais on n’avait pas imaginé un tel
scénario avec 5 buts à notre actif. En seconde mi-temps, malgré la large
avance, nous devions restés concentrés car un relâchement aurait pu les
faire revenir dans la partie. On est dans le dernier carré. On va faire le
nécessaire pour aller au stade de France.»
«Nous ne sommes pas encore arrivés»
Ismaël Diomandé : «Nous sommes bien entrés dans la partie et avons
appliqué le plan du coach. Sur le terrain, nous avons vu que nous étions
un peu au-dessus de notre adversaire. Nous étions hypermotivés. La saison
dernière, j’avais été éliminé en quarts de finale avec le Paric FC.
C’était un challenge personnel. Je vais pouvoir jouer les demis. Il faut
continuer de prendre étape par étape. Nous ne sommes pas encore arrivés.»
«On n’a jamais paniqué»
Jessim Mahaya : «On savoure. On s’est régalé : il y a eu beaucoup
d’espaces et d’occasions. On a été bien préparé par le coach qui a
insisté sur une grande solidarité et sur un montage vidéo. Ce fut tout bénéfique
pour nous. Dans le public, on avait beaucoup de famille et d’amis. On
n’avait rien à perdre. On n’a jamais paniqué. On a réparé l’erreur
de Germain (Sanou) qui nous a sauvés à de nombreux matches. C’est une
bonne chose pour toute l’équipe. On espère aller au bout de notre rêve.
On dédie cette victoire à Pierrick (Cros), à Ritchie (Pellet), Bilal (Sebahi)
«Les garçons ont montré de belles valeurs»
Abdel Bouhazama : «Nous avons fait preuve d’une belle efficacité par
rapport au plan de jeu mis en place. Nous avons appuyé sur nos points
forces et sur les faiblesses de l’OM. Après l’égalisation, mon rôle,
c’était de positiver au maximum. L’OM a certes, été réduit à dix
mais c’est nous qui l’avons provoqué. En seconde mi-temps, avec notre
large avance, on pouvait redouter un relâchement mais les garçons ont été
solides jusqu’au bout. Le groupe a encore montré de belles valeurs,
notamment après avoir été rejoint au score. Je suis épaté par les garçons.
Pendant le match, je n’y croyais pas. J’ai commencé à prendre
conscience à dix minutes de la fin. Depuis le début de la compétition, on
pense au Stade France. On ne le cache pas. On ne s’enflamme pas mais on ne
veut pas s’arrêter là. C’est bénéfique pour le club et sa formation.
On donne une bonne image du club. Cela met en valeur tout le travail des éducateurs
et de la cellule du recrutement. Tout le monde est à féliciter, C’est un
travail d’équipe ! »
Le compte-rendu du Progrès fait par un ......Marseillais
Face à des Olympiens, réduits à dix, l’ASSE fait parler sa puissance
et est en demi-finale
Arbitre : Benchabane assisté de Gallera et Picco. Délégué :
Frantz.
Buts : Ammari (14e) et Abbes (61e) pour l’OM. Diomandé (8e), Saadi
(24e, 28e, 59e), El Moudane (37e) pour St-Etienne.
Avertissements : Fabri (24e et 36e), Ndoumbou (27e) pour l’OM.
Diomandé (67e) pour St Etienne. Expulsion : Fabri (36e) pour l’OM
OM : Fabri, Abergel, Pommier, Abbes, Moulet, Nkoa (cap), Abdullah,
Ndoumbou, Gadi, Santiago puis Rey (36e). Remp : Diop, Ratsivoson, Cesarini,
Toungoura. Entr : J-J. Benoit
St-Etienne : Sanou, Djeridi, Polomat, Zouma, Russier, Diomandé,
Douline, Bulut puis Mayi (80e), Saadi puis Thalamy (89e), El Moudane puis
Mayi (63e). Remp : Aouacheri, Tack, Thalamy, Vachoux. Entr : Abdel Bouhazama.
La partie s’annonçait compliquée et elle le fut. Comme prévu, les Stéphanois
n’ont pas fait le déplacement pour rien hier à Marseille, réintégrant
dans le groupe Saadi à la pointe de l’attaque et l’imposant Zouma, en défense
centrale.
Deux atouts de poids qui offraient aux Verts une colonne vertébrale on ne
peut plus solide, complétée par Diomandé dans l’entre jeu. Ce dernier
avec un gros abattage et une relance toujours propre a été, avec Saadi,
l’autre homme du match. Si le récupérateur stéphanois n’a pas encore
signé pro, à l’inverse de Zouma, cela ne devrait pas tarder.
C’est lui d’ailleurs qui met rapidement ses partenaires dans le sens de
la marche en reprenant de la tête un corner (8e). Mais la réaction
olympienne ne se fait pas attendre. Ammari profitant d’une hésitation de
Sanou, le gardien stéphanois, sur une passe en retrait de Russier, remet
les pendules à l’heure (14e).
L’euphorie est de courte durée car Saadi démarre alors son festival. Sur
un penalty généreusement accordé par M. Benchabane après une sortie de
Fabri, « version Barthez/Ronaldo 98 », le buteur des Verts redonne
l’avantage à ses couleurs (24e). C’est le premier tournant de ce match.
Quelques minutes plus, Ndoumbou, étonnamment transparent hier, provoque un
coup franc inutile. Et devinez qui est à la réception ? Saadi qui reprend
victorieusement de la tête (37e). Les Olympiens qui une minute plus tôt
viennent de voir un missile de Gadi s’écraser sur la transversale,
accusent le coup. Et leur calvaire n’est pas terminé. Fabri sorti comme
une flèche, quitte sa surface et vient couper la route de Saadi, parti dans
le dos de Pommier. C’est l’expulsion, pour un deuxième avertissement,
et la double peine. Le gardien international de l’OM, en pleurs ; les deux
mains dans ses gants à l’entrée du vestiaire ne le verra pas mais sur le
coup-franc qui s’en suit, Mahaya, seul au second poteau, inscrit le quatrième
but stéphanois (37e). La messe est dite.
L’OM, à dix, fera bien jeu égal avec St-Etienne, Abbes (61e) répondant
au troisième but personnel de Saadi (59e), en seconde mi-temps. Mais il
n’y avait pas de quoi prétendre à une place dans le dernier carré. Il
aurait fallu pour cela mettre au moins au fond les quelques occasions qui se
sont présentées.
Mais ni Gadi, ni Ndoumbou ne se montreront suffisamment « tueur » face à
Sanou. Il aurait surtout fallu exploiter les failles (les ailes ?) d’une
équipe stéphanoise terriblement physique mais sans réel fond de jeu. Et
à ce niveau, les Minots de Jean-Jacques Benoit peuvent nourrir des regrets.
Mais hier, c’est bien le meilleur qui est passé.
Christophe Casanova
Le compte-rendu d'OM.net
Le parcours olympien en coupe Gambardella s’est arrêté au stade
Lebert sous le soleil plus que printanier de ce dimanche après-midi. Pour
le premier match à domicile de la formation de Jean-Jacques Benoît, la
messe était dite dès la mi-temps, réduits à dix, les Olympiens étaient
en effet déjà menés 4 à 1 !
Le match a commencé sur des chapeaux de roue. Sur son premier corner,
Saint-Etienne ouvrait le score par Diomande dès la 10e minute (0-1). L’OM
réagissait six minutes plus tard grâce à Ammari qui profitait d’une
erreur de Germain Sanou, portier des Verts, pour égaliser (1-1). Gonflés
à bloc par ce retour au tableau d’affichage, les jeunes marseillais
tentaient leur chance avec notamment Chris Gadi (22e) ou Jonathan Santiago
(25e). Mais dans la foulée de la frappe du petit meneur olympien, Julien
Fabri commettait une faute (pied en l’air) sur Saadi dans la surface.
L’attaquant des Verts se faisait lui-même justice et donnait ainsi
l’avantage aux siens.
Alors qu’un supporter un peu trop excité voulait s’en prendre à une mère
de famille venue du Forez encourager son fils, Saadi triplait la mise pour
les Verts. L’OM n’abdiquait pourtant pas et Gadi touchait la
transversale mais le match allait définitivement basculer du côté des
Verts avec le second carton jaune pour Julien Fabri qui quittait, la tête
dans les gants, ses partenaires avant le repos. Tommy Rey entrait en jeu à
la place de Jonathan Santiago. A 10 contre 11, les hommes de Jean(Jacques
Benoît encaissaitun quatrième but. Sur un ballon mal dégagé par la défense
marseillaise, Mahaya plaçait une reprise sous la barre. Rey ne pouvait rien
faire…
En seconde période, Sainté se contentait de gérer en supériorité numérique.
Saadi marquait à nouveau, s’offrant ainsi un triplé. L’OM répliquait
par Abbes et se procurait ensuite de nombreuses opportunités de réduire l'écart.
En vain... L’écart restait donc de trois buts en faveur des Verts, pour
qui, la coupe Gambardella se poursuivra en demi-finale. Au contraire de l’OM…
Le compte-rendu de José (Site Poteaux Carrés)
Sur un corner tiré côté gauche par Jessim
Mahaya, le (très bon) milieu défensif Ismaël Diomandé
a ouvert le score de la tête dès la 7ème minute. Les Phocéens ont profité
d'une sortie hésitante de Germain Sanou consécutive à
une passe en retrait de Romain Russier pour égaliser
à la 13ème. Les Verts ont repris l'avantage à la 25ème : idéalement
lancé par David Douline, Idriss Saadi a
obtenu un péno qu'il s'est chargé de transformer. Deux minutes plus tard,
l'avant-centre stéphanois a permis à l'ASSE de faire le break en reprenant
de la tête un coup franc lointain de Zaven Bulut.
Alors que les Marseillais ont failli réduire le score à la demi-heure de
jeu mais Germain Sanou a été sauvé par sa barre
transversale, les Verts ont su tuer le match à la 37ème minute, le portier
phocéen se faisant exclure pour avoir fauché Idriss Saadi.
Jessim Mahaya a exploité un coup franc de Zaven
Bulut mal repoussé pour enfoncer le clou d'une frappe somptueuse.
Gérant leur large avantage, les Stéphanois ont claqué un cinquième pion
peu avant l'heure de jeu sur un nouveau but de leur capitaine Idriss
Saadi. Si l'OM a réduit le score dans la foulée, Kevin Mayi a
failli inscrire un sixième but à la 82ème minute !
Qualifiés avec brio, les Verts joueront leur demi-finale le dimanche 1er
mai à Mérignac (Gironde) contre Troyes, victorieux aux tirs au but à
Montpellier.
Demi- finale à Mérignac (33): Dimanche
1 mai 2011
Présentation d'avant match
ASSE-Troyes : 4-1 (3-1)
Buts pour l'ASSE: Diomandé (26ème), Mayi 2 (30ème, 43ème),
Saadi (77ème)
But pour Troyes : Pechti (33ème sp)
La composition de l'ASSE :Sanou – Pellet, Cros, Albert, Polomat –
Diomande, Douline (El Moudane 75ème), Bulut (Aouacheria 69ème), Mahaya -
Saadi, Mayi (Argaud 64ème).
Remplaçants non entrés en jeu : Djeridi, Vachoux
La composition de Troyes : Mannoni -
Salem, Ahamada, A.Sidibé, D.Sidibé - Camara, Hama, Petschi - Keita,
Izerghouf, Touré.
Entraîneur : Manu Beauchet
Le match (Source : Poteaux Carrés) :
Les Verts iront donc au Stade de France le 14 mai. Cette demi-finale fut plus
facile qu'on ne le prévoyait. Jamais les Troyens n'ont inquiété la défense
stéphanoise où Pierrick Cros fut exemplaire.
Sur un coup franc brossé de Jessim Mahaya venant de
la gauche, Ismael Diomandé a ouvert le score d'un coup
de tête imparable à la 26ème minute. Profitant d'une magnifique déviation
d'Idriss Saadi, Kevin Mayi a doublé la
mise à la demi-heure de jeu. Les Troyens ont réduit le score sur pénalty
à la 33ème minute suite à main de Pierrick Cros dans la
surface. Kevin Mayi a fait parler sa puissance pour redonner
deux buts d'avance aux Stéphanois à la 43ème.
Sous les yeux de Bernard Caiazzo, Georges Bereta, Georges Carnus, (et Jaroslav Plasil) les Verts ont géré sans trembler leur avantage en seconde période. Impérial, Germain Sanou a annihilé les timides tentatives de l'ESTAC. Capitaine exemplaire, Idriss Saadi a définitivement tué le match à la 77ème minute en ponctuant une belle action collective.
La réaction d'Abdel Bouhazama (entraîneur des U19) : «Ce fut un
très beau match de football. Le plan de jeu mis en place a bien fonctionné
grâce aux garçons qui ont été très appliqués. En face, Troyes n’a
jamais cherché à fermer le jeu. Ils ont toujours cherché à jouer. De
notre côté, nous avons été très efficaces tant défensivement
qu’offensivement. Nous avons été performants comme à chaque tour. Les
garçons m’ont encore fait plaisir. Avec la pression et l’enjeu de la
finale au Stade de France, ils m’ont épaté. Je suis fier d’eux.
On savoure et on apprécie ces moments-là. On ira au Stade de France pour
gagner la finale, pas pour faire du tourisme. Mais, d’ici-là, on va
continuer à travailler avec humilité. Ce sera une grande fête pour le
club. Cela valorise tout le travail de toutes les équipes.»
L'avis de Pierrick Cros,
défenseur central : "Une finale se gagne"
Qualifiée pour la finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole après sa
victoire dimanche face à Troyes (4-1), l'AS-Saint-Etienne sera opposée à
Monaco pour ce dernier acte au Stade de France le samedi 14 mai prochain.
Avant cela, le défenseur stéphanois Pierrick Cros (photo) est
revenu sur la victoire des siens en demi-finales à Mérignac et sur le bon
parcours du club cette saison dans cette épreuve.
Pierrick, quel est votre sentiment sur cette demi-finale
face à Troyes (4-1) ?
"On a pris le match par le bon bout. Notre plan de jeu
a été respecté. L'entraîneur nous avait dit que les Troyens étaient très
bons en contres donc il fallait se méfier de leurs attaques rapides. Après
un round d'observation, nous avons eu la chance de trouver l'ouverture assez
rapidement puis d'enchaîner avant la pause. A 3-1 au repos, c'était mérité
et on a ensuite géré les 45 dernières minutes. C'est une belle victoire,
dans la lignée de nos matches précédents."
Justement, cette Coupe Gambardella faisait vraiment partie
de vos objectifs de début de saison, n'est-ce-pas ?
"C'est vrai que pour la plupart d'entre-nous, il
s'agit de notre dernière année en jeunes. Ensuite, il sera temps de
passer à temps plein avec les séniors. On voulait bien terminer ce cycle. L'an
passé, le parcours s'était arrêté dès les 8èmes de finale. Il était
important pour nous de faire quelque chose de bien dans cette épreuve. Au
fur et à mesure des matches, notre niveau s'est élevé et le travail a
porté ses fruits."
En finale, vous retrouverez Monaco, un club et des joueurs
que vous connaissez bien.
"Et pour cause car les Monégasques sont dans notre poule en
Championnat. L'an passé, nous les avions battus en 16èmes de finale de
cette Coupe Gambardella. Puis j'ai pas mal d'amis dans cette équipe, comme
Dennis Appiah par exemple avec qui j'ai joué en sélection et disputé
notamment l'Euro U17 en 2009. C'est une formation de qualité et ce sera
vraiment du 50-50. En finale, seul le résultat compte et le match ne sera
beau qu'uniquement si la victoire est au bout."
Pour Saint-Etienne, c'est réellement une fin de saison en
apothéose qui se profile.
"Le club est engagé sur de nombreux tableaux. Les
"A" ont encore une chance de se qualifier pour la Coupe d'Europe
la saison prochaine et deux équipes vont disputer des finales de Coupe
puisque les Féminines se sont qualifiées pour le dernier acte en Challenge
de France. On sent au club et chez les supporters beaucoup d'excitation. Il
y a vraiment de beaux coups à jouer. Espérons que la chance soit de notre
côté."
Sud-Ouest : La L1 au rendez-vous
Vainqueurs devant une belle assistance, Saint-Etienne et Monaco se
retrouveront au Stade de France.
A défaut de finale, traditionnellement organisée en lever de rideau de la
finale de coupe de France, à Paris, le stade Robert Brettes de Mérignac
accueillait ce qui se fait de mieux en matière de football de jeunes. Les
demi-finales de la coupe Gambardella (U19) opposaient Troyes à
Saint-Etienne puis Monaco à Sedan, hier après-midi. Aucune équipe de la région,
ni même de l'Ouest et pourtant, l'assistance était fournie.
Les seuls absents de marque étaient en fait les représentants de la Fédération,
annoncés jusqu'à ce qu'éclate la polémique autour des quotas. Nous étions
au cœur du sujet, trop peut-être. Il y avait tout de même du beau monde,
avec la présence de Bernard Caiazzo, le président des Verts, de Jean-Marc
Furlan, l'entraîneur de Troyes ou du Giorondin Jaroslv Plasil, veu en
amoureux du foot tout simplement.
La fête de la formation à la française a quand même eu lieu et à ce
jeu-là, ce sont Saint-Etienne et Monaco qui ont gagné le droit d'aller au
Stade de France. Les Stéphanois n'ont jamais vraiment tremblé et de match,
il n'y en eut pas. Du moins au tableau d'affichage.
Saint-Etienne plus mature
Les deux équipes ont pourtant proposé un joli spectacle ainsi qu'une
opposition de style intéressante entre des Verts, grands favoris de l'épreuve,
matures et réalistes, et une équipe troyenne plus technique mais en panne
offensive. Comptant sur ses flèches, Saadi (neuf apparitions en L1) et
Mahyi, Saint-Etienne a su attendre pour mieux assommer de tendres Aubois.
Le score est un peu lourd pour Troyes «qui aura progressé dans son
apprentissage face à un adversaire qui ne lui a jamais laissé d'espoir»,
regrettait l'entraîneur. « Ce que nous avons mis en place a fonctionné,
c'était un bon match et il faut rendre hommage à Troyes qui nous a gênés,
commentait son homologue stéphanois Abdel Bouhazama. Je suis à la fois
satisfait et soulagé, le Stade de France est notre objectif et nous l'avons
atteint. Mais y aller, c'est bien mais il faut gagner.»
Monaco, lui, a dû attendre la seconde période et l'entrée de N'Gakoutou
et Ferreira pour faire parler ses talents devant. Forts de nombreux joueurs
ayant gouté à la L1, les Monégasques se sont fait bouger par des Sedanais
sans complexe et un Sliti très remuant. Ca a sûrement toussé à la pause
et c'est un autre match qui a suivi. Fébriles, les Sedanais ont craqué à
onze contre dix en quatre minutes, perdant ainsi le droit d'accéder pour la
première fois de son histoire à la finale. « Sedan nous a beaucoup gênés
et nous avons mis une mi-temps avant de prendre la mesure de cette équipe.
Il a fallu recadrer tout le monde. Il faudra montrer autre chose si l'on
veut s'imposer face à Saint-Etienne, à Paris» glissait François Ciccolin,
le coach du club de la Principauté.
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Monaco pour adversaire en finale
Lors de la 2ème demi-finale, l'AS Monaco a d'abord été mené
au score par le CS Sedan-Ardennes, après un but dans le premier quart signé
Tchenkoua. Les Monégasques ont patienté jusqu'à l'heure de jeu pour égaliser
sur un penalty transformé par Valentin Eysseric. Réduits à dix après
l'expulsion de Jessy Pi, les joueurs de François Ciccolini sont néanmoins
parvenus à prendre un avantage décisif en fin de match grâce à un doublé
de Dominique Pandor.
Les deux finalistes tenteront de succéder à Metz au palmarès de la compétition,
inaugurée en 1954. Saint-Etienne s'est imposée à trois reprises en finale,
en 1963, 1970 et 1998, les Monégasques ayant soulevé le trophée en 1962 et
1972.
Finale à Saint Denis (Stade de
France) : Samedi 14 mai 2011
Présentation d'avant match
ASSE-Monaco : 1-1 (3-4 aux tab)
But pour l'ASSE: Douline (82ème)
But pour Monaco : Labor (6ème)
Tirs aux but : Mahaya (réussi), Cros (manqué), Diomandé (réussi),
Douline (réussi), Saadi (manqué)
La composition de l'ASSE : Sanou, Pellet, Zouma, Cros, Polomat,
Diomandé, Douline, Bulut (puis Argaud 73e), Saadi (cap), Mahaya,
Mayi (puis Aouacheria 61e). Entr : Bouhazama
Remplaçants non entrés en jeu : Djeridi, Vachoux, Albert, El
Moudane
La composition de Monaco : Sourzac; Phojo (Morel 88ème), Appiah, Labor, Kurzawa - Assana, Pi, Valot (Ferreira 66ème), Eysseric - Makengo (N'Gakoutou 78ème), Pandor. Entr : Ciccolini
Le film du match
Au cours d’une finale qui a tenu toutes ses promesses par le jeu et son suspense, les jeunes Verts ont été battus au terme d’une terrible séance de tirs au but. Les Stéphanois peuvent être fiers de leur parcours.
Les réactions
Abdel Bouhazama (entraîneur de l’ASSE) : «On y a cru
jusqu’au bout. Malheureusement, le dénouement s’est joué à la loterie
des penaltys. Cela fait partie du jeu et de la vie d’un footballeur. Notre début
de match a été tendu. Nous étions crispés, à l’image du but que nous
encaissons. En première mi-temps, on a davantage joué pour ne pas perdre que
pour gagner. Ensuite, sur la seconde mi-temps, je n’ai rien à
reprocher à mes joueurs. J’aurais aimé qu’on fournisse 90 minutes comme
cela. Nous avons poussé Monaco dans ses derniers retranchements. On va
refaire le match 100 000 fois mais c’est passé. C’est un bel
apprentissage pour les jeunes.
Le grand gagnant, c’est Monaco que je félicite. Je n’ai rien à reprocher
à mes garçons. Je suis très très fier de ce qu’ils ont accompli. Ils ont
donné une bonne image du club. C’est très bien.»
François Ciccolini (entraîneur de Monaco) : «Par rapport au contenu, ce succès est, je pense, mérité même si l’épreuve des tirs au but est toujours une loterie. Nous avons eu les occasions de faire le break. Au lieu de ça, cela aurait pu basculer de l’autre côté. Saint-Etienne a beaucoup de qualités offensives. Les Stéphanois nous ont posé des problèmes dans le déplacement et dans le jeu aérien. Nous avions une équipe plus jeune que Saint-Etienne. C’est une belle aventure pour les enfants. Cela valide le travail effectué depuis quelques années, tant au niveau du recrutement que dans le travail. Cela met en valeurs beaucoup de personnes qui travaillent dans l’ombre. L’important, ce n’est pas que l’entraîneur gagne mais que ces gamins s’épanouissent et qu’ils aillent le plus loin possible. La finalité, ce n’est pas de gagner la Gambardella, mais que ces jeunes deviennent professionnels, à Monaco ou ailleurs»
Jérémy Labor (défenseur central de l'AS Monaco et buteur en
finale)
"Ce titre, c'est un aboutissement car on avait fait de cette
coupe un objectif depuis l'année dernière, et notre élimination prématurée
face aux Stéphanois. En plus de prendre une petite revanche, nous réalisons
un rêve ce soir ! Mon but ? C'est magique de marquer dans une telle enceinte,
devant ma famille... Je ne réalise pas encore ce qui m'arrive. Sur l'ensemble
du match, je pense que la victoire est méritée car on a tous fait les
efforts les uns pour les autres. On savait que la cohésion et l'état
d'esprit qui nous animent pouvaient faire la différence. C'est là-dessus que
tout s'est finalement joué."
Dennis Appiah (capitaine de l'AS Monaco)
"J'ai ressenti une très grande fierté en brandissant ce trophée
! On joue au football depuis tout petit pour vivre ce genre de moments forts.
On a répondu présent tout au long de la rencontre, on n'avait pas le droit
de faire un match moyen pour un tel évènement. Défensivement, notre solidité
nous a permis de ne pas paniquer au moment de l'égalisation stéphanoise."
Frédéric Barilaro (directeur du centre de formation de l'AS
Monaco)
"Aujourd'hui c'est un grand moment pour le club qui attendait ce
succès depuis quarante ans. Ce titre, les joueurs le méritent, ils ont fait
une très bonne entame de match en ouvrant le score rapidement. L'essentiel c'était
que l'enjeu ne prenne pas le dessus sur le jeu. Cette jeunesse, c'est la
vitrine de l'AS Monaco et ce soir elle nous rend tous très fiers."