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Les
Verts préparent la finale de la Coupe Gambardella
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Mercredi 11 mai 2011 |
A lire également : les finales de l'ASSE en Coupe Gambardella
Les jeunes footballeurs de l'AS Saint-Etienne rencontrent leurs homologues de l'AS Monaco ce samedi 14 mai (17h15) au stade de France en finale de la Coupe Gambardella.
ASSE/Monaco, c’était l’affiche du stade Geoffroy-Guichard
il y a une quinzaine de jours, ce sera aussi celle de la finale de la Coupe
Gambardella qui se disputera ce samedi à partir de 17 h 15 au Stade de
France, en lever de rideau de la finale de la Coupe de France entre Lille et
le Paris-Saint-Germain.
Auteur d’un large succès 4 à 1 face à Troyes en demi-finale, les Verts
vont affronter des Monégasques qui ont disposé de Sedan, 3 à 1. Les deux équipes
se connaissent bine puis Monaco évolue dans la même poule que l’ASSE en
championnat de France des moins de 18 ans. A l’aller, en septembre dernier
dans le Forez, les joueurs d’Abdel Bouhazama l’avaient emporté 2 à 0. Au
retour en janvier, Pierrick Cros et ses coéquipiers avaient ramené un nul (0
à 0) du Rocher. Et sachez que l’an passé, les Foréziens avaient battu les
joueurs de la Principauté en 16e de finale de cette même Coupe de France des
jeunes. Pour les Verts, la bonne nouvelle est venue de l’élimination de
l’équipe de France U 17 de l’Euro auquel la France participait en Serbie.
Battus par le Danemark lors de leur troisième et dernier match de poule, les
Tricolores sont rentrés et ont laissé Kurt Zouma à la disposition de son
club. Le défenseur central qui vient de parapher son premier contrat
professionnel à l’ASSE, pourra donc disputer la finale de cette Coupe
Gambardella remportée par le club stéphanois pour la dernière fois en 1998
(1 à 1, face aux PSG, victoire aux tirs au but, 5 à 3, avec des joueurs tels
que Sylvain Armand, Mickaël Pontal, Sylvain Meslien, Alassane N’Dour,
Julien Sablé, Jérôme Tagherset, Baptiste Lafleuriel, Frédéric Mendy, Pape
Thiaw…) après deux succès en 1963 et 1970. Les Verts ont aussi été
finalistes en 1958, 1964, 1971 et 1999. Les Monégasques eux ont soulevé le
trophée en 1962 et 1972.
Saint-Etienne et Monaco vont tenter de succéder à Metz au palmarès de la
compétition.
Abdel Bouhazama : "Une finale, c'est un événement"
La sélection du groupe pour la finale a-t-elle difficile à
effectuer ?
Abdel Bouhazama : «Il faut faire des
choix. J’ai gardé un groupe réduit puisque la feuille de match
n’autorise que 16 joueurs. Emmener 17 ou 18 joueurs et éliminer un ou deux
joueurs à la dernière minute, c’est vraiment très difficile
psychologiquement. Si on avait autorisé 24 joueurs sur la feuille de match,
j’aurais pris tous les joueurs (il sourit). Ceci dit, l’équipe alignée
en finale va jouer pour les copains. On veut gagner cette coupe pour le club !»
Comment gères-tu l’engouement autour de cette finale ?
Abdel Bouhazama : «On va défendre les
couleurs de l’ASSE. On rêve tous un jour d’une finale au Stade de France.
Il faut donc en profiter. C’est bien pour le club, les dirigeants, les
salariés, les supporters. J’espère qu’on continuera de donner une bonne
image du club. Je suis vraiment fier pour le club»
Comment préparez-vous cette finale ?
Abdel Bouhazama : «Les dirigeants nous
ont mis dans les meilleures conditions psychologiques. Nous allons bénéficier
d’une mise au vert pour être ensemble. Une finale, c’est un événement !
Les joueurs ont l’occasion de marquer l’histoire du club et de leur jeune
carrière.»
Quelle sera la nature de ton discours d’avant-match ?
Abdel Bouhazama : «Profiter de ces
moments exceptionnels. Il faut les savourer. J’espère qu’on va bien jouer
notre finale. Nous n’avons rien à perdre. Comme je l’ai répété aux garçons,
tout ce qu’ils ont fait, ils le méritent. Nous ressentons tous une
pression, il faut la positiver.»
Que représente le Stade de France ?
Abdel Bouhazama : «C’est un stade
mythique. Il accueille les matches internationaux de l’équipe de France et
les finales de Coupe. On va jouer dans le panthéon du football. »
Quel regard portes-tu sur Monaco ?
Abdel Bouhazama : «C’est une équipe
qui nous ressemble. Elle est solide défensivement, efficace devant le but.
Elle a plusieurs éléments qui évoluent en pros ou en équipe réserve. En
demi-finale, menée au score et réduite à 10, elle était parvenue à
renverser la situation. Cela dénote une grande force mentale.»
Un petit rappel des finales 1998 et 1999 avec Alou N'Dour
Dernier vainqueur de la Coupe Gambardella avec l’ASSE, Alou N’Dour retrace, avec émotion et nostalgie, l’épopée glorieuse de 1998 !
Il y a une semaine, Alou N’Dour a rendu une sympathique
visite au centre d’entraînement et de formation de l’Etrat. Toujours
aussi attachant, ce personnage, qui combine sa vie de footballeur avec son
association à but humanitaire La Marmite du cœur, s’est replongé dans la
victoire de la Coupe Gambardella en 1998, la dernière en date de l’ASSE
dans cette compétition …
Alou, qu’est-ce qui te reste de l’épopée victorieuse de 1998 en
Coupe Gambardella ?
Alou N’Dour : «Que de merveilleux
souvenirs. La victoire en finale face au PSG en 1998 est gravée à vie dans
ma tête. Il m’arrive encore de visionner la vidéo de la finale ! Ma mère
a également conservé beaucoup de photos. C’était la toute première
finale de Gambardella qui se disputait au Stade de France, inaugurée quelques
semaines plus tôt. C’était comme dans un rêve…mais on était éveillé.
Le stade de France, quelle grandeur, quel luxe ! »
Comment aviez-vous vous préparé cette finale ?
Alou N’Dour : «De façon très
professionnelle alors que nous étions encore tous très jeunes. On avait
senti un élan derrière nous au sein de club. Tout avait été fait pour bien
se préparer. Nous avions été mis au vert dans des conditions de préparation
optimales. Notre entraîneur, Gérard Fernandez, n’avait rien laissé au
hasard. On ressentait une pression mais elle était positive. On était monté
à Paris pour gagner et ramener la Coupe à Saint-Etienne.»
«On formait une grande famille»
Quel regard portes-tu sur cette épopée ?
Alou N’Dour : «C’était l’apothéose
d’un parcours sans faute avec de belles et grandes victoires, notamment face
à Bordeaux et Sochaux qui, à l’époque, comptait dans ses rangs les Frau,
Diouf…»
Comment aviez-vous fêté cette victoire ?
Alou N’Dour : «Sur la pelouse du
Stade de France avec nos dirigeants qui nous avaient porté dans leurs bras !
On formait une grande famille avec une grosse cohésion. Saint-Etienne est
restée ma ville d’adoption»
«C’est
le Saint-Etienne qu’on aime : celui qui produit des futurs pros»
La saison suivante, en 1999, vous retrouvez le Stade de France mais
perdez la finale face à Auxerre ?
Alou N’Dour : «C’était un dénouement
cruel au terme de la série des tirs au but. Ce fut un très beau match. En
face, Auxerre alignait une génération dorée avec Cissé, Mexès, Mathis,
Kamata. Même si nous étions très déçus, on n’a pas eu de regrets. On
avait confirmé qu’on formait une belle génération. »
Aujourd’hui, que t’inspire cette nouvelle finale pour les jeunes
verts ?
Alou N’Dour : «Ça fait longtemps que
l’ASSE n’avait pas atteint la finale. Je suis très content. Je trouve ça
assez logique car l’ASSE a toujours fait de la formation une priorité. De
nombreux joueurs de l’équipe actuelle sont issus du centre de formation.
C’est une suite logique. C’est le Saint-Etienne qu’on aime : celui qui
produit des futurs pros»
N’Dour et
la marmite du cœur
Avec un artiste musicien Moustapha Dieng, Alou N’Dour a crée
l’association «La Marmite du cœur » dont l’idée première est de venir
en aide aux personnes défavorisées du Sénégal, en mettant en place un
ensemble d’actions et de mesures d’accompagnement, qui à terme vont déboucher
sur la création d’un centre de formation .
Au delà de cette action d’envergure, «La Marmite du cœur», comme son nom
l’indique est au cœur des problèmes sociaux, dont la satisfaction
alimentaire de tous. Ainsi, dans son élan de solidarité aux populations démunis,
«La Marmite du cœur » se propose dans le mois béni du ramadan de mener des
actions concrètes de distribution de nourriture.
Vous pouvez contacter Alassane N’Dour à l’adresse suivante : marmiteducoeur.alassane@hotmail.fr
Le groupe stéphanois
Dernière minute : Vendredi après-midi, Ismaël Diomandé a rejoint
le reste de la troupe de la Gambardella, déjà sur place dans la région
parisienne. En effet, le retour à l’entrainement de Blaise Matuidi a été
concluant et libère donc le jeune milieu de terrain défensif stéphanois.
Ismaël Diomandé avait été conservé avec le groupe pro afin de palier un
éventuel forfait de Blaise Matuidi, ajouté à l’indisponibilité de
Christophe Landrin : «J’avais retenu Ismaël dans le groupe face à
Lille parce que j’en avais besoin en raison de la suspension de Blaise
Matuidi et de la blessure de Christophe Landrin. Aujourd’hui, Blaise est opérationnel
et il est normal qu’Ismaël aille jouer la finale de la Gambardella»
a expliqué Christophe Galtier avant de conclure «Ismaël est un
atout supplémentaire pour l’équipe. Je souhaite que les U19 remportent ce
trophée»
Le staff et les joueurs ont, d’ailleurs, prévu de regarder ensemble la
retransmission de la finale avant le diner commun de la mise au vert
Le Progrès du jour : Galtier
libère Diomandé pour la Gambardella mais reste fixé sur la priorité d’un
club pro, l’équipe première
Christophe, un point sur le groupe ?
Matuidi est opérationnel. Cela me permet de rapatrier Diomande en Gambardella
puisque c’était le souci majeur du club...J’espère qu’il pourra faire
une sieste dans le train.
Pourquoi dites-vous que c’était le souci majeur du club ?
Pourquoi je dis ça ? (Silence)
Y-a-t-il eu des interventions pour que vous le laissiez à disposition de
la Gambardella ?
Non, aucune intervention…(silence à nouveau). Mais bon. Je vais mesurer mes
mots, mes propos, pour rester très calme. Je suis responsable et je ne
prenais aucun plaisir à diminuer la Gambardella en gardant Ismaël dans le
groupe. S’il était resté, cela voulait dire que Blaise Matuidi ne pouvait
pas jouer. Landrin étant blessé, j’avais besoin de lui pour avoir trois
joueurs dans l’entrejeu. S’il était dans le groupe contre Lille, c’est
pour cette raison, j’avais besoin d’un milieu défensif supplémentaire.
Mais j’avais pris le risque de le faire jouer 48 heures avant avec la CFA
qui avait besoin de gagner pour se maintenir, comme Néry qui a joué en réserve
contre Lyon et était sur la feuille devant Lille. À partir du moment où
Blaise est opérationnel, il est normal qu’Ismaël aille en Gambardella
parce que je souhaite que les moins de 19 remportent ce trophée.
C’est une façon de marquer les priorités ?
Dans un club professionnel, la priorité, c’est l’équipe professionnelle.
C’est bien aussi pour le joueur ?
Je n’ai pas osé lui poser la question pour ne pas le mettre mal à
l’aise. Entre être titulaire chez les pros et jouer une finale de
Gambardella, je ne sais pas… Mais bon, c’est bien qu’il aille la jouer
pour aider à la gagner. C’est un plus pour cette équipe
C’est un joueur qui vous intéresse ?
Oui, c’est un joueur que je suis régulièrement, intégré à plusieurs
reprises à l’entraînement du groupe pro.
Vous allez suivre le match de la Gambardella ?
À la télévision, oui. On regardera la finale tous ensemble.
http://www.leprogres.fr
Revue d'effectif par le coach Abdel Bouhazama
Avant de mettre le cap vers Paris afin de disputer la finale de la Coupe Gambardella face à Monaco (samedi à 17h15), Abdel Bouhazama nous offre un tour d’horizon attachant de son effectif !
Abdel Bouhzama aime «ses» garçons. Ça se sent, ça se voit. L’entraineur stéphanois nous présente, avec sa sensibilité, la personnalité des finalistes de la Coupe Gambardella.
Gardiens de
but :
Germain Sanou : «C’est le grand frère. Il incarne la
sagesse africaine. Il est toujours à l’écoute des plus jeunes. Il a le cœur
sur la main. C’est l’assurance tous risque, le coffre fort.»
Jérémy Vachoux : «C’est la copie de Germain. Il a
toujours la bonne parole. Il est très déterminé, très réfléchi. Il est
très professionnel. La saison dernière, il avait participé au parcours en
Gambardella alors qu’il n’avait que 15 ans. Cette expérience fait
beaucoup de bien au groupe.»
Défenseurs :
Guy Richie Pellet : «C’est un défenseur très rugueux. Il
aime les duels. Il fait partie des garçons qui mettent l’ambiance dans le
groupe. Il a une chanson à lui A, B, C…C’est un bon vivant»
Kurt Zouma : «C’est le roc. C’est un monstre physique.
Sa présence en impose pour nous et les adversaires. C’est également un
grand animateur de la vie du groupe. C’est le DJ»
Josué Albert : «Titulaire face à Troyes, il a réussi un
beau match en défense centrale. Il a parfaitement rempli son contrat en suppléant
parfaitement les absences de Kurt Zouma et Romain Russier. Il est très
mature. Il parle comme un éducateur»
Pierre-Yves Polomat : «C’est le garçon des îles,
talentueux et réservé. C’est un joueur très doué techniquement. Il a une
main à la place du pied. C’est un très bon relanceur »
Pierrick Cros : «Il est très intelligent dans le jeu.
C’est un défenseur doué tactiquement. Il aime contester, monter au front.
Dans ce domaine, il me rappelle Faouzi Ghoulam»
Romain Russier : «C’est un défenseur très solide. Il est
toujours très calme, très posé. C’est le professeur. D’ailleurs, il
fait des études à l’université. Malheureusement, il a été victime
d’une grave entorse avec la réserve.»
Aymeric Djeridi : «C’est un défenseur intéressant et
polyvalent. C’est un garçon de devoir qui est toujours à l’écoute. Il
n’a jamais d’état d’âme. Il est toujours prêt à aider l’équipe.»
Jerrold Nyemeck : «Il n’a que seize ans et apprend vite.
Il est très solide défensivement. C’est une bombe à hydrogène. Il ne
fait pas de bruit mais quand il y va, il y va franchement. Il a un bon état
d’esprit»
Florian Thalamy : «C’est un défenseur très solide. Il
est très discret en dehors du terrain mais quand il joue, on sait qu’il est
là. Il a fait une bonne entrée face à Marseille.»
Milieux
de terrain :
Sofiane El Moudane : «C’est un des plus jeunes du groupe.
C’est un compétiteur. Il ratisse beaucoup de ballons. Il est très généreux
dans l’effort. Il a franchi un palier au cours de ce parcours en Coupe
Gambardella.»
David Douline : «C’est la moissonneuse-batteuse : il a de
l’impact physique et gratte les ballons à l’adversaire. Il vit vraiment
les matches à fond.»
Ismaël Diomandé : «C’est un combattant, dur au mal. Au
milieu de terrain, il a un gros volume de jeu et ratisse un nombre très
important de ballons. Sa coiffure style apache lui va bien : il fait peur aux
adversaires. Il est très compétiteur. En plus, il sait marquer des buts. Il
en a déjà marqué deux dans cette compétition : alors comme on dit, jamais
deux sans trois.»
Pierre-Yves Argaud : «C’est un petit gabarit qui se
faufile partout. C’est passe-partout. Il revient bien en forme. Il est vif.
C’est le ministre : il est toujours très élégant dans ses habits.»
Kader Nassuf : «C’est un ailier de poche. C’est le
perforateur. Il aime percuter et dribbler. Il ne se pose pas de question. Il
est généreux.»
Bilel Aouacheria : «C’est un gros potentiel. C’est un
joueur technique et intelligent. C’est l’intellectuel : il s’entraine
avec ses lunettes. Il sait faire plein de choses : percuter, garder le ballon»
Attaquants
:
Idriss Saadi : «C’est le capitaine. Cela veut tout dire.
C’est le relais idéal pour moi. Il comprend vite et fédère le vestiaire
entre les anciens et les plus jeunes. Il transmet son expérience aux plus
jeunes. Dans le jeu, c’est le finisseur. Il a marqué beaucoup de buts dans
toutes les catégories.»
Ibrahima Bojang : «C’est le bel athlète, l’étalon.
Malheureusement, il n’a pu jouer qu’un match avant d’être opéré. Son
entente avec Idriss dans le jeu avait laissé augurer de belles promesses. Même
s’il est déçu de ne pas participer à cette finale, on le sent heureux
pour ses copains.»
Jessim Mahaya : «C’est un joueurs très technique, très
fin. C’est le buteur caché. Il réussit toujours à marquer son petit but.
Il a également une grande complicité avec Idriss (Saadi) : ils se
connaissent depuis plusieurs années»
Kevin Mayi : «C’est le dragster : il est très puissant,
très véloce. Après une longue blessure, il revient en pleine forme au bon
moment. Il a des qualités de vitesse et de finition.»
Zaven Bulut : «Il a les qualités du bon ailier de débordement.
C’est un joueur très combatif. Il veut toujours bien faire alors, quand ça
se passe mal, il a besoin d’être stimulé»
Elian Tack : «C’est le sniper. Il est très généreux, très
combatif. C’est un attaquant qui est toujours en embuscade pour marquer. Il
sait se montrer décisif avec peu d’occasions»
Lu sur Poteaux Carrés : présentation de l'effectif
Germain Sanou alias Grand Goal. Et ce surnom n’est pas dû à ses 187cm. Issu du centre de formation de l’ASSE au Burkina-Faso, Germain est un gardien très prometteur doté d’un jeu au pied assez exceptionnel pour un garçon de 18 ans. Perfectionniste, il se trouve encore beaucoup de défauts. Mais ce sont ses qualités, en particulier sur les ballons aériens, que nous sommes nombreux à voir !
Jérémy Vachoux constitue un remplaçant de luxe au poste de gardien de but. Déjà doté d’une belle expérience pour un garçon de 16 ans, il est reconnu pour son sérieux dans le travail. Les plaquettes de chocolat lui faisant office d’abdominaux sont là pour en témoigner ^^
Richy Pellet est un latéral droit puissant, performant dans les duels. Il a également prouvé qu’il pouvait être décisif en adressant une magnifique passe décisive à Idriss Saadi en demi-finale. Après avoir été plusieurs fois ennuyé par des blessures cette saison, il semble être revenu au top au bon moment.
Pierrick Cros fait partie des cadres de ce groupe. Défenseur central, il s’entraîne régulièrement avec les pros et apporte sa science du placement et de l’anticipation à la défense stéphanoise.
Kurt Zouma est un roc, le complément parfait de Pierrick Cros. Il a cette année franchi toutes les étapes à vitesse grand V : U19, CFA et signature d’un premier contra pro. Tout cela à 16 ans…
Josué Albert a pallié l’absence de Kurt Zouma en demi-finale avec la réussite que l’on connaît. Troisième défenseur central du groupe, il assure régulièrement son rôle avec efficacité en U19.
Pierre-Yves Polomat est un latéral gauche particulièrement performant dans la relance. S’il est discret sur le terrain, il a déjà prouvé dans cette compétition que le défit physique ne l’effrayait pas.
David Douline est un milieu récupérateur gaucher. Capitaine en championnat, il brille par son abattage et son engagement.
Ismaël Diomandé est l’habituel partenaire de David Douline au milieu de terrain. Plus relayeur, il n’hésite pas à se projeter vers l’avant avec succès. Sa progression cette saison l’a amené à être convoqué pour un match de L1 pour la première fois.
Sofiane El Moudane, c’est le harceleur du milieu de terrain. Milieu récupérateur, il ne lâche rien. Jamais. Chose non négligeable dans le football moderne, il frappe très bien les corners.
Zaven Bulut est très actif dans son couloir droit. Percutant offensivement, il ne rechigne pas à soutenir son latéral défensivement. Qualité appréciable pour un joueur de couloir, il marque régulièrement des buts.
Bilel Aouacheria est un milieu offensif. Très précis techniquement, il est capable de conserver le ballon comme de déstabiliser une défense sur une feinte ou une passe.
Jessim Mahaya occupe souvent le couloir gauche en configuration Gambardella. Après une préparation d’avant-saison de grande qualité lui ayant valu de marquer en match amical avec les pros, il a un peu ressenti le besoin de souffler. Revenu en forme, il peut en particulier faire bénéficier l’équipe de la qualité de ses coups de pied arrêtés.
Pierre-Yves Argaud peut jouer dans le couloir droit ou devant. Petit gabarit très vif, doté d’une bonne frappe de balle, il met régulièrement au supplice les défenseurs un peu lourds.
Kevin Mayi a des qualités athlétiques de vitesse et de détente exceptionnelles. Longtemps blessé cette saison, il a depuis été décisif à quasiment chacune de ses sorties. Un attaquant que tout le monde espère voir atteindre le haut niveau un jour à Sainté.
Idriss Saadi est le capitaine du navire Gambardella. Très impliqué, il a marqué à chaque tour de cette compétition. Il assume parfaitement son rôle de leader sur et en dehors du terrain.
Lu sur Poteaux Carrés : Germain Sanou : "Gagner pour les supporters"
A cinq jours de la finale de la Gambardella, Germain Sanou (alias Grand Goal), fait le point sur sa carrière, sur le parcours en Gambardella et son sentiment sur le match de samedi.
L’enfance d’un gardien : « Je suis né le 26 mai 1992 au Burkina-Faso. J’ai commencé à jouer au football très jeune avec les copains du quartier. Je me souviens qu’à 8 ou 9 ans, je jouais déjà gardien. Toujours. Et puis vers 11 ans, j’ai été repéré et on m’a proposé de prendre une licence dans le club du quartier. J’y suis resté 4 ans. »
Le premier centre : «C’est un formateur burkinabé très connu au pays qui m’a proposé de rejoindre le centre de formation de l’ASSE au Burkina. J’y suis entré à 15 ans et j’y ai passé 3 années formidables. C’est à cette époque que j’ai rejoint la sélection nationale pour la première fois. »
L’arrivée en France : « Je suis arrivé au Centre de Formation de l’Etrat à 18 ans. Ce n’est pas facile de quitter le pays, sa famille, ses amis… Mais j’ai eu du soutien en arrivant, en particulier de tous mes copains africains. Maintenant ça va, je me sens bien. »
Une grande exigence : « Je suis conscient que je dois encore beaucoup progresser. Dans tous les domaines… Je dois améliorer ma prise de balle sur les frappes, sur les frappes avec rebonds en particulier, et mes relances à la main également. Je dois progresser physiquement aussi, dans les qualités de détente et de vitesse. Je suis malgré tout satisfait de ma progression depuis que je suis arrivé (NDPC : il a fallu insister un peu pour obtenir ce léger satisfecit) mais je sais qu’il reste encore beaucoup de travail. »
Un coup de pied de mammouth : « Ce n’est pas quelque chose que j’ai spécifiquement travaillé à Saint-Etienne. J’ai en revanche beaucoup travaillé le jeu au pied avec mon entraineur portugais en sélection nationale. »
Les ambitions : « Je souhaite progresser et m’exprimer le mieux possible à Saint-Etienne. Le club fait confiance aux jeunes, et pour nous c’est une grande source de motivation. Alors l’objectif, c’est la Ligue 1 .»
Le parcours en Gambardella : « Notre force, c’est l’état d’esprit. C’est ça la force du groupe. Tout le monde est soudé. Je retiens en particulier le match à Grenoble où il a fallu tenir à 10 contre 11. Et puis il y a le match à Marseille aussi, j’ai fait une erreur mais tout le monde m’a soutenu. »
La finale : « Le plus important c’est de montrer la même solidarité pour gagner les duels. Gagner les duels c’est essentiel. Cette coupe, on veut vraiment la remporter pour tout le monde. On veut faire plaisir aux dirigeants, au coach, aux supporters et à nous-mêmes (NDPC : je fais alors remarquer à Germain qu’il parle souvent des supporters). J’aime ce public ! Les supporters sont toujours derrière l’équipe à Geoffroy-Guichard, c’est exceptionnel. Alors oui, c’est aussi pour les supporters que je veux gagner la finale. »
L’adversaire : « Monaco ? Oui je les connais un peu. On a fait 0-0 chez eux en championnat et je les ai vus jouer en demi-finale contre Sedan. C’est une très bonne équipe, très technique un peu comme nous en fait. Face à un tel adversaire, la victoire ne pourra passer que par une grande volonté collective. »
Un grand merci à Germain, aussi impérial dans les airs que sympathique en interview. Moi je remercie évidemment le remarquable site Poteaux Carrés
Toujours sur Poteaux Carrés, l'interview de Frédéric Mendy, vainqueur de la Coupe Gambardella en 1998
Finaliste heureux en 1998 et malheureux en 1999, Frédéric Mendy (Stade Lavallois) ne pouvait échapper à nos questions sur la coupe Gambardella !
Kirikou, la Gambardella, ça
évoque quoi pour toi ?
Une super aventure ! J'ai eu la chance de jouer au Stade de France les deux
dernières finales de l'ASSE en coupe Gambardella [ndpc
: c'est le seul joueur dans ce cas*] . En 1998, on a battu le PSG aux
tirs au but. Je me souviens qu'en demi-finale on avait tapé Sochaux 2-0 à
Poitiers. En 1999, ça s'est encore joué aux tirs au but mais c'est fois on a
perdu. C'était contre l'AJ Auxerre de Méxès et Cissé. La Gambardella,
c'est très important pour les jeunes qui sont au centre de formation. C'est
important de gagner cette coupe. C'est comme quand en pro tu gagnes le
championnat, la coupe de France ou la coupe de la Ligue. C'est LA compétition
phare qui fait envie à tous les jeunes. Ils en parlent beaucoup entre eux.
C'est Gambardella, Gambardella ! Les championnats de jeunes, ça compte bien sûr
mais ça n'a pas la même ampleur, la même répercussion : que ce soit pour
les supporters, pour les médias mais aussi pour le club, la Gambardella a
plus d'impact. C'est une compétition qui compte, que l'on retient parce
qu'elle braque les projecteurs sur le club qui la remporte.
Jouer au stade de France, ça doit être
impressionnant quand on a 17 ou 18 ans ?
Ce n'est pas donné à tout le monde de jouer au Stade de France, hein ! Tu
vis des moments forts que tu n'oublies pas. Le stade est magnifique, il y a du
monde. Pour un jeune du centre de formation, c'est extra de jouer dans un tel
contexte. Ça laisse de grands souvenirs. Quand tu es jeune, tu n'as pas
l'habitude de jouer dans un stade comme ça. Tu en prends plein les yeux. Il
faut profiter de ces instants, ça reste inoubliable et un moment fort de ta
carrière. Quand tu rentres sur le terrain en reconnaissance pour fouler la
pelouse, tu regardes les tribunes et tu te dis : "Ouah, où je suis là ?
Est-ce que je vais vraiment jouer dans ce stade ?" Tu te dis
"franchement, ça va être énorme, profite de la chance qui t'est donnée
!" Franchement, ça fait plaisir. Et une fois que t'es sur le terrain,
y'a du bruit de partout, t'entends rien car il y a déjà une partie des
supporters des finalistes de la coupe de France dans les tribunes ! A notre échelle,
c'est comme si tu jouais la finale de la coupe du monde ! C'est une chance de
jouer en au Stade de France car de très nombreux pros n'ont pas cette
occasion dans leur carrière. D'ailleurs, je n'y suis pas retourné depuis !
Gardes-tu une image en particulier de ta
victoire en Gambardella ?
J'ai le souvenir d'un retourné immortalisé par une photo que j'ai chez moi
et que je prends du plaisir à regarder. Je retiens aussi la belle aventure
collective qu'on a vécue. On formait une belle bande de jeunes joueurs avec
Julien Sablé, Sylvain Armand, Alassane N'Dour, Mickaël Pontal, Baptiste
Lafleuriel, Jérôme Tagherset, Pape Thiaw et tous les autres. Il y avait
Sylvain Mesien aussi, je l'ai eu au téléphone il n'y a pas longtemps, on a
discuté un bon moment. Je suis resté également en contact avec Julien Sablé
et Sylvain Armand. Pour le reste, je n'ai plus trop de nouvelles.
Quand on regarde les noms des finalistes stéphanois
de 1998 et 1999*, on se rend compte que finalement très peu de joueurs se
sont imposés en première division. Comment l'expliques-tu ? Qu'est-ce qui
fait qu'un bon jeune arrive à signer pro et s'imposer dans l'élite ?
Un : l'entourage du joueur est très important pour réussir ce passage. Si un
bon jeune flambe mais n'a pas un bon entourage, ça ne va pas le faire. Deux :
il y a le travail, le sérieux. Ne pas se reposer sur ses acquis et se
remettre en question pour progresser. Trois : le mental. Si tu as tous ces
ingrédients, tu as tous les atouts pour réussir. Quand je regarde ma génération,
je constate qu'il y avait de très bons joueurs mais peu ont percé. Quand je
vois les résultats et les carrières des uns et des autres, je me pose des
questions. Je suis surpris par exemple qu'un garçon comme Baptiste Lafleuriel
n'ait pas percé. Franchement, il était doué, il a souvent joué dans les sélections
de jeunes en équipe de France.
Es-tu nostalgique de cette période où tu
brillais au centre de formation de l'ASSE ?
Disons que je me rappellerai toujours des bons souvenirs. Quand je descends à
Saint-Etienne voir ma femme et mes deux enfants, j'aime passer au club dire
bonjour. Les gens se souviennent de moi, ça fait plaisir. Je vais saluer les
dirigeants et les gens du club que je connais comme Jérémie Janot. Se
rappeler le bon temps, c'est toujours agréable ! C'est l'occasion également
de revoir Gérard Fernandez. C'était lui le coach de l'équipe Gambardella en
1998 et en 1999. Il a toujours été là pour nous. C'est vrai qu'il était un
peu chiant mais il voulait notre réussite. Il nous faisait chier, ça nous énervait,
mais on savait qu'il faisait ça pour notre bien. On est allé deux fois en
finale de Gambardella avec lui, ce n'est pas rien ! C'est un coach que j'apprécie
beaucoup et que je n'oublierai jamais. Il m'a aidé à percer et à progresser
sur tous les plans.
Que penses de la nouvelle génération des
jeunes joueurs stéphanois ? As-tu le sentiment que Sainté progresse en matière
de formation ?
Sainté forme de très bons joueurs qui arrivent à percer avec les pros en
Ligue 1. Il y a eu Gomis, Dabo, Perrin. Il y a maintenant Rivière, Guilavogui
et aussi de jeunes latéraux prometteurs. Saadi a fait quelques apparitions.
Il y en a d'autres derrière qui arrivent certainement parmi les finalistes de
la coupe Gambardella mais je les connais moins. Pour moi ça prouve que la
formation stéphanoise est bonne. Il faut continuer sur cette lancée, je
trouve ça bien que le club joue à fond la carte de la formation. Je suis
content car Sainté est mon club de cœur. Ce club a tout fait pour moi.
Quel message souhaiterais-tu adresser aux
joueurs stéphanois qui affronteront Monaco samedi au Stade de France ?
Allez les Verts ! Profitez à fond de ce moment. Faites vous plaisir sur le
terrain et donnez tout pour ramener le trophée à Sainté. Faites-le pour
vous et pour le club !
L'avis du coach Abdel Bouhazama (Source : site de la FFF)
"Dans une finale de Coupe, quelle qu'elle soit, on ne retient que le vainqueur malheureusement. Notre seul objectif est donc la victoire finale. J'espère que les garçons vont réussir à être du bon côté. Ils en ont la volonté mais en face notre adversaire aura le même souhait. Je me méfie vraiment de cette formation monégasque car c'est l'adversaire que je redoutais le plus même lors des tirages des tours précédents où il y avait une répartition géographique. C'est une belle affiche et comme on dit que le meilleur gagne. Ce devrait être la fête du football pour les deux centres de formation.
Pour nous, c'est vraiment une fierté de représenter les couleurs de l'ASSE au Stade de France qui est devenu depuis 1998 le panthéon du football français pour les joueurs et les entraîneurs. On est des privilégiés car il y a des joueurs qui ont une très belle carrière en L1 et qui n'ont jamais eu la chance de fouler cette pelouse. Ce privilège, mes joueurs l'ont mérité en réalisant un très beau parcours. Mais on ne peut pas se contenter de cela. Pour que l'aventure soit totalement réussie, il faut soulever le trophée. On est sur une bonne dynamique mais il faudra à nouveau le démontrer ce week-end.
Avec Jean-Philippe Primard, le Directeur du centre de formation et le responsable de l'équipe CFA, on a veillé à ne pas changer nos habitudes pour préparer cette rencontre. Tout le groupe Gambardella a été réuni ce jeudi et il va rejoindre Paris vendredi. Il y aura dix huit joueurs en cas de blessure de dernières minutes et on ira repérer la pelouse du Stade de France. On se préparera tranquillement pour samedi. Il n'est absolument pas utile de faire monter la pression avant le jour du match".
Pierrick Cros : "Une finale, ça se gagne"
Qualifiée pour la finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole après sa victoire dimanche face à Troyes (4-1), l'AS-Saint-Etienne sera opposée à Monaco pour ce dernier acte au Stade de France le samedi 14 mai prochain. Avant cela, le défenseur stéphanois Pierrick Cros (photo) est revenu sur la victoire des siens en demi-finales à Mérignac et sur le bon parcours du club cette saison dans cette épreuve.
Pierrick, quel est votre sentiment sur cette demi-finale face
à Troyes (4-1) ?
"On a pris le match par le bon bout. Notre plan de jeu a
été respecté. L'entraîneur nous avait dit que les Troyens étaient très
bons en contres donc il fallait se méfier de leurs attaques rapides. Après un
round d'observation, nous avons eu la chance de trouver l'ouverture assez
rapidement puis d'enchaîner avant la pause. A 3-1 au repos, c'était mérité
et on a ensuite géré les 45 dernières minutes. C'est une belle victoire, dans
la lignée de nos matches précédents."
Justement, cette Coupe Gambardella faisait vraiment partie de
vos objectifs de début de saison, n'est-ce-pas ?
"C'est vrai que pour la plupart d'entre-nous, il s'agit de
notre dernière année en jeunes. Ensuite, il sera temps de passer à temps
plein avec les séniors. On voulait bien terminer ce cycle. L'an passé, le
parcours s'était arrêté dès les 8èmes de finale. Il était important pour
nous de faire quelque chose de bien dans cette épreuve. Au fur et à mesure des
matches, notre niveau s'est élevé et le travail a porté ses fruits."
En finale, vous retrouverez Monaco, un club et des joueurs que
vous connaissez bien.
"Et pour cause car les Monégasques sont dans notre poule en Championnat.
L'an passé, nous les avions battus en 16èmes de finale de cette Coupe
Gambardella. Puis j'ai pas mal d'amis dans cette équipe, comme Dennis Appiah
par exemple avec qui j'ai joué en sélection et disputé notamment l'Euro U17
en 2009. C'est une formation de qualité et ce sera vraiment du 50-50. En
finale, seul le résultat compte et le match ne sera beau qu'uniquement si la
victoire est au bout."
Pour Saint-Etienne, c'est réellement une fin de saison en
apothéose qui se profile.
"Le club est engagé sur de nombreux tableaux. Les
"A" ont encore une chance de se qualifier pour la Coupe d'Europe la
saison prochaine et deux équipes vont disputer des finales de Coupe puisque les
Féminines se sont qualifiées pour le dernier acte en Challenge de France. On
sent au club et chez les supporters beaucoup d'excitation. Il y a vraiment de
beaux coups à jouer. Espérons que la chance soit de notre côté."
Ismaël Diomandé : "Entrer dans l'histoire de l'ASSE" (Source : site de la FFF)
Quelle folle semaine pour Ismaël Diomandé ! Retenu pour la première fois par Christophe Galtier avec l'équipe professionnelle de l'AS Saint-Etienne mardi dernier contre le LOSC lors de la 35ème journée de L1, le jeune milieu défensif stéphanois va découvrir samedi après-midi le Stade de France pour disputer la finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole. Avant cette affiche contre l'AS Monaco programmée à 17h15, il nous a rappelé sa volonté de remporter cette épreuve, treize ans après le sacre de la génération des Julien Sablé, Sylvain Armand et Frédéric Mendy.
Ismaël, vous n'êtes pas prêt d'oublier cette semaine, n'est-ce-pas
?
"Oui, tout est allé très vite pour moi. Je m'entraînais
déjà régulièrement avec le groupe professionnel cette saison mais c'était
une grande première pour moi de figurer sur la feuille de match d'une rencontre
de L1, qui plus est à Geoffroy Guichard. C'est une belle marque de
confiance de la part de Christophe Galtier et du club. Même si je suis resté
sur le banc, je suis très heureux d'avoir eu l'opportunité de vivre cette
première expérience. C'est motivant pour la suite de mon parcours et
je pense que cela va m'apporter un supplément de confiance pour la
finale".
Justement après un très beau parcours où le groupe stéphanois
a écarté des équipes comme Nîmes, Grenoble, Marseille et Troyes, vous allez
tenter samedi d'inscrire votre nom au palmarès de l'épreuve.
"Oui, j'ai demandé autour de moi au club notamment aux
professionnels si quelqu'un l'avait déjà gagnée et je n'ai trouvé personne.
Hormis Dimitri Payet et Blaise Matuidi avec l'Equipe de France, aucun joueur n'a
eu la chance de fouler la pelouse du Stade de France. C'est donc une chance
extraordinaire pour nous qui peut ne jamais se représenter. On va la saisir à
fond. Le dernier titre du club dans cette compétition remonte à
1998. On a à coeur nous aussi d'entrer dans l'Histoire de l'ASSE. On a
conscience aussi que c'est la dernière fois qu'on va vivre tous ensemble une si
belle aventure. On veut la conclure sur un titre".
Que vous inspire le Stade de France ?
"J'ai grandi à Aubervilliers à deux minutes du Stade de
France donc c'est vrai que c'est un rêve pour moi d'avoir la chance de fouler
cette pelouse car je suis passé de nombreuses fois devant. Je jouais
d'ailleurs la saison dernière au Paris FC où nous avions atteint les quarts de finale
de la Coupe Gambardella après avoir éliminé Auxerre et Rennes notamment. C'était
aussi une belle aventure pour nous car on évoluait en DH. J'ai eu mon ancien
entraîneur Alexandre Monier au téléphone hier. Il m'a dit qu'il
fallait vraiment profiter des ces moments là, qui n'arrive parfois
qu'une fois dans une carrière. Je vais l'écouter".
Comment voyez-vous cette finale contre l'AS Monaco ?
"C'est logique mais cela ne va pas être simple. C'est un
adversaire qui joue bien au ballon. Ils possèdent plusieurs éléments qui ont
déjà joué plusieurs matches en L1, cela souligne la qualité de leur groupe.
On a aussi des atouts à faire valoir. Il y a vraiment une très grande
solidarité dans notre groupe. On est tous soudé et prêt à souffrir ensemble
pour aller chercher la victoire".
L'Equipe :
Zouma, l'étincelle verte
La finale de la Coupe Gambardella opposera
samedi Monaco et Saint-Etienne (17h15) en lever de rideau de la finale de la
coupe de France. Gros plan, à cette occasion, sur la perle verte Kurt Zouma.
Quand on demande à Abdel Bouhazama, l'entraîneur des U-19 de l'ASSE, s'il est
surpris du parcours de ses jeunes hommes en Gambardella, la réponse fuse : «Oui
et non. On connaît leur potentiel depuis plusieurs années, mais la coupe
demande un état d'esprit, de la solidarité et dans ce domaine ils m'ont
surpris». Pour le formateur de Saint-Etienne, «il y a eu un déclic en 8ème
de finale contre Grenoble. Nous avons gagné à dix chez le leader de notre
poule, il s'est passé quelque chose.» A en croire Bouhazama, cette coupe
Gambardella est avant tout une aventure collective, mais comme dans chaque
groupe, il y a des individualités, des locomotives. Chez les Verts, c'est Kurt
Zouma. «C'est un précoce, explique son entraîneur, il n'a que 16 ans et demi,
c'est une force de la nature, un gros bébé. Physiologiquement il est en
avance, il est très costaud pour son âge.»
Le DJ de l'équipe
Le seul jeune joueur de sa génération à avoir déjà, à 16 ans et demi, signé
un contrat pro, n'est pas qu'un physique. C'est aussi un leader : «C'est le DJ
de l'équipe, il entonne les chants de victoire. Avant le match, il parle peu,
mais sur le terrain, il est combatif, généreux, c'est un dur au mal. Il
harangue ses co-équipiers». Une attitude importante pour son coach qui a vu de
nombreux joueurs précoces et prometteurs lâcher mentalement : «Lui, il a bien
les pieds sur terre !».
Mais Bouhazama veut avant tout mettre en avant une équipe : «Pour les demi-
finales, Kurt était en sélection et nous avons gagné sans lui, c'est une équipe
avant tout. Je les remercie car c'est un groupe qui valide le travail que fait
la formation.» Pour cette bande de jeunes, reste à profiter de la finale.
C'est ainsi que l'envisage l'entraîneur : «Je vais leur dire de profiter du
Stade de France et de faire en sorte de ne rien regretter. Je leur ai rappelé
que certains bons joueurs de Ligue 1 n'ont jamais connu le stade de France !» -
Auguste RUELLE, à Saint-Etienne
http://www.lequipe.fr
L'Union
: Un jeune arbitre sparnacien (d'Epernay) au Stade de France Le long de la
ligne blanche
Une journée, deux finales. Le tout dans un
stade historique : celui des champions du monde de 98. Et sur la pelouse, un
Sparnacien !
Ce Sparnacien, c'est Boris Petit, jeune arbitre du district de la Marne, qui
officiera lors la finale de la Coupe Gambardella (Coupe de France des 18 ans).
En douze années d'arbitrage, le sifflet ne lui a pas laissé de marque sur
les lèvres. Mais combien d'actions l'ont marqué ? De matchs, de décisions
litigieuses… « J'ai attaqué en district et j'ai monté les échelons,
explique le « corbeau », comme on les appelle avec plus ou moins bon goût
le long des terrains. Après, le niveau ligue, et depuis trois ans, je suis
passé en fédéral. Ce qui fait que, aujourd'hui, j'arbitre partout en France
». Observé tout au long des saisons par ses formateurs, abonné au maillot
noir et aux crampons, le jeune arbitre a récemment appris la nouvelle : «
J'ai reçu un coup de fil de la fédé il y a une semaine, en sourit-il
encore, et on m'a dit que j'allais au Stade de France ». Ce samedi 14 mai, un
Sparnacien devra apprivoiser l'antre de 80 000 places.
« Représenter ma région »
En levé de rideau de la finale de la Coupe de France des professionnels (Paris-Lille),
Boris fera le quatrième arbitre. « C'est une super récompense, reconnaît
le Sparnacien. Ça clôt mon parcours jeune par une belle récompense ! ».
Troquer le temps d'une journée sa coupe de champagne contre une Coupe de
France. Les deux se savourent. Mais de manière différente. « Je vais représenter
ma région au Stade de France, frétille-t-il d'avance. De mémoire, cela doit
faire douze ans qu'un arbitre de Champagne n'a pas été représenté ».
En ouverture de la finale de la Coupe de France pro, Boris veillera au respect
des règles le long de la ligne de touche lors de ce Saint-Etienne/Monaco des
U19. « On est là pour diriger le jeu et faire respecter la loi,
explique-t-il. L'arbitrage n'est pas moins fort qu'avant. Il est même devenu
plus fort ». Et pas besoin de faire appel à la vidéo pour s'en rendre
compte. « Cette activité est devenue très pointue. Et j'espère que mon
parcours ouvrira la voie à d'autres jeunes. »D'autres jeunes qu'il s'occupe
d'ailleurs de former sur les terrains de la Marne. Pour assurer la relève, et
pour qu'un jour, un nouveau jeune jongle avec l'espoir de longer la ligne
blanche du Stade de France.
Stéphane GUERRINI
http://www.lunion.presse.fr
Le
groupe monégasque pour la finale : Mendy suspendu
Un groupe de 16 joueurs monégasques sera présent ce samedi au Stade de
France, pour la finale de la Coupe Gambardella. L'AS Monaco affrontera l'AS
Saint-Etienne à partir de 17h15.
Gardiens : Sourzac, Grondin
Défenseurs : Morel, Appiah, Labor, Pinteaux, Kurzawa
Milieux : Assana, Pî, Ouaamar, Pandor, Eysseric, Valot
Attaquants : Makengo, Ferreira Carrasco, Ngakoutou Yapende
Exclu en demi-finale, Jessy Pî a purgé sa suspension en championnat dimanche
dernier. En revanche, Nampalys Mendy manquera grandement à l'ASM. Il a écopé
de deux cartons jaunes en championnat et d'un autre en demi-finale de la compétition.
Sa suspension est ainsi entrée en vigueur ce lundi et n'est valable que pour
les compétitions fédérales (Gambardella, CFA, U19, ...). La rencontre de
Ligue 1 qu'il a manqué ce mercredi ne peut alors être comptabilisée.
Source de l'info : http://www.asmfoot.fr/breve-12861-Coupe
... z1MB5ibgrw
Lu sur Poteaux Carrés : présentation de l'effectif monégasque
Le 11 titulaire
Martin Sourzac : Titulaire indiscutable de cette équipe, ce gardien possède un bon gabarit (1,84m pour 78 kgs). Vice-champion de France U19 la saison passée (défaite aux tirs au but), son importance s'est faite sentir lorsqu'il s'est blessé et que les résultats de l'équipe ont largement baissé. Son retour a coïncidé avec celui des bonnes prestations de l'équipe.
Dennis Appiah : Capitaine de l'équipe de France U19 et de cette formation, il n'est plus vraiment à présenter. Arrière droit, défenseur central ou milieu défensif, il représente auprès de ses coéquipiers le calme et la tranquilité. Face à l'ASSE il devrait évoluer en défense centrale. Sa taille moyenne (1,78m) est compensée par d'autres qualités. Il compte 11 sélections en U19 et 10 en U18. Évolue généralement avec la CFA.
Jérémy Labor : Comme son partenaire en défense il est international U19 (4 sélections). Arrivé en 2007, il est également titulaire indiscutable dans l'axe de la défense. Gravement blessé cette saison, il a participé à la demi-finale face à Sedan où il a pu reprendre du rythme. Même s'il n'est pas à 100% comme il le dit lui-même il sera sans aucun doute un des éléments-clés de la finale.
Florian Pinteaux : Arrière droit, il a disputé tous les matchs de la Gambardella, sauf celui à Ajaccio. Il a lui aussi été victime de blessures durant cette saison. Selon lui, son point faible reste la régularité.
Layvin Kurzawa : Arrière gauche, vous avez sûrement pu l'apercevoir face à Saint-Étienne en Ligue 1, même s'il n'a pas montrer l'étendue de son talent ce soir là. International U19 (8 sélections), Layvin est un ancien attaquant reconverti avec brio en arrière gauche. Il possède notamment une bonne qualité de percussion et de centre. Cinq fois titularisé en Ligue 1, et une fois en Coupe de la Ligue, il est sans aucun doute une des valeurs sûres de l'équipe.
Défense : Avec trois internationaux U19 sur quatre défenseurs, elle est forcément un point fort pour l'équipe. Manque peut-être d'automatismes.
Aadil Assana : Milieu axial, un des seuls 93 de cette équipe. Petit gabarit, il forme la paire du milieu avec Nampalys Mendy.
Nampalys Mendy : Probablement le joueur le plus expérimenté de l'équipe. Avec treize titularisations en Ligue 1, il est le joueur de cette génération le plus évolué. Du haut de ses 1,68m, il rappelle Claude Makélélé. Joueur très vif, récupérateur dans l'âme, il est la base du milieu de terrain et aura une importance capitale. International Espoirs (1 sélection) et U19 (5 sélections), Nampalys Mendy sera peut-être un futur très grand.
NDPC : Mendy est en fait suspendu pour cette rencontre.
Dominique Pandor : Ailier gauche, autre joueur de la génération 1993, Dominique est le show man de l'équipe. Ailier ou milieu offensif, son jeu se caractérise par les dribbles, la percussion, la vitesse d'exécution. Malgré un coup de moins bien durant l'année, il revient en grande forme et a inscrit trois buts lors des quarts et demis de la Gambardella. Il est également un habile tireur de coups de pied arrêtés.
Florian Valot : Ailier droit (93), arrivé du Paris Saint-Germain cet été, il a fini par s'imposer dans cette équipe. Décisif face à Guingamp en quarts de finale. Ses qualités sont notamment le jeu de tête, la finition, ou encore son engagement.
Valentin Eysseric : Milieu offensif. Sans conteste, le maître à jouer de l'équipe. Auteur de huit buts en Gambardella, il peut évoluer aussi bien sur les côtés que dans un rôle de 10, rôle qu'il aura très probablement contre l'ASSE. Spécialiste des coups de pied arrêtés, comme en témoigne ses nombreux coups-francs et pénaltys, il est sans doute le joueur le plus doué de l'équipe balle au pied. Également bon dribbleur, il possède tous les atouts pour faire une très belle carrière . International U19 (deux sélections). Le duel Eysseric - Saadi s'annonce magnifique !
Terence Makengo : Attaquant. Plus jeune joueur de l'ASM FC a signé pro, il a fait une apparition en Coupe de la Ligue cette année. Bon finisseur, sprinteur et athlétiquement impressionant, il a malheureusement été freiné par les blessures. Il est bien revenu et a notamment inscrit un doublé le week-end dernier en CFA. Pivot ou attaquant de pointe, Terence est un attaquant complet.
Milieux-Attaque : Une très grosse qualité également dans ce domaine. Nampalys Mendy et Valentin Eysseric sont les deux joueurs clés de ce compartiment. Avec trois 93, le point faible peut-être un manque d'expérience ou de physique, néanmoins compensé par d'autres atouts.
Quelques remplaçants :
Jérôme Phojo (93) : Un des surclassés de l'équipe. Il est l'une des bonnes surprises de sa génération. Titulaire face à Sedan en demi-finale, il est en concurrence avec Florian Pinteaux pour le poste de latéral droit.
Yannick Ferreira-Carrasco (93) : Arrivé cet été de Belgique, il est annoncé avec un bel avenir. Attaquant et international U18 belge, il possède déjà un contrat professionnel. Auteur de 5 buts en U19 cette saison.
Quentin Ngakoutou (94) : Malgré une saison difficile, marquée notamment par la fatigue ou les blessures, Quentin est le seul 94 (avec Christopher Lina) à faire partie de cette aventure. Attaquant, il peut notamment faire la différence grâce à sa puissance.
Nice-Matin
: ASM : les jeunes de sortie
Un an après une finale perdue face au Paris SG, l'AS Monaco retourne au Stade
de France, mais avec sa jeune garde cette fois. Les U19 de François Ciccolini
disputeront cet après-midi la finale de la Coupe Gambardella contre
Saint-Etienne, la première pour l'ASM depuis celle gagnée de 1972. Le coup
d'envoi est prévu en lever de rideau de la « grande finale », à 17 h 15
(retransmis en léger différé sur France 4 à 18 h) dans un environnement
forcément en décalage avec celui des tours précédents.
Mendy suspendu
La capacité des jeunes Monégasques à passer sans ciller de Blanquefort,
dans le Puy-de-Dôme, ou de Mérignac où ils ont validé leur billet pour la
finale, au Stade de France sera forcément une des clés de la rencontre. Ne
pas avoir la tête qui tourne, les chevilles qui enflent, voici une face du
danger qui guette un groupe dont une partie des rêves de gamin se réalisera
forcément ce soir. « Le Stade de France est grand mais le terrain a la même
taille qu'ailleurs », raisonne François Ciccolini, entraîneur de la
brillante relève monégasque.
Si Mendy, suspendu, ne sera pas sur le terrain, il aura malgré tout avec
Kurzawa et Makengo, qui ont également fait leurs débuts en pro cette saison,
ou encore Appiah, capitaine et pilier de l'équipe de France des U19, cette
responsabilité de montrer la voie de l'humilité à ses coéquipiers. « On
va leur dire que même si on va jouer dans un stade mythique, ça reste un
match de foot », affirme Layvin Kurzawa.
« Du jeu avant de penser à l'enjeu », c'est également le message que Frédéric
Barilaro a fait passer cette semaine à l'entraînement. « Le piège, c'est
qu'ils jouent le match dans leur tête avant même de rentrer sur la pelouse,
que le stress inhibe les joueurs, explique le directeur du centre de
formation. Il faut que ça reste un super moment ».
Le danger Saadi
Dans cette finale, Saint-Etienne part probablement favori. Les Verts ont déjà
sorti l'ASM de la Gambardella l'an passé et constituent un peu sa bête
noire. « C'est une équipe très équilibrée, homogène, solide dans toutes
ses lignes », observe Barilaro. « Ils ont aussi Idriss Saadi, un joueur
puissant qui marque beaucoup de buts », souligne Dennis Appiah.
L'attaquant stéphanois a lui aussi fait ses débuts en pro cette saison (9
apparitions en L1) et a disputé de nombreux matches en CFA. Dont un contre
l'ASM, où il a marqué les trois buts de son équipe pour un match nul
intense (3-3)...
Mais à travers leur parcours - que des matches joués à l'extérieur - et la
physionomie des rencontres - ils ont été menés au score en quart et demi -,
les Monégasques ont montré qu'il avait du caractère. A eux de jouer.
http://www.nicematin.com
De la Gambardella à l'Équipe de France
Depuis 1998, plusieurs joueurs ont disputé la finale de la Coupe Gambardella-CA au Stade de France avant de retrouver l'enceinte de Saint-Denis sous le maillot de l'Equipe de France. Cinq Tricolores convoqués par Laurent Blanc en mars dernier avaient ainsi joué le dernier acte de cette compétition : Philippe Mexes, Yoann Gourcuff, Yann M'Vila (photo, buteur en 2008 avec Rennes), Karim Benzema et Loïc Rémy. Tout pourrait aller donc très vite pour les joueurs qui seront alignés samedi par l'entraîneur stéphanois Abdel Bouhazama et son homologue monégasque François Ciccolini.
Finaliste cette année, l'AS Saint-Etienne était déjà présente
lors du dernier acte de la première édition disputée au Stade de France,
quelques semaines avant le sacre de l'Equipe de France lors du Mondial 1998.
Champions de France, les jeunes stéphanois avaient alors dominé le PSG aux
tirs au but (1-1, 5 tab 4), mais aucun des finalistes n'a depuis intégré l'Equipe
de France, même si le capitaine stéphanois Julien Sablé et son coéquipier
Sylvain Armand ont porté le maillot des Espoirs.
En 1999, Saint-Etienne est de nouveau présent en finale, mais s'incline face
à l'AJ Auxerre (0-0, 5 tab 4), dont le capitaine est alors Philippe Mexes. En
attaque, Alain Fiard aligne notamment Djibril Cissé, qui brillera quatre ans
plus tard en finale de Coupe de France toujours sous les couleurs
bourguignonnes, en marquant le but de l'égalisation face au PSG, avant que
Jean-Alain Boumsong ne se charge de marquer le but de la victoire pour l'AJA
(2-1).
En 2000, Auxerre se retrouve de nouveau en finale et conserve son trophée aux
dépens de Lille (1-0), Philippe Mexes ajoutant une nouvelle ligne à son
palmarès.
En 2001 et 2002, Metz s'impose face à Caen (2-0) puis Nantes face à Nice
(1-0), mais aucun des finalistes de ces deux éditions n'a depuis rejoint
les A. Par contre, l'effectif rennais, vainqueur en 2003 compte alors dans ses
rangs de nombreux internationaux qui iront jusqu'en demi-finale de
l'Euro 2006 Espoirs au Portugal, comme les défenseurs Grégory Bourillon ou
Jacques Faty, mais également en Equipe de France, à l'image de Yoann
Gourcuff ou Jimmy Briand, buteurs en finale face à Strasbourg (4-1).
Si on ne compte pas actuellement de joueurs de l'Equipe de France parmi les Nîmois
et les Manceaux finalistes en 2004, quatre figurent dans les effectifs
lyonnais et toulousain qui se disputent le trophée en 2005. Moussa Sissoko (absent
en finale après avoir pris part à ce parcours) représente le
TFC, qui signe un festival offensif (6-2) aux dépens de l'OL, où figurent
pourtant Karim Benzema, Hatem Ben Arfa ou Loïc Rémy. )
Coupe du Monde 2006 oblige, la Coupe Gambardella Crédit Agricole a lieu cette
année-là, non pas en lever de rideau de la Coupe de France, mais avant le
coup d'envoi de France-Mexique. Ce match amical est l'occasion du 100ème
match de Zinedine Zidane chez les Bleus, son dernier au Stade de France, où
il marqua en 1998 le premier but lors de l'inauguration de l'enceinte
dionysienne face à l'Espagne. Avant la victoire 1-0 des A, Karim Benzema
parvient à égaliser sur coup franc face à Strasbourg, mais les Lyonnais de
Patrick Paillot, qui aligne également en attaque le futur Espoir Anthony
Mounier et Loïc Rémy, s'inclinent 3-1.
Depuis, après une victoire sochalienne en 2007 aux dépens d'Auxerre, seul un
joueur a disputé une finale de Coupe Gambardella-CA au Stade de France avant
d'y jouer sous le maillot de l'Equipe de France. En 2008, Yann M'Vila y
inscrit en effet un des trois buts du succès rennais face aux Girondins
(3-0). Deux ans plus tard, le jeune milieu de terrain honore une première
cape chez les Bleus lors du déplacement en Norvège des joueurs de Laurent
Blanc, après 8 matches chez les Espoirs.
Ce match amical, qui fait la place belle aux jeunes, réunit alors cinq
joueurs ayant disputé une finale de Coupe Gambardella-CA : Philippe
Mexes, capitaine à Oslo, trouve également à ses côtés Moussa Sissoko,
Hatem Ben Arfa, ou Jimmy Briand. Quelques semaines plus tard, Yann M'Vila
figure dans le onze de départ aligné à Saint-Denis pour la réception de la
Biélorussie en éliminatoires de l'Euro 2012.