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Coupe Gambardella : les Verts échouent en finale contre Nice : 1-2
Source : Site officiel de l'ASSE

Samedi 28 avril 2012

Au cours d'une finale qui a tenu ses promesses, les Verts, piégés dans les vingt premières minutes, ont ensuite relevé la tête en seconde mi-temps mais ce ne fut pas suffisant. Mais, disputer deux finales consécutives de Coupe Gambardella au Stade de France restera tout de même un bel évènement.

Le match

Une deuxième finale consécutive de Coupe Gambardella au Stade de France, c'était déjà un évènement incroyable. Mais, Abdel Bouhazama et ses jeunes U19 (le plus jeune stéphanois aligné sur le terrain, Karamoko, n’avait que 16 ans) voulaient marquer l’histoire et écrire, une nouvelle fois, le nom de l’ASSE au palmarès de cette compétition si prestigieuse pour la qualité de formation d’un club. Après les succès de 1963, 1970 et 1988, l’ASSE rêvait d’un quatrième titre.

 Deux buts niçois en vingt minutes

Pour ne pas jouer le match avant l'heure, le staff stéphanois avait pris soin de dédramatiser l'événement. Pourtant, comme la saison dernière face à Monaco, l’ASSE attaquait la partie de la pire des façons. Les Verts étaient punis sur le premier corner niçois de la partie : malgré un sauvetage de Vachoux, le coup de tête d’Hernandez était validé en but sans qu’on ne sache si le ballon avait franchi la ligne (8e). Comble de malheur, les Stéphanois n’avaient pas le temps de relever la tête que les Niçois assenaient un second coup terrible. Sur un nouveau corner et une frappe rasante détournée par Vachoux, Bosetti était le plus vif pour prolonger le ballon au fond des filets stéphanois (19e).

L’ASSE relève la tête

Le score était sévère pour des Stéphanois qui, certes, fébriles, n’avaient pas démérité. En effet, entre les deux buts niçois, ils s’étaient procuré deux occasions : tir croisé de Tack (13e) et tête à bout portant d’Aouacheria (18e), détournés par deux parades de Hassen. Le dernier quart de la première mi-temps était stéphanois. Mais cela ne suffisait pas pour reprendre espoirs. Mayi essayait de s’échapper du marquage niçois mais il butait toujours sur un dernier défenseur niçois.

Polomat redonne espoirs aux Verts

En seconde mi-temps, les Verts étaient, cette fois-ci, immédiatement en action. Ils tentaient des gestes qu’on ne leur avait pas vu faire lors des quarante-cinq premières minutes. De plus en plus libérés, ils se donnaient les moyens de revenir dans la partie. Bien démarqué par Nyemeck, Mayi se retourna se présenta devant Hassen mais manqua de peu le cadre (51e). Ce ne fut que partie remise. Après un joli relais avec Mayi, Polomat glissa le ballon hors de portée de Hassen. La partie était, en partie, relancée.

 Nice reste costaud jusqu’au bout
Les Stéphanois ne se posaient plus de questions. Sous l’impulsion de Diouara, l’ASSE s’arrachait sur tous les ballons. Une frappe enroulée de Mayi passa de peu à côté. Les Stéphanois faisaient plaisir à voir. 

Au fil des minutes, Nice reculait, avant tout, par crainte des assauts stéphanois. Mais, les Azuréens restaient suffisamment costauds. Ils ne prenaient plus de risques offensifs pour préserver jusqu’au bout leur butin. Les Stéphanois jetaient toutes leurs forces dans la bataille. Mais, ce ne fut hélas pas suffisamment pour refaire le retard !

Finale de la Coupe Gambardella
Au Stade de France
ASSE 1–2 Nice (0-2)
Arbitre : M. Letexier
Buts :
Polomat (52e) pour l’ASSE ; Hernandez (8e), Bosetti (19e) pour Nice
Avertissements : Chapuis (37e), Polomat (44e) pour l’ASSE
ASSE : Vachoux, Aguilar, Karamoco, Chapuis, Polomat, El Moudane, Nyemeck (puis Milla 82e), Aouacheria (puis Diouara 45e), Chergui, Tack (puis Spano 59e), Mayi (cap). Entr : Bouhazama. Remplaçants : Beccu, Milla, Thalamy, Diouara, Spano.
Nice : Hassen, Fofana, Silvestri, Leblanc (puis Castelli 79e), Rougeaux, Raheriharimanana, Hernandez, Dao Castellana (cap), Bosetti, Constant (puis Maupay 53e), Amavi (puis Leroux 67e). Entr : Mengual. Remplaçants : Cardinale, Castelli, Leroux, Sanches, Maupay.

Les réactions

Kamel Chergui : «Sur l’ensemble du match, nous avons manqué de justesse technique. Nous avons été dans la réaction plutôt que dans l’action. On a raté notre entame de match au niveau de l’agressivité. Cela fait partie des faits d’un match. La pression du Stade de France, c’est quelque chose à gérer. On savait que le match était télévisé. En seconde mi-temps, le coach nous a bien remobilisés. Nous avons davantage joué. Nous méritions de revenir au score mais ce ne fut malheureusement pas suffisant. Nous avons tout donné en seconde mi-temps. Nous nous sommes défoncés.»

Kevin Mayi : «Nous avons été trop rapidement menés au score. Cela nous a un peu assommés. Nous n’avons pas été assez agressifs. Cela nous a pénalisés. Notre seconde mi-temps fut meilleure mais ce ne fut pas suffisant. Nous avons eu une bonne réaction. Nous avons manqué d’efficacité dans la zone de finition. Pour moi, c’est une seconde finale perdue. Je suis déçu car on ne retient que le nom du vainqueur»

Abdel Bouhazama : «C’est toujours difficile à digérer. Nous sommes du côté des perdants. Ceci dit, les garçons ont mérité d’aller jusqu’au stade de France. Honneur à eux. Nous avons encaissé deux buts sur coups de pied arrêtés. Au lieu d’être dans la réaction, j’aurais préféré que nous soyons dans l’action. Nice a eu ce supplément d’agressivité dans les zones de vérité. J’essaye tout de même de retirer des motifs positifs. Les jeunes sont allés au bout d’eux-mêmes. J’ai bien aimé la seconde mi-temps. Les jeunes ont joué avec le cœur même si nous avons été parfois maladroits. Ils ont bien mouillé le maillot de Saint-Etienne. J’espère que dans la défaite, nos jeunes vont vite grandir. Le club peut être fier des jeunes. On ne perd pas de vue que le centre de formation doit alimenter l’équipe première. Il faut féliciter le travail de tout le monde, tous les éducateurs qui œuvrent au quotidien. Je remercie Christophe Galtier pour tous ses mots d’encouragements ainsi que tous ceux des supporters. J’aurais tant aimé qu’on ramène le trophée au stade Geoffroy-Guichard. Malheureusement, ce ne sera pas pour cette saison.»

Guy Mengual (entraîneur de Nice) : «Nous avons réussi une bonne entame de match. Cela s’est joué à des détails, sur des coups de pied arrêtés. Je suis d’autant plus heureux que c’est une première pour le club. Cela me fait énormément plaisir pour mon groupe qui s’est littéralement arraché. Il faut reconnaître qu’on a souffert en seconde mi-temps.

Le film de la finale

90' : C'est terminé. Nice s'impose sur le score de 2-1.
88' : L'ASSE jette ses dernières forces dans la bataille.
86' : Frappe du Niçois Hernandez bloquée en deux temps par Vachoux
84' : Les minutes défilent. Nice se contente de résister aux assauts stéphanois. Mais, les Verts semblent manquer de carburant car ils ont donné une grosse débauche d'énergie.
Le rythme et l'intensité de la partie ont baissé d'un niveau
74' : L'ASSE fait plaisir à voir. La possession du ballon est stéphanoise. 
 69' : L'ASSE s'arrache sur chaque ballon. Une frappe enroulée de Mayi passe de peu à côté.
65' : Tir niçois de Bosetti mais Karamoco s'interpose. 
Nice subit de plus en plus mais se montre costaud.
59' : Du côté des Verts, Spano remplace Tack
58' : Un coup franc de Polomat frôle la transversale

55' : La partie est relancée car les Verts ont pris le contrôle du jeu.

52' : But pour l'ASSE. Après un joli relais avec Mayi, Polomat glisse le ballon hors de portée de Hassen. L'ASSE reprend espoir : 1-2
51' : Grosse occasion stéphanoise. Bien démarqué par Nyemeck, Mayi se retourne, se présente devant Hassen mais manque de peu le cadre
48' : L'ASSE tente des gestes qu'elle n'avait pas fait en première mi-temps. Nice subit mais procède par contre-attaque.
 47' : Cette fois-ci, les Stéphanois sont immédiatement en action. Les Verts affichent un visage conquérant.
46' : Début de la seconde mi-temps. Du côté des Verts, Diouara a remplacé par Aouacheria
45'  : Fin de la première mi-temps : Nice mène 2-0 à la pause.

 44' : Carton jaune pour le défenseur stéphanois, Polomat
 Le dernier quart d'heure de cette première mi-temps est stéphanois.
40' : Occasions stéphanois Après un premier coup de tête, Mayi s'arrache mais il est repris de justesse.
37' : Carton jaune pour le défenseur stéphanois, Chapuis
33' : Les Verts explorent de plus en plus souvent le camp niçois. Nice recule !
31' : L'ASSE semble enfin être entrée dans son match.
28' : Les Verts tentent de reprendre leurs esprits. Mais, Nice a, pour l'instant, une meilleure maîtrise du ballon 
24' : Nouveau corner niçois :  reprise accrobatique de Rougeaux : Vachoux s'interpose.
21' : Frappe puissante mais au-dessus de Chergui

19' : But pour Nice. Sur un tir niçois repoussé par Vachoux après un nouveau corner, Bosetti est le plus vif pour prolonger le ballon au fond des filets

18' : Grosse occasion stéphanoise. Sur un long centre de Mayi, un coup de tête d'Aouacheria est repoussé à bout portant par Hassen.
 16' : Coup franc niçois de Dao Castellana imprécis
13' : Première grosse occasion stéphanoise. Mayi décale Tack qui croise sa frappe mais Hassen se couche bien.

Ce but donne de la confiance et de l'assurance aux Niçois. Nice gagne les duels.

8' : But pour Nice ! Sur le premier corner de la partie, un coup de tête de Hernandez surprend la défense stéphanoise malgré un sauvetage de Vachoux. L'arbitre valide le but.
6' : Grosse bataille dans l'entrejeu. Les duels sont équlibrés. Les deux équipes commencent à se libérer
Premier round d'observation. Le Stade de France se garnit petit à petit. En première mi-temps, le gardien stéphanois, Vachoux est adossé au kop lyonnais.

1' : La première frappe est stéphanoise et signée Aoucheria. Elle est contrée
17h15 : C'est parti. Nice donne le coup d'envoi.
Le plus jeune stéphanois aligné sur le terrain, Karamoko, n’a que 16 ans 
Le trophée de la Coupe Gambardella est installé à la sortie des vestiaires.
17h : L'échauffement est terminé pour les deux équipes.

L'ASSE a renouvelé sans exception le même onze victorieux de Valenciennes en quarts de finale et de Brest en demi-finales.

 ASSE : Vachoux, Aguilar, Karamoco, Chapuis, Polomat, El Moudane, Nyemeck, Aouacheria, Chergui, Tack, Mayi (cap). Entr : Bouhazama. Remplaçants : Beccu, Thalamy, Diouara, Spano, Milla.

 Nice : Hassen, Fofana, Silvestri, Leblanc, Rougeaux, Raheriharimanana, Hernandez, Dao Castellana (cap), Bosetti, Constant, Amavi. Entr : Mengual.
Remplaçants : Maupay, Sanches, Leroux, Castelli, Cardinale.

C’est le grand jour. Finalistes malheureux la saison dernière, les U19 de l’ASSE, retrouvent, avec bonheur et ambition, la pelouse du Stade de France pour une apothéose de rêve face à Nice. Coup d'envoi à 17h15
Les tribunes ouvrent leurs portes au public à 17 heures

16h32 : Le groupe de l'ASSE pénètre à son tour sur la pelouse du Stade de France. Suivi du groupe de Nice
16h25 : les deux gardiens de l’ASSE, Vachoux et Beccu sont les premiers à fouler la pelouse du stade de France
Bienvenue au Stade de France
Coup d’envoi à 17h15
Temps nuageux et pluvieux

Finale de la Coupe Gambardella
Au Stade de France
ASSE – Nice
Arbitre :
Letexier
ASSE : Vachoux, Aguilar, Karamoco, Chapuis, Polomat, El Moudane, Nyemeck, Aouacheria, Chergui, Tack, Mayi (cap). Entr : Bouhazama
Nice : Hassen, Fofana, Silvestri, Leblanc, Rougeaux, Raheriharimanana, Hernandez, Dao Castellana (cap), Bosetti, Constant, Amavi. Entr : Mengual

Revue de presse

Le Progrès : L’essentiel est ailleurs

Les jeunes Stéphanois ont du mal a digérer leur deuxième défaite en finale en deux ans. Mais la Gambardella, aussi prestigieuse soit-elle, n’est qu’une péripétie dans leur vie de footballeur, comme dans celle du club.
«Nous avons été dans la réaction, pas dans l’action. » Abdel Bouhazama et son capitaine, Kevin Mayi, se rejoignaient dans leur analyse. Pour la deuxième fois consécutive, les jeunes Stéphanois ont échoué en finale de la Gambardella.
La déception était immense et se lisait sur les yeux rougis de la plupart d’entre eux. Une déception d’autant plus grande que l’ASSE est sortie victorieuse des deux oppositions en championnat entre les deux clubs.
« Mais nous avions maîtrisé le jeu avant de céder sur des coups de pied arrêtés » rectifie l’entraîneur niçois, Mengual, avant d’ajouter : « La coupe est une compétition différente. » Et les jeunes Aiglons ont su l’aborder de la meilleure des manières : entreprenants, lucides, déterminés à aller au bout de leurs actions. En face, les Stéphanois ont paru poussifs, crispés par l’enjeu et le lieu.
La délégation stéphanoise a rejoint la capitale jeudi, soit quarante-huit heures avant la finale. De quoi mettre un supplément de pression sur les épaules des équipiers de Mayi ? « On peut tout dire après un match, savoir s’il fallait partir la veille ou non, l’avant-veille. Savoir s’il fallait faire telles ou telles choses. Lorsque vous arrivez au Stade de France avec des gamins de 17 ou 18 ans, allez leur expliquer qu’il faut jouer au football, que c’est un stade comme un autre. Ce n’est pas vrai. Ce sont de matches à pression, des matches couperets » explique Abdel Bouhazama.
Des matches comme les coupes qui, à tous les niveaux, ne reflètent pas forcément la valeur intrinsèque d’une équipe, d’un groupe. Ce ne sont que des clichés des forces ou faiblesses du moment. Sinon, comment expliquer que Quevilly, avec tout le respect qu’il mérite, se soit hissé en finale de la Coupe de France ?
« Cette défaite doit leur permettre de grandir plus vite » affirme Bouhazama. Cet échec a fait couler des larmes au sein d’un groupe désireux d’accrocher le premier trophée de sa carrière.
Si c’est humain, logique et réconfortant, ce ne sont que quelques gouttes au sein de l’océan que traverse tout club professionnel dont la première ambition n’est pas de remporter la Gambardella. Ce ne serait que la cerise sur le gâteau, qu’un pur instant de bonheur. L’objectif majeur est ailleurs comme le souligne Abdel Bouhazama, qui pose la casquette d’entraîneur pour coiffer celle de formateur : « Le club peut être fier d’eux comme je le suis. L’ensemble des éducateurs a réalisé du bon travail. Il y a beaucoup de joueurs au potentiel intéressant. Le rôle du centre de formation est d’alimenter l’équipe première. J’espère que certains vont rapidement intégrer l’effectif professionnel. »
Comme ont su le faire avant eux les Janot, Perrin, Ghoulam, Néry, Zouma, Guilavogui ou Andreu pour ne citer que les derniers en date. Leur présence contribue à perpétuer l’esprit club. S’ils n’ont jamais gagné la Gambardella, même si certains d’entre eux n’en étaient pas loin, il y a bien longtemps qu’ils ont séché leurs larmes pour ouvrir les yeux sur d’autres horizons.

Jacky Clavel    http://www.leprogres.fr/

Actufoot : L'avenir leur appartient

Avant-hier au Stade de France, les U19 de l'OGC Nice du coach Guy Mengual ont remporté la Gambardella (2-1) contre Saint-Étienne. Retour sur un exploit qui, à quelques centimètres près, aurait pu ne jamais voir le jour.

"L'arbitre annonce quatre minutes de temps additionnel et il en laisse six ou sept au final. On en pouvait plus et là, il siffle, et c'est du grand n'importe quoi (rires), tout le monde court dans tous les sens, on ne comprend pas ce qu'il se passe. Sur le moment tu sais que tu viens de remporter un match de football, mais tu ne comprends pas que tu gagnes la Gambardella". Fabien Dao Castellana, le capitaine niçois, peut savourer et soulever le trophée. Pour la première fois de son histoire, l'OGC Nice remporte la Gambardella : "C'est une grande fierté de faire partie de cette génération", se réjouit Alexis Bosetti. Et dire que lors du premier tour de la compétition, Ajaccio, aux tirs au but, a eu la balle de la gagne. Mais une Panenka sur la barre transversale à lancée la marche en avant des joueurs de Guy Mengual jusqu'au Stade de France.

Une première demi-heure de folie
A l’instar des tours précédents, Nice se rend le match facile et fait le nécessaire d’entrée. Dès la 8e minute de jeu, sur corner, Leblanc claque une tête que le gardien stéphanois dégage derrière la ligne. Dix minutes plus tard, sur une tête à bout portant de Tack, Mouez Hassen sauve le Gym d'un superbe réflexe : "Je pense que le tournant du match est là", analyse Bosetti. "Mouez nous a rassuré toute la rencontre : on lui fait confiance à 200%". Sur l'action suivante, Nice obtient un deuxième corner et Bosetti double la mise. La finale aurait pu être pliée dès la 24e, si Vachoux n'avait pas écarté une magnifique reprise de volée de Rougeaux.

"J'espère revenir au Stade de France un jour"
La mi-temps arrive et Nice mène donc deux buts à zéro et a fait 50% du chemin : "Le coach nous demande de continuer à jouer au football : à produire notre jeu. On devait aussi être présent dans les duels et ne pas hésiter à passer pas dessus la défense car Saint-Etienne allait jouer haut et nous presser", explique le capitaine Dao. "Nous devions impérativement réaliser un bon premier quart d'heure et on ne le fait pas", narre Bosetti. En effet, Mayi réduit le score à la 53e en battant Hassen à bout portant. Le doute va t-il s'installer dans l'esprit des Aiglons ? "On a rien lâché et nous sommes restés solidaires", déclare Dao, avant de poursuivre plein d'ambitions : "C'est tout simplement magique. Je ne vais jamais l'oublier : pour une première c'est réussi. C'est pour le moment le plus beau moment de ma vie. J'espère y revenir un jour..." La relève rouge et noir ne rêve que d'une chose : soulever à nouveau un trophée. "En arrivant à Nice, je voulais remporter au moins un titre : c'est fait. J'espère que les autres vont vite arriver", espère Alexis Bosetti. Ce dernier, à l'image de Dao Castellana et de Mouez Hassen, devrait signer son premier contrat professionnel pour la saison 2012-2013.

http://www.actufoot06.com/

Lu sur le site de la FFF : Les statistiques du dernier acte

L'OGC Nice s'est adjugé samedi après-midi en lever de rideau de la finale de la Coupe de France le premier Trophée de son histoire en Coupe Gmabrdella-Crédit Agricole. Les U19 Niçois ont battu leurs homologues de l'AS Saint-Etienne (2-1, photo). Des Stéphanois, malheureux, qui échouent pour la seconde année consécutive sur la pelouse du Stade de France.
•Nice a remporté sa première finale de Gambardella, après avoir échoué en 1981 contre Metz et en 2002 contre Nantes.
•St Etienne est le club ayant perdu le plus grand nombre de finales de Coupe Gambardella : 6 sur 9 disputées.
•St Etienne est la troisième équipe à avoir perdu la Gambardella lors de 2 années consécutives après Montpellier en 1984 et 1985 et Lyon en 2005 et 2006.
•Nice a converti ses 2 premiers tirs cadrés du match
•8 des 10 tirs de Nice ont eu lieu sur coup de pied arrêté (soit 5 sur corner et 3 sur coup-franc direct) pour seulement 2 dans le jeu. Les 2 buts des Aiglons ont d'ailleurs été marqués suite à un corner.
•Aucun des 9 tirs déclenchés depuis l'extérieur de la surface par Nice et St Etienne n'a été cadré.
•St Etienne a réussi plus de 2 fois plus de passes dans les 30 derniers mètres que Nice : 95 contre 40 respectivement.
•Le capitaine niçois Fabien Dao Castellana a réussi 44 passes sur 59 tentatives sur la pelouse du Stade de France.
•L'attaquant stéphanois Kevin Mayi a touché le plus de ballons dans la moitié de terrain adverse (50) – c'est d'ailleurs lui qui délivre la passe décisive pour la réduction du score stéphanoise.

Statistiques réalisées par Opta

http://www.fff.fr/

Le CR du Progrès : Les Verts ratent encore le coche

Comme la saison dernière, les jeunes Stéphanois ont échoué en finale. Face à une solide équipe de Nice, leur entame de match a été fatale.
Il n’est jamais bon de débuter une finale avec un handicap. Les Verts en ont fait l’amère expérience lorsque sur un corner Amavi trouvait la tête d’Hernandez. Vachoux, au prix d’un beau réflexe repoussait le ballon en deux temps… derrière la ligne de but selon l’arbitre.
On jouait la huitième minute et Nice concrétisait un début de rencontre rondement mené. Les Aiglons étaient plus présents, plus mobiles surtout face à des Stéphanois qui tentèrent de réagir par intermittence. Mayi trouva à deux reprises son compère Tack en bonne position. La première fois, la frappe ne fut pas suffisamment appuyée ( 14e), la seconde le coup de tête trouva Hassen, impeccable (17e).
Un arrêt décisif puisqu’une minute plus tard l’ASSE céda une deuxième fois, à nouveau sur corner. Vachoux détourna le tir Dao Castellana dans les pieds de Bosetti qui doubla la mise. La défense stéphanoise s’était montrée statique face à des attaquants remarquables d’efficacité. Si le score était sévère, il reflétait tout de même la supériorité d’une équipe de Nice au jeu collectif accompli, à la confiance accrue.
Les Niçois jouaient intelligemment dans les intervalles, géraient à leur main la fin de la première période. D’autant que les hommes de Bouhazama, touchés au moral, ne parvenaient pas à trouver des solutions, à mettre leurs attaquants en bonne position.
Leur jeu manquait de liant, de spontanéité pour surprendre des Niçois bien organisés.
Abdel Bouhazama recadra ses troupes à la mi-temps. Ses protégés affichèrent un tout autre visage. Ce sont eux qui gagnaient à présent les duels, ce sont eux qui créaient des brèches, qui exerçaient une pression permanente.
Polomat redonna l’espoir au terme d’une longue course et d’ un relais avec Mayi. Son tir croisé trompa Hassen (53e). Mais, au lieu de poursuivre sur la voie qu’ils venaient d’emprunter, les Stéphanois reprirent les chemins de traverse, pour retomber dans un jeu moins incisif, plus approximatif. Et les Niçois, qui avaient un temps reculé, firent monter leur bloc d’un cran. A nouveau, ils posaient des problèmes à la défense d’une équipe stéphanoise qui montra le bout de son nez sur un tir légèrement trop croisé de Mayi (69e). Ce fut tout ou presque.
Trop peu pour empêcher Nice, qu’ils ont battu à deux reprises en championnat cette saison, de remporter pour la première fois le trophée.
L’ASSE , au terme de sa neuvième finale, n’a pu inscrire pour la quatrième fois son nom en haut de l’affiche.

Jacky Clavel   http://www.leprogres.fr