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Championnat (25ème journée)
Reims - ASSE : 1-1
Source :  Site officiel de l'ASSE

Dimanche 17 février 2013

Fiche du match

Au cours d’un match emballant d’un bout à l’autre, les Verts avaient marqué rapidement grâce à Pierre-Emerick Aubameyang. Mais, pour n’avoir pas réussi à faire le break, ils se sont fait rejoindre par des Rémois coriaces. L’ASSE reste invaincue en 2013.

Le match

Dans un stade Auguste-Delaune quasiment complet et garni par un bon millier de supporters stéphanois, cela sentait bon l’affiche au parfum de nostalgie entre deux légendes du football français. Mais, les enjeux étaient bien tournés vers le présent et l’avenir.

Côté rémois, l’opération maintien avait été relancée, samedi dernier, par une victoire à Nancy après quatre mois sans succès en L1. En face, l’ASSE, galvanisée par une séduisante série de quatre succès consécutifs en championnat, voulait assumer ses ambitions tout en restant un club humble et populaire. Privé de Brandao, grippé, Christophe Galtier avait renouvelé son attaque à trois têtes : Cohade épaulait ainsi Mollo et Aubameyang.

 Aubameyang marque d’entrée
D’entrée, les Verts prenaient leurs marques dans le camp rémois. Ils donnaient du rythme à la partie et se projetaient vite vers l’avant. Ils avaient le monopole des occasions. Sur un joli centre de Clerc, Aubameyang attrapa le cadre et les gants d’Agassa (6e). Ce ne fut que partie remise. Quatre minutes plus tard, l’attaquant des Verts s’y reprit, par deux fois, pour faire trembler les filets : parfaitement lancé par Mollo, il buta sur une sortie du gardien rémois mais récupéra le ballon pour le prolonger dans le but rémois (10e Reims 0-1 ASSE).

La partie s’emballe encore
Piqués au vif, les Rémois se rebiffaient. Ils commençaient à explorer la moitié de terrain stéphanoise. Ruffier se coucha sur une frappe croisée de Fortes (16e). La partie s’emballait. Les attaques stéphanoises étaient toujours tranchantes. Sur un contre rondement mené par Mollo, Aubameyang se présenta devant Agassa qui gagna son duel. Omniprésent, le meilleur buteur stéphanois s’essaya à une reprise acrobatique trop aérienne (18e).

Ruffier autoritaire dans les airs
On se rendait coup pour coup. A une tête de Courtet bloquée par Ruffier (25e), les Verts répliquaient par des centres brûlants de Clerc. Le match était toujours aussi plaisant. Ruffier montrait beaucoup d’autorité dans les airs. Sans trembler, l'ASSE gérait son avance jusqu'à la pause.

 Des occasions de chaque côté
Au retour des vestiaires, la partie s’animait encore. Les flèches vertes étaient toujours aussi menaçantes. Aubameyang récupéra une mauvaise relance d’Agassa, frappa de loin mais Weber sauva les siens. Les Verts multipliaient les occasions. Mis sur orbite par Mollo, Aubameyang résista aux défenseurs rémois mais manqua son crochet face à Agassa (55e).

Les Stéphanois pourraient, plus tard, s’en mordre les doigts. Dans la foulée, une reprise de Ghilas, démarqué par Krychowiak, s’écrasa sur la transversale (55e). On n’avait pas le temps de souffler. Guilavogui s’engouffra dans la surface de réparation mais manqua la cible (56e).

 Courtet égalise
Poussé par son public, Reims n’avait pas dit son dernier mot. Ruffier fut vigilant pour détourner un coup de tête vicieux de Weber (70e). Les Verts souffraient. Brison sauva sur sa ligne une tête de Krychowiak (75e). Face aux vagues rémoises, l’ASSE finit par craquer. Courtet déclencha une frappe puissante qui ne laissa aucune chance à Ruffier (76e Reims 1-1 ASSE)

Les dernières occasions sont stéphanoises
La fin de match était complètement débridée. Reims poussait encore. Courtet s’échappa dans le dos de la défense stéphanoise mais sa pichenette fut trop aérienne (78e). Deux minutes plus tard, Ruffier réussit une nouvelle parade devant De Préville (82e). Les dernières occasions étaient stéphanoises. Bodmer, Aubameyang et Ghoulam avaient les opportunités pour forcer la décision mais Reims repoussait tout.

Les réactions  
Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne) :
«On aurait pu l'emporter, et on aurait pu le perdre. Reims nous a bien repoussés, nous a posé des problèmes. On n'a pas su répondre de la meilleure des manières quand on avait le ballon. Il y a eu ce pressing de l'adversaire de la première à la dernière minute. On a été moins bon dans la maîtrise technique, ce qui faisait notre force ces derniers matches. On a mal utilisé le ballon une fois qu'on l'avait gagné. On a eu du mal aussi à se projeter vers l'avant. Malgré tout, on a eu des situations pour doubler la mise mais ils ont poussé pour égaliser, et ensuite il a fallu tenir. Le match nul est mérité, logique. C'est un point pris à l'extérieur, et il est positif. Nous, on jouait pour gagner, mais il faut accepter ce match nul. Si on ne s'était pas battu face à une équipe de Reims, qui joue sa survie, on n'aurait rien ramené du tout. On reste sur une très bonne série, avec 14 points sur 18 possibles». 

Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «On a eu des attitudes, un état d'esprit, un comportement, qui nous permet ce soir de prendre un point. C'est avec les mêmes valeurs qu'on avait gagné la semaine précédente. Ça permet d'avoir un peu de confiance pour les prochains matches. On a fait le match qu'on souhaitait faire, même si on s'est mis tout seul dans la difficulté sur cette erreur de transmission dans l'axe qui nous coûte le but. Ça nous a mis dans le dur mais on a bien réagi. Sur la qualité de notre deuxième période, on aurait pu espérer mieux. Après la pause, on a joué plus vite vers l'avant, on y a mis plus d'agressivité, la grinta que ces matches demandent. Mais avant de jouer ce match, j'aurais pris un nul contre Saint-Etienne! Ils sont invaincus en 2013. Plus que le point, notre prestation est à retenir». (AFP)

 

«Un nul équitable»
François Clerc : «Nos sentiments sont mitigés. C’est toujours frustrant de partager les points quand on a mené au score. Il faut également avouer que Reims a poussé après la pause. Les Rémois ont eu des occasions. Ils étaient poussés par leur public. Ils jouent leur maintien et n’ont rien lâché.  Compte tenu de la physionomie du match, le nul est mérité et équitable pour les deux équipes. Nous avons eu la première mi-temps en notre faveur, Reims a eu la seconde. Nous poursuivons notre série d’invincibilité en 2013. »
 
«Nous restons invaincus»
Yohan Mollo : «Cela a rassemblé à un match de Coupe. Ce fut un combat. Reims a mis beaucoup d’énergie. Le regret, c’est que nous ne sommes pas parvenus à faire le break. Le point positif, c’est que nous ramenons un point et restons invaincus. Je pense que c’est un point précieux.»
 
 
«Un bon point de pris»
Jérémy Clément : «Nous avons des regrets mais Reims a également eu des occasions pour l’emporter. Cela reste un bon point de pris en déplacement. Dans les duels, nous nous sommes fait parfois bouger. Reims a fait un gros match dans l’état d’esprit. Si nous avions fait le break en première mi-temps, cela nous aurait rendu le match plus facile. Le match nul est logique.»

  «Beaucoup de duels»Jonathan Brison : «Nous avons quand même été solides car Reims a poussé fort après la pause. Nous avons eu des opportunités en contre-attaques. Le terrain était difficile. Cela a parfois nui à la qualité de jeu. Il y a eu beaucoup de duels. Nous ne les avons pas gagnés en majorité ce qui explique que nous ayons souffert. Faire un match moyen et ne pas perdre, c’est positif.»

 
«Un bon point»
Loïc Perrin :
«C’est toujours un point de pris. Le match nul est équitable. Nous avons la chance d’ouvrir le score rapidement. Nous avons eu des occasions pour faire le break. En seconde mi-temps, Reims a jeté toutes ses forces dans la bataille pour égaliser. Les Rémois ont joué des longs ballons. Cela nous posé beaucoup de problèmes. Après l’égalisation de Reims, nous avons repris le contrôle du jeu et avons eu, de nouveau, des occasions.» 

«Nous nous sommes procuré des occasions nettes»
Faouzi Ghoulam :
«Nous avons quelques regrets. Nous avons eu une bonne maîtrise en première mi-temps. Nous avons mérité d’ouvrir le score. En seconde période, Reims a poussé pour égaliser. Nous n’avons pas démérité. Nous avons essayé de produire du jeu sur un terrain difficile. Nous nous sommes procuré des occasions nettes. Nous continuons notre série positive. C’est toujours un point supplémentaire et on sait qu’ils deviendront de plus en plus chers au fur et à mesure que la fin de saison s’approche»