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Yohan MOLLO (AS Nancy) prêté à l'ASSE pour 6 mois 
Source :  Site officiel de l'ASSE

Mardi 1er janvier 2013


Yohan Mollo s’est engagé ce mardi et jusqu’à la fin de la saison 2012-13 avec l’ASSE. Confronté à la participation de Faouzi Ghoulam et Max-Alain Gradel à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations, qui se déroulera du 19 janvier au 10 février, mais aussi à la blessure d’Alejandro Alonso, le club accueille l’attaquant de l’AS Nancy-Lorraine en prêt et renforce ainsi son secteur offensif. Yohan Mollo portera le n°11.

Roland ROMEYER, Président du Directoire de l’ASSE : « Yohan est un joueur de talent et de caractère. Il aime les challenges et son état d’esprit s’inscrit totalement dans la politique sportive que nous avons mise en place. Il a manifesté une réelle envie de rejoindre le club. Comme il connaît bien le championnat de Ligue 1, je suis convaincu qu’il va rapidement s’adapter. »

Yohan MOLLO : « L’ASSE est un club mythique avec des supporters fantastiques et de superbes infrastructures. C’est une équipe que j’ai toujours suivie car mon père est fan du club et de Dominique Rocheteau. Je suis impatient de commencer. J’espère apporter un plus au groupe et aider mes nouveaux coéquipiers à réaliser leurs objectifs. »

Lu sur l'Equipe de mardi 1er janvier
Yohan Mollo
a confié sa première réaction de joueur stéphanois dans l'Equipe du jour. Fidèle à ses habitudes, il en profite pour régler quelques comptes avant d'évoquer son prêt à Sainté avec des trémolos dans la voix.

"Depuis quelques mois, c'était devenu super compliqué avec Jean Fernandez. Au fil des matches, j'ai senti que j'ai perdu sa confiance, qu'il me jugeait, et le silence a fini par s'installer entre nous. Sans M. Rousselot, mon président, sans Eric Martin ni Nicolas Holveck qui m'ont encouragé à me battre, je n'aurais pas pu tenir. J'ai serré les dents mais mon coach avait changé de comportement, il n'y avait plus de feeling. Il me pointait du doigt, du genre qu'il n'aimait pas les tricheurs, que je ne faisais pas d'efforts. Je l'ai très mal vécu, parce que pendant un mois et demi, à cause d'un genou douloureux, j'ai forcé quand même et, malgré ça, j'ai vraiment senti que c'était fini. Il a eu des mots trop durs. Je faisais soi-disant la comédie quand j'avais mal au genou, je n'étais pas un compétiteur, j'étais un égoïste. Je ne pense pas mériter ça. Même mon capitaine m'a descendu dans la presse.

Je me suis ouvert de la situation à mon président. je lui ai raconté le malaise, les mots, la blessure. Franchement, je ne me voyais pas continuer dans cette équipe. J'aurais préféré que mon capitaine me dise ne face que je jouais pour ma gueule, au lieu de me mettre en porte-à-faux dans les médias. Ils ont voulu me faire passer pour un tricheur, psychologiquement c'est insupportable. Je ne sais pas si André Luis assume ses propos, peu importe, je ne lui en veux pas, mais qu'il réfléchisse à la situation d'ensemble et à la raison pour laquelle on s'en retrouve là aujourd'hui. si Nancy est dernier, vous croyez que c'est de ma faute ?

Depuis le début de saison, je suis en-dessous par rapport aux six premiers mois de l'année, OK, même si j'ai quand même marqué trois buts et donné quatre passes décisives en l'espace de trois mois. Mais pour jouer, j'ai besoin des autres. Si, collectivement, on n'est pas unis, on ne va pas produire du beau jeu. Si j'ai été bon la saison dernière, c'est grâce aux autres. Et quand tu dois défendre au lieu d'attaquer et jouer de plus en plus bas, il arrive un moment où tu n'as plus le coffre. Les quatre buts encaissés sur corner contre Bastia, moi, ça ne m'amuse pas de dire que c'est la faute d'Untel ou d'Untel. Les onze ont été défaillants.

Saint-Etienne ? Dès qu'ils nous ont appelés, mes mains tremblaient et je me suis mis à rêver. Ce maillot vert, on l'a tous dans un coin de sa tête. Le stade, les supporters, un jeu tourné vers l'offensive, il y a tout pour que ça se passe bien !"

Lu sur Footmercato

http://www.footmercato.net/ligue1/asnl- ... part_98081

Yohan Mollo a expliqué les raisons de son départ de Nancy et tire à vue sur ceux qui sont coupables selon lui de son départ controversé.

« Cela n’a pas été une décision facile, car Yohan a marqué de son empreinte les douze derniers mois, mais il y a des décisions qui s’imposent et on a suivi le désir du joueur. » Voilà ce que déclarait hier, le vice-président Nicolas Holveck sur le site officiel de l’ASNL en rapport avec le départ surprenant de Yohan Mollo. Un départ que l’on a cru lié à une réduction de la masse salariale du club lorrain, mais qui était finalement dû au mal-être du joueur.

Dans les colonnes de l’Équipe, Yohan Mollo a expliqué les raisons qui l’ont poussé à quitter Nancy. Et le nouveau milieu offensif de l’AS St-Etienne tire à vue et n’épargne pas son ancien coach Jean Fernandez coupable selon lui de l’avoir poussé à bout, à la limite du harcèlement moral. « J’ai serré les dents, mais mon coach avait changé de comportement, il n’y avait plus de feeling. Il me pointait du doigt, du genre qu’il n’aimait pas les tricheurs, que je ne faisais pas les efforts (…) Il a eu des mots trop durs. Je faisais soi-disant la comédie quand j’avais mal au genou, je n’étais pas un compétiteur, j’étais un égoïste. Je ne pense pas mériter ça. »

Avant de désigner un second coupable en la personne d’André Luiz le capitaine du club. « Même mon capitaine m’a descendu dans la presse (…) J’aurais préféré que mon capitaine me dise en face que je jouais pour ma gueule au lieu de mettre en porte-à-faux dans les médias. Ils ont voulu me faire passer pour un tricheur, psychologiquement, c’est insupportable. » Une déclaration qui risque de mettre encore un peu plus l’AS Nancy Lorraine dans la crise et fragiliser la situation déjà précaire d’un Jean Fernandez loin de faire l’unanimité dans le vestiaire.

La première journée de Yohan Mollo en Vert

Ce mercredi matin 2 janvier, les spectateurs massés autour du terrain de l’Etrat étaient encore plus nombreux qu’à l’accoutumée pour découvrir la nouvelle tête stéphanoise : Yohan Mollo a effectué sa première séance en Vert.
Pendant près de deux heures, il a pris ses marques et ses repères au sein du groupe stéphanois. Un groupe dont il connaît «la plupart des joueurs en tant qu’anciens coéquipiers ou adversaires».

Disponible et souriant, il a ensuite prolongé la séance par une série de dédicaces pour le plus grand bonheur des spectateurs. Puis, en compagnie de Christophe Galtier, il a été officiellement présenté devant la presse : «L’ASSE fait partie des meilleurs clubs en France. Je n’ai pas hésité quand ses dirigeants m’ont déclaré leur intérêt. C’est un rêve de gosse d’évoluer dans un tel club» a-t-il confié.
La page nancéienne tournée, il se projette désormais sur de nouveaux objectifs : «L’ASSE me donne ma chance. Le jeu de l’équipe me plaît. Je suis ici pour donner tout ce que j’ai. Je veux répondre aux attentes du coach et de mes partenaires. Je veux être bon et grandir avec l’ASSE. Mon ambition est d’aider le club à atteindre ses objectifs».
Enfin, pour boucler cette première journée en Vert, cet attaquant de 23 ans a pris la pose avec son nouveau maillot devant les objectifs des photographes.

Christophe Galtier : "A Yohan de gagner sa place dans l'équipe"

Ce mercredi, après avoir dirigé la première séance de Yohan Mollo en Vert, Christophe Galtier a expliqué les raisons qui ont motivé l’ASSE à s’attacher les services de cet attaquant de 23 ans : «Compte tenu des absences pour cause de blessures et de CAN, nous avions besoin de nous renforcer sur les côtés. Yohan connait bien la Ligue 1. Nous le connaissons également très bien» a confié l’entraineur stéphanois avant d’insister sur les qualités du nouveau n°11 de l’ASSE : «Les coups de pied arrêtés font partie de ses qualités. Nous étions en déficit dans ce domaine. Mais, Yohan devra également apporter tout le reste c'est-à-dire du travail offensif et défensif et être au service de l’équipe».
Le coach stéphanois s’est longuement entretenu avec la recrue stéphanoise. Son message est clair : «A Yohan de s’imposer pour gagner sa place dans l’équipe.»

Les dessous du dossier Mollo (Source : Le Progrès)

Cela fait un mois que Christophe Galtier avait ciblé Yohan Mollo. Mais tout n’a pas été simple parce que les Lorrains ne voulaient pas d’un simple prêt. Et que des échos pas tous favorables à l’attaquant de Nancy auraient pu parasiter l’affaire. Finalement, tout a été officialisé hier en soirée.

Reprise un premier janvier pour mieux évacuer d’éventuels excès de la Saint-Sylvestre, hier pour les footballeurs de l’ASSE. Mais, au rythme soutenu auquel ils ont effectué leurs trois tours du centre d’entraînement, en discutant comme si de rien n’était, on se dit que tous ont dû être sages. C’est même Thierry Cotte le préparateur physique qui paraissait le plus souffrir, en tête de la troupe.

Tous étaient là, moins Ghoulam et Gradel en sélection, Nicolita blessé, pour accueillir ensuite Yohan Mollo. Le Nancéien était arrivé un peu avant, en compagnie de son conseil, chargé de lui trouver à manger dans un village forcément un peu désert en ce premier jour de l’année. À peine franchies les grilles de l’Etrat, il s’était engouffré dans le bâtiment des pros pour rencontrer Christophe Galtier, vite rejoint par Alain Blachon, à l’abri des regards, encore qu’il y en avait bien peu : un supporter, deux journalistes, un stadier pour cette reprise pourtant ensoleillée, c’est peu, mais l’important était ailleurs. Il fallait boucler ce dossier du joueur de Nancy dont le président a finalement fait contre mauvaise fortune bon cœur, du moins en apparence.

Les dirigeants lorrains auraient préféré un transfert, les Stéphanois ne voulaient (ne pouvaient) pas, et jusqu’à dimanche, les Nancéiens ont tenté d’attiser la concurrence, d’abord en révélant leur accord avec l’ASSE. Sans doute espéraient-ils un sursaut du côté de Marseille. Il n’est pas venu et les deux parties ont continué à discuter jusqu’à hier. « Nous devons conclure avant minuit pour que Yohan soit qualifié sans souci, pour jouer dimanche à Caen » nous a rapidement expliqué Stéphane Tessier, directeur général du club. Et tout était bouclé en début de soirée.

Si Saint-Etienne ne voulait pas d’un transfert, c’est sans doute aussi par souci pragmatique et sportif. Mollo n’a pas toujours eu le même rendement quand il a été installé dans un club. Comme s’il avait besoin de challenge pour être au top. Un prêt en est un, mais l’intéressé ne verra pas là de la défiance. Il était en effet la priorité de Galtier depuis un mois. Le coach de l’ASSE avait fait le tour des équipes de L1 et des joueurs susceptibles de renforcer son groupe. Il cherchait un attaquant opérant sur le côté, doté d’une belle frappe sur coups de pied arrêtés, buteur et passeur : le nom de Mollo a vite été coché.

Restait à convaincre cet attaquant de 23 ans et à passer sur quelques bruits qui auraient pu perturber l’affaire après un Bastia-Nancy qui a semé la zizanie dans les rangs de l’équipe de Jean Fernandez.

La victoire des Corses (4-2) a eu du mal à passer et, dans l’Est républicain, André Luiz le capitaine s’en est pris directement à Mollo : « Il y a certains joueurs qui jouent pour leur gueule (sic). Si ces gars ne sont pas heureux d’être à Nancy, eh bien qu’ils aillent voir le président et qu’ils demandent à partir. On n’a pas besoin d’eux ! C’est bien beau de dire qu’il faut toujours rester unis, solidaires, mais certains méritent qu’on dise la vérité sur leur mauvais comportement. Je pense à qui ? À Yohan Mollo qui ne court pas sur le terrain, qui ne fait pas les efforts. Et en plus, il n’est pas content quand le coach le sort. »

Ces propos et d’autres échos sur le fort caractère de Mollo, ont semé le doute chez les dirigeants stéphanois, mais pas chez Galtier qui a maintenu le cap. Hier, le néo-Stéphanois a d’ailleurs répondu vertement à ces accusations, dans l’Equipe : « Ils ont voulu me faire passer pour un tricheur, psychologiquement, c’est insupportable. Je ne me voyais pas continuer dans cette équipe… Mon coach avait changé de comportement, il n’y avait plus de feeling. Il me pointait du doigt, du genre que je ne faisais pas les efforts… Il a eu des mots trop durs. Je faisais soi-disant la comédie quand j’avais mal au genou, je n’étais pas un compétiteur, j’étais un égoïste…

Même mon capitaine m’a descendu dans la presse… J’aurais préféré qu’il me dise en face que je jouais pour ma gueule au lieu de me mettre en porte-à-faux dans les médias » (N.D.L.R. lundi, André Luiz voulait s’excuser).

Une chose est sûre. C’est donc un Mollo revanchard qui a touché hier son équipement siglé ASSE. « Ce maillot vert, on l’a tous dans un coin de sa tête » avait-il encore déclaré dans l’Équipe, affirmant « Dès que les dirigeants stéphanois nous ont appelés, mes mains tremblaient, je me suis mis à rêver ». Des propos qui ont convaincu Roland Romeyer : « Yohan est un joueur de talent et de caractère. Il aime les challenges et son état d’esprit s’inscrit totalement dans la politique sportive que nous avons mise en place. Je suis convaincu qu’il va rapidement s’adapter »

Didier Bigard

L'avis de Jean Fernandez, son ancien coach à Nancy

Jean Fernandez disait de lui en avril 2012 « Il a de la dynamite dans les jambes. Il va vite, il est précieux sur les coups de pied arrêtés, et techniquement, c'est un plus pour l'équipe. Mais il doit davantage travailler dans le jeu sans ballon, dans les déplacements et le travail offensif. Il a un très gros potentiel… ». Trois mois plus tôt au moment de la signature de Mollo à Nancy il évoquait en ces termes sa nouvelle recrue : « Du punch, de la vitesse. Il va faire avec nous des choses très intéressantes car au niveau football, il n’est pas fort, il est très fort ». Tout en ajoutant : « Il n’est pas forcément facile à gérer mais il n’a pas non plus forcément rencontré les bonnes personnes ».