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Amical : les Verts l'emportent à Tours : 2-0
Source : Site officiel de l'ASSE  

Mercredi 25  juillet   2012

Plus fringants et inspirés offensivement, les Verts ont su se créer des occasions et ont montré beaucoup plus de liant dans leur jeu. Loïc Perrin et Josuha Guilavogui ont marqué deux jolis buts pour concrétiser ce premier succès de la saison.

Après quatre semaines de travail intensif et avant d’attaquer leur stage de préparation à Aix-les-Bains, les Verts répétaient leurs gammes face à une équipe de Tours, en configuration championnat. Avant d’affronter, lundi prochain, Monaco lors de la première journée de Ligue 2, les Tourangeaux étaient bien décidés à remporter leur premier match de la saison, qui plus est devant leur public. Les Verts étaient prévenus !
Côté stéphanois, la victoire était également désirée. Si l’équipe était encore en rodage, elle commençait à se mettre en place. Ce troisième match ressemblait moins aux larges revues d’effectif face au Gazélec Ajaccio (1-1) et Lens (0-0).
 
L’ASSE attaque fort 
En première mi-temps, Christophe Galtier aligna une formation qui avait des allures de possible équipe de départ en match officiel. Le coach stéphanois avait misé sur une défense centrale Perrin-Mignot et aligna deux recrues, Clerc et Cohade. Offensivement, il avait opté pour Aleksic épaulé par Nicolita et Gradel.
 D’entrée,  malgré une chaleur étouffante, les Verts pressaient haut et fort. Ils gênaient considérablement l’organisation tourangelle. Deux corners en deux minutes illustraient les bonnes intentions stéphanoises. Guilavogui décroisa trop sa tête (2e). Quatre minutes plus tard, un long centre de Nicolita profita à Gradel dont la tête fut trop aérienne. Tours souffrait encore sur un centre brulant de Guilavogui (8e) et une frappe rasante de Gradel captée en deux temps par Leroy (8e). Après cette entame stéphanoise tonitruante, les Tourangeaux soufflaient un peu : Kouakou (9e) et Ketkeo (12e) s’essayaient à deux frappes lointaines maitrisées par Ruffier.

 

Les parades du gardien tourangeau 
La menace stéphanoise était plus pressante. Cohade s’essaya à une frappe puissante de peu à-côté (13e). On ne s’ennuyait pas. Heureusement pour les Verts, Blayac, complètement démarqué, manqua sa volée (15e). La réplique stéphanoise fut immédiate et une reprise d’Aleksic obligea Leroy à une belle parade (16e). Le gardien local récidiva pour détourner une tête à bout portant de Clerc (21e). Les occasions étaient stéphanoises. Une tête contrée de Perrin fut légèrement trop aérienne. Les contacts étaient rudes et fréquents.
 
Perrin d’une jolie tête 
Un long raid de Guilavogui sema la panique dans la défense tourangelle. A force de pousser, les Verts trouvaient la faille grâce à une tête décroisée de Perrin sur un corner de Gradel (29e). Sous une température caniculaire, les deux équipes «s’offraient» deux minutes de répit pour se désaltérer. Les Verts repartaient aussi fort. Aleksic devança la sortie de Leroy mais le ballon s’envola de peu (32e). Pour garder leur avantage jusqu’à la pause, les Verts avaient besoin d’un joli arrêt réflexe de Ruffier sur un coup franc de Ketkeo (38e) et d’un brin de réussite quand la pichenette de Ketkeo s’écrasa sur la base du montant (45e)

 Aleksic, le retourné presque parfait 
Au retour des vestiaires, Moulin, Brison, Marchal, Lemoine et Sako entraient en jeu. L’ASSE aligna une nouvelle défense Nicolita-Perrin-Marchal-Brison. Les Stéphanois repartaient à l’attaque. Aleksic n’était pas loin de réussir le geste parfait mais son retourné fut légèrement trop croisé (46e). Tours n’avait pas abdiqué. Un coup franc fuyant fit frissonner la défense stéphanoise.

 
Guilavogui marque en force 
Les Verts profitaient des espaces de plus en plus larges. A grandes enjambées, Guilavogui accéléra plein axe avant de décocher une frappe du gauche imparable (54e).
 
But refusé à Kitambala 
A l’heure de jeu, Galtier effectua ses dernières rotations. Les Stéphanois restaient plus tranchants. Chergui tenta sa chance de loin et fit s’envoler Leroy (64e). Un coup de tête trop aérien de Saadi  illustrait encore les intentions stéphanoises (71e). Les multiples changements limitaient les enseignements. Appliqués jusqu’au bout, les Verts géraient leur avance sans trembler. Ils se donnaient même les moyens de l’allonger mais le but de Kitambala fut refusé pour une position limite de hors-jeu (80e).

 Amical : Tours FC (L2) 0 – 2 ASSE (0-1)
A Tours, stade de la Vallée de Cher, 4000 spectateurs environ
Buts : Perrin (29e), Guilavogui (54e)  pour l’ASSE 

ASSE : Ruffier (puis Moulin 45e), Clerc (puis Brison 46e), Mignot (puis Marchal 46e), Perrin (cap)(puis Aguilar 60e), Ghoulam (puis Sako 46e), Clément (puis Lemoine 46e), Guilavogui (puis Polomat 60e), Nicolita (puis Chergui 60e), Aleksic (puis Saadi 60e), Cohade (puis Kitambala 60e), Gradel (puis Alonso 60e) Entr : Galtier

Tours FC : Leroy, Schwechlen, Tritz, Fabre, Moimbe, Gamiette, Meité, Kouakou, Ketkeo, Blayac, Gherieni. Entr : Zeidler.
Puis Maubleu, Castro, Chavalerin, Dutourtien, Kayombo, Fontaine, Biancardini, Rigonato. 

Du déplacement à Tours, Romain Hamouma, Kurt Zouma et Kevin Mayi avaient rejoint le stade de la Vallée de Cher, bien avant leurs coéquipiers. Ils ont effectué une séance d’entraînement spécifique sous la houlette du préparateur physique, Thierry Cotte. Encore en phase de reprise, ils ne participaient pas au match amical face à Tours.

La réaction de Christophe Galtier

Christophe Galtier : «C’est une première victoire. Nous avons bien travaillé dans l’organisation de jeu et dans ses principes. Ce fut très intéressant. Nous avons affiché des progrès à tous les niveaux. Tout le monde se met au service de l’équipe, au diapason. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Au niveau de l’état d’esprit, je suis beaucoup plus satisfait que lors des deux précédents matches. On commence à être dans la compétition. Ce match a permis de rééquilibrer athlétiquement les degrés de forme de chacun même s’il y a encore logiquement des décalages. D’autres joueurs vont encore postuler à une place dans le onze de départ. Les joueurs sont prêts à faire beaucoup d’efforts. C’est donc très positif avant d’attaquer le stage de préparation à Aix-les-Bains. Samedi, face au Sporting Portugal, ce sera une autre adversité, avec un niveau supérieur.»

Le compte-rendu du Progrès
Match amical Tours 0 – ASSE 2: les Verts montent en puissance

Les Stéphanois ont signé leur première victoire de la saison grâce à des buts de Perrin et Guilavogui. Ils sont surtout apparus en nets progrès par rapport à leurs deux dernières sorties. Encourageant même si ce n’était en face qu’une équipe de Ligue 2.

Stade de la Vallée du Cher : Tours 0 – ASSE 2 (mi-temps 0-1).

But : Perrin (29e), Guilavogui (54e) pour l’ASSE.

ASSE : Ruffier (Moulin 46e), Ghoulam (Brison 46e), Mignot (Marchal 46e), Perrin (Aguilar 60e), Clerc (Sako 46e), Guilavogui (Chergui 60e), Clément (Lemoine 46e), Nicolita (Polomat 60e), Gradel (Alonso 60e), Cohade (Kitambala 60e), Aleksic (Saadi 60e).

Tours : Leroy, Fritz, Fabre (Fontaine 46e), Schwechlen, Moimbé, Gamiette, Meité (Chavalerin 60e), Ketkéo (Dutourtier 73e), Kouakou (Biancardini 60e), Blayac, Gherieni (Diego 46e).

Avant de partir retrouver un peu de fraîcheur dans les Alpes, les Verts se sont offert une dernière sortie dans la fournaise tourangelle. Comme un peu partout dans l’hexagone, la chaleur était au rendez-vous.  Cela n’a pas empêché les deux équipes de se livrer et de proposer un football alerte.

Les ailiers stéphanois furent les premiers en action. Nicolita, à droite, et Gradel, à gauche, avaient des fourmis dans les jambes. Le premier centrait pour le second dont le coup de tête passait au-dessus (6e). On retrouvait l’Ivoirien trois minutes plus tard pour une frappe vicieuse que Leroy devait capter en deux temps. L’ASSE dominait logiquement et ses recrues se mettaient en évidence. Cohade aurait pu ouvrir son compteur but sous le maillot vert d’un tir à ras de terre qui filait de peu côté (13e). C’était valable aussi pour Clerc. Profitant d’un bon coup-franc de Nicolita, le défenseur latéral, qui faisait ses grands débuts avec l’ASSE, décochait un coup de tête puissant et à bout portant. Il fallait une parade du gardien tourangeau, déjà sur le fil du rasoir quelques minutes plus tôt sur une frappe d’Aleksic (16e), pour repousser le danger (21e).

Les hommes de Galtier pressaient, notamment sur les coups de pied arrêtés. À chacun d’eux, il y avait le feu dans la défense tourangelle. Perrin avait eu une première balle de but sur un coup-franc de Nicolita (27e), il n’allait pas manquer la seconde à la réception d’un corner de Gradel. Son coup de tête décroisé ne laissait aucune chance à Leroy (29e). Cette ouverture du score survenait juste avant la pause fraîcheur. Elle était méritée même si les Tourangeaux ne s’étaient pas gênés pour inquiéter Ruffier. Le gardien stéphanois avait d’abord dû s’interposer du pied sur une tentative de Ketkeo (38e) avant d’être sauvé par son poteau juste avant la mi-temps.

Malgré les conditions météo, le public du stade de la Vallée du Cher ne s’était pas ennuyé. Il avait vu du jeu et pas mal d’occasions.  Au retour des vestiaires, il allait assister à un défilé de joueurs.

Mignot, Ghoulam, Clément, Clerc, Ruffier étaient remplacés par Marchal, Brison, Lemoine, Sako et Moulin. Aleksic, lui, était toujours là. Sa reprise acrobatique, consécutive à un centre de Cohade, flirtait avec le poteau (46e).

À 1-0, les visiteurs ne relâchaient pas leurs efforts. Il y avait des brèches dans lesquelles Guilavogui ne manquait pas de s’engouffrer. Sa percée à grandes enjambées fissurait tout le bloc tourangeau. Et sa frappe pure en bout de course faisait trembler les filets de Leroy (54e). 2-0, la logique était respectée. À l’heure de jeu, Galtier pouvait procéder à sa traditionnelle revue d’effectif. Faire souffler les uns, donner du temps de jeu aux autres.

Le rythme baissait forcément en intensité. Le jeune Chergui trouvait quand même le moyen de briller. Sa frappe était claquée en corner par Leroy (65e). C’était la dernière occasion d’une rencontre parfaitement maîtrisée par les pensionnaires de L1. Le stage peut commencer, avec à l’horizon trois nouveaux matches amicaux face à des adversaires plus huppés.

http://www.leprogres.fr

Le compte-rendu de La Nouvelle République :

Logique mais encourageant

Face à une équipe de Ligue 1 déjà en jambes, les Tourangeaux se sont logiquement inclinés mais n’ont pas démérité.


Le Tours FC concluait sa série de matchs de préparation hier soir par une ultime sortie, à la Vallée du Cher, contre Saint-Etienne. A l'arrivée, supporters tourangeaux et stéphanois ont eu le droit à une rencontre de bonne tenue. Ils ont aussi vu la différence entre une bonne équipe de Ligue 1 et une formation de Ligue 2 en construction. Une différence physique d'abord et technique ensuite.

Tant et si bien que les hommes de Peter Zeidler ont rapidement été bousculés, pris au pressing par l'impact physique d'un Guilavogui, et souvent mis en danger, notamment sur les coups de pattes conjugués de Cohade et surtout de l'international roumain Nicolita. Et il a fallu un Leroy très fringant pour repousser l'échéance. Plusieurs fois décisif, le gardien tourangeau ne pouvait cependant pas compenser les manques des siens sur coups de pied arrêtés. Déjà alerté sur ce genre de situation, il s'inclinait finalement à la demi-heure de jeu sur une tête décroisée de Perrin au premier poteau (0-1, 29e).
Logique. Même chose en seconde période, lorsque Guilavogui, lancé plein champ, transperçait le double-rideau défensif ciel et noir avant d'adresser une frappe sèche à ras de terre et au ras du poteau (0-2, 54e).
Voilà pour le film du match. Et si ce succès ne souffre d'aucune contestation, les Tourangeaux peuvent se dire qu'ils auraient aussi mérité d'arrondir un peu l'addition finale. Car, le TFC a aussi montré des choses intéressantes par séquences.
Par séquences seulement et entre le quart d'heure de jeu et la soixante-dixième minute. Le temps de s'adapter et de se mettre au niveau dans l'intensité d'un côté, le moment où les efforts, la chaleur et les nombreux changements stéphanois ont fait sentir leurs effets sur les organismes tourangeaux de l'autre
En tout cas, dans cet intervalle, on a vu des choses intéressantes. A commencer par des prestations individuelles satisfaisantes : celle de Leroy donc, de Schwechlen notamment dans le domaine aérien, de Tritz toujours solide, de Diego sur les phases arrêtées offensives, et de Kouakou.
L'Ivoirien, positionné dans le couloir gauche, a montré par éclairs, qu'il avait clairement le niveau de la L2 et qu'il devrait perturber plus d'une défense du championnat. Auteur d'un bon enchaînement et d'une frappe claquée par Ruffier (9e), d'une nouvelle tentative qui aurait pu bénéficier à Blayac (14e), il a surtout remporté un duel direct avec Perrin avant de trouver le poteau sur un lob (43e). Reste à déterminer quelle est sa position de prédilection : à gauche (comme en première) ou autour de Blayac (comme en début de seconde lorsqu'il a repris le rôle d'un Gherieni décevant) ?

Coups de pied arrêtés à mieux négocier

Collectivement, les Tourangeaux ont également montré de l'envie et une volonté d'aller de l'avant. De l'application également. Mais à l'image d'un Ketkéophomphone bien en jambes ou d'un Meité (qui a malgré tout su adapter son jeu), ils ont encore manqué de simplicité pour développer un jeu plus direct et efficace. Voilà qui permettrait également à l'entre-jeu ciel et noir d'être un peu moins neutre dans l'utilisation du ballon et de peser plus sur le jeu.
Voilà le programme de travail qui attend le TFC dans les prochains jours et les prochaines semaines s'il veut décrocher rapidement sa première victoire de la saison.

Frédéric Launay   http://www.lanouvellerepublique.fr