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Albert
Rust démis de ses fonctions et remplacé par Fabrice Grange |
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Mardi 11 septembre 2012 |
Hier matin, à 9 heures, Albert Rust avait rendez-vous avec Roland Romeyer dans les bureaux du centre de formation de l’Etrat pour évoquer son départ de l’ASSE.
Après sa mise à pied datant du vendredi 31 août, il était convié à une étape obligée de tout licenciement: l’entretien préalable.
Une bonne heure plus tard, il en sortait et franchissait les grilles du centre de formation de l’Etrat vraisemblablement pour la dernière fois en tant qu’entraîneur des gardiens des Verts, rejoignant dans la foulée son domicile, sur les hauteurs d’une commune avoisinante.
L’histoire stéphanoise de l’ancien Sochalien, arrivé à Saint-Etienne il y a deux ans pour couvrir Galtier, qui ne possédait pas encore le DEPF, en même temps qu’il remplaçait Jeannot Dees, s’est donc terminée hier sans qu’on connaisse précisément les reproches qui lui ont été formulés hier par Roland Romeyer.
Rencontré hier en fin de matinée à l’Etrat, ce dernier n’a pas voulu s’étendre sur le sujet, rappelant juste « qu’une liste de griefs » lui avait été énoncée et qu’un courrier les confirmerait par écrit dès mercredi.
Cette fameuse liste de griefs a alimenté la chronique depuis la mise à pied de Rust avant le match de Bastia. A ce propos, le président stéphanois s’est agacé: « Je ne peux rien dire » bien qu’il n’ignore rien de toutes les rumeurs et supputations, farfelues ou non, qui circulent sur les raisons de l’éviction de son technicien.
Le club n’ayant pas communiqué du tout sur le sujet, on peut imaginer qu’elles relèvent du domaine privé mais l’ASSE n’a pas démenti l’information selon laquelle les gardiens stéphanois, Ruffier, Moulin et Coulibaly n’étaient plus du tout sur la même longueur d’ondes que leur entraîneur.
En tous cas, la rupture est consommée, même si Romeyer, évoquant l’entretien d’hier matin avouait « que ça s’était bien passé ». Un son de cloche repris dans l’entourage du « licencié » qui n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. « Cela s’est mieux passé qu’il le redoutait. Mais il va certainement partir » a ainsi lâché un de ses proches.
Les éclaircissements viendront sûrement plus tard, lorsque les deux parties se seront entendues sur les modalités du départ d’Albert Rust. Cela devrait se faire sans heurts si l’on en croit la volonté commune de ne pas mettre le feu aux poudres.
Comme devrait être finalisée dans les jours prochains l’arrivée programmée de Fabrice Grange, qui, mardi dernier, annonçait sur le site officiel du FC Nantes qu’il quittait le club à un an du terme de son contrat pour « donner une nouvelle orientation à sa carrière. »
On a du mal à croire qu’il n’avait pas alors déjà des garanties sur son avenir en vert.
En attendant que l’ex-coéquipier de Christophe Galtier lors de son épopée chinoise à Liaoning retrouve son ancien partenaire, c’est Gilbert Ceccarelli, l’entraîneur des gardiens de but du centre de formation qui a assuré l’intérim ces derniers jours.
Le visage fermé, sûrement un peu déçu que l’on n’ait pas pensé à lui ..
Communiqué de l'ASSE
Après l’article paru dans l’édition de la Tribune-Le Progrès de ce
jour, l’AS Saint-Etienne tient à préciser qu’Albert Rust a été reçu
à un entretien préalable à une éventuelle mesure de licenciement dans le
cadre de la procédure prévue par le Code du Travail.
A l’issue de cet entretien et conformément aux dispositions inscrites dans
la Charte du Football Professionnel, le club a saisi la commission juridique
de la Ligue de Football Professionnel pour une audition de conciliation.
Une décision concernant la situation d’Albert Rust sera prise au terme de
cette procédure, durant laquelle Fabrice Grange, libre de tout engagement,
assurera une mission d’entraîneur des gardiens de but auprès du groupe
professionnel.
Fabrice Grange pour remplacer Albert Rust
Pour mémoire, Fabrice Grange était entraineur des gardiens entre 2008 et
2012 au FC Nantes et adjoint de Bruno Martini en équipe de France.
Formé à l'INF Vichy, il a signé professionnel à l'Olympique lyonnais ou il
est resté 3 ans entre 1991 et 1994 au poste de gardien de but.
Pour le remplacer, les dirigeants nantais ont privilégié la filière interne
en nommant Willy Grondin (37 ans), qui s'occupait jusqu'alors des gardiens du
centre de formation.