À vingt-huit ans, Loïc Perrin est devenu un joueur majeur du
championnat de France. Mais qui se cache derrière le capitaine emblématique
de Saint-Étienne ?
1) L'athlétisme, premier amour
Avant de se démener dans le Chaudron, Loïc Perrin a connu
des ambiances plus feutrées : celles des pistes d’athlétisme.
Jusqu’à l’âge de 13 ans, l’enfant de Saint-Étienne pratique la
course de fond en parallèle du football. «Je me demande même si je
n’ai pas commencé ce sport avant le foot… Mon grand frère le
pratiquait, j’avais des parents sportifs et j’aimais toucher à
tout. J’ai donc naturellement intégré l’ASME, à l’Étivallière,
dont je suis resté licencié plusieurs années. J’ai été champion de la
Loire de Cross !» se souvenait-il, un brin nostalgique, dans le
magazine Maillot Vert.
2) Son maillot est affiché au musée
des Verts
Capitaine emblématique de l’ASSE depuis 2007, le joueur de
27 ans a déjà marqué l’histoire du club. Après avoir remporté la
Coupe de la Ligue la saison dernière – le premier titre dans le Forez
depuis 1981 ! –, il a offert son maillot de la finale contre Rennes
(1-0) au musée des Verts. «Cet événement, après tant d’années
sans titre majeur pour le club, était tellement attendu qu’il était bien
pour le musée d’avoir une trace de ce trophée que le peuple vert
attendait tant, se réjouissait-il. C’est sympa de penser que,
dans dix ou vingt ans peut-être, les supporters verront mon maillot et se
rappelleront ces bons moments».
3) Ballon d'eau fraîche 2013
Stéphanois de naissance, Forézien de cœur et Vert de
profession. Dans la vie, Loïc Perrin ne vit qu’à travers Saint-Étienne.
Formé au club, il en est devenu capitaine et l’un des porte-étendards
les plus appréciés par les supporters en raison de son exemplarité sur le
terrain (il n’a jamais écopé d’un carton rouge). Sa fidélité, sa
discrétion ainsi que son fair-play ont ainsi été récompensés par le
Ballon d'Eau fraîche 2013, distinction décernée par les internautes des Cahiers
du football qui honore le bon esprit d'un joueur. Il a devancé le
Rennais Romain Danzé (14,6%) et le Guingampais Lionel Mathis (14,4%).
4) Le tarot et la coinche comme
passe-temps
En dehors des terrains, l’homme aux tempes grisonnantes
reste quelqu’un qui se contente des plaisirs simples. Le tarot et la
coinche (variante de la belote, ndlr) n’ont ainsi plus de secrets
à ses yeux. «Je connaissais un peu le tarot et j’ai progressé quand
on a commencé à le pratiquer dans le vestiaire et en déplacement, en 2011,
révélait Perrin, toujours au magazine stéphanois. Aujourd’hui, le
tarot est devenu un passe-temps que je pratique essentiellement à l’Étrat.
Avec mes amis, nous jouons plutôt à la coinche». Plus jeune, déjà,
le défenseur se satisfaisait de peu, comme il le confiait au Progrès :
«Je me souviens très bien de mes vacances passées dans la maison de
ma grand-mère, à Périgneux. On allait à la pêche, on construisait des
cabanes. C’était vraiment de bons moments».
5) Passionné d'oenologie
Hormis le ballon rond, l’autre grande passion de Loïc
Perrin est l’œnologie, qui a pour objet l'étude et la connaissance du
vin. À l’instar de son rival lyonnais Clément Grenier, le Stéphanois
s’est épris de vin depuis quelques années déjà. «J’ai commencé
à m’y intéresser grâce à mon père avant de me passionner pour la
culture de vin en même temps que mon meilleur ami. Ensemble, on aime bien
aller de temps en temps découvrir le métier, la façon de faire des
vignerons directement dans leurs caves. Pour une question de proximité, ma
préférence va à la Vallée du Rhône, notamment le côte-rôtie».
Le début d’une future reconversion ?