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Qui est Loïc Perrin ?
Source :  Site officiel de l'Equipe 

Dimanche 16 mars 2014

À vingt-huit ans, Loïc Perrin est devenu un joueur majeur du championnat de France. Mais qui se cache derrière le capitaine emblématique de Saint-Étienne ?

1) L'athlétisme, premier amour

Avant de se démener dans le Chaudron, Loïc Perrin a connu des ambiances plus feutrées : celles des pistes d’athlétisme. Jusqu’à l’âge de 13 ans, l’enfant de Saint-Étienne pratique la course de fond en parallèle du football. «Je me demande même si je n’ai pas commencé ce sport avant le foot… Mon grand frère le pratiquait, j’avais des parents sportifs  et j’aimais toucher à tout. J’ai donc naturellement intégré l’ASME, à l’Étivallière, dont je suis resté licencié plusieurs années. J’ai été champion de la Loire de Cross !» se souvenait-il, un brin nostalgique, dans le magazine Maillot Vert.

2) Son maillot est affiché au musée des Verts

Capitaine emblématique de l’ASSE depuis 2007, le joueur de 27 ans a déjà marqué l’histoire du club. Après avoir remporté la Coupe de la Ligue la saison dernière – le premier titre dans le Forez depuis 1981 ! –, il a offert son maillot de la finale contre Rennes (1-0) au musée des Verts. «Cet événement, après tant d’années sans titre majeur pour le club, était tellement attendu qu’il était bien pour le musée d’avoir une trace de ce trophée que le peuple vert attendait tant, se réjouissait-il. C’est sympa de penser que, dans dix ou vingt ans peut-être, les supporters verront mon maillot et se rappelleront ces bons moments». 

3) Ballon d'eau fraîche 2013

Stéphanois de naissance, Forézien de cœur et Vert de profession. Dans la vie, Loïc Perrin ne vit qu’à travers Saint-Étienne. Formé au club, il en est devenu capitaine et l’un des porte-étendards les plus appréciés par les supporters en raison de son exemplarité sur le terrain (il n’a jamais écopé d’un carton rouge). Sa fidélité, sa discrétion ainsi que son fair-play ont ainsi été récompensés par le Ballon d'Eau fraîche 2013, distinction décernée par les internautes des Cahiers du football qui honore le bon esprit d'un joueur. Il a devancé le Rennais Romain Danzé (14,6%) et le Guingampais Lionel Mathis (14,4%). 

4) Le tarot et la coinche comme passe-temps

En dehors des terrains, l’homme aux tempes grisonnantes reste quelqu’un qui se contente des plaisirs simples. Le tarot et la coinche (variante de la belote, ndlr) n’ont ainsi plus de secrets à ses yeux. «Je connaissais un peu le tarot et j’ai progressé quand on a commencé à le pratiquer dans le vestiaire et en déplacement, en 2011, révélait Perrin, toujours au magazine stéphanois. Aujourd’hui, le tarot est devenu un passe-temps que je pratique essentiellement à l’Étrat. Avec mes amis, nous jouons plutôt à la coinche». Plus jeune, déjà, le défenseur se satisfaisait de peu, comme il le confiait au Progrès : «Je me souviens très bien de mes vacances passées dans la maison de ma grand-mère, à Périgneux. On allait à la pêche, on construisait des cabanes. C’était vraiment de bons moments».

5) Passionné d'oenologie

Hormis le ballon rond, l’autre grande passion de Loïc Perrin est l’œnologie, qui a pour objet l'étude et la connaissance du vin. À l’instar de son rival lyonnais Clément Grenier, le Stéphanois s’est épris de vin depuis quelques années déjà. «J’ai commencé à m’y intéresser grâce à mon père avant de me passionner pour la culture de vin en même temps que mon meilleur ami. Ensemble, on aime bien aller de temps en temps découvrir le métier, la façon de faire des vignerons directement dans leurs caves. Pour une question de proximité, ma préférence va à la Vallée du Rhône, notamment le côte-rôtie». Le début d’une future reconversion ?