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René LOBELLO nouvel adjoint de Christophe Galtier

Source : Site officiel de l'ASSE

 Mercredi 1er juin 2016      

Présentation de René Lobello sur Girondins.TV (juillet 2013)                    Découvrez, sous un angle inédit, René Lobello en video 
René Lobello se présente

Ce mercredi, René Lobello s’est engagé pour deux ans avec l’AS Saint-Etienne et renforcera le staff technique de Christophe Galtier, en tant qu’entraîneur adjoint, dès la reprise de l’entraînement, le 23 juin prochain.

René Lobello, 53 ans, apportera son vécu et sa culture de la performance à l’encadrement des Verts. Son parcours d’entraîneur, qu’il a débuté au sein de la Fédération Française de Football en 1989 dans un rôle de CTD, s’est nourri de nombreuses expériences réussies en France et dans plusieurs championnats étrangers.

Considéré comme un précieux adjoint par les entraîneurs avec lesquels il a collaboré (Francis Gillot, Jean Fernandez), René Lobello a remporté la Coupe des coupes d’Asie 1998 avec Al Nassr (Arabie Saoudite) et la Coupe des coupes d’Afrique 2003 avec l’Etoile sportive du Sahel (Tunisie), connu deux accessions de Ligue 2 à Ligue 1 avec Sochaux (2001) puis Metz (2003) et décroché la Coupe de France 2013 avec Bordeaux. La saison dernière, il a atteint la finale de la Coupe de Chine avec le FC Shenhua Greenland où il secondait Francis Gillot.

Christophe Galtier dirigera un staff technique composé de René Lobello (entraîneur adjoint), Thierry Oleksiak (entraîneur adjoint), Thierry Cotte (préparateur physique), Fabrice Grange (entraîneur des gardiens de but) et César Arghirudis (analyste vidéo).

Son parcours de joueur :
1968-1978 : USAM Toulon
1978-1980 : FC Mulhouse
1980-1981 : Paris SG
1981-1982 : Montceau les Mines
1982-1983 : La Seyne sur Mer
1983-1984 : FC Mulhouse
1984-1986 : Carpentras
1986-1989 : AS Porto Vecchio

Son parcours d'entraîneur
1989-1996 : FFF Conseiller Technique Départemental du var
1996-1997 : Al Shabab Riyad ( Arabie saoudite) (adjoint)
1997 : Al Wahda La Mecque ( Arabie saoudite) (adjoint)
1998 : Al Nasr Riyad ( Arabie saoudite) (adjoint)
1998-1999 : Étoile sportive du Sahel ( Tunisie) (adjoint)
1999-2002 : FC Sochaux  (adjoint de Jean Fernandez)
2002-2003 : FC Metz (adjoint de Jean Fernandez)
2003-janv.2004 : Étoile sportive du Sahel (Entraîneur)
fév.2004-2005 : Neuchâtel Xamax (Entraîneur - manager général)
2005-2006 : Young Boys Berne (adjoint de Gernot Rohr)
2006-2007 : USM Alger (Algérie) (entraîneur)
janv. 2008-2011 : FC Sochaux (adjoint de Francis Gillot)
2011-2015 : Girondins de Bordeaux (adjoint de Francis Gillot)
2015-2016 : Shanghaï Greenland (Chine) (Assistant Adjoint Francis Gillot)
2016- : AS Saint-Etienne (adjoint de Christophe Galtier)

Palmarès d'entraîneur
Champion de France de D2 en 2001 avec Sochaux
Vainqueur de la Coupe des coupes d'Afrique en 2003 avec l'Étoile sportive du Sahel
Vainqueur de la Coupe des coupes d'Asie en 1998 avec l'Al Nasr Riyad
Vainqueur de la Coupe de France 2013 avec Bordeaux

René Lobello, entre ombre et lumière (Journal L'Alsace du 12/05/2010)

René Lobello n’y va jamais par quatre chemins. Certes, son accent est chantant, sa gestuelle celle du sudiste et ses amours pour Toulon, sa ville, et la Corse, inaltérables. Mais il chasse vite les clichés. Si Jean Fernandez a tenu à faire duo à ses côtés, ce n’est pas par hasard. « Quand je suis quelque part pour le travail, je travaille et ne fais rien d’autre » avoue celui qui est à considérer comme le numéro 2 dans le staff du FC Sochaux. René Lobello a suffisamment voyagé, grâce au football, pour se sentir à l’aise partout. Fût-ce dans les chaleurs de l’Afrique, de l’Asie ou dans les frimas de la Suisse ou de la Franche-Comté.

Avec Neuchâtel, 14 points de retard sur le premier non relégable…

L’adjoint qu’il est, aujourd’hui à 47 ans, a pourtant fait ses preuves en tant qu’entraîneur principal en emmenant l’Étoile du Sahel gagner la Coupe des Coupes d’Afrique, en participant aux Ligues des Champions arabe et africaine. « Mais », dit-il paradoxalement, « c’est le maintien avec Neuchâtel Xamax qui m’a donné mes plus grandes émotions. J’ai vu des gars pleurer le soir du maintien » Et il explique « Je suis arrivé, nous avions 14 points de retard sur le premier non relégable. Nous nous sommes sauvés et la saison suivante, pendant six mois, nous avons été deuxième derrière Bâle avant de jouer l’intertoto ».

Quand le président Plessis a insisté pour qu’il vienne se poser à côté de Francis Gillot qui le réclamait, eu égard à leur passé commun à Sochaux, René Lobello n’a pas hésité. Pour avoir relancé le club vers la Ligue 1 en compagnie de Jean Fernandez, avant de partir avec lui à Metz, il connaissait déjà la maison jaune et bleu.

Aujourd’hui, René Lobello estime que son travail est, avant tout, de mettre Francis Gillot dans les meilleures conditions « C’est notre boulot aux adjoints. Enlever tout ce qui peut parasiter l’entraîneur pour lui permettre d’aller à l’essentiel. Après, c’est lui qui prend les décisions. Et pour prendre des décisions, il faut être courageux » dit-il avec sa force habituelle dans le verbe.

Francis Gillot est dans l’exigence

Devoir servir un entraîneur, lui qui possède une licence STAPS, le DEPF et la licence d’entraîneur UEFA pro, ne le dérange nullement. « On participe à la composition de l’équipe en tant qu’adjoint, au contenu de l’entraînement et on essaie d’enlever tout ce qui peut parasiter le boulot du coach ». Des adjoints devenus indispensables au fil des années. « Les effectifs sont beaucoup plus nombreux aujourd’hui. Un entraîneur ne peut plus être seul comme du temps de Le Milinaire à Laval, ou Guy Roux à Auxerre qui avaient 16 joueurs à gérer. Les mentalités ont changé, les agents sont arrivés et les médias ont pris une grande importance dans le quotidien des joueurs. Un entraîneur seul ne peut plus réussir. »

Si préparer au mieux le terrain de la réflexion et de la décision, au coach principal, constitue la mission numéro un, ce coach doit également travailler en toute confiance « Il n’est pas question de chercher à lui ravir sa place. Ce n’est pas dans mon éducation. je ne mange pas de ce pain là » avoue René Lobello. « On arrive ensemble, on repart ensemble » dit-il. « Il n’y a pas d’équivoque là-dessus ». Et il enchaîne très clair. « Et puis, j’ai beaucoup d’amitié et de respect pour Francis Gillot. J’ai roulé ma bosse, j’en ai vu des entraîneurs. Lui, c’est quelqu’un de rationnel. Chaque fois qu’il fait quelque chose, c’est pensé. Il ne laisse rien au hasard, il est dans l’exigence. C’est pour cela que je ne souffre pas d’être numéro 2, ici. Mais il faut s’en convaincre, il n’existe pas d’entraîneur sans staff mais surtout sans l’implication des joueurs, leur comportement, leur état d’esprit. Un staff, un club, n’est rien sans les joueurs ».

L’adrénaline de la prise de décision

« Un peu maso » c omme tous les entraîneurs, René Lobello avoue juste regretter un peu « cette adrénaline de la prise de décision la veille d’un match, ces nuits à réfléchir par peur de se tromper etc. que seul l’entraîneur numéro un connaît » « Mais ça reviendra un jour » dit-il, lui qui saura saisir les opportunités qui se présenteront en temps voulu. « C’est le projet sportif qui, à mes yeux, fait la différence » reconnaît-il. « Si ça colle avec mon état d’esprit… ».

Pour avoir connu la « folie » du football africain avec l’USM Alger notamment, René Lobello est un entraîneur rodé à la pression et aux enjeux. « Jouer le maintien, c’est aussi épuisant et stressant que de vouloir jouer une Coupe d’Europe. Plus même, car on a toujours le souci de se dire que derrière nous, il y a un club avec des salariés et qu’une descente peut engendrer un vrai problème économique ». À Sochaux, son analyse de la situation n’est pas inintéressante. « Je pense bien connaître le club par rapport à ce que j’y ai vécu. Avec le titre de champion de France de Ligue 2, la construction du stade etc. Le FC Sochaux, à mon avis, a vécu une période plutôt favorable avec ces finales au stade de France, notamment. Il faut, aujourd’hui, accepter de considérer que c’est un cycle moins favorable qui se vit, comme en vivent tous les clubs. Mais le but reste bien d’assurer la pérennité du club en Ligue 1. Le club en partant de la formation doit permettre aux jeunes joueurs d’être bien encadrés sur le terrain pour leur donner la possibilité d’aller le plus haut possible. Mais il faut des cadres car les jeunes n’ont rien à faire dans la tempête. Dans ces moments-là, il est indispensable de posséder des joueurs ayant de la maîtrise et une certaine expérience. Tout cela en prenant en compte la situation économique, évidemment. » Au moment où le FCSM lorgne déjà sur la saison prochaine, l’avis de René Lobelllo ne doit pas être sous estimé. Jean Fernandez, samedi, le confirmera.

 Gilles Santalucia.

«?Jean Fernandez possède le savoir-faire?» De Jean Fernandez avec lequel il a été en duo, sept années durant, il dit. «?Deux choses nous unissaient avec Jean?: la passion du jeu, des joueurs, et le travail. Il m’a transmis tout ça et l’idée qu’il faut être toujours à 200?%. Il m’a appris la face cachée du métier, ce que les gens ne voient pas. Jean, c’est un homme qui sait donner. Pour tout, je lui suis reconnaissant?». Et il ajoute après l’élection de Jean Fernandez comme meilleur entraîneur de Ligue 1. «?Je ne suis pas surpris. C’est une juste récompense pour lui que d’être reconnu par la profession. Il met tout son cœur, ne compte pas les heures, et possède le savoir faire. C’est un très grand entraîneur?».

Alain Bénédet tacle René Lobello (Source : Poteaux Carrés)

Alain Bénédet, qui nous avait vanté les mérites de Benoît Trémoulinas et Landry Nguemo, a botté en touche au moment de nous présenter le nouvel adjoint de Galette René Lobello, qu'il a côtoyé ces 8 dernières années dans le staff de Francis Gillot à Sochaux, Bordeaux puis Shanghaï. 

"Il m'a fait des entourloupes lorsque nous étions en Chine. Je ne répondrai donc à aucune question le concernant. Cela ne veut pas dire qu'il n'a pas de qualités, mais vu ce qu'il m'a fait, je ne tiens pas trop à le mettre en avant, désolé" s'est excusé l'ancien attaquant des Verts.

L'avis de Fabien Boudarène qui a côtoyé René Lobello à Sochaux en 2001-2002 (Source : Poteaux Carrés)

"J'ai côtoyé René à Sochaux après avoir quitté l'ASSE, la saison 2001-2002. Quand il était l'adjoint de Jean Fernandez. Je pense que c'est une très bonne pioche pour Sainté, pour moi sa complémentarité avec Galtier sera bénéfique. René Lobello, c'est un est mec qui travaille énormément. Il a le souci du détail et aime la perfection. C'est aussi quelqu'un de très proche de ses joueurs. C'est un mec super agréable. Pour moi il est juste extraordinaire. C'est un personnage ! Il est passionné. Franchement, ça ne m'étonne pas qu'il arrive à Saint-Etienne car il le mérite. C'est ce qui pouvait se faire de mieux à Sainté. René est un mec ouvert, c'est un gars du sud. Il sera à l'écoute de Galette, je pense qu'il lui soumettra aussi ses analyses. Il est très à l'écoute des joueurs, il arrive à déceler tout de suite si un gars est bien, pas bien, en forme ou pas. Il n'a pas l'ambition de devenir numéro un, il va se mettre pleinement au service du club. Il va se plier en 19 pour Saint-Etienne. Je me permets d'utiliser cette expression qui n'existe pas ! (rires) Et ça c'est génial !

 René est toujours là pour l'équipe, pour le groupe. Cette notion de groupe est très importante à ses yeux. Ça colle parfaitement avec ce que représente Saint-Etienne. Les mecs vont être ravis d'avoir un mec comme ça à leurs côtés. René a beaucoup de valeurs humaines, que ce soit en tant qu'homme ou en tant qu'entraîneur adjoint.  Je l'ai connu une saison seule saison à Sochaux mais on est resté ensuite en contacts. On s'est souvent téléphoné, on s'est revu plein de fois à Sochaux, on a plein d'amis et de choses en commun. On a régulièrement échangé pendant cinq ou six ans. Même quand j'étais en Bulgarie il m'a appelé, moi je lui ai demandé des conseils. René, ça a toujours été quelqu'un sur lequel on peut compter nuit et jour. Des anecdotes sur René ? J'en ai plein mais je ne peux pas les dire à Poteaux Carrés, sinon ça va encore être repris un partout sur les sites et dans les journaux! (rires) A l'époque où on était à Sochaux on aurait pu en parler mais maintenant qu'il rentre dans un grand club on ne peut pas parler de ça ! (rires)"

L'avis de Sylvain Marchal qui a connu René Lobello au FC Metz en 2002-2003

Continuant de passer ses diplômes d'entraîneur après avoir coaché cette saison les U17 régionaux du FC Metz, Sylvain Marchal nous a donné hier soir son avis sur l'arrivée de René Lobello dans le staff de Christophe Galtier.

 "J'ai eu René Lobello au FC Metz la première partie de la saison 2002-2003. Il était l'adjoint de Jean Fernandez mais il était parti en cours de saison. Je l'ai recroisé depuis, à l'époque où il était dans le staff de Francis Gillot, avec qui il a bossé à Sochaux puis à Bordeaux. René est humainement très agréable. Au niveau football, c'est un meneur d'hommes. Il est dans l'encouragement, assez proche des joueurs. C'est quelqu'un que j'ai apprécié car il est compétent, il maîtrise bien son travail. Je crois qu'il a eu également une brève expérience de numéro un en Tunisie et en Suisse [ndp2 : à l'Etoile Sportive du Sahel et à Neuchâtel Xamax].

 René a maintenant une grosse expérience, il a de la bouteille et connaît bien le milieu. A mon avis il va forcément apporter un plus dans le staff de l'ASSE. Je pense qu'il formera un bon binôme avec Christophe Galtier. Ce sont deux personnalités assez dynamiques, enthousiastes, vivantes. Je pense qu'en termes de caractère ils sont assez proches. Ils aiment bien mettre de l'énergie et de la vie dans les séances d'entraînement. A Metz, Jean Fernandez était présent et directif à l'entraînement. René assistait bien sûr aux séances mais il était quand même un peu en retrait. Après, est-ce que c'est ça qui fait qu'à un moment donné, il est parti, je ne sais pas...

 A mon avis René va vite prendre ses marques à Sainté. Personnellement, je continue de suivre attentivement le parcours des Verts, forcément ! Il n'a pas manqué grand chose pour accrocher la troisième place. L'ASSE a mal fini le championnat mais ça reste quand même une saison plus que correcte, ponctuée d'une nouvelle qualification en Coupe d'Europe. On est quand même dans le premiers tiers du classement depuis quatre ou cinq saisons. Maintenant il faut arriver à passer un cap supplémentaire, c'est la difficulté qu'a le club. L'objectif c'est de gratter encore des places pour finir sur le podium, ce n'est pas simple..."