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Stéphane Ruffier, élu meilleur joueur stéphanois de la saison Source : Site Poteaux Carrés |
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Vendredi 29 avril 2016 |
Elu meilleur joueur de la saison par les supporters de l'AS Saint-Etienne, ce mardi soir, le gardien stéphanois Stéphane Ruffier réfute l'idée qu'il « boude » l'équipe de France.
«Samedi, après le match face à
Toulouse (0-0), Pascal Dupraz, l’entraîneur du TFC, vous a demandé d’arrêter
de bouder et de retourner en équipe de France…
On me l’a rapporté. Il a dit que je boudais. Mais non, je ne boude pas.
C’est la presse qui a dit ça. Mais ni moi, ni le sélectionneur n’avons
dit que je ne voulais pas y aller. Qu’un journaliste vienne me voir et me
dise que j’ai dit ça à tel moment. Je suis très rare dans les médias et
si je l’ai dit, il va falloir m’expliquer quand. Et Didier Deschamps, non
plus, ne l’a pas dit.
Concrètement, quelle est votre posture par rapport à l’équipe de
France ?
Je ne suis pas là pour clarifier ma position. Je ne suis pas là pour parler
de l’équipe de France. Après bien sûr que j’ai parlé avec Didier
Deschamps mais personne ne sait ce qu’on s’est dit.
L’idée serait que ne vous sentez
pas forcément dans la peau d’un numéro 3…
(Il coupe) Non, ça c’est ce que les médias ont dit. Mais vous ne savez
rien et vous ne saurez jamais rien. Didier Deschamps n’a pas pour habitude
de dire ce qu’il dit à ses joueurs. Je suis pareil. Je n’ai pas pour
habitude de répéter ce dont je peux discuter avec mes entraîneurs. Donc je
n’en parlerai pas.
Mais est-ce que votre fin de saison
peut modifier la situation ?
On verra, on verra… (sourire)
Vous avez envie de jouer l’Euro ?
Tous les joueurs ont envie de le jouer. Mais après, il y a des choix. Et je
ne peux pas vous en dire plus.
Mais est-ce que la porte est ouverte ?
Est-ce que vous m’avez entendu dire que j’arrêtais l’équipe de France ?
Je ne crois pas avoir dit que j’arrêtais ma carrière internationale. Donc
en fait, tout ce qu’on entend depuis six mois, c’est n’importe quoi !
(sourire)
Quand on voit l’affection que vous porte l’AS Saint-Étienne,
imaginez-vous finir votre carrière ici ?
Je peux finir ici comme je peux partir avant la fin de ma carrière. Ça, on
ne peut pas savoir. Dans le football, d’année en année, il y a des choses
qui peuvent arriver et aller très vite. On peut avoir une belle offre et
devoir partir parce que c’est le football qui veut ça. Mais aujourd’hui,
je suis à Saint-Étienne et j’ai une saison à finir de la plus belle façon
possible. Et ne commencez pas à rapporter que je vais signer dans un nouveau
club ! (sourire) Je vous le dis tout de suite : il n’y a rien !
Pensez-vous que le fait que vous parlez peu nuit à votre image ?
Vous savez, l’image, que vous parlez ou non, on vous la met. Et une fois
qu’on vous la met, c’est fini. On me l’a mis lors de ma première année
à Monaco après une seule déclaration sur un arbitre. Depuis on m’a collé
une image alors qu’on n’entend jamais parler de moi.
Vous pourriez la rectifier en vous ouvrant un peu plus…
Je suis toujours parti du principe que pour réussir, on n’avait pas forcément
besoin des médias. J’ai peut-être tort. En tout cas, je le pense et je le
penserai jusqu’à la fin de ma carrière. Quand le buzz est fait, il est
fait. Vous pouvez parler tant que vous voulez, le buzz a fait le tour. Mais
moi, il n’y a rien qui me touche. (sourire)»
La réaction de Stéphane Ruffier
Pour la troisième fois, Stéphane Ruffier a remporté le trophée de
joueur stéphanois de l’année, ce mardi soir, des mains de la maison
Tournaire. Un plébiscite pour le gardien du temple stéphanois. «C’est
une fierté pour moi et une grande satisfaction, a-t-il expliqué
ensuite aux médias venus couvrir l’évènement. Mon travail est
reconnu par nos supporters, c’est une bonne chose. Je suis reconnu par le
peuple stéphanois. »
Auteur d’un match parfait face au TFC dernièrement, les performances de Stéphane
Ruffier ont permis à l’ASSE d’être en course pour une quatrième
qualification européenne de rang. De quoi marquer d’une pierre blanche le
passage en Vert du portier basque. « Cela fait 5 saisons que je
suis à Saint-Etienne. L’important, quand on reste longtemps dans un club,
est de laisser une bonne image de toi et d’y faire de bonnes performances.
Je me rendrais compte de ce que je fais quand j’arrêterai ma carrière.
Match après match, un gardien doit toujours se remettre en question. Voilà
pourquoi je ne regarde pas forcément mes performances actuelles et je me
concentre sur l’ensemble de nos résultats » a expliqué le
gardien de but.
Même si stature en impose, notamment face aux attaquants adverses, Stéphane
Ruffier reste un homme simple, qui a célébré ce troisième Trophée
Tournaire en compagnie de sa femme et de ses deux enfants. Des valeurs
humaines qui tiennent beaucoup à cœur au néo-stéphanois. « Je
suis quelqu’un de normal et de discret, le plus important pour moi est d’être
bon sur le terrain, a-t-il déclaré. Je protège ma famille
de la médiatisation car c’est ma nature. Aujourd’hui, je suis très bien
à Saint-Etienne et j’ai une belle fin de saison à effectuer. »
L'Equipe a recueilli les propos de Stéphane Ruffier, élu meilleur joueur stéphanois de la saison. Extraits.
"Je ne boude pas. C’est la presse qui a dit ça. Mais ni
moi, ni le sélectionneur n’avons dit que je ne voulais pas aller en équipe
de France. J’ai parlé avec Didier Deschamps mais personne ne sait ce
qu’on s’est dit. Les médias ont dit que je ne me sentais pas forcément
dans la peau d’un numéro trois. Mais vous ne savez rien et vous ne
saurez jamais rien. Didier Deschamps n’a pas pour habitude de dire ce
qu’il dit à ses joueurs. Je suis pareil. Je n’ai pas pour habitude de répéter
ce dont je peux discuter avec mes entraîneurs. Tous les joueurs ont envie de
jouer l'Euro.
Mais après, il y a des choix. Est-ce que vous m’avez entendu dire que j’arrêtais l’équipe de France ? Je ne crois pas avoir dit que j’arrêtais ma carrière internationale. Donc en fait, tout ce qu’on entend depuis six mois, c’est n’importe quoi ! Je suis toujours parti du principe que pour réussir, on n’avait pas forcément besoin des médias. J’ai peut-être tort. En tout cas, je le pense et je le penserai jusqu’à la fin de ma carrière. Quand le buzz est fait, il est fait. Vous pouvez parler tant que vous voulez, le buzz a fait le tour. Mais moi, il n’y a rien qui me touche."