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Europa League : Barrages
Les Verts joueront contre Beitar Jerusalem
Source :  Site Poteaux Carrés  

Vendredi 5 août 2016      

Pour le tirage au sort des barrages pour accéder aux poules de la Ligue Europa, les équipes seront partagées en groupes. Ainsi, parmi les 22 adversaires potentiels, seulement 5 peuvent être rencontrés par l'ASSE (indice uefa : 26.049) lors de la double confrontation du 18 et 25 août :

A 13 heures, le tirage au sort a livré son verdict : les Verts iront à Jérusalem pour y affronter le Beitar le 18 Août avant de recevoir pour le retour le 25 Août

Dans deux semaines, les Verts auront donc le plaisir d'aller pour la deuxième fois de leur histoire en Israël pour y défier le Beitar Jérusalem (dont les supporters ont une réputation assez douteuse). Encore un club qui joue en jaune et noir !

 L'unique précédent n'est pas si lointain : c'était il y a huit ans, pour le premier tour de la coupe UEFA (comme on disait dans l'temps). Opposés à l'Hapoël, les stéphanois s'étaient imposés sur le même score (2-1) à Tel Aviv comme dans le Chaudron. Loïc Perrin, déjà capitaine, avait disputé l'intégralité des deux rencontres.

La mauvaise réputation des supporters du Beitar Jerusalem

La Familia, les hooligans racistes du Beitar Jérusalem : Le noyau dur du Beitar est traité d’organisation criminelle.

La Familia. Voilà le nom que porte le club de supporters du Beitar. Un nom tout ce qu’il y a de bon enfant. Pourtant, derrière La Familia se cache une frange extrême de supporters dont le slogan favori est Mort aux Arabes et qui a pour habitude d’étendre dans la tribune son immense drapeau flanqué de la mention Beitar pur pour toujours.

C’est bien ces supporters, issus du nationalisme israélien et membres du Likoud ou de divers partis de droite, qui sont attendus demain en nombre à Charleroi. Un bloc de 600 places a été réservé pour les supporters du Beitar. Mais les autorités estiment qu’il y aura au moins un millier d’Israéliens au Mambourg. Bref, les forces de l’ordre sont sur les dents…

Car La Familia, traitée d’organisation criminelle en 2013 par le Ministre des Sports, fait peur !

Si le Beitar suscite la polémique partout où il passe, c’est que le club n’a jamais embauché le moindre joueur arabe au cours de ses 79 années d’existence… alors que 40 % de la population de Jérusalem (soit 300.000 personnes) est arabe. "Même si nous avions l’occasion d’engager un bon joueur arabe, nous ne le ferions pas, parce que nos fans ne sont pas prêts à cela. Cela ne ferait que provoquer un tollé," a déclaré l’ancienne administration du Beitar.

Forcément, dans un tel contexte, les incidents racistes sont nombreux. En 2013, le club a connu plusieurs semaines d’actes de violence après que le président de l’époque voulut faire preuve d’ouverture en engageant deux jeunes joueurs musulmans issus de Tchétchénie. "Lorsque Kadiev est monté au jeu pour la première fois, il a reçu un accueil des plus détestables", a témoigné l’envoyé du Washington Post.

C’était la première fois qu’un joueur d’origine musulmane portait la vareuse du Beitar, seul club israélien à ne compter que des joueurs juifs dans son effectif. Suite à cela, les locaux du club ont été incendiés et tous les trophées brisés. Des faits attribués aux membres de La Familia. "Ce recrutement a plongé le club dans un scandale national et international et a suscité de nombreux appels à contrer le racisme manifeste d’un noyau dur de supporters", a encore rapporté The Guardian.

En vain, pour le moment…

"Après des décennies de négligence, l’état hébreu a décidé d’agir : il va examiner la politique d’embauche des joueurs du Beitar et, s’il la juge discriminatoire envers les joueurs arabes israéliens, le club sera poursuivi", note l’analyste sportif Yoav Borowitz dans une opinion publiée cette semaine sur i24news. "Depuis des générations, le peuple juif a été exclu. Mais le fait que le club le plus important de la capitale d’Israël exclut le peuple arabe ne semble pas déranger les autorités israéliennes. L a politique officieuse du Beitar est tout à fait unique dans le monde du sport aujourd’hui. C’est une véritable honte pour le club ainsi que pour la société israélienne."

Par le passé, en Écosse, un club comme le Celtic n’a pas embauché de joueur protestant, alors que son rival du Rangers évitait d’engager des catholiques. Mais cela est maintenant révolu.

Autre acte scandaleux : il y a tout juste un an, trois ados israéliens ont été enlevés et retrouvés morts dans la Bande de Gaza. Dans la foulée, une vengeance a eu lieu et un enfant palestinien a été tué à son tour. Six membres de La Familia sont actuellement emprisonnés pour cet acte barbare.

On est bien loin du foot…

Des supporters très particuliers (Source)

Lors du premier but de la saison du joueur du Beitar Jerusalem, Zaur Sadayev, plusieurs supporteurs ont quitté le stade, mécontents qu'un musulman porte les couleurs de leur club. Il n'y a pas qu'en Israël que les stades souffrent de chants racistes. Mais parfois la bêtise des "supporteurs" est telle qu'ils en viennent à boycotter leurs propres joueurs pour des raisons d'idéologie religieuse. Et c'est le cas du Betar Jérusalem. Avant de verser dans une généralisation qui pourrait porter préjudice aux fans du club de la capitale israélienne, et comme c'est souvent le cas, ce n'est qu'une infime partie du public qui est à la base des ces agissements scandaleux. Scandale, le mot est presque faible tant la scène dont a été témoin le stade Teddy Malcha a été surréaliste. Le 3 mars dernier, lors du match entre le Betar Jérusalem et le Maccabi Netanya, le recrue hivernale Zaur Sadayev inscrit son premier but de la saison. C'est alors qu'une centaine de supporteurs du club se mettent à siffler leur propre joueur et pire, ils décident de quitter les travées du stade du Betar. La raison ? Les fans du club des Jaune et Noir ne supportent pas l'idée qu'un musulman défende les couleurs de leur équipe...

Lors du premier but de la saison du joueur du Beitar Jerusalem, Zaur Sadayev, plusieurs supporteurs ont quitté le stade, mécontents qu'un musulman porte les couleurs de leur club. Il n'y a pas qu'en Israël que les stades souffrent de chants racistes. Mais parfois la bêtise des "supporteurs" est telle qu'ils en viennent à boycotter leurs propres joueurs pour des raisons d'idéologie religieuse. Et c'est le cas du Betar Jérusalem. Avant de verser dans une généralisation qui pourrait porter préjudice aux fans du club de la capitale israélienne, et comme c'est souvent le cas, ce n'est qu'une infime partie du public qui est à la base des ces agissements scandaleux. Scandale, le mot est presque faible tant la scène dont a été témoin le stade Teddy Malcha a été surréaliste. Le 3 mars dernier, lors du match entre le Betar Jérusalem et le Maccabi Netanya, le recrue hivernale Zaur Sadayev inscrit son premier but de la saison. C'est alors qu'une centaine de supporteurs du club se mettent à siffler leur propre joueur et pire, ils décident de quitter les travées du stade du Betar. La raison ? Les fans du club des Jaune et Noir ne supportent pas l'idée qu'un musulman défende les couleurs de leur équipe... 

"L'enfer" du Betar Jérusalem "

Le Betar restera pur pour toujours". Voilà le genre de messages que l'on pouvait lire dans les gradins de Teddy Malcha. Et derrière cette banderole se cache une réalité bien triste. Car si le stade du club porte le surnom de "l'enfer" ce n'est pas par hasard. Le public du Betar est réputé comme extrêmement hostile envers les équipes adverses et leurs fans, et donc apparemment contre ses propres joueurs aussi. Au Betar Jérusalem, l'histoire est intimement liée à la vie politique du pays. En 1939, c'est un parti nationaliste et sioniste qui est à la base de la création du club. Aujourd'hui les traditions ont en partie perduré et c'est ainsi qu'on retrouve dans les tribunes du stade un grand nombre de fans issus de différents partis de droite voire d'extrême droite. Depuis que le Betar Jérusalem existe seuls cinq joueurs non-israéliens ont joué pour le club. Alors cet hiver, quand deux joueurs musulmans - Zaur Sadayev et Dzhabrail Kadiyev - signent pour les Jaune et Noir, certains supporteurs n'ont pas hésité à exprimer leur grand mécontentement. 

"C'est le simple fait qu'il soit arabe qui pause problème, a affirmé Jacob un supporteur du Betar dans des propos relayés par le blog Off the Bench. Ce n'est pas du racisme, c'est juste qu'il ne devrait pas être là. Le Betar Jérusalem a toujours été un club propre, mais cette image commence à se dégrader". Des propos qui n'ont absolument pas leur place dans un stade de foot. Mais bien heureusement, tous les fans du club israélien n'ont pas ce point de vue. Et lorsque Sadayev est entré sur le pré face au Maccabi Netanya, une grande partie du stade avait reservé une standing ovation pour le joueur de confession musulmane. L'espoir perdure encore... 

Publié par Thomas Guibbaud, le 08 mars 2013

Poteaux Carrés présente le futur adversaire des Verts. 

Quelques remarques concernant le prochain adversaire européen des Verts, le Beitar Jérusalem.

 Cette saison, ils ont démarré la compétition fin juin avec le 1er tour préliminaire de la Ligue Europa : qualification 0-0 à l'extérieur et 1-0 à la maison contre Sloboda Tuzla (Bosnie Herzegovine), suivie d'une qualification 1-0 à domicile et 2-3 à l'extérieur contre Omonia Nicossia (Chypre) et une contre Jelgava (Létonie) 1-1 à l'extérieur et 3-0 à domicile.

Le championnat national démarrera le 20 août, donc entre les deux matchs contre l'ASSE.

La saison dernière, le Beitar a fini 3ème du championnat domestique et 3ème aussi de la phase de play-off, mais très loin (58 pts) des deux premières places (Hapoël et Maccabi à plus de 80 pts). Leur précédente campagne européenne s'est finie en 2ème tour préliminaire de C3 en juillet 2015, élimination par Charleroi.

Pendant les 5 dernières saisons, c'est seulement lors des deux dernières que Beitar finit dans le top 6 du championnat domestique.


Un système 4-3-3 a été utilisé lors des six matchs officiels de cette saison , avec une équipe type qui ressemble à ça :
Kleyman - Magbo, Mori, Rueda, Raly - Claudemir, Moyal, Einbinder (c) - Atzily, Valpoort, Shechter


En gras, les joueurs importants de cette équipe, le défenseur Jesus Rueda (ESP, 29, arrivé de Valladolid il y a un an), les milieux Claudemir (BRE, 31, arrivé de National au Portugal il y a deux ans) et Einbinder (ISR, 27, arrivé de Maccabi Tel Aviv il y a un an) et surtout le jeune Atzily (ISR, 23), auteur de 4 des 8 buts marqués dans les six matchs des tours préliminaires.

Les Verts se sont montrés capables d'un bon résultat devant des tribunes noires et jaunes chauffées à fond, ils n'ont qu'à répéter la performance lors de cette double confrontation, les couleurs de Beitar et d'AEK étant en effet les mêmes.