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Europa League : Barrages aller
Beitar Jerusalem-ASSE : ne pas compromettre ses chances
Source :  Site Poteaux Carrés  

Mercredi 17 août 2016      

Les Verts se déplacent vers une destination exotique, Jérusalem, où ils vont trouver une chaude ambiance dans le match qui va les opposer au Beitar Jerusalem, dernière étape avant la phase de poules de l'Europa League, phase qui est clairement l'objectif de l'ASSE. Aux Verts de ne pas compromettre leurs chances avant le retour à Geoffroy Guichard programmé jeudi 25 août.

Le 110ème match de Coupe d'Europe pour les Verts (Source : Poteaux Carrés)

En fin d'après-midi (18h) les Verts iront jouer à Jérusalem leur 110ème match de Coupe d'Europe !
A ce jour, ils comptent 45 victoires pour 31 nuls et 33 défaites !

Avec le système des poules qui garantit un nombre minimum de matchs à celui qui les atteint, notre histoire Européenne devient de plus en plus contemporaine, puisque 40 des 109 matchs Européens des Verts ont été disputés après notre remontée en 2004.
Ceci a permis à Romain Hamouma d'entrer dans le gotha des buteurs Verts en Europe, puisqu'avec 7 buts il a autant planté que Larqué et n'est plus devancé que par Roussey (12 buts), Revelli (10 buts) et Platini (9 buts).

Christophe Galtier : "Nous avons du vécu"

Dans le contexte bouillant du Teddy Stadium de Jérusalem, où les Verts affrontent le Beitar en playoffs de l'’UEFA Europa League, le technicien stéphanois en appelle à l’expérience de ses hommes pour tenter de se rapprocher de la phase de groupes.

Avez-vous pu étudier le jeu du Beitar ?
C’est une équipe qui ne lâche rien, qui met beaucoup de générosité et d’engagement. Elle est bien organisée avec des joueurs de qualité dans le secteur offensif. Nous nous attendons à un match difficile, âpre. Mais, nous ne sommes pas surpris. Quand on arrive en playoffs d’UEFA Europa League, nous avons affaire à de bonnes équipes. Les deux équipes peuvent l’emporter.

Craignez-vous l’ambiance du Teddy Stadium ?
Les supporters du Beitar sont les meilleurs du pays avec une grande capacité à encourager leur équipe de la première à la dernière minute. On nous annonce que le stade sera plein. Quand on voit sa structure, on imagine l’ambiance que ça pourra donner. Mais, je ne suis pas convaincu que ce qui se passe en tribunes ait une influence sur mes joueurs. Evidemment, l’ambiance et le soutien de ses supporters permettent à l’équipe qui reçoit d’aller plus loin, d’être portée. Mais, nous avons du vécu, du métier. Je ne suis pas sûr que le contexte ait de l’influence. Mais, si la question est posée, c’est que vous y avez pensé. Et j’y ai pensé également.

Quelle impression vous avait laissée Itay Shechter, l’attaquant du Beitar passé par le FC Nantes entre 2014 et 2015 ?
Il a beaucoup de présence en attaque et surtout dans la surface de réparation. Autour de lui, il y a une animation offensive qui fait qu’il est plus à l’aise qu'à Nantes. Avec cette animation, et des ailiers aux faux pieds, il est servi comme il aime l’être.

La défaite à Bordeaux en Ligue 1 (2-3) vous a-t-elle donné quelques enseignements en vue de ce match européen ?
Il faudrait ne pas prendre trois buts et en marquer deux serait bien ! Plus sérieusement, l’UEFA Europa League est une compétition différente. Bien évidemment, il ne faudra pas renouveler nos grosses erreurs commises à Bordeaux. Nous avons été mis en danger à chaque fois que nous étions en position d’attaquer. J’ai travaillé avec le groupe là-dessus, grâce à la vidéo et  à des échanges.

En l’absence de Cheikh M’Bengue, Pierre-Yves Polomat pourrait être titularisé. Comment jugez-vous son évolution au poste de latéral gauche ?
Pierre-Yves a la qualité de se projeter vers l’avant pour adresser de bons centres. Il doit s’imprégner d’une certaine rigueur et élever son niveau défensif, surtout sur le plan mental. Après, il a toutes les capacités pour être un bon contre-attaquant, grâce à son volume de courses et à son bon jeu de tête. Il faut qu’il franchisse ce cap-là. Il en a l’opportunité puisqu’il est actuellement le seul gaucher opérationnel en défense.

Christophe Galtier : "La réception sera chaude"

En conférence de presse relayée ce soir par le site de l'Equipe, Galette a évoqué le barrage aller de l'Europa League programmé demain à 18h00 à Jérusalem. Extraits.

 "Je m'attends à une chaude réception au Teddy Stadium.Ce sera dû à la réputation, la bonne réputation, des supporters du Beitar. Ils sont surement les meilleurs du pays, avec une capacité à encourager leur équipe de la première à la dernière minute. On nous annonce un stade plein et quand on voit sa structure, on se dit que ça va être une grosse ambiance. Cette équipe du Beitarne lâche rien. Elle a beaucoup de générosité et d’engagement, elle est bien organisée avec des joueurs de qualité dans le secteur offensif. On s’attend donc à un match difficile, âpre. On va faire en sorte de ne pas en prendre trois et si on pouvait en mettre deux, ce serait bien. Non, on sera dans une autre compétition et il faudra éviter de commettre les mêmes grosses erreurs défensives que celles de samedi dernier à Bordeaux. Quand je dis ça, je cible l’ensemble de l’équipe. A chaque fois qu’on avait la possession de balle en Gironde, on a été contré."

Ole Selnaes : "Jouer à notre meilleur niveau"   la video

Le milieu de terrain norvégien s'est montré confiant avant le playoff aller d'UEFA Europa League. Lui et ses coéquipiers veulent décrocher un nouveau succès positif à l'extérieur en Europe pour prendre l'avantage dans la double confrontation face au Beitar Jérusalem.

Ole Selnaes est un homme en forme au sein du groupe de Christophe Galtier. En ce début de saison, le milieu de terrain norvégien s’est montré très à son aise sur les terrains. Avant le match aller du barrage d’UEFA Europa League, ce mercredi, face au Beitar Jérusalem, le numéro 17 stéphanois s’est montré déterminé. « C'est un match très important pour nous, a-t-il expliqué, en conférence de presse, au Teddy Stadium. Nous comptons obtenir un bon résultat, comme à Athènes. »

Le Teddy Stadium, justement, l’antre du Beitar Jérusalem, sera certainement un élément majeur de la première manche de cette confrontation entre Français et Israéliens. « La grosse ambiance de demain ? Je prends davantage de plaisir dans ces cas-là et je reste concentré sur mon jeu, a expliqué Olé Selnaes. Ce seront deux matches difficiles. Il faudra jouer à notre meilleur niveau. »

Titulaire lors des deux matches face à l’AEK Athènes au tour précédent, puis de nouveau aligné samedi dernier au Matmut Atlantique face aux Girondins de Bordeaux, Ole Selanes entend confirmer son bel état de forme, ce mercredi, face au Beitar. « J'ai beaucoup travaillé cet été pour pouvoir jouer. C'était mon but. Je compte donner le maximum pour continuer sur ma lancée. »

Romain Hamouma : "Réussir un résultat" 

Dans Le Progrès du jour, Romain Hamouma évoque ce barrage de l'Europa League. "On aurait bien évidemment préféré gagner en championnat contre Bordeaux pour être plus serein avant d'affronter le Beitar mais les deux compétitions sont différentes. Il va falloir récupérer, bien préparer ce match pour se donner un peu d’air avant d’aborder le retour. Jouer à Jérusalem, ça ne m'inspire rien de spécial. C’est un match comme autre. L’important est de se qualifier. On sait que l’ambiance est très chaude mais on ne se pose pas de questions. On y va avec l’intention de réussir un résultat. Cela se joue sur deux matches."

Eric Blondel, le nouveau team manager de l'ASSE connaît bien le Beitar (Source : Poteaux Carrés)

Ancien préparateur physique du Beitar (de novembre 2005 à juin 2006) et nouveau team manager de l'ASSE, l'ex-champion du mode de kick-boxing Eric Blondel revient sur son expérience en Israël dans La Pravda du jour. Extraits.

 "A mon arrivée, j'ai découvert une ville à part, Jérusalem, et un club très particulier, le Beitar, nationaliste et très populaire. C'est le club du pays, le plus important d'Israël. Il joue pour tout un peuple, surtout en Coupe d'Europe. Je ne sais pas comment c'est aujourd'hui, mais Israël était à l'époque en état de guerre. Les contrôles étaient multipliés par trois à l'aéroport de Tel-Aviv. Il y avait des check-points partout dans le pays et une tension de tous les instants. C'est inexplicable, il faut la vivre. Ce n'est pas un voyage comme les autres.

 Il en va de même du Teddy Stadium, surnommé "l'enfer". Le public est bien le douzième homme du Beitar. Tu le comprends quand il entonne l'hymne du Beitar en hébreu, dès l'entrée des joueurs sur la pelouse. Quoi qu'il arrive, les supporters sont là pour leur équipe et ils la poussent à fond du début à la fin. Aussi bien dans les virages qu'en latérales. Le show se déroule dans tout le stade. C'est comme s'il y avait des virages partout. C'est ce qui en fait un stade à part. C'est archi-chaud-bouillant !

 Leurs joueurs sont des compétiteurs, ils seront prêts et ne lâcheront rien. Seulement, à notre époque, ils étaient entrain d'apprendre. Avant notre premier match, les gars mangeaient des gâteaux au miel à la collation ! C'était surprenant mais ils n'avaient aucune notion de la préparation comme de la diététique. Quand on connaît le caractère de Luis, un millimétré très à cheval sur la discipline... Lors de la première mise au vert, on a donc dit au médecin de metrre des fruits secs plutôt que leurs gâteaux locaux, sources de tendinite et de problèmes musculaires.

 On est arrivé à leur apprendre qu'une mise au vert ne s'effectue pas dans un esprit de fête, mais qu'il s'agit d'un rassemblement pour gagner. Cela implique des règles de vie à respecter comme la ponctualité, la préparation invisible, le fait de coucher tôt... Mais beaucoup de membres de leurs familles venaient les voir. Ce qui m'a le plus surpris, c'est d'avoir vu un soir quatre religieux taper sur ma voiture, furieux de me voir rouler avec, ou l'intendant du club, lui aussi très croyant, refusant de prendre l'ascenseur et se rendant au stade à pied. Je suis chrétien et je ne savais pas ce qu'impliquait le shabbat.

 Je retournerai volontiers à Jérusalem car on avait été très bien reçus, ça va me faire bizarre de me retrouver de l'autre côté. Après avoir vécu avec Luis Fernandez, Tiburce Darou et Jérôme Leroy dans le même lotissement, à deux kilomètres du Mur des Lamentations, on était partis au bout d'un an, laissant le club à la quatrième place, européen, et en ayant posé ici les fondations de l'équipe. D'ailleurs, le Beitar est devenu deux fois de suite champion d'Israël dans la foulée."

Luis Fernandez, lui aussi, connaît bien le Beitar (Source : Poteaux Carrés)

Ancien entraîneur du Beitar Jérusalem (lors de la saison 2005-2006), l'ami de Nanard Luis Fernandez évoque le barrage aller de l'Europa League sur le site iséraélien Sport5. Extraits.

 "Un Teddy Stadium volcanique peut aider le Beitar à l'aller, mais la qualification se joue sur deux matches, il y aura un match retour. Ce serait vraiment une énorme surprise que le Beitar parvienne à éliminer Saint-Etienne. Les Verts sont évidemment favoris, mais ce n'est pas sûr qu'ils gagneront facilement. Même de grands joueurs expérimentés peuvent perdre en concentration dans la ferveur du Teddy Stadium. Team manager de l'ASSE, Eric Blondel le sait car il a travaillé à mes côtés quand j'entraînais le Beitar. Les Stéphanois auront la vie dure, il ne doivent pas s'attendre à une promenade de santé. Aujourd'hui je regarde de loin le football israélien même si je n'oublie pas l'amour que j'ai reçu... Les clubs ont progressé, ils travaillent de façon plus structurée. Les joueurs ont progressé mais l'équipe nationale est en train de reculer, on s'en est rendu compte lors des éliminatoires de l'Euro."

Ludovic Obraniak, milieu du Maccabi Haïfa : "Les Verts vont souffrir" (Source : Poteaux Carrés)

Arrivés à Jérusalem en jet privé loué 90 000 euros selon l'Equipe, les Verts vont souffrir ce soir sur le terrain du Beitar selon le milieu de terrain du Maccabi Haïfa Ludovic Obraniak, interrogé aujourd'hui dans le quotidien sportif. Extraits.

 "Ce sera aussi dur pour les Verts, voire plus, que face à l'AEK Athènes. La Ligat n'est pas un championnat de préretraités. L'Hapoel Beer-Sheva vient de sortir l'Olympiakos au trosiième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Saint-etienne doit se méfier du Beitar, une équipe talentueuse, très technique, capable de mettre beaucoup de rythme dans le match et d'intensité dans les impacts. Ce n'est pas une équipe de costauds, mais dans l'état d'esprit et sur le porteur du ballon, ils y sont.

 Il y a cinq éléments à surveiller comme le lait sur le feu. Il y a tout d'abord le numéro 7, Omer Atzili, un gaucher qui joue à droite, dotré d'un très bon pied gauche, technique et buteur. Pour moi, c'est le meilleur balle au pied. Le latéral gauche stéphanois devra se montrer ultra-vigilant face à lui. S'il arrive à le bloquer, Saint-Etienne sera parvenu à enrayer la mécanique offensive du Beitar. Il y a aussi le 14, le Brésilien Claudemir, un milieu relayeur qui organise très bien le jeu. C'est le premier relanceur et il survole cette équipe, lui aussi il faudra le neutraliser. Si tu parviens à couper la relation entre Claudemir et ses attaquants, tu les handicapes fortement. Pareil pour le 11, Daniel Einbinder, qui joue au milieu avec Claudemir.

 Il y a également le 8, Idan Vered. Il vient de revenir au pays après avoir joué à l'Etoile Rouge de Belgrade et au Canada. Il est très bon dans le un contre un. Je n'oublie pas le 9 et ancien Nantais Itay Shechter. S'il n'est pas un grand buteur, c'est un bon soldat. Il se dépense beaucoup, va au pressing en se muant comme premier défenseur. Il peut embêter la relance stéphanoise. La défense n'est pas du même niveau. Au regard du potentiel offensif et de la vitesse des Verts, c'est là que le plus gros écart se situe. Pour moi, le match se jouera sur leur capacité à contrôler les joueurs clés du Beitar et à gagner les duels sur les ailes.

 Les Verts devront aussi résister à la pression du Teddy Stadium. C'est le feu là-bas. Il se dégage une atmosphère spéciale dans ce stade historique. Les tribunes sont très hautes, proches du terrain. Cela en fait un stade à l'anglaise, impressionnant. Les supporters ont le sang chaud, c'est une certitude. Je n'ai toutefois pas vu de violence en un an. Cette passion reste dans le cadre et elle est bien gérée. Après, il y a toujours une minorité d'abrutis... Mais les membres de la Familia qui ont été arrêtés ne représentent pas l'ensemble des fans du Beitar, en concurrence avec ceux de mon club pour savoir qui sont les meilleurs du pays.

 Il y a une dernière donnée qui est importante : la chaleur. Il faut faire passer le message aux Stéphanois : si Jérusalem se situe en altitude, il fera chaud au coup d'envoi. Ils peuvent perdre facilement deux kilos au cours de ce match. Maintenant, les Verts possèdent une expérience européenne, ils en ont vu d'autres. Mais il leur faudra être prêts au combat d'entrée et assurer dès ce premier match. Il sera déterminant."

Michael Oliver au sifflet (Source : Poteaux Carrés)

Le barrage aller de l'Europa League que les Verts joueront sur le terrain du Beitar Jérusalem ce mercredi à 18h00 sera arbitré par Michael Oliver. Au sifflet hier en Premier League lors de la spectaculaire victoire 4-3 de Liverpool sur le terrain d'Arsenal, il a déjà officié 15 fois en Europa League et 4 fois en Ligue des Champions. Ce sera la première fois que cet Anglais de 31 ans arbitrera un club français en Coupe d'Europe.

Le groupe vert 

Christophe Galtier a retenu un groupe de 20 joueurs pour affronter le Beitar à Jérusalem ce mercredi à 18h00. On notera la présence de Dylan Saint-Louis et l'absence d'Alexander Söderlund, buteur avant-hier à Bordeaux. 

Gardiens : Ruffier, Moulin, Guendouz
Défenseurs
: Théophile-Catherine, Pierre-Gabriel, Malcuit, Perrin, Pogba, Karamoko, Polomat
Milieux
: Clément, Selnaes, Lemoine, Pajot
Attaquants
: Hamouma, Monnet-Paquet, Beric, Roux, Tannane, Saint-Louis.

C'est parce qu'ils sont blessés qu'Alexander Söderlund et Yohan Mollo ne figurent pas dans le groupe retenu pour affronter le Beitar à Jérusalem. "À cause d’une douleur à un tendon d’Achille, l'attaquant norvégien avait déjà raté le match aller à Athènes. Dernièrement, il s’était plaint également d’une gêne musculaire" nous rappelle aujourd'hui Le Progrès. "Christophe Galtier doit toujours faire sans Yohan Mollo, touché lui aussi aux adducteurs" nous apprend le quotidien régional.

Christophe Galtier compte sur Pierre-Yves Polomat (Source : Poteaux Carrés)

Dans la dernière édition de l'Equipe, Christophe Galtier donne son avis sur Pierre-Yves Polomat, qui sera titularisé ce soir contre le Beitar suite à la blessure à la cuisse de Cheikh M'Bengue, indisponible cinq semaines selon le quotidien sportif.

 "Il doit s'imprégner et avoir cette rigueur, élever son niveau défensif, pas spécialement dans s atechnique mais sur un plan mental. Comme il possède un gros volume de course, cette capacité à se projeter vers l'avant et à adresser de bons centres, il a toutes les qualités pour devenir un bon contre-attaquant. Pierre-Yves est capable de passer un cap."

Le public sera présent

Selon le site isaraélien Sport5, plus de 25 000 supporters assisteront à ce barrage aller au Teddy Stadium. "Je suis convaincu que notre public va nous aider à poursuivre notre aventure européenne" déclare le milieu de terrain Lidor Cohen. "Les rêves se réalisent et nous continuons de rêver. On est prêt à faire un bon résultat à la maison."

Une recrue pour le Beitar, mais qui ne jouera pas (Source : Poteaux Carrés).

International slovaque, le milieu de terrain Erik Sabo (24 ans) est attendu en Israël demain pour rejoindre les rangs du Beitar et devrait assister à la rencontre à défaut de la jouer. Selon le site israélien Ynet, l'entraîneur Ran Ben Shimon est bien rentré de son déplacement à Bordeaux, où il a supervisé les Verts. Ses joueurs ont eu droit à un entraînement allégé ce week-end pour pouvoir faire le jeûne de Tisha Beav.

Une recrue pour le Beitar, mais qui jouera  (Source : Poteaux Carrés).

Le Beitar Jérusalemem, a fait signer, mercredi 10 août,  Johan Audel pour un an (plus une année en option). L'ancien bourreau des Verts retrouvera ainsi son ancien coéquipier nantais Etey Shechter, qui a milité ardemment pour sa venue.

Buteur contre les Verts avec le VAFC le 19 octobre 2009 et avec les Canaris le 10 janvier dernier, la fraîche recrue du Beitar Johan Audel compte récidiver, comme il l'explique dans la dernière édition du Progrès

"J’ai connu des périodes difficiles mais aujourd’hui, je me sens mieux. Je prends beaucoup de plaisir sur le terrain. J’ai repris confiance en moi. J’espère marquer contre Saint-Etienne et récidiver ce samedi lors de nos débuts en Ligue israélienne contre le Maccabi Petah Tikva."

Un soutien pour Omer Atzili (Source : Poteaux Carrés).

Selon le site israélien Sport1 Maariv, plus de 20 000 billets ont déjà été vendus pour le barrage aller de l'Europa League qui opposera le Beitar aux Verts au Teddy Stadium de Jérusalem. A la 7e minute de ce match, les fans des Jaune et Noir ont prévu de manifester leur soutien à leur meilleur joueur, le numéro 7 Omer Atzili (photo) pour le convaincre de rester au club. Le match retour a été programmé aujourd'hui au jeudi 25 août à 20h45.

L'espoir du Beitar (Source : Poteaux Carrés). 

Si l'ASSE sera le grandissime favori de cette double confrontation, un joueur du Beitar veut croire en l'exploit : "Au début de notre campagne européenne, personne ne nous croyait capable de se qualifier pour les barrages. Nous savons tous que nous avons maintenant une excellente occasion de nous qualifier pour la phase des groupes. On va faire tout notre possible pour y arriver."

Gaetan Varenne, le Ponot qui connaît le Beitar (Source : Poteaux Carrés).

Evoluant à l'Hapoel Jérusalem, l'attaquant ponot passé par Bastia Gaëtan Varenne évoque sur France Bleu Saint-Etienne Loire le barrage de l'Europe qui va opposer le Beitar aux Verts.

 "Depuis que je suis arrivé en Israël en 2013, le championnat a bien évolué. C'est un championnat technique avec des joueurs vifs. Après il y a une différence physique avec les championnats européens. Le pays vit pour le foot. D'autant plus le Beitar avec ses supporters très chaud. Le stade va être rempli mercredi. Ils vont mettre le feu. Ça va vraiment être sympa.

 C'est vrai que des fois c'est à la limite, à l'image de Bastia et des clubs corses en France. Il y a des débordements mais généralement tout se passe bien. Ils font beaucoup de bruit, à l'image de Saint-Étienne dans le Chaudron.Il y a trois clubs à Jérusalem, les trois jouent au Teddy Satdium. C'est un super stade où l'équipe nationale joue souvent. Les supporters sont proches du terrain. Ça va être chaud ! Je serai au stade avec certains de mes coéquipiers. J'ai la double nationalité mais mon cœur sera un peu plus pour Saint-Étienne

 Les joueurs du Beitar ont fait une très bonne saison l'année dernière. Ils ont une bonne attaque avec Shechter qui a joué à Nantes, un très bon attaquant. Ils ont la star montante en Israël, Omer Atzili, un très bon gaucher. Ils se sont renforcé au milieu de terrain. Jusqu'à maintenant ils ont affronté des petites équipes en Ligue Europa. Sur un plan physique ça peut-être difficile pour eux mais avec le public ils peuvent inquiéter l'ASSE. Au match aller il peut se passer quelque chose. Le retour sera compliqué pour le Beitar."

Ben Shimon, le coach du Beitar : "Les Verts sont favoris" (Source : Poteaux Carrés).

Le site israélien Walla rapporte les propos tenus par l'entraîneur du Beitar Ran Ben Shimon. Extraits.

 "Demain ce sera seulement la première manche mais ce match aller est important pour les deux clubs. Sans aucun doute nous sommes confrontés à un groupe expérimenté de haute qualité, avec beaucoup plus d'expérience que nous. Mais la vérité viendra seulement du terrain. Avec le soutien du public, on va tout donner, nous allons donner le meilleur de nous-mêmes. Malgré sa défaite à Bordeaux, j'ai vu une solide qui équipe de Saint-Etienne qui ne s'est pas décomposée. Ils jouent à un niveau supérieur et la qualification se joue sur deux matches. On n'a pas de pression, les Verts sont clairement favoris mais nous comptons sur le public et nos capacités. Ce sera important de se mettre à leur niveau sur un plan tactique. Nous devrons trouver un équilibre, nous sublimer sans nous enflammer. Le Teddy Stadium va nous pousser, ça va jouer en notre faveur. Leur capitaine Loïc Perrin n'est pas leur point faible, il ne faut pas se fier à sa prestation à Bordeaux."