Accueil      Résultats      Effectif      Nouvelles      Stade      Palmarès      Historique      Dirigeants      Staff      Statistiques     Fans      Liens

Championnat (34ème)
ASSE - Rennes : 1-1
Les Ultras perturbent la rencontre
Source :  Site Poteaux Carrés

Lundi 24 avril 2017

Rapportant les premiers éléments de l'enquête, l'Equipe du jour nous apprend que les 250 ultras qui ont interrompu le huis clos du match Sainté-Rennes sont entrés sans effraction dans le stade. Extraits.

 "Dépêchés sur place, les enquêteurs de police ont  fait une drôle de découverte : aucune des quatre portes du musée des Verts par lesquelles ils sont passés – trois pleines et une grillagée – ne présente de trace d’effraction. Ils se sont donc attachés à vérifier si elles avaient bien été fermées. Y compris la porte d’entrée du musée niché dans un angle du stade Geoffroy-Guichard.

L’analyse des premières bandes vidéo confirmerait que l’AS Saint-Étienne n’a pas commis d’erreur en la matière. Toutes les portes du stade ont bien été fermées avec des cadenas. Seule l’entrée principale, surveillée par un service de sécurité privé, ne l’était pas, laissant entrer au compte-gouttes les rares personnes autorisées (joueurs, officiels, journalistes, techniciens de télévision…).

 Les premières conclusions de l’enquête sont donc faciles à établir : les ultras avaient les clés du stade. "On en est même sûr à 99 %", confiait un proche de l’enquête, hier soir. Reste maintenant à savoir qui les leur a données. Le club n’étant que locataire du Chaudron les jours de match, les regards se tournent vers le propriétaire, Saint-Étienne Métropole. Les ultras pourraient avoir bénéficié d’une complicité interne, ou externe, c’est-à-dire  venant d’un employé de l’une des nombreuses sociétés de sous-traitance de l’agglomération stéphanoise. 

Les enquêteurs sont également arrivés à une autre conclusion :  ce coup de force était prémédité. Des vidéos montreraient clairement quelques meneurs passer les consignes à leurs troupes avant l’intrusion  : "Pas de  casse ! Pas de vol !" Visiblement conseillés par des avocats avant de passer à l’acte, les intrus savaient qu’ils ne risqueraient pas grand-chose s’il n’y avait pas d’infraction, de dégradation (et) ou de  vol. Pas d'infraction, donc pas de sanction pénale. D’un point de vue juridique, l’infraction pénale n’est donc pas constituée.

L’identité judiciaire a toutefois procédé  à des relevés d’empreintes et d’ADN sur les portes ainsi que sur que les culots des fumigènes craqués et abandonnés dans la tribune. Une fois identifiés, les fauteurs de troubles risquent des interdictions de stade. Le groupe des Magic  Fans encourt, lui, la dissolution. Le nombre de ses membres présents  lors de ce coup de  force a été estimé  à cent cinquante, contre cent pour les Green Angels. Mais l’application de cette sanction radicale poserait un problème concernant l’autre principal groupe ultra des Verts. Il s’est autodissous le 7 septembre 2013."

Le huis clos non respecté à Saint-Étienne, dimanche, lors de la réception de Rennes (1-1), sera jeudi 27 avril  au programme de la commission de discipline de la Ligue. Comme le souligne l'Equipe, elle aura deux possibilités : soit convoquer les dirigeants stéphanois dans trois semaines pour entendre leurs explications, soit ouvrir une instruction. La première hypothèse est la plus probable selon le quotidien sportif.

Jeudi 27 avril : Comme l'avait pronostiqué l'Equipe, les dirigeants stéphanois sont convoqués dans 3 semaines devant la commission de discipline de la Ligue qu'on adule. C'est ce qu'a annoncé ce soir à l'AFP son président Sébastien Deneux, qui n'a pas apprécié que des ultras stéphanois aient brièvement envahi une tribune de GG lors du match à huis clos contre Rennes.