Accueil      Résultats      Effectif      Nouvelles      Stade      Palmarès      Historique      Dirigeants      Staff      Statistiques     Fans      Liens

Les salaires des Verts révélés par l'Equipe

Source :  Site Poteaux Carrés

Vendredi 16 décembre 2016

L'Equipe du jour dévoile le top 10 des plus gros salaires des Verts :

1. Ruffier, Perrin, Saivet : 90 000 €

4. Théophile-Catherine, Roux : 85 000 €

6. Clément, Hamouma, M'Bengue : 80 000 €

9. Veretout : 75 000 €

10. Lemoine, Monnet-Paquet : 70 000 €

 Selon le quotidien sportif, l'ASSE a le 8e salaire moyen brut de l'élite (52 000 €). Le système de rémunération des joueurs  se  décompose en deux segments : un salaire fixe plafonné à 90 000 € brut mensuels et 60% du revenu, auxquels s’ajoutent 40% de variable sous forme de diverses primes versées en fonction des résultats.

 Un joueur peut évoluer dans la grille  des  salaires  en fonction de son  statut. Léo Lacroix, par exemple, passera de 40 000 à 50 000€ brut mensuels s’il est titularisé vingt fois en L1. À l’inverse, le salaire de Jérémy Clément chutera  de 80 000 à 40 000 € la saison  prochaine, s’il honore sa dernière année de contrat.
Chaque joueur peut toucher trois sortes de variable :

1. Une prime  collective au match. Exemple : la victoire rapporte 2 000 €. Mais il existe aussi une prime de challenge. Il consiste à fixer un nombre de points à prendre sur une série donnée de cinq matches. Ce sont les  joueurs qui décident de l’actionner, ou pas, trois à quatre fois dans la saison.

2. Une prime individuelle de performance. Elle est négociée au cas par cas au moment de la signature du contrat, Loïc Perrin et Stéphane Ruffier bénéficiant d'une prime annuelle garantie.

3. Une prime collective de performance. Sachant que le différentiel versé par la Ligue entre la huitième et la quatrième place, objectif  déclaré des Verts, s’élève à 4,8 M€, il s’agit de la plus importante. Sans oublier les primes en Ligue Europa.

Au final, un joueur peut voir ses revenus augmenter de 50 à 60 %. Grâce au truchement  des primes  individuelles (à la signature et annuelle), Selnaes et Alexander Söderlund sont assurés de percevoir respectivement 900 000 et 1 M€ par  saison. 

Si le salaire de Cheikh M’Bengue s’élève  à 80 000  € brut (40 000  € la  troisième  année),  une  prime  annuelle  de  250 000 € lui garantit de gagner au moins autant  qu’à Rennes  Cela  n’a  pas  été le cas d’Oussama  Tannane  le 12  janvier.  Entre  le montant de l’indemnité de  transfert et les primes garanties à Heracles Almelo  (HOL),  l’ASSE a payé 4M€ pour l’international marocain. D’où son salaire (55 000 € brut) bien moindre, pour l’instant, de celui de nombre de ses équipiers.

"Certains dépassent  1,6 M€ par an" assure Nanard. Si on additionne son salaire et toutes ses primes, Stéphane Ruffier, qui a  prolongé de  trois ans le 21 novembre, est assuré de gagner 2,9 M€ par an, jusqu’au 30  juin 2021. Christophe Galtier peut empocher 2 M€, toujours avec les primes. 

Loïc Perrin a fait glisser une clause dans  son  contrat  qui  stipule que son  salaire  fixe  doit être  aligné sur le plus  élevé du club. "Cela  me paraît  normal que la  fidélité soit récompensée. Loïc Perrin est né  à Saint- Étienne,  de parents  stéphanois  et il va sans doute y finir sa carrière.  De par son  talent et ses valeurs, il appartient déjà à l’équipe type de l’histoire de l’ASSE. Avoir cette noblesse et cette fidélité font de lui un cas anachronique, d’un autre siècle" commente Bernard Caiazzo.

 Avec  un  fixe de 1,44 M€ brut  annuel (1,08  M€ de  salaires plus  360 000 € de  primes  individuelles),  Dieu gagne  toutefois moins que  Théophile-Catherine  et bien sûr, que Ruffier  (2,9 M€). Mais il possède une clause  de  reconversion  dans  le staff  professionnel  dès la  fin de sa carrière  de  joueur. Elle a été enregistrée  à la LFP. "Ceci  explique  sans doute  pourquoi,  l'été dernier, alors que l’ OGC Nice lui proposait un  salaire  annuel de 2,4  M€, plus  des primes  en  fonction  du  nombre de matches disputés, le capitaine des Verts, sous  contrat  jusqu’au 30 juin 2018, est resté" explique l'Equipe.

Les salaires des anciens Verts

L'Equipe a divulgué hier le salaire mensuel brut des anciens Verts les mieux rémunérés de l'élite.

1. Blaise Matuidi : 750 000 €
2. Bafé Gomis : 420 000 €
3. Mevlut Erding : 100 000 €
4. Eric Bauthéac : 90 000 €
5. Mathieu Bodmer : 85 000 €
6. Gelson Fernandes : 70 000 €
7. Sylvain Armand : 65 000 €
8. Allan Saint-Maximin : 60 000 €
9. Renaud Cohade : 50 000 €
10. Benoït Assou-Ekotto : 45 000 €
11. Alaeddine Yahia : 40 000 €
12. Paul Baysse, Valentin Eysseric : 35 000 €
14. Yoann Andreu, Cédric Varrault : 30 000 €

 Le salaire reste un Sauget tabou dans le foot pour David, qui travaille aujourd'hui dans un casino en Suisse et ouvrira son complexe de foot en salle à Montbéliard dans un an. 

"C'est un vrai tabou, personne ne parle d'argent et même entre nous, dans le vestiaire, on n'en parlait pas" assure l'ancien latéral stéphanois. "On ne savait pas qui avait des primes de but, de victoire. Et si vous m'aviez demandé à l'époque où je jouais, j'aurais également refusé, pour me protéger, ne pas susciter de jalousie chez les gens qui trouvent que les footeux gagnent beaucoup trop pour ce qu'ils font. Même ma mère ne savait pas combien je gagnais. Elle aurait eu trop peur d'en parler sans faire exprès en famille et que ça puisse créer des jalousies."

Le démenti de l'ASSE

L’AS Saint-Etienne tient à démentir formellement  plusieurs informations erronées  parues ce matin dans L’Equipe.
 
Le club n’a jamais dérogé à sa politique salariale, laquelle repose, depuis 2010, sur l’institution d’un salary cap adossé à des primes indexées sur les performances collectives. Concernant plus particulièrement ces primes de résultats, les sommes évoquées pour certains joueurs sont fantaisistes et subordonnées à l’obtention de résultats exceptionnels mais aussi à la participation des joueurs à l’intégralité des matches, toutes compétitions confondues.