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Championnat (19ème journée) ASSE-Nancy : 0-0 Des Verts stériles Source : Site Poteaux Carrés |
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Mercredi 21 décembre 2016 |
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Les réactions Anthony Maisonnial Jordan Veretout Léo Lacroix Henri Saivet |
Les Verts ont entièrement dominé les débats face aux Lorrains mais n’ont pas trouvé la faille. Un point à la saveur aigre-douce pour des Stéphanois une nouvelle fois privés de plusieurs titulaires au coup d’envoi et qui n'ont pas récolté le résultat qu'ils auraient mérité au vu de leur prestation.
Le match
Trente rendez-vous depuis le 30 juillet, soit six par mois, même pour des gens qui se connaissent déjà bien, ça fait beaucoup. A part l’AS Monaco, personne n’a joué plus de matches que l’ASSE en ce premier semestre de compétition, jonché entre la fin de l’été et le début de l’hiver, et, forcément, ça se ressent. «Cela n’explique pas tout mais c’est une donnée à prendre en compte», expliquait d’ailleurs Bryan Dabo, en conférence de presse, lundi midi. Lui le sait mieux que quiconque. Le milieu de terrain, arrivé cet été de Montpellier, est devenu défenseur central puis latéral, quand les blessures ont décimé l’effectif de Christophe Galtier. Sans Stéphane Ruffier, Loïc Perrin, Florentin Pogba, Ole Selnaes et Robert Beric, cinq titulaires indiscutables, et avec les forces du moment, de l’envie mais peu de réussite, les Verts ont concédé le nul face à Nancy en clôture de l’année. Les 3 points, qui auraient sonné comme un cadeau de Noël en avance, se sont échappés dans le ciel stéphanois.«Face à Nancy, il nous a manqué les 20 premières minutes»,
avait expliqué Christophe Galtier au lendemain du premier rendez-vous de décembre
entre les deux équipes, il y a pile une semaine, en Coupe de la Ligue. Ses
joueurs étaient donc prévenus. Leur entame était presque parfaite, même si
un but leur manquait. Kévin Monnet-Paquet, au bout de 27 secondes de jeu, se
créait une situation d'un contre un qui aurait facilité les choses en cas de
réussite (1re). Puis, Romain Hamouma était sur le point de délivrer
son équipe, comme face à Guingamp, il y a dix jours (1-0). L’occasion du
numéro 21, à quelques minutes de la pause, était là, peut-être la plus
franche, mais sa demi-volée en pleine surface était repoussée sur sa ligne
par Chernik (40e), avant qu'Alexander Söderlund ne soit contrée
in extremis par Badila. L’attaquant norvégien aurait également pu
convertir une opportunité après avoir servi Romain Hamouma (27e)
alors que la frappe puissante de Kévin Malcuit n’avait pas attrapée le
cadre (17e). C’est simple, le coup-franc sans danger de Peyo (37e)
était presque la seule incursion lorraine de la soirée. Anthony Maisonnial
vivait une première très tranquille dans le Chaudron.
Le portier stéphanois, chaleureusement accueilli par ses supporters,
n’allait pas sortir de sa quiétude en deuxième période, bien dans ses
crampons, serein dans ses interventions (54e, 59e). La
deuxième mi-temps faisait écho à la première avec des Stéphanois
dominateurs mais en manque d’efficacité. Nancy, qui ne voyait pas le
ballon, était contraint de multiplier les fautes. Celle de Cabaco, qui
touchait violemment le mollet de Romain Hamouma était de trop et le Nancéien
était expulsé à l’heure de jeu (60e). En infériorité numérique,
les Lorrains se recroquevillaient. Les Verts, eux, tentaient le pari de la fraîcheur
avec les entrées en jeu d'Henri Saivet et Arnaud Nordin. Romain Hamouma était
encore en vue sur une tentative détournée par Chernik (65e), puis
sur une frappe enroulée qui venait mourir à 30 centimètres du cadre (81e).
Henri Saivet (71e), Kévin Malcuit (80e) et Léo Lacroix
(82e) tentaient tout à tour, sans réussite, comme un résumé de
la soirée. «Nous aurions dû perdre ce match», avouait
Pablo Correa, quelques minutes après le coup de sifflet final. Oui, mais le
football échappe à toute logique. Malheureusement pour les Verts.
Des blessés d'avant match
Alors qu'il faisait partie du groupe pour affronter l'AS Nancy-Lorraine, Robert Beric a finalement dû déclarer forfait. Christophe Galtier est revenu sur son cas en conférence de presse d'avant-match : "Robert a encore eu une réaction à son genou et nous avons décidé, en accord avec lui, qu'il subisse une opération. Soit il était opéré aujourd'hui, soit le 2 janvier. Il devrait donc être de retour dans trois semaines"
Plus de peur que de mal pour Ole Selnaes, le milieu de terrain norvégien de l'ASSE. Dans le groupe pour affronter Nancy, annoncé comme titulaire, le numéro 17 stéphanois a dû déclarer forfait au dernier moment. Vicitime de douleurs à la cage thoracique, il a été transporté aux urgences, où son état a été jugé sans gravité. En accord avec son staff médical, Christophe Galtier a décidé de ne prendre aucun risque.
Christophe Galtier a expliqué hier en conférence de presse les forfaits de dernière minute de Robert Beric et Ole Selnaes.
"Robert devait jouer. Il a ressenti une petite douleur au genou après l’entraînement mardi et il a consulté le docteur Dupré-Latour qui a décidé de nettoyer son articulation. Cela s’est bien passé, il sera opérationnel dans trois semaines. Il fallait intervenir même si, lui et moi, on voulait qu’il joue ce dernier match. Mais soit on l’opérait aujourd’hui soit c’était le 2 janvier. La décision a été prise par Robert. Je l’ai acceptée parce que c’est mieux pour l’équipe pour la deuxième partie de la saison. Ole a eu de vives douleurs à la cage thoracique une heure et quart avant le match et j’ai fait confiance à notre doc Tarak qui a pris la décision de l’envoyer aux urgences. Il en est revenu, il n’a rien mais il était blanc et c’était très inquiétant."Les réactions
Christophe GaltierPablo Correa (Entraîneur de Nancy) : « C’est un hold-up! Nous sommes devenus héroïques après l’expulsion. Nous avons fait opposition mais nous avons été trop timides en attaque. Nous nous en sortons avec le meilleur résultat possible ce soir. C’est difficile pour nous de prétendre à plus. J’avais effectué six changements pour apporter de la fraîcheur mais nous n’avons pas réussi à trouver les combinaisons. Il n’y a pas de comparaison possible avec Saint-Etienne qui a joué, ne l'oublions pas, beaucoup de matches. Il ne faut pas oublier notre début de saison, nous allons mieux aujourd’hui. Cela a été un résultat obtenu au courage. Quand on ne peut pas gagner, il faut savoir ne pas perdre, c’est ce qu’on a fait ce soir.
Christophe Galtier énervé
Passablement énervé par la nouvelle contre-performance de ses protégés contre Nancy, Galette a vertement critiqué l'état du terrain pour l'expliquer hier en conférence de presse.
"Cela fait six mois que je ferme ma gueule et six mois que l'on a un terrain de merde. J’entends des gens qui travaillent à Saint-Etienne Métropole, supposés connaître le football et supporters du club, critiquer notre jeu en ajoutant que ce n’est pas la peine de nous donner un bon terrain pour voir ça. Je leur dis qu’ils sont responsables du terrain et qu’il est indigne d’une équipe européenne. Puisque personne ne le fait, c’est moi qui vais l’ouvrir et quand ils en auront marre de m’entendre, je quitterai Saint-Etienne. Je ne m’en prends pas au jardinier qui peine comme nous mais aux responsables. Voilà, bonnes fêtes à tous et j’espère bien vous retrouver le 2 janvier à la reprise."
Selon la dernière édition de l'Equipe, l'entraîneur des Verts va aller se ressourcer une dizaine de jours du côté de Pra-Loup (station des Alpes du Sud).
La réaction de Jordan Veretout
Dans la dernière édition du Progrès, Jordan Veretout revient sur le match nul et vierge des Verts contre Nancy.
"C’est rageant. On aurait aimé finir sur une victoire. On a mis les ingrédients, on les a pris à la gorge. Mais il nous a toujours manqué le dernier geste qui aurait fait qu’on aurait marqué. On a eu les occasions pour gagner. On aurait dû faire mieux et avoir 4 ou 5 points de plus à la trêve. Il faudra aller les prendre lors de la phase retour. Maintenant, on va bien profiter des vacances pour recharger les batteries. On reviendra à fond, avec de meilleurs arguments. Il va falloir faire cinq mois de folie pour aller chercher notre objectif."
Les Verts à la peine offensivement (Source : Poteaux Carrés)
Selon les stats de la LFP, l'ASSE est la 17e équipe à mi-saison au nombre de tirs tentés (198). Sainté est meme lanterne rouge au classement des tirs cadrés (seulement 29,3 %) ! Peu entreprenants et maladroits lors des matches aller, les Verts devront impérativement rectifier le tir lors des matches retour... A noter qu'Oussama Tannane est le joueur stéphanois qui a le plus tenté sa chance depuis le début de saison (27 fois). Si son ratio de tirs cadrés est loin d'être dégueu (40,7%), il n'a hélas claqué qu'un seul petit pion (à Angers).
La réaction de kevin Malcuit (Source : Poteaux Carrés)
Comme Jordan Veretout dans Le Progrès, Kévin Malcuit enrage dans la dernière édition du quotidien régional. Extraits.
"On a eu des occasions, on ne les a pas mises. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. C’est rageant de partir en vavances sur ce nul parce qu’on avait à cœur de gagner pour nos supporters, pour être bien dans nos têtes. Maintenant, c’est fait, il faut passer à autre chose car la Coupe de France va arriver.
On a cette occasion au bout de quarante secondes. Il faudra les mettre au fond à l’avenir. On va continuer à bosser parce qu’on ne peut que se réfugier dans le travail.je suis sûr qu’on les mettra dans la deuxième partie de saison parce qu’on a de bons attaquants. On a confiance en eux.
Il faut passer à autre chose car la Coupe de France va arriver. On va passer de très bonnes fêtes, profiter de la famille. Après on a tous un programme à respecter. Il va falloir être prêt car, après, ça va aller très vite. Manchester, c’est encore loin. Je n’y pense pas. Je pense plutôt à la Coupe de France et à Lille.."
La réaction de Robert Herbin
Robert Herbin revient sur match nul et vierge des Verts contre Nancy dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Les Verts sont maladroits, ce problème est récurrent depuis le début de la saison. Je me pose la question de savoir si c’est un manque d’application, ou si le stress s’empare des joueurs dès lors qu’ils sont en bonne position. On dirait qu’ils sont tétanisés devant le but. Ou alors ils se précipitent. Je crois que c’est quelque chose qui doit se travailler à l’entraînement.
Est-ce que le staff est assez exigeant avec les joueurs dans ces phases de travail ? Nous n’avons pas suffisamment de maîtrise technique. On ne peut pas dire que notre équipe ne développe pas de l’énergie mais elle est souvent mal exploitée en raison de ces défaillances techniques qui nous obligent à consentir beaucoup d’efforts pour peu de résultats concrets."
Anthony Maisonnial revient sur sa prestation
Titularisé pour la première fois dans l'équipe première et à domicile, Anthony Maisonnial est revenu sur sa grosse émotion de ce dernier match de l'année à Geoffroy-Guichard.
Fabrice Grange m’a
dit que je devais me faire plaisir. Il m’a dit « Fais toi plaisir. Que
ce soit bien ou mauvais je serai là pour t’aider. » C’est fort.
C’était mon premier match titulaire en
Ligue 1 c’est vrai, à Geoffroy-Guichard ! Je suis né à Saint-Etienne,
j’ai vécu à Saint-Etienne, j’allais dans les kops moi aussi. Je me
souviens de l’époque de Jérémie Janot, des derbys qui sont toujours des
moments très forts. Là, pour ma première à Geoffroy-Guichard, c’était
vraiment spécial. Honnêtement. Je m’étais mis de la pression oui parce
que je voulais montrer aux stéphanois de quoi j’étais capable. J’avais
donc un peu de pression. Mais mon entourage, le coach, Fabrice Grange et tous
les joueurs ont été là pour m’enlever cette pression. Ensuite j’ai vécu
le match pleinement et avec bonheur.
Je me sentais à l’aise au fur et à mesure des minutes. J’ai discuté avec les autres joueurs et eux ils ne pensaient pas que j’avais une quelconque pression. Je me suis détendu au fil des minutes. J’ai eu moins d’arrêts à faire qu’à Lorient mais il faut toujours rester concentré, on a toujours deux trois trucs à faire. Même si on n’a pas gagné, aujourd’hui je retiens mon premier match à Geoffroy et mon premier clean sheet. Je suis très content pour moi et pour toute ma famille.
Christophe Galtier explique les absences de Robert Beric et Ole Selnaes
Christophe Galtier a expliqué hier en conférence de presse les forfaits de dernière minute de Robert Beric et Ole Selnaes.
"Robert devait jouer. Il a ressenti une petite douleur au genou après l’entraînement mardi et il a consulté le docteur Dupré-Latour qui a décidé de nettoyer son articulation. Cela s’est bien passé, il sera opérationnel dans trois semaines. Il fallait intervenir même si, lui et moi, on voulait qu’il joue ce dernier match. Mais soit on l’opérait aujourd’hui soit c’était le 2 janvier. La décision a été prise par Robert. Je l’ai acceptée parce que c’est mieux pour l’équipe pour la deuxième partie de la saison. Ole a eu de vives douleurs à la cage thoracique une heure et quart avant le match et j’ai fait confiance à notre doc Tarak qui a pris la décision de l’envoyer aux urgences. Il en est revenu, il n’a rien mais il était blanc et c’était très inquiétant."L'avis de Pablo Correa
Pablo Correa a mis en exergue la coriacité de son équipe hier en conférence de presse.
"On a été héroïque, on a fait opposition mais on a été trop timide en attaque pour espérer un meilleur résultat. Il y a pas mal de choses qui n’ont pas fonctionné. La meilleure chose qui pouvait nous arriver, c’est ce nul. J’avais fait pas mal de changements et malheureusement, on n’a pas réussi à trouver des combinaisons, un jeu offensif, tout simplement. Quand on ne peut pas faire plus ou ce qu’on souhaite, il faut savoir ne pas perdre. J’aurais toutefois préféré perdre ce soir et gagner à Toulouse où on doit s’imposer."
Pablo Correa rend hommage à son gardien (Source : Poteaux Carrés)
Dans la dernière édition de L'Est Républicain, Pablo Correa rend hommage à son gardien, hermétique contre les Verts aussi bien en Coupe de la Ligue qu'en championnat. "Je suis très satisfait de Sergey Chernik. Mercredi dernier, à Saint-Étienne, le point est pour lui." Un point Cétout qui fait le bonheur de Julien, titularisé lors de ces deux matches à Sainté. "C’est dur quand je ne joue pas, je ne le cache pas. Heureusement que je n’ai pas de cheveux, sinon je les aurais déjà tous arrachés ! Mais c’est tellement beau d’être en L1 que je pense toujours à l’intérêt du groupe. J’ai attendu d’avoir 28 ans pour découvrir ce niveau, je ne veux pas tout gâcher. On est tous dans le même bateau et ce bateau a besoin de tout le monde pour avancer. Si un joueur se noie, c’est toute l’équipe qui risque de se noyer à l’arrivée."