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Championnat (23ème)
Lyon - ASSE : 
Présentation du derby

Source :  Site Poteaux Carrés

Dimanche 5 février 2017

Après la belle victoire à Toulouse (0-3) qui leur permet de grimper à la 5ème place du classement, les Verts retrouvent la Coupe de France avec un déplacement à Auxerre, relégable en L2. En continuant sur leur lancée, les Verts doivent s'imposer et préparer ainsi de la meilleure des façons le derby de dimanche. 

Christophe Galtier : "Nous avons beaucoup à gagner" La video

L’entraîneur stéphanois connaît parfaitement le derby, dont la 114e édition aura lieu ce dimanche (21h), à Geoffroy-Guichard. Après l’élimination en Coupe de France, les Verts ont l’opportunité de rebondir de la plus belle des manières. Selon le technicien, ces derniers devront se transcender pour faire tomber l’OL.

Une défaite quelques jours avant un derby permet-elle de faciliter une remobilisation au sein d’un vestiaire ?
On ne prépare jamais un match dans les meilleures conditions quand on a perdu trois jours avant. Je répète souvent que les victoires appellent les victoires. Un succès à Auxerre ne nous aurait pas non plus donné un excès de confiance. Nous sommes trop sur le fil du rasoir pour que ce soit le cas. Dès que certains joueurs sont absents, nous sommes en difficulté, c’est la leçon que je dois retenir. Je ne vise aucun joueur, je leur ai dit hier. J’assume mes choix, j’en prends la responsabilité, mais le responsable de la performance est le joueur lui-même. Il doit être capable d’analyser sa prestation. Certains ont failli, mercredi, comme ils avaient failli lors d’autres rencontres.

Ce match reste-t-il un match différent ?
C’est le derby le plus important de notre championnat. Par expérience, je sais quelle est la tristesse qui envahit nos supporters quand nous perdons un derby et, à l’inverse, la joie et la fierté que leur procure un succès. Pour eux, pour le club, ses salariés, ce serait bien de gagner. Les deux équipes sont engagées en Europe, elles se suivent au classement: il y a les ingrédients pour vivre un bon derby. Qu’est-ce qu’un bon derby ? La saison dernière, tout en l’emportant, nous avions été dominés. Je ne sais pas si cette année la donne sera différente, mais je sais que l’OL nous est supérieur en valeur intrinsèque. Ils ont des joueurs de classe internationale et sont plus armés que nous sur le plan financier. Fort logiquement, tout le monde peut penser que l’OL est au-dessus. Mais, un derby reste un derby. Nous avons en su en gagner, lorsque nous ne le méritions pas, mais aussi lorsque nous le méritions.

Existe-t-il un atout à avoir obligatoirement un soir de derby ?
Il faut se transcender. Contre Paris, Monaco, Lyon voire Marseille, il faut obligatoirement se transcender, car ce sont des équipes supérieures. Notre victoire à Toulouse et la défaite de Lyon face à Lille font que, au classement, il n’y a que quatre points d’écart. Mais, je le répète à tout le monde: nous ne disputons pas le même championnat. Après, nous savons qu’une victoire –et nous ferons tout pour en décrocher une- nous rapprocherait encore un peu plus de l'OL. Peut-être que ce derby prend encore plus d’importance à cause de ce fait.

A quel Olympique Lyonnais vous attendez-vous ?
L’OL a la capacité de jouer dans plusieurs systèmes: un 4-3-3 classique, un 4-4-2 qu’ils utilisent souvent ces derniers temps, un milieu en losange qui a déjà été très performant… J’ai décidé de ne pas entrer dans ces considérations-là. J’ai mon plan de jeu, quel que soit le schéma tactique qu’ils utiliseront. Selon les joueurs que j’aurai à ma disposition, je devrai choisir ceux qui sont capables d’être à la hauteur du rendez-vous. Ma réflexion porte sur qui doit constituer mon onze de départ. Elle n’est pas sur Lyon, elle est sur nous. Parce que je veux rendre ce derby difficile pour eux. Si nous cherchons à rivaliser dans les mêmes secteurs que l’OL, nous avons perdu.

Les deux équipes sont été éliminées cette semaine en Coupe de France. Dimanche, laquelle des deux aura le plus à perdre ?
Nous avons beaucoup à gagner.

Jorginho va découvrir le derby

Vous avez signé lors de la semaine précédant le derby. Connaissez-vous l'importance de cette rencontre ?
Tout le monde me dit que je suis arrivé au meilleur moment, que le match face à Lyon constitue le match le plus important de la saison. Il va falloir tout donner, nous voulons les trois points. J’ai vu de belles vidéos mais je n’ai pas eu encore l’occasion de visiter le Stade Geoffroy-Guichard. Cela sera un match avec beaucoup de pression au cours duquel il faudra tout donner pour l’emporter.

Loïc Perrin : "Avec confiance et détermination"  La video

Avant ce match de la 23e journée de Ligue 1 face à l’Olympique Lyonnais, le capitaine stéphanois fixe les objectifs d’un derby qui ressemble chaque saison un peu plus à un choc européen. Pour rivaliser avec Lyon, les Verts devront s’appuyer sur les valeurs qui font l’ASSE et le soutien du public.

Quel est ton sentiment deux jours après l’élimination en Coupe de France à Auxerre ?  
Nous restons sur une contre-performance, il est donc important de vite passer à autre chose. L’enchaînement des matches nous permet de le faire. La Coupe de France était un objectif. C’est donc une grosse désillusion surtout au vu du scénario. L’AJA n’a pas forcément était dangereuse pendant 90 minutes et finalement nous perdons lourdement 3-0.  Cela montre bien que nous ne sommes jamais à l’abri quand nous ne parvenons pas à marquer ce premier but. Si nous avions ouvert le score, le match aurait été différent. Il faut vite oublier cette contre-performance et ne pas tout remettre en question. Ce ne serait pas la meilleure façon d’attaquer un derby.
 
Justement, comment faudra-t-il attaquer ce derby ?
Aucun match ne ressemble à un autre. On peut faire une contre-performance puis être bon au match suivant. Marquer rapidement nous permettrait de mettre la pression sur notre adversaire et d’être plutôt en confiance. Les derbies se jouent parfois à peu de choses mais l’essentiel est de gagner. Effectivement, au match aller, nous perdons en ne faisant pas une mauvaise prestation. Il faudra jouer sans complexe et se servir de l’ambiance du public pour mettre de la folie et aller de l’avant. Jouer avec de la confiance et de la détermination sera essentiel. Depuis quelques temps, nous effectuons de bonnes prestations dans les derbies à domicile. Mon plus beau souvenir est la victoire 3-0 à Geoffroy-Guichard. C’était une belle soirée que nous avons forcément envie de revivre. Quand nous ne jouions pas la Coupe d’Europe, nous avions peut-être plus le temps de préparer ce genre de match et d’en parler. Mais les derbies suscitent toujours autant d’engouement, on en parle seulement moins à l’avance.
 
Comment l’ASSE peut-elle rivaliser avec l’Olympique Lyonnais ?
Je pense que l’Olympique Lyonnais possède plus d’individualités que nous mais nous compenserons par nos valeurs. Cette équipe a connu des hauts et des bas mais comme chaque année, elle possède des joueurs performants. Nous connaissons son potentiel offensif et la qualité de ses joueurs de niveau international. Pour tenter de rivaliser, nous jouerons avec nos qualités en faisant preuve de solidarité et en montrant que nous avons plus envie qu’eux. Romain Hamouma fait partie des joueurs clés du secteur offensif, il est décisif depuis son retour de blessure. Il faut des joueurs comme lui, qui ont du talent et savent débloquer des matches.
 
Une victoire permettrait de recoller à Lyon et au haut du classement …
Notre objectif est de rattraper Lyon au classement. Malgré tout ce qui a été dit sur nous, nous sommes dans nos objectifs en terme de classement, il ne faut pas les lâcher.  Une victoire peut nous permettre de basculer du bon côté et de rester accrocher à ce haut de tableau. L’objectif depuis le début de la saison est de se qualifier à nouveau en Coupe d’Europe, et comme malheureusement nous ne pourrons pas le faire grâce aux coupes nationales, il faut compter sur le championnat ! C’est une rencontre qui peut nous permettre d’obtenir trois points mais gagner le derby c’est quand même la cerise sur le gâteau à la fin de la saison !

Le groupe stéphanois 

Christophe Galtier a retenu 19 joueurs pour la réception des vilains programmée ce dimanche à 21h00 en match de clôture de la 23e journée. On notera les absences de Stéphane Ruffier (encore trop juste) et de Bryan Dabo (écarté), mais la présence de la recrue Jorghino ainsi que les retours de Henri Saivet et Alexander Söderlund, auteur du but victorieux l'an dernier.

Le groupe : Moulin, Maisonnial - Malcuit, Théophile-Catherine, Perrin, Lacroix, Pogba, Polomat, Pierre-Gabriel - Selnaes, Lemoine, Veretout, Pajot, Saivet - Monnet-Paquet, Hamouma, Roux, Söderlund, Jorginho

Les chiffres du derby

2

L’AS Saint-Etienne et l’EA Guingamp sont les deux seules équipes qui n’ont jamais encaissé plus d’un but à domicile en Ligue 1 cette saison.

2

L'ASSE a remporté les deux derniers derbys disputés au stade Geoffroy-Guichard : 1-0 le 17 janvier 2016 et 3-0 le 30 novembre 2014.

4

L’AS Saint-Etienne est invaincue depuis 4 matchs à domicile en Ligue 1 (2 victoires, 2 nuls). Elle n'a encaissé quu'un seul but à Geof-froy-Guichard lors de ces4 dernières rencontres..

8

Parmi les huit premiers du classement de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais (4e) est le seul club qui a subi au moins 8 défaites.

14

L’Olympique Lyonnais, qui a inscrit 14 buts en 5 matchs; a la meilleure attaque à l’extérieur depuis la 11e journée de Ligue 1, à égalité avec l’AS Monaco (14 buts en 6 matchs).

16

Lors des 16 derniers matches joués à Geoffroy-Guichard, aucune équipe n’a inscrit plus d’un but à Geoffroy-Guichard face à l’AS Saint-Etienne en Ligue 1 (9 clean sheets et 7 matchs avec un seul but encaissé).

42

L'ASSE a remporté 42 victoires et obtenu 31 matches nuls en 113 derbys. L'OL compte 40 succès.

La passe de 3 ?

Vainqueurs des deux derniers rendez-vous face à l’OL dans leur antre de Geoffroy-Guichard, les Verts ont l’occasion, ce dimanche (21h) de signer la passe de trois.

Un derby échappe souvent à toutes les règles. Très bons au Parc OL en novembre dernier, les Stéphanois s’étaient inclinés (0-2), tout comme les Lyonnais, dominateurs la saison dernière dans le Chaudron, avaient été battus par des Stéphanois valeureux, portés par un but d’Alexander Söderlund à un quart d’heure du terme (1-0). «Nous avons su gagner des derbies quand nous ne le méritions pas, mais aussi quand nous le méritions» a résumé Christophe Galtier, dans un sourire, ce vendredi midi en conférence de presse. 

Ce dimanche, pour le 114e derby de l’histoire, les Verts pourraient signer une troisième victoire consécutive à domicile face à l’OL. Si la statistique prouverait que les deux équipes restent proches, notamment au classement où 4 points séparent les deux équipes, elle serait aussi significative sportivement, à l’heure où le club lyonnais surfe sur une puissance financière bien plus large. Pour l’heure, retour sur les deux dernières éditions stéphanoises du derby qui, chacune à leur manière, resteront dans les mémoires.

ASSE 1-0 OL : Dimanche 17 janvier 2016 ( Ligue 1 / J21)

Il fait froid, en cette mi-janvier, mais les cœurs stéphanois qui battent à l’unisson vont bientôt être réchauffés. L’OL domine les débats et, sans se créer des multitudes d’occasions, tente de déborder le bloc des joueurs de Christophe Galtier qui doit composer avec plusieurs absences, dont celle de Loïc Perrin, son capitaine. Stéphane Ruffier sort un arrêt exceptionnel à une minute de la pause, sur une frappe de Rachid Ghezzal. Tout un symbole. Les Lyonnais ne trouveront jamais la clé du coffre-fort, et les Verts s’empareront du butin. Le héros du soir ? Un Viking qui s’offre une place dans l’histoire du derby le plus important de l’Hexagone, trompant Anthony Lopes en face-à-face, après une belle récupération de Kévin Monnet-Paquet, auteur-là d’une passe décisive qui porte vraiment bien son nom. Nous jouons alors la 76e minute et le Chaudron s’apprête à vivre 14 minutes interminables, conscient que la victoire est à portée de crampons. Les souffrances sont abrégées par trois coups de sifflets, ceux de Monsieur Turpin, après trois minutes de temps additionnel. 42e victoire dans le Derby, le soir du 100e affrontement face à l’OL en Ligue 1. Des chiffres qui parlent.

ASSE 3-0 OL : Dimanche 30 novembre 2014 (Ligue 1/J15)

«Dimanche, c’est mon anniversaire. Et, je vais marquer, pour m’offrir un cadeau !» Moustapha Bayal Sall est détendu à la veille du derby et, face aux médias en conférence de presse, il prévient son monde. La prophétie du Sénégalais se vérifie à 21h18. Tutoyant les cieux, il s’élève plus haut que tout le monde sur un corner tiré par Max-Alain Gradel, qui, lui aussi, fête son anniversaire. «C’est ça, c’est ça !» hurle le défenseur central face au Kop Nord. Sur une nouvelle offrande de Gradel, Ricky van Wolfswinkel fait la différence un peu avant la pause, matérialisant la domination stéphanoise. Le Hollandais montre son compère Ivoirien du doigt. Deux passes décisives, en 40 minutes de temps de jeu : le numéro 7 de poche est le grand bonhomme de la soirée. Renaud Cohade, profitant d’une erreur de Corentin Tolisso, donne encore plus d’ampleur à la victoire stéphanoise à la 68e minute. Le numéro 10 met fin à 20 ans d’attente, deux décennies sans succès dans le derby à Geoffroy-Guichard. Le score d’alors ? 3-0. Symbolique !

Alexander Soderlund motivé n'a rien oublié (Source : Poteaux Carrés)

Annoncé titulaire par Le Progrès avec Henri Saivet derrière lui plus Romain Hamouma et KMP sur les côtés, Alexander Söderlund espère être décisif comme l'an dernier lors du derby de ce soir, comme il l'explique aujourd'hui dans le quotidien régional.

 "Je me souviendrai toujours de ce match. Ce fut une superbe expérience. À l’époque, je ne réalisais pas que le fait de marquer dans un derby était quelque chose d’aussi énorme. C’est important pour le club, la ville. Ce but, tout le monde s’en souvient. Les gens m’en parlent encore. a petite amie était dans le Kop Nord, elle a eu un peu peur mais ce fut aussi une bonne expérience pour elle. J’espère que ce que j’ai vécu ce jour-là se reproduira. Je sais que c’est un rendez-vous à part pour les Stéphanois. Pour moi, c’est un grand match. Je pense que c'est un tournant. On s’est bien entraîné.

 Même si on a perdu des matchs, je sens quand même une différence entre maintenant et le début de la saison. J’ai bon espoir pour la victoire. L’équipe a connu des hauts et des bas. On n’a pas été aussi performant qu’on l’aurait voulu mais malgré ça, nous sommes cinquièmes. Je suis vraiment déçu d’avoir été si souvent blessé. Cela me désole. J’espère que je serai épargné par les blessures jusqu’à la fin pour pouvoir donner le meilleur de moi-même et marquer des buts. Cela fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien. À l’entraînement, j’ai de bonnes sensations. J’espère que je vais pouvoir enfin montrer ce dont je suis capable."

Tony Chapron au sifflet : ça craint ! (Source : Poteaux Carrés)

La nouvelle est mauvaise : le derby sera arbitré par le très dispensable Tony Chapron, qui s'est notamment distingué le 8 novembre 2015 en cautionnant l'agression caractérisée du vilain Ferri sur Beric, ainsi que la baffe sur Perrin de Mapou Yanga-Mbiwa.

 Le potonaute sam42 nous a rappelé sur le forum la liste des cinq derbies arbitrés par le Pierluigi Collina du pauvre. Le résultat est éloquent : 5 défaites, 10 buts pris, 1 seul encaissé.

3 mars 2007 J27 : ASSE - Lyon 1-3
31 octobre 2009 J12 : ASSE - Lyon 0-1
29 octobre 2011 J12 : Lyon - ASSE 2-0
9 décembre 2012 J16 : ASSE - Lyon 0-1
8 novembre 2015 J13 : Lyon - ASSE 3-0

Kurt Zouma évoque le derby (Source : Poteaux Carrés)

Dans un bref entretien diffusé le 5 février au Canal Football Club, Kurt Zouma a évoqué le derby.

 "Je serai bien sûr pour les Verts. L'ASSE c'est mon club, c'est là où j'ai commencé. J'ai le sang vert. Même si j'aime trop la ville de Lyon, je suis né là-bas, j'ai vécu là-bas. Mais niveau football, ce sont les Verts qui m'ont permis d'être pro. C'est mon club. Mon tout premier derby, j'avais grave des frissons ! Je n'étais pas bien, je me disais "hou la la !". Celui que j'ai bien aimé, où j'ai eu encore des frissons, c'est celui où j'ai marqué à Gerland. Franchement, j'ai ressenti quelque chose que je ne peux même pas expliquer. C'était trop bon, c'était fort. Je courais de partout, je ne savais pas où j'allais. Je cherchais ma famille mais je ne pouvais pas la voir. Jouer à Lyon un jour ? Honnêtement, non !"

L'avis de Julien Sablé (Source : Poteaux Carrés)

Entraîneur des U19 stéphanois, Julien Sablé donne son avis sur le derby dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 "Je vais rater le derby, ça me chagrine, car on joue à Nîmes ce dimanche après-midi. Cela va encore se jouer sur des détails, une décision de l’arbitre peut-être… Il ne faudra surtout pas surjouer. L’essentiel c’est de rester concentré sur le jeu, sur la façon de poser des problèmes à l’OL et de contrecarrer les plans de cette belle formation. Christophe a toujours su trouver les mots. Avec lui, l’équipe est bien préparée mentalement. Elle est sereine. Dernièrement les plombs ont plus pété du côté de l’OL que de l’ASSE. On sent également que le plan de jeu est parfaitement clair dans la tête des joueurs. Aujourd’hui, je sais que Lyon nous respecte plus qu’avant. Même si le budget des deux clubs n’est pas le même, l’écart s’est réduit. On a pris confiance. La crainte désormais est présente des deux côtés. C’est du 50/50. L’OL a quelques individualités de haut niveau, comme Lacazette, capables de faire basculer un match. Nous, on a un collectif."

La nostalgie de Christophe Galtier (Source : Poteaux Carrés)

Dans sa conférence de presse d'hier relayée aujourd'hui par Le Progrès, Christophe Galtier est revenu sur l'élimination en Coupe de de France avant d'aborder le derby. Extraits.

 "Pour revenir à Auxerre, je note que lorsque certains sont absents, on est en difficulté. Ou pour le faire à envers, quand certains sont sur le terrain, on ne gagne pas. C’est la leçon que je dois retenir jusqu’à la fin de saison. Je l’ai dit à mes joueurs. Trop de joueurs sont présents dans la défaite. Le responsable des choix, c’est moi, mais la performance sur le terrain, c’est le joueur. Il doit être capable d’analyser ses prestations, je ne dis pas performances puisque ce sont des contre-performances. Certains ont failli. Place au derby !

 Il faut faire attention. L’époque des piques est bien révolue parce que ça vire à la connerie humaine. J’aurais aimé titiller Bruno, Joël, Bernard, mais on ne peut plus. Je dois rester hermétique à la connerie. On connaît les enjeux, ça part de tous les côtés. Aujourd’hui, il faut faire attention à ne pas sortir la phrase qui va rendre fous les gens. La rivalité est importante, c’est le premier derby de notre championnat, et je sais par expérience combien les salariés du club, les supporters, les Stéphanois sont tristes les lendemains de défaite. Je veux gagner pour eux !"

Le derby vu par Alain Perrin (Source : Poteaux Carrés)

Alain Perrin n'a pas laissé une marque impérissable de ce côté-ci de l'A47. Il n'en est pas moins à la fois ancien Vert et ancien vilain, ce qui a poussé France Football à l'interroger sur le "phénomène" derby. Extraits :

 "C'est un derby qui était plus ou moins chauffé par les dirigeants et qui donnait lieu, en particulier à Lyon, à des primes supplémentaires ou des bonus parce qu'il y a vraiment une rivalité des deux côtés.(...) Il y avait un complexe de supériorité du côté de Lyon, mais les résultats étaient en conséquence. (...) Si vous ne pouvez pas gagner le titre, il faut automatiquement gagner ces deux rencontres. Pour les supporters, ces deux matches-là sont particuliers dans la course au titre."

 Un "complexe de supériorité" peut-il vraiment expliquer une telle obsession de la part de nos chers et néanmoins voisins ?

Des nouvelles des blessés (Source : Poteaux Carrés)

Mercredi 1 février : Selon Le Progrès, Robert Beric a ressenti une douleur au niveau de la cuisse, mardi, à la fin de la séance d’entraînement. L’international slovène a passé une IRM mercredi matin qui n’a rien révélé de grave. Mais il est à nouveau à l’arrêt et ne sera pas apte pour défier les vilains ce dimanche.

 Annoncé dans un premier temps partant pour le déplacement à Auxerre, Alexander Söderlund est finalement resté à Saint-Etienne afin de peaufiner sa remise à niveau. Mercredi matin, il s’est entraîné avec Jorginho alors que Kévin Théophile-Catherine a fait un travail personnalisé en salle.

Vendredi 3 février : En conférence de presse, Christophe Galtier a annoncé qu'Henri Saivet, Kévin Théophile-Catherine et le nouveau venu Jorginho étaient opérationnels. Stéphane Ruffier pourrait être de retour, et un "point sera fait sur la situation" de Cheikh M'Bengué.

 Quant à Soderlund, qui est finalement resté à Saint-Etienne cette semaine avec Beric (d'ores et déjà annoncé forfait) ? Aucune communication n'a été faite !

Comment les Lyonnais préparent le derby ? (Source : Poteaux Carrés)

Dans France Football à paraître demain, Bernard Lacombe explique comment les Lyonnais préparent le derby. Extraits.

 "Nos joueurs ont conscience de l'importance du derby. Dans notre équipe actuelle, beaucoup en ont disputé en U15, U17, U19. Tous ceux du centre de formation, Lopes, Tolisso, Gonalons, Lacazette, Fékir, Ferri... A Saint-Etienne, il y en a beaucoup moins parce qu'il y a moins de joueurs de souche stéphanoise. Eux apprennent la dimension du derby en arrivant. Pas besoin de faire une piqûre de rappel à nos jeunes avant un match contre Saint-Etienne. Ils ont connu ça dans toutes les catégories de jeunes, les dirigeants qui venaient leur parler différemment. Le derby, ils le marquent toujours d'une croix et en face aussi.

 Avant un derby, je n'ai pas besoin d'être plus présent auprès des joueurs. Dans la semaine, tu sens que la pression monte d'elle-même. Comme toujours, perdre à Saint-Etienne, ce n'est même pas la peine d'y penser. Je n'ai pas besoin de passer davantage dans le vestiaire pour leur rappeler cela. La seule chose que je leur dis tout le temps, c'est : "Gardez la lucidité ! Ne tombez pas dans l'agressivité bête !" Parce que si tu t'énerves, tu déjoues. Franchement, le président Aulas ne va pas les cadrer avant l'évènement. Il y a déjà assez de violence. Avant le match, il ne fait jamais monter la pression.

 Les joueurs me paraissent aussi réceptifs que nous l'étions à l'époque. Mais un derby, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer. En les regardant communiquer entre eux, je constate qu'ils sont moins excités que certains d'entre nous. Avant le match, on ne se disait pas bonjour. Maintenant, ils s'embrassent, comment vas-tu ? Comment vont les enfants ? Avant, tu pouvais te permettre plein de choses. Mais aujourd'hui, la moindre étincelle sur le terrain peut faire tout péter en dehors. Ce n'est plus possible. Les caméras, l'arbitrage, les médias et les réseaux sociaux veillent.

 Bruno Genesio doit avoir un petit quelque chose de plus parce qu'il a connu ces derbys dans toutes les catégories. Quand tu joues contre Saint-Etienne, tu peux être vilain, tu peux être moyen, le tout, c'est de gagner. Il n'y a que le résultat qui compte. Sur ces matches-là, c'est comme en Italie, l'efficacité avant tout. Tu gagnes 1-0, c'est parfait. Bruno va leur parler, peut-être désarmorcer des petites choses qui auraient pu se passer à l'aller. Pas la peine d'exciter tout ce qui se passe à l'extérieur. Déjà que tu as affaire à des lions, il faut veiller à tout ce qu'on peut dire. Les gens parlent toujours du derby en ville, les joueurs le disent. Des gens qui n'évoquent jamais le prochain match et qui là, causent du derby. Mais peut-être qu'on en parle plus à Saint-Etienne.

La provocation de l'inconscient, Anthony Lopes (Source : Poteaux Carrés)

Après que Mounier s'est carapaté en Italie, un autre Anthony s'est distingué hier, comme le relève l'édition rhodanienne du Progrès.

 A l’occasion du centenaire de la compétition, les noms des vainqueurs de la Coupe de France sont inscrits sur les maillots des joueurs, en incrustation sur les numéros. Anthony Lopes n’a pas résisté à la tentation de rayer le nom de Saint-Etienne mais s’il a confirmé, il n’a pas voulu commenter : "Vous avez bien vu les images."

 Le portier des lyonnais a évidemment évoqué le derby à l'issue de sa défaite au Vélodrome en Coupe de France.

 "Il y a énormément de frustration et de colère et il va falloir se relever. On sort de deux revers et dimanche on devra répondre présent dans une atmosphère aussi chaude que celle de ce soir. Il faudra faire abstraction de tout ce qui va se passer et être performant sur le terrain. Si on commence à s’inquiéter maintenant, autant déposer les armes et arrêter tout de suite. Il faut avancer et cela passe par une victoire dimanche."

L'avis du vilain Mapou Yanga-Mbiwa (Source : Poteaux Carrés)

Le vilain Mapou Yanga-Mbiwa évoque le derby dans Le Progrès du jour.

 "J'ai découvert le derby la saison dernière. À Lyon, ça allait. À Saint-Etienne, je ne connaissais pas et franchement, on était des animaux pour eux. Je ne savais pas que l’on avait le droit de lancer des boules de neige ou autre chose sur les joueurs à l’échauffement. C’est chaud, ils le disent eux-mêmes, c’est le Chaudron. À Lyon, on est assez cool quand on les reçoit, mais eux, c’est no limit. C’est choquant mais on est prêt. C’est une équipe qui est toujours dans le combat, Si on ne se laisse pas sortir de notre match, on peut leur faire mal. Les Stéphanois vont tout faire pour nous chiper le ballon. Si on résiste, notre technique et notre intelligence de jeu vont prendre le dessus."

 Rappelons que ce lyonnais assez cool et choqué avait donné un coup de coude à Romain Hamouma et une gifle à Loïc Perrin...

L'avis du vilain capitaine Maxime Gonalons (Source : Poteaux Carrés)

Le capitaine des vilains évoque le derby dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

 "Pour un Lyonnais pur jus, le derby est très particulier. Chez nous, il y a beaucoup de Lyonnais dans l'effectif. Il n'est pas nécessaire de se parler. Dans ce genre de matches, l'entraîneur n'a presque pas besoin de faire de causerie. On sait ce qu'on a à faire. On a une fierté, on a un blason, il faut le respecter, et pour ça, il faut se mettre le cul par terre, se mettre minables et se reprendre. Un non-Lyonnais ou un non-Stéphanois ne peut pas comprendre la rivalité entre les deux clubs. Pour en avoir discuté avec ceux qui viennent de l'extérieur, ils n'arrivent pas trop à ressentir notre excitation. C'est normal, ils n'ont pas baigné dedans depuis tout petit. Mes parents m'ont emmené au stade, j'ai été supporter très jeune, puis les éducateurs nous ont expliqués. On grandit avec ça dans la tête. Les deux villes sont très différentes, ça participe à cette rivalité. Il y a ce côté bourgeois lyonnais et la ville minière de Saint-Etienne. Après, chaque ville a son histoire, son identité. Personnellement, Saint-Etienne, j'y vais juste pour jouer au foot. Je n'ai pas à me positionner sur cette ville, je ne la connais pas."