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Championnat (27ème)
ASSE - Caen 
Présentation 

Source :  Site Poteaux Carrés

Dimanche 26 février 2017

Après l'élimination par manchester United en Europa League, les Verts retrouvent le championnat avec pour objectif d'accrocher une 5ème place qui sera qualificative pour l'Europa League 2017-2018. Cela passe par une victoire contre Caen dimanche après-midi à Geoffroy Guichard. 

Christophe Galtier : "Entretenir notre habitude européenne" La video

Avant la réception du Stade Malherbe de Caen (dimanche à 15h), l’entraîneur stéphanois lance la course à l’Europe. Pour revivre des soirées comme celle de mercredi face à Manchester, Christophe Galtier sait qu’une bonne fin de championnat est essentielle. 

Quel regard portez-vous sur l’événement que fut la réception de Manchester United, mercredi dernier?
Le public a été extraordinaire. Nos supporters ont renvoyé une image très positive du club. Il y avait Manchester en face, nous attendions une telle affiche depuis des années. Si Manchester est venu dans une telle ambiance, c’est aussi parce que mes joueurs ont terminé premiers de leur poule. A la mi-temps du match à Anderlecht, personne ne pouvait le penser. Il faut évidemment féliciter ce que les supporters ont mis dans la préparation des deux matches, à l’aller et au retour, mais également mes joueurs.

Comment analysez-vous la double performance de vos hommes face aux Mancuniens ?
Sur un plan sportif, ce sont deux défaites. Nous avons rivalisé sur une mi-temps, lors du match aller. Dès le tirage au sort, nous savions que ç’a allait être compliqué. Manchester avait décidé de ne pas être surpris comme il l’avait été au match aller. Ils savaient qu’en marquant le premier but, la qualification était presque acquise. Finalement, ils ne sont pas venus pour nous donner une leçon, ils sont venus pour se qualifier. Malgré tout, je n’ai aucun reproche à faire mes joueurs, qui ont réalisé une campagne européenne extraordinaire. Ils ont donné ce qu’ils pouvaient, au 8e match d’une série intense. Le match aller a pris beaucoup d’énergie, tout comme le match de Montpellier où nous avons joué longtemps à 10. Athlétiquement, Manchester nous est supérieur. C’était compliqué après leur but mais nous avons voulu aller chercher l’égalisation. L’adversaire était imbattable. Les clubs anglais ont des matches très compliqués tous les week-ends dans leur championnat. Manchester n’est que 6e, alors qu’ils viennent d’enchaîner 20 matches sans défaite. L’intensité est toujours très haute.

Comment avez-vous préparé la réception de Caen ?
Mercredi, dès la 17e minute, j’étais dans la préparation de Caen. Il y a de la fatigue, car le jeudi-dimanche est un enchaînement terrible. C’est bien plus difficile que la Champions League, qui offre des plages de récupérations plus importantes. Nous nous retrouvons au même point que l’année dernière où nous avions déjà joué Caen, après notre élimination à Bâle. Il va falloir trouver des ressources pour revivre des matches de coupe d’Europe la saison prochaine. Pour cela, il faudra être au moins dans les 5 premiers. Pour l’instant, nous sommes à cette place-là. Il faut s’y accrocher. Sur un plan mental, nous devons aller chercher des ressources pour battre Caen, faire des points. Avec la manière comme depuis le début de l’année 2017 ? Je ne sais pas mais l’important sera de faire des points. Dans la gestion de l’effectif, il y aura des rotations. Tout le monde sera concerné.

Après un mois de février infernal, le calendrier deviendra plus léger en mars…
Oui, mais cette série de matches est très importante. Il y aura des confrontations directes, mais, pour qu’elles aient un sens, il faut gagner avant. Si nous sommes bons, nous serons dans le sprint final. Nous sommes habitués à être européens. Il faut entretenir cette habitude. C’est exceptionnel pour le club. Nous avons un objectif important qui n’est pas donné à tout le monde. J’espère qu’au soir de la dernière journée, nous serons une nouvelle fois qualifiés en Europe. Ce serait une performance.

La fatigue accumulée ce mois-ci peut-elle modifier vos plans pour dimanche ?
Nous allons démarrer pied au plancher, sans calculer, en cherchant à gagner et avec de la fraîcheur injectée dans l’équipe. Les joueurs frais doivent amener une plus-value à l’équipe. C’est maintenant que les gains de places dans le onze titulaire se jouent. Ceux qui vont vouloir vivre l’aventure jusqu’au bout avec beaucoup de temps de jeu vont devoir être bons sur les matches qui arrivent. Pour battre Caen, il faudra avoir beaucoup de détermination, passer au-delà de la physique, mettre la tête avant les jambes.

Rudy Buquet au sifflet

La rencontre que dispute l’AS Saint-Etienne ce dimanche (15h00) face au Stade Malherbe de Caen dans le cadre de la 27ème journée de Ligue 1 sera arbitrée par Ruddy Buquet.

L’arbitre de 40 ans, qui dépend de la Ligue de Picardie, arbitrera pour la quatrième fois de la saison les Verts après avoir officié lors de la 2e journée face à Montpellier (3-1), lors de la 11e journée face à Monaco (1-1), puis lors de la 17e journée face à Guingamp (1-0).

Face à Caen, il sera assisté dimanche par Guillaume Debart et Frédéric Cano.

De bonnes statistiques (Source : Poteaux Carrés)

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, seule l'AS Monaco a inscrit plus de buts (11) que l'ASSE (7) en première mi-temps en Ligue 1 depuis le début de l'année. Les Verts étaient pourtant l’équipe qui en avait inscrit le moins lors des 45 premières minutes de jeu en première moitié de saison (2).

Le groupe stéphanois (Source : Poteaux Carrés)

Christophe Galtier devra se passer de son meilleur latéral (Malcuit) et de son meilleur attaquant (Hamouma) pour la réception de Caen programmée ce dimanche à 15h00. Ils sont tous deux victimes de lésions musculaires. Il a décidé de rappeler Bryan Dabo, Habib Maïga, Kenny Rocha-Santos et Hamidou Keyta pour ce match de la 27e journée de L1.Voici le groupe de 18 joueurs convoqué pour le match, ASSE - Caen, qui se déroulera ce dimanche 26 février à 15h, au stade Geoffroy-Guichard. 

Gardiens de but : 16.Stéphane RUFFIER ; 30.Jessy MOULIN.
Défenseurs : 2.Kévin THEOPHILE-CATHERINE ; 3.Pierre-Yves POLOMAT ; 4.Léo LACROIX ;  24.Loïc PERRIN ; Ronaël PIERRE-GABRIEL.
Milieux de terrain : 5.Vincent PAJOT ; 7.Bryan DABO ; 11.Henri SAIVET ; 14.Jordan VERETOUT ; 18.Fabien LEMOINE ; Habib MAIGA ; Kenny ROCHA SANTOS. 
Attaquants : 9.Nolan ROUX ; 22.Kévin MONNET-PAQUET ; 27.Robert BERIC ; Hamidou KEYTA.

La fin de saison vue par Christophe Galtier (Source : Poteaux Carrés)

Christophe Galtier évoque la fin de saison dans l'Equipe du jour.

 "Nous nous retrouvons au même point que l'année dernière où nous avions déjà joué Caen après notre élimination à Bâle. Il y a de la fatigue, car l'enchaînement jeudi-dimanche est terrible. Outre notre défaite à Montpellier, on a perdu des points face à Dijon, Metz, Nice et Rennes avant ou après un match d'Europa League. Il va falloir trouver des ressources. Notre calendrier va considérablement s'alléger en mars. On va d'abord affronter Bastia puis Metz et Dijon. C'est une série de matches importante.

 Après, il y aura des confrontations directes avec d'autres prétendants à l'Europe. Mais pour qu'elles aient un sens, il faut gagner avant. Si nous sommes bons, nous serons dans le sprint final. Les joueurs frais doivent amener une plus-value à l'équipe. C'est maintenant que les places dans le onze se jouent. Contre Caen, il faudra démarrer pied au plancger, sans calculer. Il faudra avoir beaucoup de détermination, passer au-delà du physique, mettre la tête avant les jambes."

Les ambitions de Patrice Garande (Source : Poteaux Carrés)

Rêvant de s'imposer comme l'an dernier à GG, l'entraîneur caennais  Patrice Garande harangue ses joueurs dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 "Le message que je fais passer aux joueurs est simple : il faut jouer. Pour prendre des points, il faut gagner, pour gagner, il faut marquer des buts. On ne doit pas jouer la peur au ventre, petit bras. Et lorsqu’on n’a pas le ballon, il faut être compact, bien défendre, gagner les duels. Si on ne joue pas, si on regarde les Verts, ils n’accuseront pas le coup, ne seront pas fatigués. Si on leur pose des problèmes, on verra bien ce qu’il adviendra.

 Je ne sais si l'ASSE peut souffrir physiquement. Nous aussi on a eu un calendrier chargé avec un match en milieu de semaine, comme eux. Le physique, ça compte bien évidemment, mais après, c’est aussi la tête qui importe surtout lorsqu’on est sur une bonne série comme c’est leur cas en championnat. Si on veut réussir quelque chose de bien, c’est à nous de mettre les ingrédients nécessaires. Pour qu’ils sentent la fatigue, il faut qu’on les fasse courir.

 La saison dernière, à la même époque, l’ASSE venait de se faire éliminer par Bâle et dans la foulée, on s’était imposé à Geoffroy-Guichard. C’est un petit clin d’œil du destin. On prépare toujours un match avec l’ambition de le gagner. On verra bien. Mais en face, il y a Sainté qui, mis à part les deux matches européens, reste sur une belle série en championnat depuis que Christophe semble avoir trouvé son système, les joueurs qui vont avec."

L'avis de Alaeddine Yahia (Source : Poteaux Carrés)

Dans la dernière édition caennaise du quotidien Ouest-France, l'ancien Vert Alaeddine Yahia croit que son équipe est capable de rééditer son exploit de l'an passé dans le Chaudron. Extraits.

 "Le même contenu et le même résultat que la saison dernière, on signe tout de suite. On y repense forcément. C'était un match référence. Il faudra de l'audace. On peut réaliser un coup si on joue tous ensemble. Il ne faut pas aller à Sainté en victime, mais sans complexes. Beaucoup de gens nous voient perdre là-bas. Moi je crois en nos chances. On n'a jamais gagné deux fois de suite. Parfois, il y a des ressentis. Le mien est peut-être mauvais, mais je me dis : pourquoi pas ce dimanche ?

 Je fais le plus beau métier du monde mais je partais de loin. Ce n'est même pas mon métier, c'est ma passion. J'ai réussi parce que je n'ai jamais lâché. J'étais au centre de formation avec des phénomènes, cent fois meilleurs que moi. Je n'avais pas le talent, mais j'ai travaillé. Je ne suis pas le plus beau des footballeurs, je le sais. Mais je ne m'avoue jamais vaincu. La nuit, après une défaite, je gamberge beaucoup, ça m'est arrivé de parler tout seul ou aux oiseaux. Vers 5h30 ou 6h00, la fatigue commence à m'attaquer.

 Que l'on ait gagné ou perdu, je revois systématiquement le match le soir-même pour me faire ma propre analyse, qui peut être différente de ce que j'ai ressenti sur le terrain. Je ne sais pas ce que je ferai la saison prochaine. Mais à la fin, je veux pouvoir serrer la main des gens en leur disant : je suis arrivé en Ligue 1, je pars et le club est toujours en Ligue 1. C'est un objectif personnel. Aujourd'hui on a le 15e budget et on est à la 15e place. On aimerait être un peu plus haut."