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L'ASSE va-telle
acheter le stade Geoffroy Guichard ? |
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Lundi 27 février 2017 |
Lundi 27 février
France 3 a diffusé hier un reportage sur le projet de rachat par l'ASSE de Geoffroy-Guichard, dont Saint-Etienne Métropole est actuellement propriétaire. On apprend que le maire de Saint-Etienne et le président du directoire de l'ASSE vont en discuter dans les prochains jours.
Gaël Perdriau : "On est en train de regarder aujourd'hui quelle serait la valeur du stade pour savoir si c'est la peine de discuter. Si elle est trop faible, aucun intérêt pour nous. Si elle est trop élevée, c'est l'ASSE qui risque de tiquer. Il faut trouver un point d'équilibre qui donne un intérêt aux deux. Aujourd'hui, le stade Geoffroy-Guichard coûte plutôt de l'argent à l'agglomération et la Cour des Comptes a demandé qu'on réévalue les loyers auprès de l'ASSE. Je comprends que le club se pose des questions mais il faut voir dans quelles conditions économiques c'est prêt à se faire."
Roland Romeyer : "On a tout exploré, que ce soit nos centres de profit, le marketing, le merchandising, maintenant la seule chose pour progresser, c'est qu'on puisse devenir propriétaire du stade Geoffroy-Guichard. C'est devenu à la mode depuis notamment le grand stade de l'OL. Une décision sera prise d'ici l'été prochain."
Mardi 28 février
Sur les ondes de France Bleu, le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, a confirmé aujourd'hui qu'il allait discuter avec Roland Romeyer, qui souhaite que l'ASSE rachète le stade Geoffroy-Guichard.
"Il y a deux choses très importantes et qui sont et seront immuables. C’est un, l’intérêt du club. Quand je dis ça, ce n’est pas forcément l'intérêt des actionnaires ; et deuxièmement l'intérêt de la collectivité. C’est ce qui va présider en tout cas les discussions. L’ASSE, c’est un vecteur de communication pour le territoire qui est exceptionnel. Notre intérêt, c’est de faire en sorte que le club puisse se développer comme il le souhaite et atteigne les ambitions que nous partageons. Nous avons énormément investi dans le stade, c'est de ça dont nous devons discuter. Il faut que les intérêts de la collectivité soient préservés. Il faudra discuter d'abord du montage possible, du prix et de ce que le club souhaite en faire. Ça doit participer à un projet du club sur cinq ou dix ans, un projet sportif sur lequel je sais que les présidents ont travaillé. Le rachat du stade par l'ASSE est présenté comme étant LA solution. On voudrait en être sûr."
Jeudi 2 mars
Dans l'Equipe, le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau pose ses conditions à la vente du Chaudron à l’ASSE. Extraits.
"Je n’ai pas d’a priori. Sauf que cette vente doit réunir un double intérêt : l'intérêt du club, pas celui des actionnaires. Si vente il y a, elle doit permettre à l’ASSE de passer un cap. Les Verts constituent un des premiers ve cteurs de communication de la ville. Je suis donc favorable à son développement. Mais il ne faudrait pas qu’au final des privés fassent de l’argent grâce au stade en revendant leurs parts six mois après. N’oublions pas que, rien que cette année, beaucoup de clubs ont changé de main. Le second intérêt est celui de la collectivité. Elle doit aussi y trouver son compte. Si c’est pour vendre le stade pour un euro symbolique, ça ne m’intéresse pas.
J’ai fait une demande officielle aux services fiscaux pour connaître sa valeur béton. Mais il est hors de question que ce soit le prix final. Le Chaudron, c’est aussi un nom. Entre 150 M€ et 200 M€, on peut commencer à discuter. Cette vente constitue un enjeu électoral car il s’agit d’un sujet très sensible. Comme l’ASSE. À la suite du premier article paru dans L’Équipe cet été, j’ai lu pas mal de réactions sur les réseaux sociaux. Des gens m’ont également interpellé dans la rue. Ceux qui ne portent pas un intérêt particulier au football y sont favorables. Ceux qui y sont attachés se révèlent sensibles au discours des dirigeants du club. Mais il ne semble pas que ce soit un sujet assez mûr politiquement pour être abordé.
Si messieurs Caïazzo et Romeyer m’en offrent 250 M€, ça peut aller très vite. Ce montant représente une part non négligeable de la dette de la collectivité. Donc, ça mériterait réflexion. Même à 200 M€, je ne pourrais pas balayer cette proposition d’un revers de la manche. Mais je ne pense pas qu’ils se trouvent dans cet état d’esprit."
Bernard Caiazzo, qui a évoqué le rachat de Geoffroy Guichard pour un euro symbolique avant le match aller contre Manchester, s'exprime également dans le quotidien sportif.
"Il n’y a pas d’exemple de
club européen de haut niveau qui ne possède pas son stade. Notre démarche,
ce n’est pas de l’avoir pour mieux re vendre nos actions ou pour une
question de spéculation immobilière – le prix au mètre carré à Saint-Étienne
n’a rien à voir avec celui à Lyo n ou à Paris – mais pour mieux
travailler, en ayant la
maîtrise. La valeur d’un bien est celle du marché et le prix que
l’acheteur est prêt mettre. Or, nous sommes le seul éventuel
acheteur."
Si l’idée d’une vente sèche apparaît difficile en l’état actuel du dossier, une solution transitoire pourrait être trouvée sur la base d’un bail emphytéotique : comme à Lens, par exemple, le club obtiendrait la jouissance pleine et entière du Chaudron pour une durée déterminée. À l’issue de cette mise à disposition, il repasserait dans le domaine public. Entre-temps, les frais d’entretien, dont la pelouse, et d’investissement reviendraient à la charge de l’ ASSE, ainsi que le paiement d’une somme, sous la forme d’un ticket d’entrée ou d’un loyer annuel. Ce montant pourrait correspondre à la somme déboursée par les pouvoirs publics pour sa rénovation en vue de l’Euro 2016 et ne pas dépasser les 100 M€. "3 M€, sur trente ou quarante ans, ça reste abordable", réfléchit Caïazzo.
Vendredi 3 mars
Selon le Progrès, Gaël Perdriau et Roland Romeyer sont loin d'être d'accord sur le prix de Geoffroy-Guichard. "Le maire, qui ne veut pas s’appuyer sur la simple estimation des domaines, parle de 150 millions d'euros quand l'ASSE propose trois fois moins" affirme le quotidien régional.
Mardi 14 mars
Initialement prévues mi-février, puis hier, les négociations concernant le possible rachat par l'ASSE du stade Geoffroy-Guichard devraient débuter le vendredi 7 avril selon la dernière édition de l'Equipe. Bernard Caiazzo et Roland Romeyer aimeraient racheter le Chaudron pour un euro symbolique mais Gaël Perdriau ne compte pas brader le Chaudron. Une solution transitoire pourrait être trouvée sur la base d’un bail emphytéotique.
Mais le quotidien sportif croit savoir que les relations entre les deux parties se sont considérablement refroidies depuis un an. Au point que dimanche, le maire de Saint-Etienne s’est résigné à remettre la médaille d’or de la ville à Antoine Fuchs, le vétéran des joueurs stéphanois (96 ans), sur le parking intérieur du stade et non pas dans les salons d’honneur. Le club ne lui a en effet pas donné l’autorisation d’y accéder...
Mercredi 15 mars
Roland Romeyer tacle Gaël Perdriau dans l'Equipe du jour. Extraits.
"Gaël Perdriau se plaint d'avoir dû se contenter du parking intérieur du stade pour honorer Antoine Fuchs, dimanche ? Les jours de match, le club est locataire exclusif du stade. C’est nous qui avons les clés. Là, c’est comme si un propriétaire s’amène chez son locataire sans prévenir. C’est costaud et impoli. Je n'ai pas été prévenu, et je n'ai pas été invité non plus. Mon directeur de la communication a reçu un communiqué de la ville le vendredi, à 20h06. J'étais scotché que l'on organise un truc sans consulter le club. Je n'étais pas présent à cette cérémonie. J'étais en train de prendre une photo sur le terrain avec les handisupporters quand Dominique Rocheteau m'a appelé pour me dire qu'on m'attendait pour la remise. J'ai fait semblant de sourire et je n'ai rien dit du tout. Même quand on m'a dégagé de la photo.
C'est de la mesquinerie de la part de ces gens-là. Je suis en colère, car l'imge qu'on donne de moi ne reflète pas ma personnalité. J'aime les gens et on me fait passer pour un voyou, un malpropre auprès des supporters et devant un papy de 96 ans qui avait des étoiles plein les yeux. Je ne suis pas fou au point de ne pas recevoir un des anciens du club. J'ai beaucoup de respect pour eux. J'avais d'ailleurs accueilli Antoine Fuchs il y a un an à l'Etrat, où je lui avais présenté Christophe Galtier, Dominique Rocheteau et les joueurs. Si on m'avait mis dans le coup, on lui aurait remis sa médaille sur le terrain, pas au bas des escaliers comme des imbéciles. Encore heureux qu'on ne lui a pas remis cette médaille dans les chiottes.
Est-ce que cet épisode visait à me mettre la pression avant l'ouverture des négociations pour le rachat du stade ? Je m'en fous ! Jamais je n'avais reçu un tel affront de la part d'élus. Gaël Perdriau, on l'a amené à Manchester et ramené, gratuit. On lui a offert une belle photo souvenir. Il n'a même pas dit merci. Ils ne me connaissent plus ? Pas grave. Racheter le Chaudron pour un euro symbolique ? C'est une boutade. Non, c'est un mensonge pur et simple. Je veux voler ma ville ? J'ai trop de respect pour les Stéphanois. je ne suis pas un abruti. Je ne veux pas non plus éponger son endettement.
Le Chaudron leur est si cher ? Quand j'étais petit, j'allais chez mes grands-parents, des paysans qui faisaient les maquignons en vendant des cochons. Gaël Perdriau fait un peu pareil. Il va à la foire en clamant : "Si Caïazzo et Romeyer m'en offrent 250 M€..." Lorsque nous avons racheté le centre de L'Etrat à l'ancienne municipalité, nous avons négocié avec des gens intelligents. Gaël Perdriau a promis que les Domaines travaillaient sur l'expertise du stade et qu'ils nous donneraient le prix avant décembre. On est mi-mars et on n'a rien du tout. Un bail emphytéotique n'est pas la meilleure solution. On veut acheter notre stade. Quand je vois que tous les grands clubs en sont propriétaires et ce que fait notre voisin.... Quand tu as la maîtrise de la gestion de ton outil, tu travailles comme tu veux. Plus on attend, moins les prêts seront intéressants. Si on ne peut pas y arriver, il faudra chercher quelqu'un pour remplacer Romeyer."
Jeudi 16 mars
Après avoir fracassé Gaël Perdriau hier dans l'Equipe, Roland Romeyer se confie dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Jamais je n’ai jamais proposé d’acheter le stade pour un euro symbolique. Ce sont des trucs de maquignon. C’est n’importe quoi ! Les Domaines fixeront un montant et on verra quels aménagements il faudra réaliser. On contractera un prêt sur trente ou quarante ans, qui sera garanti par la collectivité dans le cadre de la loi Braillard visant à favoriser l’acquisition des stades par les clubs. Ce n’est pas pour Bernard Caïazzo ou Roland Romeyer mais pour le club ! Nous sommes prêts à introduire une clause excluant toute spéculation immobilière éventuelle.
Quelle somme compte-t-on engager ? C'est un problème de bon sens. Le stade a été rénové pour 75 millions d’euros au moment de l’Euro 2016, auxquels il faudra ajouter tous les travaux pour corriger les malfaçons. Aujourd’hui, les taux des prêts sont intéressants. Il faut aboutir rapidement. Si la négociation ne va pas au bout, est-ce que j'envisage de démissionner de mes fonctions ? Ce n’est pas d’actualité. Nous avons lancé un appel aux investisseurs. Un investisseur minoritaire. Si quelqu’un arrive avec un milliard, je m’effacerai. Mais il ne faut pas trop rêver."
Mardi 21 mars
Nouvel épisode du feuilleton de la vente du Chaudron : Gaël Perdriau s'est exprimé aujourd'hui sur France Bleu Sainté. Extraits :
" Je crois que sur un sujet aussi important, on ne peut pas
débattre par médias interposés. (...) Moi je ne demande rien. C'est l'ASS
qui souhaite acheter parce qu'il pense que ça l'aidera à progresser. On a
des exemples, Arsenal ou Lyon, qui sont propriétaires du stade. C'est pas
pour autant que les résultats suivent. Il y en d'autres, comme le PSG ou
Monaco, qui ne sont pas propriétaires et qui ont des résultats
exceptionnels. (...)
Pour y voir plus clair et mettre un peu d'objectivité dans ce dossier,
j'ai demandé au Président du Conseil de Développement d'analyser cette
question et de faire émerger des pistes et des propositions. Je souhaite également
que soient auditionnés mes prédécesseurs, les anciens maires de Saint-Étienne.(...)
Je veux le faire dans l'intérêt du club, et pas forcément des actionnaires. Eux passent...le club reste. Et quand le club était en très grande difficulté à la fin des années 1990, je rappelle que c'est la ville de Saint-Étienne qui l'a sauvé. "
Dimanche 26 mars
Le projet de rachat du stade Geoffroy-Guichard a du plomb dans l'aile comme le reconnaît Bernard Caiäzzo dans Le Progrès du jour.
"La pelouse du stade Geoffroy-Guichard est morte à cause d’un entretien déficient dont la responsabilité n’incombe pas à l’ASSE. Nous sommes dans la situation du locataire d’un appartement que le propriétaire ne peut entretenir. La solution pouvait être que l’ASSE achète le stade pour le gérer et l’entretenir. Maintenant, il est clair que la ville ne veut pas vendre Geoffroy-Guichard, ce qui peut se comprendre. Nous avons le plus grand respect pour les notables de la ville. Nous demandons simplement de bénéficier d’un stade avec des prestations équivalentes à celles des autres clubs français européens."
Lundi 27 mars
Ancien maire de Saint-Etienne, le sénateur PS Maurice Vincent commente dans Le Progrès le projet de rachat de GG par l'ASSE. Extraits.
"On lit depuis plusieurs semaines que l’AS Saint-Étienne souhaiterait acquérir le Chaudron et que la communauté urbaine Saint-Étienne Métropole, via son président, n’y serait pas opposée contre un chèque de 150 à 200 millions d’euros. Je me perds en conjectures devant l’irrationalité et l’incohérence d’une telle perspective, pour le club comme pour notre agglomération. Si j’approuve l’estimation du prix qui est avancée, il est évident qu’à ce niveau justifié, l’intérêt de l’acquisition serait nul pour le club, bien incapable de trouver l’argent nécessaire, à moins de mobiliser un mécène ou un investisseur étranger dont personne n’a entendu parler à ce jour. Avec un loyer annuel tout à fait acceptable que nous avions consenti au moment de la rénovation (autour de 2 millions d’euros), l’ASSE bénéficie d’un outil de premier ordre qui n’obère pas ses finances et lui permet de les consacrer à sa gestion sportive. Si elle devait disposer de ressources supplémentaires, elle ferait mieux de les consacrer à un recrutement plus performant pour viser le top 3 de la Ligue 1, de nombreux supporters en conviendront."
Mardi 4 avril
Lors du conseil municipal d'hier, lundi 3 avril, relayé aujourd'hui par Le Progrès, le maire de Sainté Gaël Perdriau a évoqué le projet de rachat du Chaudron par l'ASSE. Extraits.
"Je suis un homme ouvert et un homme de dialogue. L’ASSE veut parler, alors nous allons parler. La règle selon laquelle être propriétaire d'un stade améliore les performancs sportives n’est pas automatique, on le voit d’ailleurs pour Lyon ou pour Arsenal. D’autres clubs non-propriétaires de leur stade engrangent par contre d’excellents résultats…
Ce vendredi, je vais rencontrer les dirigeants du club. On parlera comme d’habitude de la convention, des problèmes concrets mais évidemment, on abordera cette question pour une fois sérieusement. On est loin d’une décision. C’est très compliqué et je n’oublie pas que lorsque le club a connu de très graves difficultés, la Ville a sauvé l’ASSE, je ne l’oublie pas.
Geoffroy-Guichard est un stade qui n’a pas de prix et il ne s’agit pas de compter le nombre de mètres cubes de béton et de multiplier le coût d’une matière première pour obtenir un prix de vente. J’attends donc que le club, au-delà de ses allégations, me présente un projet sportif et qu’il m’explique en quoi ce projet pourrait améliorer ses résultats.
Il est important pour la collectivité d’être en mesure de décider l’organisation d’événements, tel que l’Euro. Le club n’a pas réellement d’intérêt à accueillir ce genre de manifestations alors, qu’en revanche, elles sont très importantes pour le rayonnement de la Ville. Je souhaite que l’ASSE ait les moyens de son développement mais ce n’est pas le maire ni le président de Métropole qui prendra cette décision seul. Je rendrai compte de l’avancée de ce dossier et que rien ne sera fait en catimini."
Jeudi 6 avril
Avant d'entamer demain des négos avec Gaël Perdriau, Roland Romeyer lui met aujourd'hui (jeudi 6 avril) la pression dans un entretien accordé à l'AFP et relayé par Ouest-France. Extraits.
"Le prix du Chaudron, ce ne
sera jamais les 250 millions d’euros évoqués par Gaël Perdriau, ce
n’est pas sérieux. Il y a eu 75 millions de travaux et il y a le prix du
foncier . Nous proposons un marché gagnant-gagnant. Le produit de la
vente permettra de réduire l’endettement de la Ville, d’épargner sur
l’entretien du stade et donc de réduire les impôts des Stéphanois ou les
employer à autre chose .
Comme cela s’est passé pour notre centre de formation, c’est
l’expertise menée par France Domaines qui déterminera le prix. On envisage
un emprunt sur 30 ou 40 ans, garanti par les collectivités dans le cadre de
la loi Braillard. Nous sommes prêts à inclure une clause excluant toute spéculation
immobilière car ce n’est pas pour les actionnaires mais pour le club que
nous voulons être propriétaires.
Auparavant, nous étions locataires de notre centre de formation à l’Etrat appartenant à Saint-Etienne Métropole qui n’avait pas les moyens d’investir pour l’améliorer, ce que nous avons pu faire, nous, pour 3,8 millions. Pour le stade, c’est la même chose . Nous investirons pour l’améliorer. Il sera à notre disposition sept jours sur sept au lieu de 48 heures aujourd’hui pour les seuls matches. Nous apportons beaucoup à l’agglomération économiquement et comme vecteur de communication."
Interrogés par France Bleu, les deux précédents maires de Saint-Etienne ne souhaitent pas que Gaël Perdriau cède le Chaudron à l'ASSE.
Maurice Vincent : "Aujourd'hui aucun financement n'est annoncé par le club pour le rachat du stade. Les conditions mises en place par Saint-Étienne Métropole, que j'avais négocié, sont des conditions intéressantes pour le club. Et il y a cet aspect patrimonial. Geoffroy Guichard appartient à tous les Stéphanois. Il faut que cela reste ainsi."
Michel Thiollière : "Je comprends que le public soit attaché au stade Geoffroy-Guichard. Ça fait partie des équipements qui ont été financés par le contribuable depuis toujours. Il est normal que la collectivité en garde la propriété sinon totalement du mois de façon majoritaire."
Vendredi 7 avril
Comme nous le rappelle aujourd'hui l'Equipe, les négociations sur le projet de rachat par l'ASSE de Geoffroy Guichard démarrent ce vendredi en début d'après-midi. Roland Romeyer va d'abord s'entretenir en tête à tête avec Gaël Perdriau afin d'aplanir leur récent différend. Une dizaine de personnes participeront ensuite aux négociations proprement dites. Roro sera accompagné par trois de ses plus proches collaborateurs : François-Xavier Luce (directeur financier), Matthieu Malkani-Giraud (directeur du marketing et du développement commercial) et Michael Saez (directeur des services).
Samedi 8 avril
Dans la dernière édition du Progrès, le président du directoire de l'ASSE et le maire de Sainté évoquent leur rencontre d'hier. Extraits.
Roland Romeyer : "Avec Gaël Perdriau, on se voit souvent. On était encore côte à côte samedi à Génilac pour l’inauguration du stade. Comme promis on s’est fait la bise. On va fournir des détails, présenter un dossier plus complet, donner des explications pour continuer à parler. La réunion a été conviviale, constructive, chacun a donné son point de vue. La convention liant Métropole et l’ASSE se termine en juin et il faut la renouveler. Ce sera fait pour une seule année cette fois, puisqu’on discute par ailleurs. On veut que la ville, le club, les Stéphanois, tous soient gagnants dans le projet."
Gaël Perdriau : "J’ai écouté l’exposé de Roland Romeyer. L’ASSE c’est important pour Saint-Etienne, je dis pour et non à Saint-Etienne. Je souhaite que le club dispose des moyens nécessaires pour évoluer au niveau souhaité et pour cela, il y a la stratégie des dirigeants et l’équipement dont ils disposent. Des souhaits ont été émis Je n’exclus aucune hypothèse. Je pense avoir compris, mais après avoir posé les bonnes questions, il ne faut pas s’enfermer dans une seule réponse. On va se revoir très prochainement. On n’a pas parlé de la valeur financière de Geoffroy-Guichard. On n’en est pas encore là."
Samedi 5 août
Selon la dernière édition du Progrès, la vente du stade Geoffroy-Guichard reste d’actualité, une commission étant chargée d’en étudier les modalités du côté de la ville. Gaël Perdriau ne souhaiterait pas un bail emphytéotique mais bien une vente, ce à quoi souscrit désormais aussi le député PS Régis Juanico qui parle d’une vente partielle et dit attendre "des discussions imaginatives sur le futur mode de relations entre l’ASSE et la collectivité propriétaire, Saint-Étienne Métropole". Comme le rappelle le quotidien régional, la baisse des dotations de l’État pousse à la réflexion pour trouver de nouvelles ressources. Une vente permettrait aussi d’économiser le coût de fonctionnement du stade (1,9 M€ par an).