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Du changement à la tête de la Formation : Bernard David, de retour à Auxerre, est remplacé par Julien Sablé

Source :  Site Poteaux Carrés

Vendredi 2  et Samedi 3 juin 2017

En fin de contrat ce mois de juin, Bernard David a selon France Bleu refusé de prolonger de deux ans son contrat. Le site de la radio précise que le directeur du centre de formation va retourner à l'AJA. 

Sur le site officiel de l'AJA, Bernard David se réjouit de retrouver le centre de formation auxerrois qu'il avait déjà dirigé plus de dix ans (de 2000 à 2011).

 "Je suis très très heureux de retrouver la maison de l’AJA après 5 ans à Saint-Etienne où j’ai tout donné également, avec de bons résultats sur les jeunes. Je suis ravi de travailler avec Francis Gillot, Cédric Daury et le Président Francis Graille qui m'ont fait confiance. L’appel du Président et la présentation de son projet m’ont beaucoup séduit, j’arrive avec beaucoup de motivation. Avec Cédric Daury, nous voulons redorer les lettres de noblesse du Centre de Formation."

Dans la dernière édition de L'Yonne Républicaine, Bernard David explique pourquoi il a refusé de prolonger son contrat à Saint-Etienne pour reprendre la direction du centre de formation de l'AJA.

 "Le projet du club et les discours de Francis Graille et Cédric Daury m'ont convaincu tout comme la présence de cet investisseur (James Zhou et ORG packaging) qui investit autant dans la formation. Je suis très heureux de retrouver une ville et un club que j'aime. Je suis très motivé pour redonner ces lettres de noblesse au club et à la formation en particulier. En cinq ans à Saint-Étienne, qui est un grand club, j'ai beaucoup mûri, appris et voyagé. Ça m'a permis de m'enrichir beaucoup. J'ai vu une autre culture, une autre philosophie. C'est aussi pour ça que je suis là. Je pense qu'il y a beaucoup à faire ici. Le centre de formation de l'AJA est un des plus gros et plus motivants de l'Hexagone. On va essayer de mettre en place des méthodologies et procédés d'entraînement plutôt que des 4-3-3 ou autres schémas. On doit trouver une identité de jeu AJA commune dès les plus petits, mais ça ne se fera pas en six mois."

 

Évoquée en mars dernier par Le Dauphiné Libéré, la piste Nobilo va-t-elle être réactivée ?

Et bien, non, car on apprend aussitôt que , très apprécié de Roland Romeyer, Julien Sablé a été officiellement promu directeur du centre de formation de l'ASSE pour trois ans ce vendredi.  

Pour rappel, Julien Sablé avait fait son retour dans la maison verte en 2014 pour succéder à Laurent Batlles sur le banc des U15 aux côtés de Philippe Guillemet avant d'être promu l'été 2015 co-entraîneur de la réserve. A l'issue d'une saison marquée par une relégation en CFA2, l'ancien capitaine stéphanois a entraîné cette dernière saison les U19. Malgré des débuts difficiles et une élimination en Gambardella à domicile contre Bastia, il a réussi à faire progresser son équipe qui a fini sur la troisième match du podium en championnat.

 

Commentaire du site officiel de l'AJ Auxerre

Communiqué officiel : Vendredi 2 juin 2017 : Bernard David est le nouveau Directeur du Centre de Formation de l’AJ Auxerre.

 Bernard David revient à l’AJA. Convaincu par le projet ambitieux du club, il a accepté la proposition de rejoindre l’AJ Auxerre en tant que Directeur du Centre de Formation.

 Un poste qu’il connaît bien puisqu’il l’a déjà occupé entre 2000 et 2011.

Après un passage sur le banc de l’équipe professionnelle en tant qu’adjoint, il avait pris la Direction du Centre de Formation des Verts en 2012.

L’AS Saint-Etienne lui a récemment proposé une prolongation de contrat dans cette fonction. Cette expérience Stéphanoise a été enrichissante pour lui et a complété son parcours.

 C’est donc un retour aux sources pour Bernard David, très heureux de ce nouveau défi dans un club qu’il aime tant.

Bernard David, Directeur du Centre de Formation de l’AJ Auxerre :

 «Je suis très très heureux de retrouver la maison de l’AJA après 5 ans à Saint-Etienne où j’ai tout donné également, avec de bons résultats sur les jeunes.

Je suis ravi de travailler avec Francis Gillot, Cédric Daury et le Président Francis Graille qui m'ont fait confiance.

L’appel du Président et la présentation de son projet m’ont beaucoup séduit, j’arrive avec beaucoup de motivation.

Avec Cédric Daury, nous voulons redorer les lettres de noblesse du Centre de Formation.»

Julien Sablé commente sa promotion dans le Progrès. Extraits.

 "C’est une très belle marque de confiance de mon club et une lourde responsabilité que de travailler pour un club que j’ai dans la peau. Ce n’était pas prévu si rapidement. Il y a eu le choix de Bernard David de partir, et tout de suite après celui des dirigeants de me proposer le poste. La formation, ça me parle. Je suis dans mon élément. Je connais bien la maison, toutes les valeurs indispensables à un joueur professionnel formé à l’ASSE. Je suis un enfant du club et il y a beaucoup de bienveillance autour de moi. Mais je serai jugé sur ma compétence. Je vais travailler pour être à la hauteur. J’ai l’énergie pour.

 L’objectif, c’est de former de très bons joueurs en leur inculquant nos valeurs. Le projet porte un nom symbolique auquel je tenais : la mine verte. La formation devra nous permettre de sortir des diamants. C’est tout un processus à mettre en place. Des choses à faire perdurer, d’autres à améliorer. Je veux travailler en osmose avec l’ensemble du club. Je veux que les éducateurs soient motivés, heureux de représenter un grand club, et que nos joueurs le ressentent. Je travaille sur le nouvel organigramme de la formation, on doit se voir mercredi avec le président Romeyer. Ce qui est sûr, c’est que je n’entraînerai plus d’équipe. Je serai là pour mettre la méthode en place et je suivrai les matches le week-end."

Julien Sablé est revenu sur beIN Sport sur sa nomination au poste de directeur du centre de formation. Extraits.

 "On a présenté un projet de formation avec Bernard David le 22 mars, j'avais des prérogatives, mais je gardais une équipe. Cette semaine, Bernard a annoncé qu'il partait, c'est une grande déception humaine, je l'apprécie beaucoup. Hier, Roland Romeyer m'a convoqué pour m'annoncer la nouvelle, que je prends le poste. C'est une surprise, un gros challenge, j'espère être à la hauteur. 

Les grandes lignes du projet ? Il faut préparer les jeunes au haut niveau, sur le terrain et en dehors. On va faire un focus sur le mental, crescendo sur les tranches d'âge. Il faut leur faire comprendre que c'est un métier, pas que du plaisir, quand ils arrivent au bout de la formation. C'est le plus beau métier, mais c'est un métier. On est là pour donner le plaisir aux gens, par la victoire. On choisit les hommes, la qualité de l'homme, avant le joueur.
Je ne prend pas d'équipe mais je serai proche de mes éducateurs, présent sur le terrain, j'en ai besoin. On cherche comment me soulager de la partie administrative, pour que je puisse être présent sur les terrains".

Laurent Huard croit en Julien Sablé

Venant de remporter son premier titre de champion avec les U17 du QSG neuf ans après avoir gagné la Coupe Gambardella avec Rennes, l'ancien milieu de terrain stéphanois Laurent Huard savoure la progression de ses protégés avant de commenter la promotion de son ancien capitaine.

 "On a battu en finale Monaco, qui avait éliminé Sainté en quart de finale. Mais les Verts avaient fait un bon match à Louis-II de ce que j'avais pu voir et savoir. C'est bien d'avoir décroché ce titre de champions en U17, mais le plus important, pour le formateur que je suis, c'est d'avoir vu évoluer et progresser les jeunes. J'avais une équipe qui n'a pas autant dominé son championnat que les leaders des autres poules, on est monté en régime toute la saison. J'avais un groupe très juvénile en termes athlétiques, beaucoup de U17 jouaient en U19. Mais les joueurs ont adhéré au projet de jeu. Je m'éclate à Paris, cette nouvelle expérience est très intéressante. J'ai encore un an de contrat. On dispose de très bons jeunes.  L'objectif du club, c'est de faire un peu comme le Real ou le Barça, que Paris devienne le meilleur ou l'un des meilleurs clubs formateurs français. Même si c'est un grand club européen, le PSG se doit d'avoir une grande école de football, c'est notamment pour ça que les dirigeants m'ont demandé de venir.

 A défaut d'être anecdotiques, les titres chez les jeunes, c'est plus du bonus qu'autre chose. A Rennes, ma satisfaction n'est pas la victoire en Gambardella en elle-même, mais le fait que de nombreux joueurs ayant remporté cette coupe fassent une belle carrière en pro, notamment Kévin Théophile-Catherine et Vincent Pajot, mais aussi Brahimi, Souprayen, Le Marchand… On ne juge pas un formateur sur les titres, mais sur sa propension à faire progresser les joueurs pour que les meilleurs d'entre eux arrivent ensuite à s'imposer chez les pros. Je suis content quand je vois jouer en équipe de France des garçons issus du centre de formation du Stade Rennais comme Ousmane Dembele et Tiémoué Bakayoko. Le plus important, c'est que les jeunes évoluent et qu'ils aient encore de la marge de progression. Gagner à 17 ans, si tu n'as pas de marge de progression, ça ne veut pas dire grand-chose. Je suis avant tout focalisé sur le progression de mes joueurs, j'ai donc suivi de loin le parcours des équipes de jeunes à l'ASSE. J'ai vu que les Verts avaient remporté leur derby contre Lyon en U17 au terme d'un match renversant et extraordinaire.

 J'ai appris également que Julien Sablé avait été nommé directeur du centre de formation. Je suis content pour Julien car il semble avoir trouvé sa voie et souhaite s'inscrire dans la formation sur la durée. J'ai échangé l'an dernier avec lui au téléphone, il est passionné et ne fait pas les choses à moitié. Il m'a dit qu'il se retrouvait complètement dans la formation. On n'a pas mal discuté des problématiques qu'on pouvait avoir. Je sens que Julien veut s'investir, sachant qu'il va former une équipe. Il n'est pas tout seul, il aura des personnes d'expérience autour de lui. Un centre de formation, c'est comme une équipe. Ce n'est pas une individualité qui fait la différence, c'est un collectif, c'est du management. Il faut être travailleur, ne pas compter ses heures, il faut arriver à fédérer une équipe, faire en sorte que tout le monde tire dans le même sens. Julien a les qualités pour réussir dans sa mission. Il a été capitaine, il sait mobiliser une équipe... Julien a le profil ! J'espère qu'on lui laissera du temps et des moyens pour mettre en pratique ses convictions."