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Oscar GARCIA : première conférence de presse

Source :  Site officiel de l'ASSE

Vendredi 23 juin 2017    

La première journée d'Oscar Garcia

Présenté ce vendredi après-midi, l'entraîneur espagnol de Saint-Etienne Oscar Garcia a confié en français ses ambitions de jeu, et n'a pas voulu évoquer d'objectif de classement.

«Pourquoi avez-vous choisi de venir à Saint-Etienne ?
Pourquoi pas ? J'aime jouer avec beaucoup de supporters dans le stade à chaque match, j'aime l'histoire du foot, et Saint-Etienne est peut-être le meilleur club en France si on parle de l'histoire. J'ai la confiance de tout le monde ici et j'ai décidé de venir, je crois que c'est le mieux pour moi et j'espère que c'est aussi le mieux pour le club.

Les dirigeants disent que vous connaissez bien les joueurs de Saint-Etienne. Avez-vous déjà regardé beaucoup de matches ?
Oui, j'ai regardé beaucoup de matches, je connais tous les joueurs. Pour moi, c'est normal si tu veux être un bon professionnel. Le club a fait ce travail pour me recruter, je dois faire la même chose avec l'équipe. Je suis très content et très heureux d'être l'entraîneur de Saint-Etienne.

Comment jugez-vous l'effectif ?
On a beaucoup de joueurs, ça c'est sûr. On veut voir après une ou deux semaines combien de joueurs on aura. C'est difficile pour moi de travailler avec trente joueurs. On va voir ce qu'on va faire avec tout le monde.

Avec quels objectifs arrivez-vous ? Le club ne va pas disputer de Coupe d'Europe cette saison, voulez-vous la retrouver l'année prochaine ?
L'objectif, c'est d'être meilleur chaque jour. On va commencer comme ça, avec chaque joueur, individuellement. Après, on devra être mieux comme groupe, comme équipe. On doit améliorer les joueurs et moi aussi, je dois être mieux chaque jour. C'est ma philosophie, je veux que les joueurs soient meilleurs.

Demandez-vous de la patience ?
Ça prend du temps si tu veux construire quelque chose. Tu ne construis pas une maison en un jour ou en un mois. J'espère que tout le monde a de la patience. Je connais le foot. Si tu n'as pas de bons résultats, ça peut changer. Mais ma pensée est tournée vers ce que je vais faire demain.

Votre femme est française, a-t-elle influé sur votre choix de rejoindre Saint-Etienne ?
Elle est d'Aix, et elle préfère Marseille, ce n'est pas sa décision (sourire). Elle est contente car mon français va s'améliorer...

Comment décrivez-vous votre style et pensez-vous que l'arrivée de nombreux techniciens étrangers va changer le Championnat de France ?
C'est bon pour la Ligue 1 d'avoir d'autres philosophies, d'autres mentalités. J'aime jouer très offensif, je pense tous les jours à la façon dont je peux faire mal à l'adversaire, à comment je peux marquer plus de buts que l'autre équipe. Je me sens très mal à l'aise quand je n'ai pas le ballon, et je veux que mes joueurs pensent la même chose. Ça veut dire qu'on veut récupérer le ballon plus vite, qu'on veut être plus haut sur le terrain et aller plus vite chez l'adversaire.»

La vocation d'Oscar Garcia

Le Progrès du 5 août 2017 publie une interview d'Oscar Garcia. Extraits.

 "Entraîneur, je crois que c'est une vocation. Lors de mes dernières années de joueur, j’ai commencé à penser comme un entraîneur et j’ai suivi une formation. Entraîner, j’aime beaucoup faire ça.Ce que j’aime le plus, c’est quand les joueurs comprennent ce qu’on demande, comme un professeur. Mon père est professeur et c’est très important. J’aime que le foot soit compris comme je le veux et convaincre mes joueurs.

J'ai eu beaucoup de chances de travailler avec Red Bull. Les installations étaient performantes, les conditions très bonnes. Mais le championnat est plus fort en France, et ici il y a beaucoup de supporters, c’est un club historique. C’est ça qui fait la différence. J'ai été surpris en arrivant à Saint-Etienne. Tout le monde m’avait parlé des supporters mais c’est encore plus de plaisir que ce que j’attendais. Et puis j’ai trouvé une philosophie du travail comme la mienne.

Je ne veux pas entraîner en Espagne. J’y ai eu beaucoup d’opportunités, mais je préfère l’étranger pour connaître d’autres cultures d’autres philosophies. Es-tce que j'ai eu le temps de découvrir la ville et la région ? Je connais très bien mon bureau. Je suis encore à l’hôtel mais dans quinze jours j’espère avoir trouvé un endroit proche du bureau juste pour aller dormir."