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Championnat (36ème)
ASSE - Bordeaux : 2-2
Les Verts méritaient mieux
Source :  Site Poteaux Carrés

Vendredi 5 mai 2017 

La fiche du match     Le résumé video   

Les réactions         Christophe Galtier       Vincent Pajot       Loïc Perrin     L'hommage à C Galtier

Des buts, des occasions, des faits de jeu : la rencontre entre les Verts et les Marine et Blanc a été riche en rebondissements. Les Stéphanois, menés deux fois au score, sont revenus à la marque. La victoire, qu’ils méritaient, leur échappe et les maintient cependant à distance de l’Europe.

Le match

LE FILM DU MATCH

18e : bon débordement d’Habib Maïga qui trouve Vincent Pajot dans la surface. Le ballon revient sur Romain Hamouma, dont la frappe du pied gauche passe au-dessus.
37e: alerté par Habib Maïga dans la surface, Romain Hamouma enchaîne contrôle du bout du pied et frappe en demi-volée mais ne cadre pas.
38e: Adam Ounas effectue un déboulé sur le côté droit et se présente devant Stéphane Ruffier. Sur sa ligne, le portier stéphanois effectue un bel arrêt du pied.
42e (0-1): Adam Ounas, sur penalty, ouvre le score.
45e (1-1): réaction immédiate des Verts qui égalisent de très belle manière. Robert Beric, sur une superbe passe décisive de Romain Hamouma, remet les compteurs à égalité.
46e: Jordan Veretout, d’une frappe puissante dans un angle fermé, oblige Cédric Carrasso à une belle parade.
50e (1-2): Bordeaux frappe à nouveau. Gaëtan Laborde, de près, redonne l’avantage aux Girondins.
51e: Cédric Carrasso sauve encore les siens en détournant sur sa barre transversale une frappe de «KMP». 
60e: Franck Schneider n’accorde pas un penalty pourtant clair, après une faute de Nicolas Pallois sur Kévin Monnet-Paquet.
65e (2-2): les Verts reviennent encore ! Vincent Pajot, à bout portant, égalise. Le but est validé par la goal line technology.
80e: centre puissant de Romain Hamouma le long de la ligne de but. Robert Beric est proche de reprendre le ballon devant Carrasso.
81e: François Kamano élimine Stéphane Ruffier sorti à sa rencontre, mais le portier stéphanois se relève et détourne sa tentative.

LE RÉSUME DU MATCH

En titularisant 10 des 11 joueurs qui avaient débuté la rencontre à Guingamp (2-0), Christophe Galtier privilégiait la bonne dynamique de son groupe, auteur d’une belle seconde période en Bretagne. La 110e confrontation entre Stéphanois et Bordelais, deuxième rencontre la plus disputée dans l’histoire de l’élite, démarrait par deux chocs violents entre Gaëtan Laborde et Loïc Perrin, l’un involontaire, l’autre beaucoup moins, tant est si bien que les Girondins auraient (déjà) pu finir la rencontre à dix (12e). Frank Schneider se montrait, en revanche, impitoyable après le contact entre Habib Maïga et Igor Lewczuk, désignant le point penalty sur une action litigieuse. Adam Ounas, d’un plat du pied plein de sang-froid, trompait Stéphane Ruffier à quelques encablures de la pause (42e).

Avec quatre clean sheet consécutifs (3 victoires, 1 match nul), Cédric Carrasso et la défense girondine pensaient avoir fait le plus dur. Une erreur sur un dégagement du portier bordelais changeait pourtant la donne. Les Verts jouaient vite la touche et Romain Hamouma glissait subtilement le ballon pour Robert Beric dans la surface. Lancé et face au but, le Slovène est dans sa zone de confort. En force, d’un plat du pied chirurgical, le buteur offrait une égalisation méritée aux siens (45e). Deux arrêts décisifs de Carrasso frustraient coup sur coup des Stéphanois alors meilleurs que leurs adversaires, proches de porter le coup fatal (51e, 54e). C’est pourtant Gaëtan Laborde, à l’affût sur un centre venu de la droite qui redonnait l’avantage aux Bordelais, profitant d’une passe décisive de Plasil du… dos (50e).

Sans penser au fait qu’une défaite les éliminait définitivement de la course à l’Europe, les hommes de Christophe Galtier se jetaient de nouveau dans la bataille. Vincent Pajot, au bon endroit et au bon moment, matérialisait la réaction pleine de fierté des Verts, décidés à ne rien lâcher face à un adversaire direct. La reprise à bout pourtant du numéro 5, validée par la goal line technology, permettait aux deux équipes de se lancer dans une fin de match plutôt folle, où le ballon naviguait entre les deux surfaces, offrant au public présent un spectacle très agréable.

Les «Allez Les Verts» d’antan, que l’on peut encore entendre en visionnant les résumés des matches de l’Epopée, descendaient des tribunes et venaient se poser sur les épaules d’un Carrasso orphelin de Pallois, expulsé dans le temps additionnel pour un tacle très appuyé sur Arnaud Nordin. Le défenseur bordelais, à la faute sur «KMP» dans la surface, aurait pu permettre aux Verts de revenir au score un peu plus tôt (60e).  Robert Beric passait près d’un doublé (81e), et le passage au 4-4-2 après l’entrée en jeu d’Henri Saivet n’offrait pas la victoire aux Verts. «S’il faut mettre onze joueurs dans la surface pour l’emporter, nous le ferons», avait prédit Christophe Galtier avant la rencontre. Alors, sur la dernière action du match, Stéphane Ruffier apportait le surnombre dans la surface adverse. En vain. «Seule la victoire comptera», avait également avoué le coach stéphanois, il y a deux jours. Ce vendredi, elle aurait dû lui revenir, à lui et à ses joueurs.

L'HOMME DU MATCH : Ole Selnaes

Déjà à son aise sur la pelouse du Roudourou la semaine dernière, le milieu de terrain norvégien était de nouveau dans le onze qui démarrait la rencontre face aux Girondins. Le 4-3-3 lui convient parfaitement, lui qui bénéficie de l’espace créé par Jordan Veretout devant lui. En gagnant 19 ballons, et en étant le catalyseur des offensives stéphanois, le numéro 17 a réalisé une prestation complète. Longtemps, il a été le joueur sur le terrain ayant touché le plus de ballons. A sa sortie, à quatre minutes du terme, le Chaudron l’a récompensé par une belle ovation.

Christophe Galtier : "Nous méritions de l'emporter"

S'il a apprécié l'état d'esprit affiché par son équipe, l'entraîneur stéphanois a aussi regretté que ses joueurs n'aient pas été récompensés. Il les encourage à rester concentrés pour finir la saison le plus haut possible.

Etes-vous déçu par le résultat nul au vu de la physionomie du match?
Pour continuer à espérer, il fallait l’emporter ce soir. Malheureusement, nous n’avons pas eu de réussite. J’estime qu’au vu de la rencontre ainsi que de la fin du match, mes joueurs méritaient de l’emporter. Le penalty non sifflé en notre faveur a eu une incidence énorme, il y a eu des faits de match qui nous ont été contraires à cause de la même personne. C’est dommage. Nous méritions d’être récompensés mais nous n’y sommes pas parvenus face à une équipe qui réalise un très bon championnat. Il s’agissait de notre 50e match de la saison et j’ai aimé l’état d’esprit de mon équipe même si l’ambiance était triste.

Votre équipe a-t-elle été pénalisée par le manque d’ambiance dans le stade ?
Il y a quinze jours, nous avons joué dans un stade vide tandis que ce soir il y avait 30000 personnes qui avaient décidé de ne pas mettre d’ambiance. Cela se respecte. Il faudra cependant que l’on m’explique pour quelles raisons nous avons joué le 5 mai. Pourquoi nous, surtout sur un match décisif ? Pourquoi n’avons-nous pas joué lundi prochain sachant que nous rejouons le dimanche suivant ? Cela aurait assurément rendu différent l’ambiance, le rendu visuel et la qualité du match. Ce faisant, nous aurions respecté tout le monde.

Quelle sera votre approche lors des dernières rencontres ?
Nous ferons un bilan au lendemain du dernier match. La saison n’est pas terminée car des matches intéressants nous attendent contre Paris, Monaco et Nancy mais pour l’Europe c’est fini. Nous nous sommes beaucoup dépensés pour essayer d’atteindre une cinquième qualification européenne consécutive… Il faudra cependant rester très concentrés sur nos trois dernières échéances car, au-delà de l’aspect comptable pour l’Europe, chaque place a une valeur financière qui varie et qui est importante pour le club.

La réaction de Jocelyn Gourvenec

Jocelyn Gourvennec : “J’aurais préféré gagner mais il faut reconnaître que nous aurions pu perdre cette rencontre en fin de match. Ce nul nous arrange un peu. Il nous permet de laisser l’AS Saint-Etienne à distance. Ce soir, nous avons été plus efficaces qu’à Dijon. Un peu timorés en première mi-temps mais costauds en fin de match pour tenir le résultat nul. Cela a été un match à enjeu, engagé mais correct. Je regrette seulement que nous ne soyons pas parvenus à rentrer aux vestiaires à la mi-temps en menant au score.”

Christophe Galtier tacle Franck Schneider, l'arbitre (Source : Poteaux Carrés)

Lors de sa conférence de presse d'hier soir relayée aujourd'hui par Le Progrès, Galette a taclé l'arbitre Frank Schneider. Extraits.

 Cette fin de saison, c’est une page se tourne ?
On s’est qualifié quatre ans de suite pour l’Europe. Cette saison, on n’y est pas parvenu parce qu’on a laissé beaucoup de points à domicile. On avait pris l’habitude de jouer beaucoup de rencontres. Il y en aura moins la saison prochaine et il faudra retrouver un nouvel élan pour rejouer l’Europe. Le bilan se fera au lendemain du dernier match, et il ne faut pas croire que je vais faire plaisir à certains sur ces trois rencontres. On veut finir le plus haut possible. Chaque place a une valeur financière importante pour le club.

 Vous confirmez votre départ ?
Non, je n’ai rien à confirmer.

 Vous serez donc encore stéphanois la saison prochaine ?
Je ne vous ai pas dit ça. Mais vous ne parlez pas d’arbitrage. Je voudrais qu’on parle de penalty sifflé et de penalty non sifflé. Je l’ai fait à la télévision et j’ai dit que, sur ce genre de match, il faut mettre les meilleurs arbitres. Cela n’a pas été le cas. Je serai sûrement convoqué pour l’avoir déclaré par la commission de discipline, mais je leur annonce que je serai en vacances…

 En n’annonçant pas votre départ, vous privez les supporters d’un au revoir la semaine prochaine.
(Il sourit) Qu’ils viennent nombreux.

Loïc Perrin pas résigné (Source : Poteaux Carrés)

Alors que son entraîneur semble résigné, Loïc Perrin n'a pas fait une croix sur l'Europe malgré le nul concédé hier soir face aux Girondins.

 "C’est rageant de ne faire qu’un match nul car il y avait longtemps qu’on n’avait pas proposé ce que l’on a proposé contre Bordeaux. Nous n’avons pas grand-chose à nous reprocher mais, en revanche, on peut regretter d’avoir encaissé ce but en deuxième période où on manque d’attention" déclare le capitaine stéphanois dans la dernière édition du Progrès. L’Europe, ça se complique sérieusement mais on va attendre de voir ce que va faire Marseille. On a ce match en retard mais il faut être lucide, ça va être super compliqué. Tant que mathématiquement, c’est possible, on va croire au miracle. Il y a encore des matches excitants à jouer et le but c’est d’en gagner."

Vincent Pajot revient sur le match (Source : Poteaux Carrés)

Buteur contre les Girondins, Vincent Pajot revient dans Le Progrès sur le match nul contre Bordeaux avant d'évoquer la fin de saison. Extraits.

 "On aurait aimé que les supporters nous poussent tout le match. Mais ça fait partie de leurs convictions, on ne va pas juger. J'ai marqué mon deuxième but en deux matches, encore sur coup de pied arrêté. Je suis content de la détermination que j’y mets, même si j’aurais préféré qu’il nous rapporte trois points. Pour l'Europe, ça devient compliqué. On a un match de retard. Contre un concurrent direct, on se devait de l’emporter.

 L’idée, c’est de continuer à prendre du plaisir ensemble, d’aller de l’avant. Et de faire plaisir à nos supporters. Quand on sort du match la tête haute, ils peuvent être fiers de nous car on a donné le maximum. On représente les Verts, il ne faudra pas lâcher mais tout faire pour pratiquer du beau jeu et faire plaisir à tout le monde. On va essayer de faire honneur au maillot vert, surtout."

Les interrogations de Robert Herbin (Source : Poteaux Carrés)

Dans Le Progrès du jour, Robert Herbin se pose des questions sur l'attitude des ultras stéphanois avant-hier et sur le possible départ de Galette.

 "Vendredi soir, l’ambiance était particulière. Je m’interroge sur le comportement des supporters. Bien sûr, il n’est pas question d’oublier ce qui s’est produit en Corse et il me paraissait normal qu’il y ait une minute de recueillement avant la rencontre. Mais de là à ne pas encourager son équipe…

 Ce match-là a ressemblé à pas mal d’autres. L’équipe ne parvient pas à franchir un cap, manque de maîtrise. Il faut faire plus elle n’y parvient pas. Il manque un joueur capable d’organiser le jeu, de donner du rythme, et quelques autres pour souffler dans les bronches de leurs partenaires.

 Christophe Galtier risque de s’en aller. Je ne sais pas quoi en penser. À Nice, Puel a laissé un héritage qu’a repris Favre et les résultats suivent. À Saint-Étienne, le recrutement n’a pas été judicieux, les jeunes qui sortent du centre de formation ne sont pas légion. L’avenir n’est pas clair…"

Younousse Sankharé pas satisfait de l'arbitrage. C'est un comble ! (Source : Poteaux Carrés)

Dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, le milieu de terrain girondin Younousse Sankharé critique l'arbitrage.

 "C'est un résultat rageant car on doit gagner le match. On prend deux buts sur deux décisions arbitrales erronées. Beric était hors jeu et Pajot a fait une main avant de marquer. J'espère que contre Marseille on aura un arbitre à la hauteur de l'évènement..."

 L'ancien guingampais oublie de préciser que Frank Schneider a offert un péno non justifié à Bordeaux avant d'en refuser un pourtant évident à Sainté...

Loïc Perrin dans l'équipe type (Source : Poteaux Carrés)

Comme la journée précédente, et pour la 6e fois de la saison, Loïc Perrin figure aujourd'hui dans l'équipe type de la Pravda, qui le récompense pour son excellente prestation face à Bordeaux : 87 ballons joués, 73 passes (record du match), 6 dégagements (record de son équipe).

 L'équipe type de la 36e journée : Subasic - Kerbrat, Marquinhos, Perrin, Evra - Salibur, Verratti, Fabinho, Lemar - Cavani, Briand.

 Avec une note de 5,96/10, le capitaine stéphanois est le 7e meilleur joueur de champ selon le quotidien sportif, derrière Lemar, Verratti, B.Silva, Seri, Cyprien et Bakayoko. Toujours leader au classement des gardiens, Stéphane Ruffier (6,11) a pour dauphin son récent adversaire girondin Cédric Carrasso (6,05).

Robert Beric, buteur maison (Source : Poteaux Carrés)

Comme le souligne Le Figaro, Robert Beric a claqué il y a trois jours contre Bordeaux le 9e pion de sa carrière en L1, le 8e à la maison ! Pour rappel, c'est contre le QSG que notre avant-centre sovène a marqué son seul but à l'extérieur dans le championnat de France, au match aller le 9 septembre dernier. On lui souhaite de scorer au match retour ce dimanche soir face à une équipe capable comme les Verts de marquer sur de belles actions collectives...mais aussi sur des actions individuelles pas très fair-play, hein Marco Verratti ?

Romain Hamouma, bête noire des Girondins

Bordeaux constitue l'adversaire contre lequel le numéro 21 des Verts a été le plus décisif en Ligue 1.

Une fois de plus, Romain Hamouma a confirmé qu’il affectionne tout particulièrement les rencontres face aux Girondins de Bordeaux. Non content d’avoir déjà inscrit 4 buts et adressé deux passes décisives au cours de sa carrière face aux Marine et Blanc, l’attaquant des Verts a de nouveau soigné ses stats vendredi soir.

Sollicité par Kévin Monnet-Paquet à l’entrée de la surface de réparation juste avant la mi-temps, l’ancien Caennais a dévié de manière subtile et de l'extérieur du pied droit le ballon en une touche de balle, mettant ainsi sur orbite Robert Beric qui n’a plus eu qu’à convertir l’offrande. Un geste de grande classe faisant partie de sa large palette dont il a le secret et dont bénéficient ses coéquipiers Verts depuis plusieurs saisons.

Avec désormais quatre buts et trois passes décisives contre les Bordelais, Romain Hamouma est bel et bien la bête noire des Girondins.