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Quelle succession pour Christophe Galtier ?
Source :  Site Poteaux Carrés

Jeudi 11 mai 2017

L'avis de Roland Romeyer (Source : Poteaux Carrés)

Interrogé sur la succession de Christophe Galtier, Roland Romeyer a tenu une démentir hier sur TL7 une info de Bernard Lions parue le 2 mai dernier dans l'Equipe.

 "Le profil d'entraîneur ? Ce que l’on veut à Saint-Etienne, c’est du beau jeu. Des joueurs qui mouillent le maillot car il ne faut pas oublier que l’on sort des entrailles de la mine avec des gens qui travaillaient dur. On veut des joueurs qui travaillent sur le terrain et qui produisent du beau jeu car on a affaire à beaucoup de spectateurs et de supporters qui sont des connaisseurs. Saint-Etienne est une ville de foot. On cherche un entraîneur qui a ce profil. On a reçu beaucoup de candidatures. Nous n'avons retenu personne. On n'a contacté personne jusqu'à maintenant. On prend les candidatures, on les examine, et on verra. Je n'ai aucun nom à ressortir.

 Après le match contre Paris, on discutera de certains profils avec Bernard Caïazzo et d'autres membres du conseil de surveillance qui seront présents. Avec Bernard, on dirige le club comme deux frères. Ce qui est écrit comme quoi il voudrait un étranger et moi un Français, c'est complètement faux ! Il y a un abruti qui a lancé une rumeur mais c'est faux. Je ne suis pas du tout contre un étranger. Je veux un entraîneur qui corresponde aux valeurs stéphanoises, et qui de préférence parle français. Qu'il soit Portugais, Français, Italien, je m'en fous ! Qu'il corresponde au profil qu'on s'est fixé, point à la ligne !Avec Bernard Caïazzo nous sommes d'accord à 1000% ! C'est beaucoup !"

L'avis de Robert Nouzaret (Source : Poteaux Carrés)

Robert Nouzaret évoque la succession de Christophe Galtier dans un entretien accordé à France Bleu.

 "Il faut retrouver le même profil que Christophe Galtier ! Il battu tous les records : de présence, d'efficacité dans son travail, de palmarès. À Saint-Étienne, il faut un mec qui bosse. Le gars doit passer beaucoup de temps au club et en dehors. Être efficace et bon communicant avec les supporters, c'est également important. Le futur entraîneur ne devra pas rentrer chez lui, tout de suite après une séance. Il devra avoir l'habitude de travailler, de faire des efforts. Et de penser d'abord à l'équipe avant de penser à sa gueule.

 En tant qu'ancien syndicaliste à l'Unecatef, je ne suis pas favorable à ce que le club fasse appel à un étranger. Prendre un coach étranger c'est se voiler la face. Certains réussissent en France, mais bien souvent on leur donne plus de moyens à leur arrivée qu'aux entraîneurs français. Si on donnait les mêmes armes aux coachs français, peut-être feraient-ils aussi bien.

 Antoine Kombouaré a vraiment le profil pour réussir dans un club de haut niveau. Je vous rappelle que le PSG l'a viré alors qu'il était premier de la Ligue 1. Cela prouve quelque-chose par rapport à la gestion d'une catégorie de joueur aujourd'hui peu évidente à manager. Cette catégorie de joueurs au-dessus de la moyenne. Patrice Garande lui a l'habitude de souffrir toutes les années, à s'adapter à une équipe qui joue le maintien neuf fois sur dix. Donc il faut un savant mélange de tout cela."

L'avis de Dominique Rocheteau (Source : Poteaux Carrés)

Sur France Bleu, l'Ange Vert évoque la succession de Galette.

 "Christophe Galtier va laisser une grande trace au club. Il fera partie des grands entraineurs de l'ASSE au même titre que Jean Snella, Robert Herbin et Albert Batteux. On ne le dit jamais assez mais il a réalisé des exploits. En étant le 7e ou 8e budget, finir dans le Top 5 pendant 4 ans, c'est fabuleux. Les gens ne se rendent peut-être pas compte. La page est tournée et il faut que le club choisisse un nouveau entraineur. Ce n'est pas simple, il ne faut pas se tromper. On s’aperçoit que Saint-Étienne attire puisque de nombreux entraineurs ont déposé leur candidature. Le club va faire son choix dans les prochains jours. On va repartir pour une autre belle aventure.

 Je préfère ne pas parler de noms mais ce que je peux dire c'est qu'il n'y a pas énormément d'entraineurs qui peuvent venir à Saint-Étienne. Il faut un entraineur qui épouse les valeurs du club et de la ville. Il faut qu'il soit compétent bien sûr, qu'il ait une certaine expérience et qu'il soit solide mentalement. A Saint-Étienne il y aune pression populaire comme à Marseille. Il faut des résultats rapidement. Ce sera pas un choix facile. A Saint-Étienne comme dans tous les grands clubs, les saisons de transition ça n'existe pas. Il faut être tout de suite compétitif et faire la meilleure saison possible. Ne pas avoir de bons résultats, ici, ça n'est pas pensable !"

Une short list ?

Relayant une confidence de l'Ange Vert, Le Progrès du samedi 13 mai assure que la short list du successeur de Christophe Galtier ne compte plus que quatre noms dont Antoine Kombouaré, "mais il est sous contrat avec Guingamp" rappelle Roro. Selon le quotidien régional, "Laurent Blanc dont l’agent a été en contacts avec l’ASSE, est inaccessible, Thierry Henry est un pari qui ne sera pas tenté. Reste à regarder du côté de l’étranger et si le nom de Pioli, remercié par l’Inter a été avancé, ce sera forcément un francophone."

Info du 15 mai : Claude Puel  contacté ? (Source : Poteaux Carrés)

Sous contrat avec Southampton jusqu'en 2019, Claude Puel s'est vu proposer la succession de Christophe Galtier, mais l'ancien lyonnais refuse de quitter les Saints pour l'ASSE selon France Bleu, qui évoque la piste Sagnol-Guillou. Le tandem qui avait déraillé à Bordeaux va-t-il se remettre en selle à Sainté, capitale des nouveaux cycles ?

Info du 16 mai : 2 pistes en Suisse (Source : Poteaux Carrés)

Alors que l'ASSE recherche un coach offensif faisant confiance aux jeunes, Le Progrès du jour évoquent les pistes menant à deux entraîneurs suisses rencontrés par les Verts en Europa League : Urs Fischer (FC Bâle) et Martin Schmidt (Mayence).

Info du 16 mai : Francky Dury (Source : Poteaux Carrés)

Entraîneur de Zulte Waregem, récent vainqueur de la Coupe de Belgique, Francky Dury est dans le viseur de l'ASSE selon le quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Comme le rapporte le site belge Walfoot, ce coach expérimenté de 59 ans, qui n'a jamais quitté le plat pays, a déjà eu des contacts avec les dirigeants stéphanois. Grand spécialiste du football belge, le potonaute lethal nous avait présenté le parcours de ce coach le 13 mai dernier sur le forum.

Info de l'Equipe du 17 mai : 50 candidats (Source : Poteaux Carrés)

L'Equipe du jour évoque la succession de Christophe Galtier. Extraits.

 "Une cinquantaine d'entraîneurs ont déjà fait acte de candidature. A ce jour, aucun n'a été reçu par le club. En charge du dossier, Roland Romeyer et Dominique Rocheteau se contentent pour l'instant d'éplucher les CV afin de constituer une short-list de quatre à cinq noms maximum. Une fois ce travail effectué, ils recevront personnellement chacun des finalistes. Attentif au profil recherché - un francophone pas forcément français, Romeyer veut aussi s'assurer que le feeling passera avec le nouveau venu. Alors que les dirigeants stéphanois entendent prendre leur temps afin d'éviter de se tromper dans ce choix crucial, le nom du nouvel entraîneur est espéré à la mi-juin."

Des négociations avec Antoine Kombouaré ? ( 17 mai) (Source : Poteaux Carrés)

"Roland Romeyer et Dominique Rocheteau se contentent pour l'instant d'éplucher les CV afin de constituer une short-list de quatre à cinq noms maximum" annonçait ce matin L'Equipe. Ce soir, le site du quotidien sportif nous apprend que l'ASSE et Guingamp sont "en négociations bien engagées pour trouver un accord qui permettrait à Antoine Kombouaré d'être libéré de ses deux dernières années de contrat en Bretagne."

Roland Romeyer nie tout contact avec Roland Romeyer : 18 mai 2017

Alors que l'Equipe évoquait hier soir des négociations avancées avec Antoine Kombouaré, Roland Romeyer nie tout contact avec l'actuel entraîneur de l'EAG dans Le Progrès du jour.

 "Nous avons reçu environ 80 CV. C’est une bonne chose, cela prouve que l’ASSE est toujours autant attractive. Il est clair que pour bien préparer la saison, il serait souhaitable de finaliser le plus rapidement possible. Nous ne ferons pas pour autant n’importe quoi. Notre décision sera prise le 15 juin au plus tard, avant bien évidemment si cela est possible. D’ici là, de nombreux noms risquent de sortir dans les médias. Kombouaré était libre la saison dernière, comme Gourvennec. Si Christophe nous avait quittés il y a un an, ces deux entraîneurs nous auraient fortement intéressés car ils étaient en fin de contrat. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et je peux vous affirmer, droit dans les yeux, que nous ne sommes pas en contact avec Guingamp, ni avec son entraîneur."

 Dans l'Equipe du du jour, le président guingampais Bertrand Desplat dément également toute négociation et ferme la porte à un départ de son entraîneur. Alors que Roland Romeyer avait nié dans Le Progrès du jour tout contact avec Antoine Kombouaré, l'entraîneur guingampais a avoué ce midi en conférence de presse qu'il avait été approché par l'ASSE. "Beaucoup de clubs m'ont sollicité, dont Saint-Etienne, mais j'ai tout botté en touche parce que j'ai un contrat ici" a déclaré le Kanak comme le rapporte le journaliste du Télégramme Matthieu Huet sur son compte twitter.

Fabio Célestini pressenti, Paul Le Guen et Eric Roy aussi : 20 mai 2017

Selon RMC, l'ancien milieu de l'ESTAC et de l'OM Fabio Celestini (41 ans) s'est rendu à l'ASSE avant-hier pour visiter les installations. A l'Etrat, il s'est entretenu avec Roro, l'Ange Vert et David Wantier. Ancien adjoint de Bernd Schuster à Malaga, cet ancien joueur de la Nati (35 sélections) entraîne depuis 2015 Lausanne Sport (promu et actuellement avant-dernier du championnat suisse). Il est présentement sous contrat jusqu'en 2019 avec cet ex-club de Laurent Roussey, Pascal Feindouno, Yoric Ravet, Matt Moussilou et Mohamed Maouche.

Selon France Football, Antoine Kombouaré était bien en tête de liste pour succéder à Galette. Mais comme l'EAG ne veut pas le lâcher, l'ASSE s'est tournée vers un autre ancien entraîneur du QSG en la personne de Paul Le Guen, qui souhaiterait venir avec son staff. Prêt à venir seul, l'ancien coach des Aiglons Eric Roy figure comme Fabio Celestini sur la short liste de Roro d'après l'autoproclamée "bible du football".

Léo Lacroix évoque la piste Célestini (Source : Poteaux Carrés 21 mai 2017)

Dans la dernière édition du Progrès, Léo Lacroix évoque la piste Fabio Celestini.

 "Je ne veux pas m’attarder sur le sujet mais j’espère avoir un entraîneur qui pourra nous apprendre plus, un nouveau style de jeu, à progresser car on a besoin de progresser. Je connais Fabio Celestini car c’était un bon joueur en Suisse, il a été international et a joué à Marseille. Ensuite, il a entraîné Malaga où il a fait de bonnes choses comme assistant et à Lausanne Sport, il a pris l’équipe cette année. C’est un coach qui veut que son équipe joue beaucoup au ballon, le ressorte proprement. C’est quelqu’un qui prend de l’expérience. On verra. Nos présidents ont suffisamment d’expérience pour savoir trouver la bonne personne pour diriger Saint-Étienne."

Toujours la piste Célestini : 21 mai 2017

L'Equipe du jour évoque la piste Fabio Celestini en rappelant que plusieurs autres entraîneurs sont dans les petits papiers des décideurs stéphanois. Extraits.

 "Après avoir épluché le CV d'une cinquantaine de techniciens dans la semaine, les dirigeants stéphanois ont arrêté une première short-list. Elle comprend six noms, dont Fabio Celestini, Antoine Kombouaré, Paul Le Guen et Eric Roy. Roland Romeyer a également rencontré deux autres entraîneurs. Leurs noms seraient à rayer de la liste après un entretien non concluant. D'autres, au contraire, vont s'y ajouter. De nouveaux candidats seront auditionnés la semaine prochaine. Rendez-vous a été pris avec Eric Roy, mardi. Bernard Caïazzo l'a même déjà reçu dans ses bureaux parisiens il y a huit jours. La rencontre avec Paul Le Guen s'est elle déroulée en Principauté, en marge du match des Verts à Monaco. Le nom de l'ancien entraîneur de l'OL a été soufflé par David Venditelli, l'agent de Christophe Galtier.

 Le lendemain, Saint-Etienne a rencontré Fabio Celestini. L'entraîneur de Lausanne-Sport bénéficie de soutiens en interne. Il est resté très ami avec Laurent Batlles depuis qu'ils ont joué ensemble à l'OM. Actuellement en charge de l'équipe réserve des Verts, Batlles, qui s'apprête à passer son DEPF, est disponible pour seconder son ami. Or, lors de son entretien avec les dirigeants stéphanois, Celestini a accepté de venir seul. Cela arrangerait le club car le staff de Galtier est encore là. Fabrice Grange et René Lobello demeurent sous contrat alors que Thierry Oleksiak se retrouvera libre au 30 juin. Après avoir payé une partie de sa dernière année de contrat à Galtier, Roland Romeyer n'a guère envie de dépenser de l'argent pour le licenciement de son staff. Antoine Kombouaré fait l'unanimité en interne mais le président guingampas a fermé la porte à son départ."

Des discussions avec Eric Roy et Fabio Célestini : 24 mai 2017

Selon l'Equipe du jour (24 mai), les dirigeants stéphanois ont discuté hier pendant plus de deux heures avec l'ancien entraîneur niçois Eric Roy dans un palace du XVIe arrondissement de Paris. Ils se sont ensuite rendus à 17h30 dans le XVIIe, du côte de la porte Maillot, pour retrouver Fabio Celestini, qu'ils avaient déjà rencontré jeudi dernier à Saint-Etienne.

 Proposé par un membre de la nouvelle cellule de recrutement de l'ASSE, l'actuel entraîneur de Lausanne Sport développe une philosophie de jeu tournée vers l'avant qui plaît à Bernard Caiazzo et Roland Romeyer . Bon connaisseur de la Ligue 1, polyglotte et francophone, il accepterait de venir seul et n'est pas cher, son salaire avoisinant les 40 000 € mensuels d'après le quotidien sportif. Son président n'est pas gourmand concernant ses deux dernières années de contrat et se montrerait même disposé à faciliter son départ à l'ASSE pour services rendus.

 Roland Romeyer et Dominique Rocheteau vont profiter de leur séjour dans la capitale pour rencontrer d'autres candidats à la succession de Galette. Ils s'accorderaient encore une quinzaine de jours avant de trancher.

Un avis sur Fabio Célestini : 25 mai 2017

Journaliste sportif au quotidien suisse Le Matin, Nicolas Jacqier donne son avis sur la piste Fabio Celestini dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 "Il ne lui a fallu qu’une saison pour faire remonter Lausanne-Sport, une performance qui lui a permis de décrocher le titre de meilleur entraîneur suisse de l’année 2016. Dès son arrivée, il a mis en place un jeu assez séduisant. Ce n’est pas un entraîneur défensif. Il a un côté flamboyant. Malgré la mauvaise série qu'il a connue cette saison, il est resté fidèle à ses principes. Il dit aujourd’hui qu’il est très fier de cette période. Il a maintenu l’équipe en jouant au football, c’est un bel exploit. C’est quelqu’un qui plaît aux gens, il est assez fascinant. C’est un vrai meneur d’hommes, exigeant, il donne envie de se battre pour lui. Il est très convaincant dans ses théories mais il faut que ça suive derrière. Si un joueur transgresse à une règle, il peut être impitoyable."

Information du Progrès : 26 mai 2017

Dans sa dernière édition, Le Progrès confirme que les dirigeants stéphanois ont rencontré Fabio Celestini (Lausanne Sport) et Eric Roy (libre). Le quotidien régional ajoute que l'ASSE va entrer en contact dans les prochains jours avec Oscar Garcia. Agé de 44 ans, cet ancien attaquant du Barça, qui entraîné le Maccabi Tel-Aviv, Brighton et Watford, vient de faire le doublé avec les Red Bull Salzbourg (Autriche).

Le Progrès fait le point : 28 mai 2017

Le Progrès du jour fait un point sur la course à la succession de Galette. Un petit résumé s'impose !

 Approché par Bernard Caiazzo et Roland Romeyer , Oscar Garcia (Red Bull Salzbourg) apparaît en très bonne place dans la short list qu’ils ont dressée. Le technicien espagnol prend en ce moment des renseignements ici et là sur le club stéphanois. Fabio Celestini (Lausanne Sport) a vu les dirigeants stéphanois à deux reprises S’il n’est pas leur priorité, la porte n'est pas pour autant totalement fermée.

 L’ASSE a décidé de tenter sa chance avec Claudio Ranieri, toujours libre après avoir été viré de Leicester en février dernier. Un contact a été établi très récemment entre les deux parties. L'entretien avec Claude Puel (Southampton) n’a pas encore eu lieu. S’il venait à être licencié dans les prochains jours, l’ASSE mettra alors tout en œuvre pour l’attirer à Saint-Étienne.

L'information de Curko76, membre de Poteaux Carrés : 28 mai 2017

Cofondateur de Poteaux Carrés il y a douze ans, le mythique CURKO76 a rencontré hier matin par hasard Roland Romeyer sur son vélo au marché de Bandol (Var) comme l'atteste la photo ci-dessus. Dépité par la fin de saison des Verts, le président du directoire de l'ASSE lui a indiqué que le frère de Gérald faisait aussi partie des candidats à la succession de Galette.

 "Comme tout le monde je suis très déçu par notre fin de saison. Après notre réunion du 22 mars, nous nous étions tous dit qu'il fallait donner le meilleur sur les huit derniers matches, mais les joueurs ont lâché. On n'a pas encore arrêté notre choix sur le nouvel entraîneur. On a une short list de cinq noms. Je confirme qu'on a bien rencontré Fabio Celestini à deux reprises. Il y a aussi Franck Passi, il n'y a pas de noms ronflants."

 Dans la soirée, Jérôme Alonzo a pourtant déclaré sur France 2 que notre inénarrable Nanard lui avait annoncé par texto la venue d'un "entraîneur de très haut niveau qui fera honneur au public et à l'histoire du club", comme l'ont rapporté les potonautes Gueute, MrManchot, robbyherbin et marcalex sur notre forum.

Des choix divergents ? Carrés : 29 mai 2017

Mohamed Bouhafsi a confirmé ce soir sur RMC que Bernard Caiazzo rêve d'un grand nom pour succéder à Christophe Galtier. Ces derniers jours, le président du conseil de surveillance de l'ASSE a ainsi rencontré Claudio Ranieri et contacté l'entourage de Patrick Vieira. Roland Romeyer et plusieurs membres de la cellule sportive préfèrent d’autres profils, comme celui de l’entraîneur du Red Bull Salzbourg, Oscar Garcia, Claude Puel et Fabio Celestini restant dans la short list. De son côté, brave Margot s'est livrée à une nouvelle séance de name-dropping sur son compte twitter. "L'ASSE continue à recevoir des coachs et se donne jusqu'au 15 juin pour trancher. Mazzari, Paulo Sousa, Gallardo, Heinze, Zola sont dans la liste."

Bernard Caiazzo évoque la succession de Christophe Galtier et les projets d'évolution du club : 30 mai 2017

Bernard Caiazzo évoque les projets d'évolution du club et la succession de Galette dans un entretien accordé à But ! Saint-Etienne. Extraits.

 "L'équipe doit avoir un style plus offensif et plus spectaculaire et posséder des joueurs de talent. L’ASSE doit concentrer ses moyens humains et financiers pour le recrutement de ces joueurs offensifs, et éviter de recruter des pros à des postes où nous possédons déjà des jeunes intéressants dans notre centre. Un Maiga ne vaut-il pas un Dabo ? Et un Nadé un Lacroix ? Il y a de bons joueurs dans un centre qui travaille de mieux en mieux. Par ailleurs, dans sa nécessaire évolution, l’ASSE doit ouvrir la porte à un investisseur minoritaire qui lui permettra de progresser, comme Nice l’a fait. Nous bouclons actuellement les derniers éléments d’un dossier solide afin de trouver d’ici à la fin 2017, je l’espère, le bon partenaire pour nous accompagner. L’ASSE doit aussi gagner en intelligence en observant ce qui se passe en dehors de nos frontières, comme l’ont fait nos cadres du centre de formation en visitant les installations de la Real Sociedad, de l’Espanyol Barcelone ou de Porto. J’ajoute que le club dispose d’une équipe solide et expérimentée en matière de recrutement. Chaque fois que je la sollicite pour une information sur un joueur, elle me répond dans la minute car elle a une vraie bonne connaissance de son domaine.

 On veut trouver un meilleur coach que Christophe Galtier ou au moins de niveau équivalent, avec une philosophie de  jeu moderne et une bonne expérience. Nous ne pouvons pas nous permettre de viser un autre profil vu nos enjeux. Nous avons besoin d’un coach de haut niveau, qui soit aussi un manager capable de gérer un groupe de joueurs avec efficacité et autorité. C’est Roland qui prendra la décision finale mais nous entretenons une telle relation d’amitié, de confiance et de complicité que nous tomberons d’accord. Ivan Curkovic a prédit que tant que nous resterons unis, tous les deux, l’ASSE demeurera au plus haut niveau. Il a raison car nous sommes très complémentaires. L’autre jour, nous discutions ensemble du profil du futur entraîneur de Saint-Etienne : Roland me parlait de son intérêt pour un coach étranger et moi j’évoquais les qualités d’un coach français. On s’est mis à rire tous les deux car on prétend, dans les médias, qu’il préfèrerait embaucher un Français alors que moi je militerais pour un étranger ! Une chose est sûre : le club doit attirer à lui un coach de niveau supérieur. Si je vous donnais la liste de la plupart des coaches qui nous ont contactés, vous seriez surpris du niveau d’excellence. L’ASSE intéresse de grands techniciens européens, je ne peux que m’en réjouir."

France Football fait le point : 30 mai 2017

France Football fait aujourd'hui le point sur la succession de Galette. Extraits.

 "Après avoir réglé le dossier de Christophe Galtier en lui versant une bonne partie de sa dernière année de contrat, les dirigeants veulent prendre leur temps pour ne pas se tromper. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, qui ont reçu de nombreuses candidatures, ont fixé la date butoir au 15 juin pour nommer un nouveau coach. Les deux hommes multiplient les rencontres et étudient plusieurs profils. Ils étaient ainsi séduits –depuis longtemps –par Antoine Kombouaré, mais Bertrand Desplat, le président breton, afermé la porte. D’autres noms ont circulé, comme ceux de Paul Le Guen, ancien Lyonnais aujourd’hui consultant sur Canal+, Éric Roy, qui a passé son diplôme d’ entraîneur (BEPF) voilà deux ans, et qui a fait acte de candidature, Franck Dury, entraîneur belge reconnu qui vient de remporter la Coupe de son pays avec Zulte-Waregem, l’ex-international suisse Fabio Celestini, à Lausanne-Sports depuis mars 2015, ou Franck Passi qui leur a été proposé. Mais aucun de ceux-là ne devrait s’asseoir sur le banc stéphanois à la reprise.

 L’ASSE vise plus haut : un entraîneur qui a déjà fait ses preuves, prônant un jeu offensif et qui imposerait d’emblée son autorité aux joueurs. Pas question d’engager quelqu’un qui donnerait le sentiment d’un recul. Roland Romeyer souhaite en outre qu’il parle français. Dans ce registre, les dirigeants ont coché sur leurs tablettes plusieurs noms de techniciens étrangers comme Marcelo Gallardo (River Plate), Gabriel Heinze (Argentinos), Oscar Garcia (RB Salzbourg), Paulo Sousa (Fiorentina) et Eduardo Berizzo (Vigo). Il y a également Claudio Ranieri. Bernard Caïazzo serait entré en contact avec lui et son entourage et l’entraîneur italien aurait pris des renseignements sur la ville de Saint-Étienne. Mais son salaire constitue un obstacle. Et puis il y a une piste française à suivre de près, celle de Claude Puel, s’il venait à quitter Southampton. À la fin de la semaine, les deux coprésidents auront terminé leur travail de prospection et établi une short list de trois ou quatre noms. Les négociations pourront alors démarrer."

Un coach de haut niveau est officiellement annoncé : 31 mai 2017

Afin de répondre à l'impatience des supporters et à la prolifération de rumeurs souvent foireuses ou contradictoires, l'ASSE a publié un communiqué officiel cet-après-midi.

 "La recherche d’un nouvel entraîneur oblige l’AS Saint-Etienne à respecter la plus grande confidentialité concernant l’examen des différentes candidatures retenues pour des raisons qui tiennent à la fois à la situation contractuelle des techniciens contactés et à la concurrence d’autres clubs.
 
L’ASSE regrette de ne pouvoir informer ses supporters à travers les médias, mais l’efficacité du processus de recrutement ne lui permet pas de divulguer les détails de ses échanges avec les entraîneurs sollicités.
 
Certains médias, sous l’influence d’agents mécontents des choix de l’ASSE, se permettent de dénigrer le travail des dirigeants du club, lesquels ne se laisseront pas dicter leurs choix par des intermédiaires avant tout soucieux de défendre leurs propres intérêts.
 
Les supporters de l’ASSE doivent simplement savoir que le club, en ordre de marche et au travail, ne cèdera à aucune pression.
 
Bernard Caïazzo, Président du Conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, Roland Romeyer, Président du Directoire et Dominique Rocheteau, Coordinateur sportif, ont d’ores et déjà établi une short list de coachs de haut niveau qui sont d'accord pour rejoindre le club. Néanmoins des discussions doivent encore être menées avec chacun d'entre eux pour garantir le meilleur choix et aboutir à la sélection finale."

Le Progrès divulgue la short list : 31 mai 2017

Le Progrès annonce ce soir que les cinq entraîneurs qui figurent sur la short list évoquée cet après-midi par l'ASSE sont Claudio Ranieri, Claude Puel, Fabio Celestini, Oscar Garcia et Patrick Vieira.

Le Progrès du jour donne quelques détails sur les 5 entraîneurs qui figurent sur la short list pour succéder à Christophe Galtier. Extraits.

 "Fabio Celestini a l’avantage d’être celui qui coûte le moins cher, et de loin. Il accepte de ne venir qu’avec deux adjoints ce qui arrangerait "père la rigueur" qu’est Roland Romeyer. Si Galtier est parti, son staff, hors Thierry Oleksiak, reste sous contrat et que faire de tout ce petit monde avec un coach débarquant avec trois assistants.

Oscar Garcia qui est dans ce cas a l’avantage d’avoir voyagé d’Espagne à l’Autriche où il a gagné deux titres et une coupe en deux ans. Ce palmarès le situe au-dessus de Celestini, mais au Red Bull Salzbourg il a un joli contrat.

Claude Puel, heureux de voir son nom cité du côté de Saint-Étienne, ne se libérera pas facilement de son contrat, même si les dirigeants de Southampton voulaient le remercier. Ils ne feront pas de cadeau. Sa situation semble la plus compliquée des cinq.

Claudio Ranieri a été désigné personnalité sportive de l’année par la BBC après son titre de champion. C’est du lourd, sportivement et financièrement, d’autant qu’avec lui, on ne discute pas. Il arrive avec cinq adjoints.

Patrick Vieira est plus raisonnable avec seulement trois assistants dans ses valises. Il veut entraîner en Europe après avoir conquis New York en développant un jeu plaisant tout en restant "très humble et très modeste" selon ses joueurs."

Pascal Dupraz dément et confirme : 1er juin 2017

S'il n'est pas considéré par le Progrès comme faisant partie de la fameuse liste courte, Pascal Dupraz a pourtant bien été approché par nos dirigeants. C'est en tout cas ce qu'il a déclaré hier sur Infosport+ : "Je démens formellement mon envie de partir. Il est vrai que j’ai été approché par quelques clubs, dont Saint-Etienne. J’ai simplement informé le président Sadran de ces contacts, mais ça n’a aucune valeur de surenchère. Il est clair dans mon esprit que je souhaite rester à Toulouse. Je serai toujours l’entraîneur du TFC la saison prochaine. Il n’y a aucun souci avec le président, qui va mettre la main à la poche pour ce mercato"

Dans la lignée de son intervention de la semaine dernière sur Infosport+, Pascal Dupraz a confirmé ce soir sur RMC qu'il ne quittera pas les Violets pour les Verts cet été.

 "Sans contestation aucune, je resterai à Toulouse. J’ai appelé mon président pour lui dire que malgré les sollicitations que j’ai reçues, j’honorerai mes deux années de contrat. Je n’ai pas été directement contacté par Saint-Etienne, c’était plutôt une histoire entre agents. Je serais très heureux d’entraîner les Verts un jour, qui sait, mais pour l’instant ce n’est pas d’actualité."

 L'entraîneur toulousain a également commenté la rumeur d'une possible arrivée de Jérémy Clément dans la ville rose. "On veut donner un peu plus d’expérience à cette jeune équipe toulousaine. On doit cibler les joueurs idoines pour remplir ce rôle. Jérémy Clément? Il me plaisait bien, oui. Il y a quelques années..."

Fabio Célestini ne viendra pas : 1er juin 2017

Si on croit le site suisse 24heures.ch, Fabio Celestini a communiqué cet après-midi à son président de club son intention de rester à Lausanne pour les 2 années de contrat qui lui restent. Pressenti pour remplacer Galtier, le jeune entraîneur fait partie de la liste des cinq divulguée hier soir par Le Progrès. Si ces informations s'avèrent exactes, il ne reste plus que 4 noms sur cette liste...

 

Hervé Renard contacté ? 2 juin 2017

Selon la dernière édition de la Pravda, les dirigeants stéphanois ont contacté hier directement Hervé Renard, actuellement sélectionneur du Maroc d'Oussama Tannane. Le quotidien sportif assure que l'ancien entraîneur de Sochaux est devenu la priorité de Roro. "Je rêve d’entraîner un jour Saint-Etienne. Mais Christophe Galtier fait un travail remarquable. Je le félicite. Je ne tiens pas surtout pas à prendre sa place. Saint-Etienne est simplement le club de mon cœur, de ma jeunesse" avait déclaré Hervé Renard sur RMC il y a cinq ans après avoir gagné la CAN avec la Zambie.

 Le natif d'Aix-les-Bains avait évoqué ses vertes amours dans la Pravda en 2014 quand il entraînait les Lionceaux. "J'ai été un fou de l'ASSE. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point ! J'avais le maillot avec le numéro 6 de Dominique Bathenay. C'était mon idole. J'ai eu la chance de le côtoyer en Afrique, dans un tournoi où il était l'adjoint de Bruno Metsu aux Emirats arabes Unis. Mon premier match à Geoffroy-Guichard, c'était contre les Finlandais de Kuoplo. J'étais derrière les buts. Dans le jeu, ce qui m'est resté, c'est leur enthousiasme, qui leur a permis de renverser tant de situations. Quand j'ai joué contre Saint-Etienne ici, il y a eu quelque chose de fort qui se passait en moi. C'était comme un rêve d'enfant. Rien n'est plus beau qu'un rêve qui devient réalité."

 L'ancien joueur de l'AS Cannes avait reparlé des Verts il y a deux ans dans Le Dauphiné Libéré à l'époque où il était sélectionneur de la Côte d'Ivoire de Max Gradel et Ismaël Diomandé. "Saint-Étienne, c’est très simple. Il y a un entraîneur à qui il reste un an de contrat. Pour l’instant, il n’y a rien qui puisse évoluer. C’est lui qui détient la clé de son avenir. Tant qu’il n’y aura pas de décision de ce côté-là, il n’y a pas lieu de spéculer. Pour l’instant, il faut patienter."

 L'Equipe nous apprend par ailleurs que David Wantier continue de pousser la candidature de Fabio Celestini, qui a pourtant annoncé hier vouloir rester à Lausanne. L'ASSE confirme dans Le Progrès du jour que l'ancien coéquipier de Lolo Batlles à l'OM ne viendra pas. Selon le quotidien sportif, Oscar Garcia (Red Bull Salzbourg) conserve des partisans au clubs mais Bernard Caiazzo rêve quant à lui d'attirer Patrick Vieira; Mais le dossier de l'entraîneur de New-York City est loin d'être réglé. Habitué à un staff pléthorique aux Etats-Unis, l'ancien champion du monde a des prétentions salariales assez élevées. 

Qui est Oscar Garcia ? 3 juin 2017

Présent dans la liste des possibles entraîneurs de l'ASSE, l'Espagnol Oscar Garcia reste un peu inconnu de la plupart des supporters. S'il n'est pas le plus expérimenté de la liste, il n'est pas le plus novice non plus.

 Il commence sa carrière d'entraîneur principal il y a 7 ans, à l'âge de 37, avec les U19 de Barça, qu'il entraîne pendant deux saisons, 2010-11 et 2011-12.

 A l'été 2012 il dévient l'entraîneur de Maccabi Tel Aviv, qui avait fini 7ème la saison précédente et qui avait signé un nouveau directeur sportif, Jordi Cruyff. Sous Oscar Garcia, le club israélien réussit une très belle saison, gagnant son premier titre en 10 ans, dominant largement le championnat : premiers avec 13 points de plus que ses poursuivants, 25 victoires, 78 buts inscrits et 30 encaissés en 36 matchs.

 Il quitte Tel Aviv "pour des raisons personnelles" et signe dans la foulée avec Brighton, qui avait finit 4ème de la saison précédente en Championship (2ème division anglaise). Lors de la saison 2013-14, sous Oscar Garcia, Brighton finit 6ème du Championship avec 19 victoires, 55 buts inscrits et 40 encaissés en 46 matchs. Garcia démissionne après la demi-finale des play-offs perdue 6-2 (double manche) contre Derby County.

 A l'été 2014, il dévient à nouveau l'entraîneur de Maccabi Tel Aviv, avec qui il dispute le 2ème, puis le 3ème tour préliminaire de la Ligue des Champions. Après avoir été éliminé par Maribor et juste avant de disputer les barrages de la Ligue Europa, il quitte Israel "pour des raisons sécuritaires" - la situation étant assez tendue à ce moment, avec plusieurs matchs annulés. Un mois plus tard, il devient l'entraîneur de Watford en Championship, mais il quitte l'équipe au bout de quatre matchs, après avoir passé une semaine hospitalisé suite à des douleurs thoraciques.

 Après plus d'un an de repos, il reprend une équipe pendant la trêve de Noël de la saison 2015-16. Champion en titre, RB Salzbourg avait viré son nouvel entraîneur (venu de l'équipe réserve) après 18 matchs, dont 9 victoires, surtout à cause de la faible qualité du jeu proposé. Après la trêve, sous les ordres de Garcia, RB Salzbourg réalise une 2ème partie de saison presque parfaite, avec 1 seule défaite au compteur, gagnant le titre et la coupe d'Autriche. L'adaptation tactique d'Oscar Garcia semble avoir été la clé de la réussite selon l'analyse faite par footballski.fr :

"Habitué à jouer depuis de nombreuses en 4-4-2 avec deux pointes fixes, Oscar Garcia a amené sa touche personnelle en modifiant à de nombreuses reprises le schéma du Red Bull Salzburg. L’équipe a ainsi terminé son championnat en 4-3-3 sapin, après avoir évolué en 4-1-3-2 ou encore en 3-4-3. Dans ces modifications, les joueurs y trouvent toujours leur place"

 La saison 2016-17 est une réussite aussi. Après avoir passé le 2ème et le 3ème tour préliminaires, le RB Salzbourg est éliminé en barrages de la Ligue des Champions par le Dinamo Zagreb après prolongation. Reversés dans la Ligue Europa, il finisst 3ème avec 7 points, à égalité avec le 2ème, dans une poule où Nice a fini dernier. En championnat, l'équipe dirigée par Oscar Garcia a tout écrasé, le RB Salzbourg étant sacré champion avec 18 points d'avance, 25 victoires, 74 buts inscrits et 24 encaissés en 36 journées. Et la saison vient de se finir avec une nouvelle Coupe d'Autriche au palmarès.

 S'il n'a pas l'expérience de Ranieri ou de Puel, Oscar Garcia n'est clairement pas un débutant. Avec plusieurs trophées à son palmarès, mais aussi quelques matchs européens disputés, il a de quoi donner envie aux supporters Verts, même si à l'heure actuelle on ne sait pas s'il est réellement un candidat sérieux à la succession de Galtier.

 Spécialiste du foot allemand, le potonaute Philippe Chauveau alias Polo Breitner nous transmet ce complément d'informations : "Le RB Salzburg va diminuer son budget de 40% en 2017-18 confirmant ce qui se passe depuis deux ans (transferts vers la filiale allemande de Leipzig). Oscar Garcia ne souhaite donc pas rester. Qui plus est, sa femme est française. Mais un beau club allemand est aussi sur lui..."

Christian Lopez parle de la succession de Christophe Galtier : 2 juin 2017

Après nous avoir présenté le nouveau renfort offensif des Verts, Samy Baghdadi, le bloqueur de Blokhine nous donne son avis sur la succession de Galette.

 "Les incertitudes sur le nouvel entraîneur stéphanois font beaucoup parler. Le club s'est entretenu avec beaucoup de candidats, ce n'est pas évident à gérer. Je pense qu'il faut essayer un peu de rester dans la lignée de ce qu'a fait Christophe Galtier. Sachant qu'il y aura beaucoup de jeunes dans l'équipe, il faut trouver le bon profil d'entraîneur. Je me demande si c'est une bonne chose d'avoir consulté énormément de techniciens. Il y en a un qui aurait été bien, c'est Kombouaré. Mais malheureusement il a donné sa parole à Guingamp.  Je connais suffisamment Antoine pour savoir qu'il ne revient jamais sur sa parole. Il y a eu aussi des contacts avec Eric Roy, que je connais très bien également. A mon sens il aurait pu correspondre au profil mais manifestement les décideurs stéphanois ont d'autres priorités. Maintenant, je me demande si le club a les moyens de se payer un grand nom. Celui de Puel revient souvent, je pense que ça pourrait être une bonne pioche. Il est expérimenté. Ses passages à Lille, Lyon et Nice démontrent qu'il sait s'inscrire dans des projets sur la durée. C'est en partie grâce au bon travail qu'il a effectué à Nice que les Aiglons viennent de réaliser une excellente saison sous la houlette de Lucien Favre. Claude sait faire confiance aux jeunes et sait les faire progresser. Cette qualité plaide pour lui car l'ASSE compte davantage s'appuyer sur son centre de formation. Mais il est actuellement sous contrat avec Southampton, reste à savoir s'il pourra se libérer. Un autre facteur à prendre en considération, c'est la capacité du futur entraîneur à collaborer avec des anciens adjoints de Galtier qui sont toujours sous contrat avec Sainté. Un entraineur vient rarement seul…

 Quoi qu'il en soit, ça ne va pas être évident de trouver un successeur à Christophe. Le journal "L'Equipe" a évoqué aujourd'hui des contacts avec Hervé Renard mais cette piste ne me semble pas très crédible. Je n'ai rien contre lui, il aime bien les Verts, mais il n'est jamais resté bien longtemps dans un club alors que Galette a entraîné l'ASSE pendant plus de sept ans. Patrick Vieira est un jeune entraîneur, en séniors il n'a qu'une expérience limitée aux Etats-Unis. Il y a également des pistes étrangères, de là à ce qu'elles se concrétisent… Le nom d'Oscar Garcia revient souvent de ce qu'on peut lire à droite ou à gauche. C'est vrai qu'il a eu de bons résultats mais bon, c'est avec Salzbourg, en Autriche, pas avec un club comme Dortmund par exemple. Maintenant, c'est vrai que je ne le connais pas trop. Si Saint-Etienne a creusé ce dossier, c'est qu'il a peut-être le profil souhaité. Claudio Ranieri a une énorme expérience et une très belle carte de visite mais j'imagine que ses conditions sont difficilement conciliables avec les contraintes stéphanoises et je ne suis pas sûr qu'il corresponde pile-poil au profil recherché par les dirigeants. Fabio Ceslestini a bien rencontré les dirigeants stéphanois mais il va rester à Lausanne Sport. Mais de toute façon, il ne semblait pas être le premier sur la liste. Quel que soit le nom de l'heureux élu, il ne faut pas oublier une chose : il va devoir faire avec les joueurs qu'on lui donne. Or l'ASSE n'a pas des capacités de recrutement illimitées. T'as beau faire venir le meilleur entraîneur du monde, si derrière l'effectif est moyen, tu ne peux pas forcément obtenir les résultats escomptés."

Fabio Célestini, c'est fini : 3 juin 2017

Alors qu'il était en contacts avancés avec Sainté, Fabio Celestini explique dans la dernière édition du quotidien vaudois 24 Heures pourquoi il a dû se résoudre à rester à Lausanne Sport. Extraits.

 "J'étais en discussion avec Saint-Etienne depuis trois semaines. Tout me semblait clair et net. Mais, au sein du directoire des Verts, il y a apparemment des divergences d'opinion. Jeudi, j'étais néanmoins toujours parmi les trois candidats favoris. L'ASSE représentait une grosse opportunité pour moi. Reste que je suis un employé du LS et que je suis quelqu'un d'honnête et de respectueux, d'autant plus vis-à-vis d'un club et d'un président qui me font confiance depuis deux ans. Alain Joseph m'a demandé de me positionner, j'aurais pu lui réclamer un délai supplémentaire, mais, moralement, je ne voyais pas comment je pouvais le faire. Et puis, j'aime le Lausanne-Sport et je sens que ne suis pas arrivé au bout de ce que je veux faire ici."

Sur RMC, Fabio Celestini est revenu sur ses contacts inaboutis avec Sainté.

 "Ça s'est très bien passé les premiers jours où les dirigeants stéphanois m'ont contacté. Il y a eu une volonté importante de leur part de vouloir travailler avec moi. Il y a eu un très bon feeling entre les deux parties, ça s'est fait comme toute négociation, toute rencontre avec un autre entraîneur. Comme tout le monde le sait, on choisit des profils. Parfois des profils correspondent à tout le directoire, parfois ce n'est pas le cas. C'est surtout par rapport à cela que ça ne s'est pas fait. C'était aussi une question de timing. Moi j'ai un contrat, j'ai une libre sortie de mon président mais il faut quand même être respectueux et honnête avec le club qui t'emploie. Je me suis déterminé à un moment donné et j'ai décidé de ne pas avancer avec Saint-Etienne.

 Il faut que la situation soit claire. Moi je suis un jeune entraîneur, je n'ai entraîné qu'à Lausanne en première division et même en deuxième division. Ça ne fait que deux ans et demi que je suis là. C'est sûr que pour les supporters stéphanois, ma possible venue à Saint-Etienne ne déclenchait pas l'enthousiasme le plus grand mais ce n'est pas grave. Si on sent que dans le profil de l'entraîneur, tout le monde n'est pas d'accord… Il y avait beaucoup de risques pour moi d'aller là-bas. C'était difficile vu qu'il n'y avait pas l'accord de tout le monde à l'intérieur du club.

 Je n'ai pas vraiment senti de désaccord entre les deux présidents stéphanois lors des discussions. Lors des premières discussions que j'ai eues avec Saint-Etienne, tout était extrêmement clair par rapport au profil, par rapport à ce qu'ils voulaient faire. Ça m'a vraiment beaucoup plu. Moi j'ai vu tout le monde mais la première personne que j'ai vue, c'est Monsieur Romeyer. J'ai beaucoup aimé nos discussions, leur choix était mûrement réfléchi, ils savaient beaucoup de choses sur moi, sur mes principes de jeu. Ça avait vraiment l'air d'être structuré.

 Après, je sais qu'il y avait aussi une autre personne, et que peut-être de ce côté-là il cherchait plutôt un autre profil. Mais ça arrive dans tous les clubs, je respecte le choix de vouloir un peu plus d'expérience ou un nom. Le problème c'est que si on cherche quelqu'un de jeune et en même temps expérimenté, c'est un peu compliqué. L'expérience, on ne peut pas aller l'acheter au supermarché. Moi je suis jeune, j'ai forcément beaucoup moins d'expérience que tous les noms qui sont sortis. Quand on te met avec Ranieri, je comprends que c'est un peu plus compliqué pour moi. J'étais dans les trois derniers, j'ai décidé de ne pas attendre.

 J'ai signifié à Saint-Etienne que je ne pouvais plus attendre. Il y a des éléments qui m'ont fait penser que ce n'était peut-être pas forcément la meilleure solution actuellement d'aller là-bas. Et en plus je me devais à mon club, ça va au-delà d'un contrat ou d'une grande opportunité. A un moment donné, on peut vous laisser une porte de sortie par rapport à ce que vous avez fait, c'est ce qui s'est passé à Lausanne. J'aurais pu demander sept jours de plus à mon président mais je ne l'ai pas fait, c'est une question de morale. Mais je ne regrette pas du tout d'avoir rencontré les dirigeants stéphanois, ça a été une grande expérience.

 Il y a une recherche d'un entraîneur qui est vraiment peut être jeune, enthousiaste, travailleur, qui a envie de faire quelque chose, de créer un style de jeu, etc. C'est le profil qu'on m'a présenté quand j'ai vu les dirigeants. Et il y a peut-être aussi à l'intérieur du club certaines autres personnes qui pensent que peut-être ce serait mieux d'avoir un entraîneur beaucoup plus expérimenté. Quand il y a un doute par rapport à ça, on prend un peu plus de temps. En ce qui me concerne, il y a eu un grand feeling pendant une semaine à dix jours. Ils m'ont fait une grande impression, j'avais vraiment envie de faire un grand truc. Ensuite, plus ça tardait, plus ça commençait à se défiler. J'ai dû prendre une décision."

Toujours la rumeur Oscar Garcia : 3 juin 2017

"Ayant encore un an de contrat avec le Red Bull, Oscar Garcia est toujours l'entraîneur de Salzbourg. Mais les rumeurs le concernant ne diminuent pas. Il est devenu tout d'un coup l'un des favoris pour entraîner Saint-Etienne" peut-on lire aujourd'hui dans les Salzburger Nachrichten. "Notre quotidien lui a demandé s'il pouvait nous assurer qu'il serait encore sur le banc de Salzbourg la saison prochaine. Il n'a pas répondu et n'a pris aucun engagement auprès du Red Bull."

 Après la finale de Coupe d'Autriche remportée avant-hier contre le Rapid de Vienne (ancien club de Robert Beric), Oscar Garcia a eu un discours émouvant. De là à dire qu'il s'agissait d'un discours d'adieu... "Les mots que j'ai employés n'allaient pas dans cette direction. J'ai simplement remercié mes joueurs qui ont affiché beaucoup de caractère et un esprit d'équipe" a précisé le technicien espagnol dans le même quotidien. "On verra ce qui se passera cet été" a lâché l'ancien attaquant du Barça avant de partir quelques jours en vacances dans la capitale catalane.

 A l'instar de ses coéquipiers, le milieu de terrain de Salzbourg Stefan Lainer est préoccupé par l'avenir de son entraîneur. "Si le Barça tentait de le débaucher, on ne pourrait pas être en colère de le voir partir. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans le football, ça peut aller vite. Mais je crois qu'Oscar Garcia va rester. Cela me réjouirait car il nous a bien coachés. Nous avons un très bon entraîneur."

L'avis de Roland Romeyer : 5 juin 2017

Entre deux coups de pédale, Roland Romeyer embraye sur la course à la succession de Christophe Galtier dans Le Progrès du jour.

 "Le vélo, ça me permet de me changer les idées. Arrivé à Riotord vers midi samedi, on a pris l’orage. Sur le vélo, j’étais frigorifié. Cela ne m'a pas empêché de boucler les 128 kilomètres qui étaient au programme avec l'amicale laïque de Firminy. Ce dimanche matin, on a parcouru avec l'association Coeur Vert et Cyril Dessel le circuit emprunté trois heures plus tard par les coureurs du Critérium du Dauphiné dans le final de l’étape stéphanoise. Cette première étape, c’est un peu comme pour mon entraîneur, c’est compliqué… Il y a du dénivelé, c’est casse-pattes. Mais ce sont des champions. Ils vont monter trois fois plus vite que nous. Je devais suivre dans une voiture officielle la fin de l’étape, de l’intérieur. Mais, au dernier moment, mes obligations professionnelles m'ont rattrapé.  A mon grand regret, je n'ai pas pu voir l'arrivée. Je continue les entretiens aujourd'hui (hier), demain (aujourd'hui), mardi."

La rumeur Patrick Vieira : 5 juin 2017

Courtisé par Bernard Caiazzo et figurant sur la short list des candidats à la succession de Galette selon Le Progrès, Patrick Vieira balaye la rumeur qui l'envoie à Sainté dans la dernière édition du New-York Post.

 "Bien sûr que je vais rester ici, je suis embarqué dans un projet à long terme avec New York City. La seule chose que tu ne peux pas contrôler, c'est ce que racontent les journalistes. A New-York j'ai un projet intéressant et j'y suis très impliqué. J'adore chaque jour que je passe ici. Les spéculations font partie de notre monde, je m'y suis habitué."

Un point au 6 juin 2017

L'Equipe du jour fait le point sur la course à la succession de Christophe Galtier. Extraits.

 "Un rendez-vous avec un énième candidat à la succession de Christophe Galtier attendait Roland Romeyer dimanche après-midi. Puis un autre hier, visiblement dans le sud de la France, et un nouveau aujourd’hui. Une dizaine de postulants auraient déjà été rencontrés. Cinq noms resteraient en lice : l’Italien Claudio Ranieri, qui présente l’avantage d’être libre, mais cher. L’Espagnol Oscar Garcia (Red Bull Salzbourg), Claude Puel (Southampton), Hervé Renard (Maroc) et Patrick Vieira (New York City). Les quatre derniers cités ont contre eux de se trouver encore sous contrat. Ce qui explique en partie pourquoi les Verts n’ont avancé sur aucun de ces dossiers en particulier.

 Soucieux de ménager ses employeurs actuels, Vieira a assuré hier qu'il allait rester à New-York. Bernard Caïazzo ne désespère toutefois pas de le rencontrer, à Paris, dans la semaine, pour le convaincre. Et convaincre Romeyer qu’un entraîneur de renom ne viendra pas seul, sans adjoint, mais, aussi, sans son préparateur physique. Or, Romeyer a verrouillé ce dernier poste. Il ne veut pas que l’on touche à Thierry Cotte, qui bénéficie d’un CDI à l’ASSE. Suivant le calendrier que les dirigeants stéphanois s’étaient fixés au début de leurs recherches, le dossier du nouvel entraîneur doit être bouclé dans la semaine. Au plus tard, le 15 juin."

Pedro Rui da Mota Vieira Martins dans la short list ? : 7 juin 2017

Selon la dernière édition du quotidien sportif portugais Record, Pedro Rui da Mota Vieira Martins est dans la top list des candidats à la succession de Galette. L'ASSE envisagerait d'actionner la clause libératoire de l'ancien joueur du Sporting Portugal estimée à 1 M€. Agé de 40 ans, le natif de Santa Maria Da Feira est l'un des coachs qui montent au Portugal. Sous sa direction, Rio Ave a terminé à la 10e place en 2014-2015 et à la 6e place en 2015-2016. Cette dernière saison, il a réussi à hisser le Vitoria Guimaraes à la 4e place derrière les intouchables Benfica, Porto et Sporting Portugal. Et si c'était lui l'heureux élu ? Margot Dumont a annoncé cet après-midi sur son compte twitter que "l'ASSE a trouvé son futur entraîneur, le choix est fait, mais celui-ci doit encore être libéré par son club."

Un point au 7 juin 2017

Le site du quotidien autrichien Salzburger Nachrichten annonce ce soir que l'ASSE a fait une offre à Oscar Garcia mais le Red Bull Salzburg ne veut pas laisser partir un entraîneur actuellement sous contrat jusqu'en 2018.

Un point au 8 juin 2017

Le Progrès du jour fait un point sur la course à la succession de Christophe Galtier. Extraits.

 "Roland Romeyer et Bernard Caïazzo n’auraient pas complètement arrêté leur choix. La piste menant au coach du Red Bull Salzbourg, paraît comme la plus chaude. Le technicien catalan, qui parle couramment le Français et prône un jeu offensif, semble désireux de rallier la Loire. En cas d’échec avec Oscar Garcia, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo pourraient se tourner vers Claude Puel. Selon Record, les Verts s’intéresseraient à l’actuel coach de Guimarães, Pedro Martins. Mais d’après nos informations, aucun contact n’a été établi avec le Portugais. De son côté, Hervé Renard serait tenté par une arrivée dans le Forez mais aucune rencontre n’a eu lieu avec les dirigeants stéphanois qui ont d’autres priorités."

A l'instar du Progrès, l'Equipe du jour fait le point sur le dossier du nouvel entraîneur stéphanois. Extraits.

 "Claudio Ranieri, Eric Roy et Hervé Renard auraient été prévenus dans la journée d'hier qu'ils ne seront pas les heureux élus. Bernard Caïazzo et Roland Romeyer auraient finalement arrêté leur choix sur un entraîneur encore sous contrat. Patrick Vieira ayant décliné l'offre en début de semaine, ils ne seraient plus que deux en piste : Claude Puel, en délicatesse avec Southampton, et Oscar Garcia, le coach du Red Bull Salzbourg. David Wantier, en charge du recrutement des Verts, se trouvait d'ailleurs à l'étranger hier, sans doute pour finaliser les discussions. Un contre-temps ou une surprise de dernière minute ne doivent pas être exclus. Les dirigeants stéphanois n'auraient jamais tout à fait renoncé à l'idée de convaincre Antoine Kombouaré de quitter Guingamp pour Saint-Etienne."

Plus question d'Antoine Kombouaré : 8 juin 2017

Selon l'Equipe du jour, la piste Kombouaré était toujours d'actualité. Mais Antoine en personne a mis fin aux élucubrations ce soir sur RMC.

 "C’est vrai qu’à un moment donné, ils ont pensé à moi. Et moi, j’ai fait comprendre qu’aujourd’hui, je ne peux pas bouger. Par respect pour Guingamp, pour le président. J’ai un contrat de deux ans. Après, il ne faut jamais dire jamais. Mais aujourd’hui, c’est niet. Je suis à Guingamp et je ne peux pas. Je suis très heureux à Guingamp. On a fait du bon travail cette année. J’ai envie de voir ce que ça va donner l’année prochaine. J’ai refait signer des joueurs comme Jimmy Briand, ce n’est pas pour leur dire aujourd’hui que je me casse."

La piste Vieira pas abandonnée, mais celle d'Oscar Garcia semble privilégiée : 9 juin 2017

Alors qu'il avait annoncé en début de semaine dans le New-York Post sa décision de rester à la tête du New-York City FC, Patrick Vieira est aujourd'hui le mieux placé pour succéder à Christophe Galtier selon la Pravda du jour. Le quotidien sportif assure que le champion du monde n'est pas insensible à la cour assidue que lui fait Bernard Caiazzo et est devenu la priorité des dirigeants stéphanois.

Parallèlement à la piste Vieira, les dirigeants stéphanois continuent d'avancer dans le dossier Oscar Garcia selon la dernière édition de la Pravda. Sur le départ car son très proche manager général Jochen Sauer a quitté Salzbourg pour le Bayern, l'entraîneur espagnol est courtisé par plusieurs autres clubs dont le FC Nantes. Mais citant une source proche du dossier, le quotidien sportif rapporte qu'"un accord avec l'ASSE est à portée de main et l'affaire bouclée à 80%." Il accepterait de conserver le staff technique en place auquel il ajouterait deux ou trois adjoints. Josep Maria Oboritg, son agent, a repris en direct les négociations et se charge de finaliser les derniers détails, les deux clubs s'étant mis d'accord sur le montant de l'indemnité de transfert concernant sa dernière année de contrat.

Selon Le Parisien, les dirigeants stéphanois ont porté leur choix final sur Oscar Garcia en se gardant, en roue de secours, le nom d'un autre technicien étranger. "Reste maintenant à convaincre Salzbourg de laisser partir l'Espagnol, encore lié avec le champion d'Autriche pour un an. Selon une source stéphanoise, un accord pour le rachat de la dernière année de contrat est en passe d'être trouvé" précise le quotidien francilien, qui balaye deux autres pistes.

 "Patrick Vieira a été écarté depuis longtemps. Il ne correspond pas au portrait-robot du technicien souhaité par les Verts : un homme capable de produire du beau jeu et de puiser dans le centre de formation et qui se projette sur le long terme à Saint-Etienne. Quant à Claude Puel, le cas a été vite réglé : il n'a jamais rencontré les dirigeants foréziens car il a décliné leur proposition dès le premier coup de fil.."

Le site de l'Equipe a annoncé dans l'après-midi que Patrick Vieira a décliné la proposition des dirigeants stéphanois. Pour rappel, le champion du monde avait déclaré en début de semaine qu'il souhaitait poursuivre l'aventure à New-York City. Oscar Garcia est donc plus que jamais en pôle pour succéder à Galette sur le banc des Verts. Selon RMC, les dirigeants stéphanois attendent de régler encore quelques détails financiers notamment sur des bonus avec l'entraîneur du Red Bull Salzbourg.

Pourquoi Vieira ne viendra pas ?  : 10 juin 2017

L'Equipe du jour explique pourquoi Patrick Vieira a définitivement décliné hier la proposition stéphanoise.

 "Le challenge proposé par les Verts l’intéressait. Mais le timing n’était pas bon pour lui. L’ancien international (107 sélections, 6 buts) s’était engagé auprès des propriétaires du New York City FC à continuer un an de plus. Si Vieira  a profité d’une coupure de dix jours dans la Major League Soccer pour revenir en France et déjeuner avec une partie de l’état-major stéphanois mardi, à Nice, il lui était difficile de lâcher en cours de saison un poste qu’il occupe depuis le 1er janvier 2016, la MLS se dispute en effet de mars à décembre."

Le dossier Oscar Garcia avance :  10 juin 2017

Dans sa dernière édition, l'Equipe fait le point sur l'avancement du dossier Oscar Garcia, qui reste le grandissime favori pour succéder à Galette sur le banc de l'ASSE. Extraits.

 "L'ASSE et le Red Bull Salzbourg se sont déjà mis d’accord sur l’indemnité de transfert en échange de la dernière année de contrat de Garcia. Il reste encore à l’ASSE à s’accorder définitivement avec le technicien. Les deux parties seraient arrivées à un consensus concernant les grandes lignes de leur  accord : la durée de son contrat serait de deux ans. Son salaire pourrait légèrement dépasser celui de Galtier (1,4 M€ brut annuels). Le volet financier n’est d’ailleurs pas encore  tout  à fait  bouclé avec l'Espagnol. Jose Maria Orobitg, son agent, aimerait glisser toute une série de bonus dans le contrat (prime en cas de qualification européenne, de podium en L1, de victoire dans une Coupe nationale…).

 Les discussions butaient également encore hier soir sur l’enveloppe globale allouée à son futur staff technique. Garcia souhaiterait venir avec trois adjoints. Or, René Lobello, qui était celui de Galtier la saison passée, possède  encore  un  an  de contrat  à l’ASSE. Thierry Oleksiak, le second bras  droit de Galtier, est en fin de contrat le 30 juin. Mais pas Fabrice Grange, l’entraîneur des gardiens, ni Thierry Cotte, le préparateur physique, qui jouit  même d’un  CDI.  Ayant  désormais  fait de ce technicien espagnol de 44 ans, marié  à une Française  et  francophone  – condition sine qua non  imposée par Roland Romeyer –, sa  priorité,  Saint-Étienne pourrait dès lors consentir à des concessions afin de boucler ce dossier dans le week-end. L’officialisation de l’arrivée de Garcia sur le banc stéphanois pourrait ainsi  intervenir en début de semaine prochaine."

Oscar Garcia de plus en plus proche :  10 juin 2017

Selon la dernière édition des Salzburger Nachrichten, le transfert d'Oscar Garcia à Saint-Etienne est sur le point d'être finalisé, les dirigeants du Red Bull ayant donné leur feu vert. D'après ce quotidien autrichien, l'ASSE va débourser 1,5 M€ pour racheter la dernière année de contrat du technicien espagnol.

Oscar Garcia : c'est imminent : 11 juin 2017

Selon la dernière édition du Progrès, Oscar Garcia est "en route pour Saint-Etienne". L'officialisation de sa venue est attendue en début de semaine. "Il ne reste que deux ou trois détails à régler comme la composition du staff (3 ou 4 adjoints ?) ou les modalités du contrat (primes, bonus)" précise le quotidien régional.

Claudio Ranieri n'avait pas dit oui : 11 juin 2017

Claudio Ranieri, qui a rencontré Waldemar Kita ce dimanche au Royal Montceau (Paris), figurait bien sur la short list des dirigeants stéphanois mais le champion d'Angleterre avec Leicester en 2016 n'a pas donné suite aux contacts avec l'ASSE selon l'Equipe. Reste à savoir si le président des Canaris a su convaincre l'ancien coach monégasque de revenir en L1 alors que le technicien italien est convoité par deux clubs de Premier League selon le quotidien sportif.

Oscar Garcia : la finalisation du contrat : 12 juin 2017

Selon la dernière édition de l'Equipe, l'ASSE est d'accord avec le Red Bull Salzbourg au sujet de la dernière année de contrat d'Oscar Garcia mais ce n'est toujours pas le cas avec l'entraîneur espagnol de 44 ans. Si elles sont bien avancées, les négociations butent toujours su plusieurs points, dont la durée du contrat (deux ou trois ans), les bonus de performance à y insérer et le nombre d'adjoints. L'ancien attaquant du Barça, qui en compte quatre, accepterait de venir dans le Forez avec trois d'entre eux, alors que Roland Romeyer lui en accorderait que deux. Le quotidien sportif considère toutefois que l'officialisation de l'arrivée d'Oscar Garcia devrait intervenir au plus tard jeudi.

Christophe Galtier a des contacts : 12 juin 2017

L'Equipe du jour confirme l'info donnée la semaine dernière par le quotidien britannique The Independent, Christophe Galtier est bien sur la short list de Crystal Palace. Les dirigeants londoniens auraient déjà vérifié que l'ex-entraîneur des Verts n’était  pas resté trop proche d'Eric Cantona, son ami d'enfance des Caillols.  Les fans du club de Bakary Sako n’ont toujours pas pardonné à Canto son coup de pied  kung-fu contre l’un des leurs, le 25 janvier 1995.

 Le quotidien sportif nous apprend par ailleurs que Christophe Galtier a décliné l'offre de l'Olympiakos Le Pirée - ancienne victime des Verts en Euroa League - mais a rencontré à Londres les émissaires d'un club d'Arabie Saoudite. Opréré de la hanche avec succès il y a deux semaines, il  figurerait aujourd’hui parmi les deux derniers candidats encore en lice mais la période du ramadan et les huitièmes de finale de la Ligue des champions d’Asie ont freiné les  discussions.

Patrick Vieira a eu des discussions : 12 juin 2017

Patrick Vieira a vraiment eu de longues discussions avec les dirigeants stéphanois. Le champion du monde était tenté de rejoindre les Verts mais il a été prié de rester en poste par son club actuel, le New York City FC. L'autoproclamée bible du football confirme par ailleurs que Claude Puel n'a engagé aucune négociation avec les clubs français qui le courtisaient. L'ex-entraîneur des vilains et des Aiglons est toujours en poste à Southampton et si des rumeurs font état d’une séparation, celle-ci ne serait pas de son fait, lui qui aimerait rester.

Oscar Garcia se rapproche : 13 juin 2017

La fameuse deadline du 15 juin n'a jamais été aussi proche. Selon le quotidien autrichien Kronen Zeitung, si le contrat n'est pas encore signé, Oscar Garcia devrait être aujourd'hui à Sainté pour finaliser les négociations et enfin signer son contrat. Le quotidien croit savoir que le successeur de Garcia à Salzbourg aurait déjà été déniché par le directeur sportif du Red Bull en la personne de Thomas Letsch, entraîneur du FC Liefering, autre club de Salzbourg, pensionnaire de 2è division.
Selon la radio ligérienne Activ Radio, Rolan Romeyer  s'est envolé hier après-midi à Barcelone pour finaliser l'arrivée d'Oscar Garcia. Le quotidien catalan Mundo Deportivo assure que l'entraîneur du Red Bull Salzbourg a donné son accord verbal pour entraîner les Verts les deux prochaines saisons.

Sur RMC, Bernard Caiazzo a confirmé ce soir que la venue d'Oscar Garcia était quasiment bouclée.

 "Il y a 98% de chance pour qu'Oscar Garcia soit notre nouvel entraîneur. Il reste juste des aspects administratifs, de rédaction de contrat, des petites choses à régler avec son club. Moi je suis content parce qu'hier j'étais à Munich à une réunion des clubs européens avec les Allemands, les Autrichiens, les Français. Marseille, Lyon, Monaco étaient représentés. Les Autrichiens nous ont dit beaucoup de bien d'Oscar Garcia. Des Autrichiens concurrents de Salzbourg. Ils nous ont dit que c'est un coach offensif, qui a perdu énormément de joueurs car Salzbourg est la filiale de Leipzig. Beaucoup de ses joueurs sont partir là-bas, c'est la raison pour laquelle il n'a pas souhaité rester à Salzbourg. A 98% c'est fait, mais tant que les documents ne sont pas finalisés... C'est un homme de parole. J'ai aussi des origines catalanes, comme Eric Cantona du côté de notre maman. Ce qui m'a plu chez Oscar c'est le côté catalan. Les Catalans sont des hommes de parole, avec du caractère, il va en falloir à Saint-Etienne, mais également un style de jeu. On a  interrogé nos supporters,  ils nous ont dit qu'ils voulaient un style de jeu offensif, voir du spectacle à Geoffroy-Guichard et sur les stades de France. Je crois que c'est important. Là on a un entraîneur à la méthode Barça !"

Pourquoi Claudio Ranieri et patrick Vieira ne sont pas venus ? 13 juin 2017

Bernard Caiazzo a expliqué ce soir sur RMC pourquoi l'ASSE n'a pas réussi à faire signer Claudio Ranieri, qui vient de s'engager avec les Canaris. 

"On a rencontré Claudio le jeudi de l'Ascension avec Roland. C'est assez marrant, c'était du côté de Beaulieu, au Riviera Palace qu'on avait rendez-vous. On a tout fait dans la discrétion mais quand on arrive, on tombe sur un voiturier originaire de Saint-Etienne et de Saint-Chamond. Claudio nous a donné son accord à la fin de l'après-midi qu'on a  eu. C'est quequ'un de très intéressant. Mais il nous a dit que c'était subordonné aux conditions financières. Moi je ne sais pas comment Nantes peut faire, tant mieux pour eux... Nous quand on a pu voir ses conditions financières, on a vu un côut... Tout en net d'impôt. Bon, ça le vaut, je ne dis pas que ça ne le vaut pas, c'est ce qu'il avait à Monaco. Tant mieux pour Waldemar, je ne ais pas s'il a su trouver des solutions. Certainement. Mais je ne  regrette pas de le voir filer à Nantes."

Bernard Caiazzo a expliqué ce soir sur RMC pourquoi Patrick Vieira ne viendra pas.

 "Patrick a passé la journée mardi dernier avec nous, à Cannes. Roland a fait mille kilomètres dans la journée pour le voir. J'ai dit à ma femme en partant : "J'ai rendez-vous avec Patric Vieira." Elle me dit : "Tu es un menteur, L'Equipe a dit qu'il a refusé Saint-Etienne. Je lui ai dit : "Ecoute, si tu veux, tu viens avec moi !" Elle a des fois des raisons pour ne pas me croire mais pour une fois elle me croit. Franchement, Patrick était très enthousiaste à l'idée de venir à l'ASSE, il nous a dit qu'il nous réondrait dans les 48 heures. Il a même dit qu'il pensait que Ney York City accepterait. Moi je pensais que ce club, 3e en MLS en milieu de saison, aurait perdu la figure. Son club n'a pas voulu le lâcher. Avec Thierry Henry, très tôt on a vu que ça ne se ferait pas. C'est comme Claude Puel. Si tu attends fin juin, t'as une chance de l'avoir. C'est comme Antoine Kombouaré. Il aurait rêvé de venir à l'ASSE, mais on ne peut pas quitter Guingamp au bout d'un an quand on est type formidable comme Antoine."

Bernard Caiazzo se félicite d'avoir choisi un étranger : 14 juin 2017

Dans la dernière édition du Parisien, Bernard Caïazzo se félicite d'avoir choisi un étranger pour succéder à Christophe Galtier.

 "Il existe une pénurie d’entraîneurs français à dimension internationale. En dehors de Zidane, Wenger ou Puel, quels sont les entraîneurs français reconnus en ce moment à l’étranger ? Peut-être y a-t-il un problème de formation des entraîneurs en France. Il faut en tout cas se poser des questions. Les coachs français sont-ils trop frileux dans leurs orientations tactiques ? C’est possible."

Oscar Garcia arrive : 15 juin 2017

Selon la dernière édition de l'Equipe, Oscar Garcia devrait arriver aujourd'hui à Saint-Etienne avant de s'engager demain pour deux ans avec l'ASSE, sachant que la transaction est déjà bouclée depuis une semaine entre l’ASSE et le Red Bull Salzbourg. Les deux clubs sont d’accord sur l’indemnité de transfert du technicien espagnol, qui devait encore une année de contrat au champion d'Autriche. Elle sera très en dessous des 1,5 M€ annoncés dans la presse autrichienne. Le quotidien sportif rappelle que le Catalan a pris l’habitude de travailler avec quatre personnes, toutes complémentaires mais au profil différent  (une plus axée sur la vidéo, l’autre sur la préparation physique…). Il devrait finalement venir seulement accompagné de deux, voire trois adjoints au maximum.

 Francky Dury, ce n'était pas du flan :  16 juin 2017

Il y a un mois, Het Laatste Nieuws avait révélé que Francky Dury était dans le viseur de l'ASSE. Dans un entretien paru hier dans le même quotidien flamand et relayé par le site voetbalnieuws, l'entraîneur de Zulte Waregem confirme ses contacts répétés avec les dirigeants stéphanois.

 "Saint-Etienne, c'était du concret. Même lorsque mon club a annoncé que je ne partirais pas, les contacts ont continué. Mais ça ne pouvait pas se faire cet été. J'ai discuté avec mon président lorsque l'ASSE m'a sollicité.  Il a investi massivement dans le club et tenait absolument à me conserver. Je peux comprendre que ma clause libératoire (3,3 M€) soit dissuasive même si elle a baissé. C'est logique car je bénéficie d'un contrat de longue durée."

 Patrick Vieira et Claude Puel évoquent les contacts qu'il ont eus avec l'ASSE : 18 juin 2017

Lors d'une interview accordée la nuit dernière à la chaîne ESPN, Patrick Vieira a brièvement fait allusion à ses récents contacts avec l'ASSE.

 "Entraîner la sélection américaine, pourquoi pas ? Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait. Mais pour devenir sélectionneur, tu as besoin d'expérience, tu dois connaître le championnat, les joueurs. Je suis encore loin de tout ça. Mais ce serait bien sûr excitant de coacher l'équipe des Etats-Unis. Je pense que beaucoup d'entraîneurs dans le monde aimeraient avoir ce job un jour. En ce qui me concerne, je me focalise sur New York City. Je trouve ça flatteur d'avoir vu mon nom associé à Saint-Etienne ou à d'autres clubs. Je crois que c'est toujours bien. Mais ça s'est arrêté là, ça n'est pas allé plus loin que ça. Je suis vraiment heureux ici à New York, je suis vraiment impliqué dans ce projet car c'est excitant ce que nous essayons de construire ici."

Viré de Southampton la veille de l'intronisation d'Oscar Garcia sur le banc des Verts, Claude Puel a évoqué ce dimanche 18 juin à Téléfoot les approches stéphanoises avant de lancer un appel aux clubs qui cherchent encore un entraîneur . 

"La séparation est intervenue un peu tard, il y a peu de bancs disponibles. On verra. J'ai besoin d'un bon petit projet, d'un coup de cœur. J'ai eu pas mal de contacts car il y a eu une période floue depuis un moment. J'ai reçu des sollicitations mais je n'ai discuté avec personne car j'étais sous contrat et j'aime bien respecter mes contrats."Maintenant je suis disponible."

Claude Puel évoque l'ASSE: 24 juin 2017

Invité du 13h Sport de CNews, Claude Puel a évoqué aujourd'hui ses contacts avec Sainté avant de glisser une petite anecdote sur le nouvel entraîneur des Verts.

 "Comme il y a eu des rumeurs comme quoi on allait se séparer avec Southampton, j'ai eu beaucoup de contacts. Beaucoup de clubs m'ont appelé, en France comme à l'étranger. Est-ce que j'aurai pu entraîner Saint-Etienne ? Je ne peux pas répondre précisément par rapport à un club. Quand je suis sous contrat avec un club, je ne m'engage pas dans des discussions. C'est une question de respect. Oscar Garcia, j'avais essayé de le recruter quand j'entraînais le LOSC. Il manquait de temps de jeu à Barcelone en équipe première mais avait beaucoup de qualités, notamment techniques."

Antoine Kombouaré flatté de l'intérêt de l'ASSE: 18 juillet 2017

Dans l'Equipe du jour, l'entraîneur guingampais Antoine Kombouaré revient sur ses contacts avec l'ASSE.

 "A l'intersaison, j'ai été sollicité, notamment par Saint-Etienne. Bien sûr que je me suis interrogé personnellement sur mon avenir. Ça flatte l'ego. On écoute car c'est une forme de respect par rapport aux gens qui vous sollicitent. Il n'y a pas eu que Saint-Etienne. Mais il était important de voir ce que je pouvais montrer lors d'une deuxième saison à Guingamp. J'ai voulu poursuivre l'aventure. J'étais un entraîneur heureux, mais surtout un homme heureux. Quand ces conditions sont réunies, tu prends vite ta décision. C'est moi qui ai choi de venir à Guingamp. J'ai une chance fantastique, et c'est pour ça que je ne peux pas me plaindre ou alors ne m'en prendre qu'à moi-même.

 Je n'ai jamais eu d'agent en tant que joueur, jamais depuis que je suis entraîneur. Après, je ne dis pas que si, demain, Arsenal ou Manchester United me sollicitent, je n'irai pas voir le président. Je suis un compétiteur. Tout le monde rêve d'aller voir plus haut. Je ne suis pas carriériste. Je suis, par exemple, allé à Lens, en L2, alors que j'avais plusieurs sollicitations de clubs de L1. Et j'ai été très heureux. Je regarde toujours devant. Je mesure la chance que j'ai aujourd'hui, de travailler. J'ai plein de copains qui sont en difficulté.

 L'arrivée massive d'entraîneurs étrangers en Ligue 1 ? Quand ce sont des entraîneurs qui gagnet et qui tirent la L1 vers le haut, comme Ancelotti, Jardim ou Favre, c'est intéressant. Après, dans des plus petites équipes... On a de très bons entraîneurs en France, dont certains sont sur le carreau. J'ai l'impression que c'est un phénomène de mode chez les présidents. Je remarque surtout qu'ils déroulent plus facilement le tapis rouge aux entraîneurs étrangers, en ce qui concerne les staffs et les salaires. Et ils en ont peur. Nous, les Français, nous devons nous battre pour imposer certaines choses, comme un adjoint."