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Championnat (29ème)
ASSE - Metz : 2-2
Merci Perrin
Source :  Site Poteaux Carrés

Dimanche 12 mars 2017

La fiche du match     Le résumé video

Les réactions  Benjamin Corgnet     Jordan Veretout   Loïc Perrin  Christophe Galtier

Le capitaine stéphanois, auteur d’une passe décisive, d'un sauvetage sur la ligne et d’un but au bout du temps additionnel, a revêtu l’habit du sauveur. Sa prestation a permis aux Verts d’arracher un point.

Le match

LE FILM DU MATCH

1re (0-1): la première action du match douche le Chaudron. Sarr, d’une frappe tendue du pied droit, trompe Stéphane Ruffier, surpris par la trajectoire du ballon.
27e : Diabaté, lancé dans la profondeur, oblige Ruffier à sortir loin de ses buts. Malgré un contre favorable, le Malien, gêné par Kévin Théophile-Catherine, ne cadre pas sa tentative.
32e : Ronaël Pierre-Gabriel sauve les siens en sortant une tête de Sarr qui prenait la direction de la lucarne. En plongeant au premier poteau, le Messin a surpris la défense stéphanoise.  
36e : Henri Saivet enroule sa frappe du pied droit à l’entrée de la surface. Son ballon frôle la transversale.
42e : belle percée de Romain Hamouma qui élimine trois adversaires avant d’obliger Didillon à la parade. Kévin Monnet-Paquet suit mais ne marque pas.
53e (1-1): Robert Beric égalise d’un superbe but ! Après avoir feinté Falette, le Slovène trompe Didillon du pointu.
54e : Cohade, dans la surface, tente une frappe du droit qui oblige Stéphane Ruffier à se détendre.
64e : Bien servi par «KMP», Henri Saivet reprend le centre en retrait du numéro 22 mais Didillon veille.  
67e (1-2): Fallette reprend victorieusement un centre de Balliu.
71e : Loïc Perrin effectue une reprise de volée acrobatique cadrée. Le ballon est sorti par Didillon.
75e : Diabaté, seul au point de penalty, loupe le but du break.
90e+2 : Romain Hamouma, d’une reprise du pied droit, trouve la transversale !
90+4 : Loïc Perrin sauve le but du 1-3 ! Le capitaine enlève in-extremis une tentative de N’Guette qui ne franchit pas la ligne de but pour quelques centimètres.
90e+5 (2-2): Sur la dernière action du match, Loïc Perrin reprend le coup-franc de Jordan Veretout et arrache un point.

LE RÉSUMÉ DU MATCH

A l’image de la première minute de jeu, qui s’achevait sur la frappe victorieuse de Sarr, l’après-midi des Stéphanois s’annonçait morose. L’ailier messin, d’une frappe pure, douchait le Chaudron après 54 secondes de jeu, trompant un Stéphane Ruffier sans doute gêné par le soleil. Malgré deux tentatives consécutives de Robert Beric (3e, 4e), installé à la pointe de l’attaque, les Verts s’exposaient aux attaques lorraines (27e, 32e), encore dangereuses après l’ouverture du score. Le dernier quart d’heure du premier acte était 100% stéphanois. Incisifs, les Verts perçaient enfin l’entrejeu messin à l’image d’un Romain Hamouma lancé plein axe et dont la chevauchée aurait mérité mieux (42e). Si la présence stéphanoise dans la surface adverse se faisait plus pressante (37e, 40e), et que les Verts tentaient davantage de loin (36e), les cinq opportunités de la première mi-temps, presque toutes obtenues après la demi-heure de jeu, ne changeaient pas la donne.

Il fallait un supplément d’âme à ces Verts-là, et qui mieux que Capitaine Perrin pour sublimer les siens ? Son ouverture pour Robert Beric était aussi belle que la feinte du Slovène devant Fallette, bonifiée par une frappe de la pointe du pied qui passait sous le ventre de Didillon. On se prenait à rêver d’une remontée fantastique, longtemps niée par un portier messin en état de grâce. Devant Henri Saivet (64e) puis Loïc Perrin (71e), auteur d’une reprise acrobatique magnifique, le gardien lorrain repoussait tout. De quoi inspirer ses coéquipiers qui, après avoir laissé passer l’orage, se déployaient à nouveau. Ivan Balliu, actif sur son côté, trouvait Fallette lancé et qui ne pardonnait pas. La transversale messine renvoyant la tentative de Romain Hamouma semblait résumer la prestation stéphanoise, dénuée du petit coup de pouce nécessaire. De manière involontaire et en ratant sa sortie, Didillon, pourtant impeccable jusque-là, laissait Loïc Perrin égaliser dans le but vide d’une tête rageuse. De quoi rajouter encore plus de poids à son sauvetage héroïque sur la ligne devant N’Guette (90e+4). Ce dimanche, à Geoffroy-Guichard, il ne fallait pas arriver en retard. Ni partir trop tôt. Au moins pour voir Loïc Perrin.

L'HOMME DU MATCH : Loïc Perrin

Le capitaine stéphanois a été héroïque. Devant Stéphane Ruffier, il a su enlever un but que le banc messin avait déjà célébré (90e+4). De l’autre côté du terrain, il a surgi à la dernière seconde pour arracher le point du nul (90e+5). Dans l’entrejeu, enfin, il a parfaitement lancé Beric sur le but du 1-1 (53e). Le Stéphanois de naissance a porté toute l’équipe sur ses épaules.
"Saint-Étienne devrait ériger une statue à Perrin. Il sauve des coups énormes"
a déclaré hier l'entraîneur messin en conférence de presse. "Il a fait un match de haut niveau, comme souvent depuis plusieurs saisons. Il gagne un ballon dans les pieds adverses fait une passe décisive et va chercher l’égalisation" a souligné quant à lui Christophe Galtier.
Le capitaine stéphanois s'est exprimé en zone mixte. "Sur mon but, il y avait du monde dans la surface. J’ai eu la chance que le ballon arrive sur moi. Il y a des fois où l’on attire le ballon, d’autres fois, on n’en touche pas un. Le sauvetage juste avant compte aussi. Cela prouve que les matchs ne sont jamais finis. Tant qu’il y a un but d’écart, il faut y croire. On y a cru. C’est le point positif. Mon  égalisation  constitue un moindre mal, mais il ne s’agit pas d’un but  cache-misère. Même si c’est un point arraché et qu’il ne nous permet pas d’ avancer au classement, ce point peut compter à la fin."
Récompensé pour la 4e fois de la saison par l'Equipe avec une note de 8/10, Dieu figure sans surprise dans l'équipe type de la 29e journée mais il est hélas entouré de lyonnais : Pelé - Jallet, Perrin, Yanga-Mbiwa, Marçal -  Moutinho, Deaux, Thauvin, Depay - Santini, Cabella.

 Le numéro 24 de l'ASSE est le 11e meilleur joueur de champ de la saison selon le quotidien sportif. 

1. Lemar et Boudebouz : 6,29
3. B.Silva : 6,26
4. Verratti : 6,17
5. Bakayoko : 6,10
6. Cyprien : 6,07
7. Diony et Seri : 6,04
9. Sanson : 6
10. Dante : 5,96
11. Perrin : 5,95

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin souligne sans surprise la remarquable prestation de Loïc Perrin contre Metz. 

"Dimanche après-midi, il y avait Loïc Perrin et en dessous tous les autres. Il nous a été très utile. Ce fut le patron du match. Il a marqué et distribué des passes judicieuses. Il a aussi sauvé un but. On prend un point grâce à Loïc. Je suis vraiment content pour lui. En tant que capitaine, il faudrait juste qu’il secoue le cocotier quand on est en difficulté. J’ai l’impression de ne jamais l’avoir vu élever la voix vis-à-vis d’un partenaire. C’est la seule chose que je lui reproche. Je crois finalement qu’il est trop modeste."

Christophe Galtier : "Mes joueurs ne lâcheront pas"

S'il regrette que son équipe ne soit pas parvenue à l'emporter face au FC Metz, le coach stéphanois apprécie néanmoins la réaction de ses joueurs qui n'ont rien lâché et ont poussé jusqu'au bout pour égaliser dans les derniers instants de la rencontre.

Etes-vous soulagé d'avoir vu votre équipe égaliser dans le temps additionnel ou déçu de ne pas avoir gagné ?
Il y a de la déception car nous jouons les matches pour les gagner d’autant plus que nous n’avions pas pris beaucoup de points lors des dernières rencontres. Mes joueurs sont peu récompensés par rapport aux efforts fournis et au travail effectué ces derniers temps. Cependant, lorsque l’on voit le scénario du match, il faut reconnaître que nous sommes parvenus à arracher un point. Jusqu’à la dernière minute, nous aurions pu penser que nous allions perdre, mais nous sauvons un ballon sur la ligne de but puis, finalement, mes joueurs parviennent à égaliser à force d’y croire. Peut-être est-ce un signe...
 
Le but encaissé en début de rencontre a-t-il modifié votre plan de jeu ?
Il n’est pas évident de démarrer la rencontre après avec un but de retard. On doit courir après le score. Forcément, cela donne de nombreuses possibilités à l’adversaire car nous laissons beaucoup d’énergie et d’espace pour revenir alors que cette équipe de Metz excelle dans les transitions et dans les contres. J’ai constaté un état de forme différent chez mes joueurs. Mais ils ont un bon état d’esprit, s’investissent à l’entraînement et ne lâcheront pas. Certains doivent prendre l’habitude d'évoluer ensemble et trouver des repères. Il faudra rattraper les points perdus dès le prochain match à Dijon. Ce sera difficile mais il faudra le faire en nous appuyant notamment sur de nouvelles associations dans le secteur offensif.
 
Quel regard portez-vous sur la prestation de Loïc Perrin ?
Sur notre premier but, Loïc gagne un ballon dans les pieds de l’adversaire puis effectue une passe décisive. Il sauve ensuite un but à quelques secondes de la fin avant d’égaliser grâce à son bon jeu de tête. Il a réalisé un match de haut niveau comme il le fait souvent depuis de nombreuses saisons.

Le grand match de Loïc Perrin   La video

Auteur du but égalisateur à la dernière seconde après avoir délivré une passe décisive pour Robert Beric, Loïc Perrin a réalisé une performance de haut-vol face au FC Metz (2-2).

Les chiffres traduisant la prestation du capitaine stéphanois parlent d'eux-mêmes. Sur ses 67 ballons joués (deuxième meilleur total du match), le numéro 24 a tenté deux frappes, toutes deux cadrées. Sans le portier messin, il aurait même pu signer un but d'anthologie avec une reprise acrobatique qui filait vers la lucarne adverse. Avant cela, il avait parfaitement lancé Robert Beric sur le but du 1-1, signant ainsi sa première passe décisive de la saison.

Avec 20 ballons gagnés, dont 5 interceptions, et 86% de passes réussies (54 sur 63 tentées), Loïc Perrin a également réalisé un match parfait en défense, n'étant sanctionné que d'une seule faute durant la rencontre. De plus, son sauvetage sur la ligne de but face à N'Guette a permis aux Verts d'y croire encore et d'égaliser, moins de 60 secondes plus tard.

"La première demi-heure de Saint-Etienne face au FC Metz fut sidérante en termes de déchet technique, de passes à contre-courant, de ballons gardés trop longtemps, faute de mobilité autour du porteur. Il est incroyable que l’OL sorte des milieux créatifs à la pelle quand les Verts n’en dégotent pas un seul, ni chez eux ni sur le marché" peut-on lire aujourd'hui dans la dernière édition de France Football. "41 points en 29 journées, c’est le plus faible total depuis 2010-11. À l’arrivée, il faut toujours que Ruffier et Perrin se déguisent en arbres cachant la forêt. Dimanche, le capitaine stéphanois a marqué juste après avoir sauvé son camp sur sa ligne. Dommage que ce soit lui, et depuis trop longtemps, le meilleur technicien." 

Comme l'Equipe, l'autoproclamée "bible du football" met Perrin dans l'équipe type de la 29e journée. Au classement des étoiles de cet hebdomadaire, le numéro 24 de l'ASSE est le 4e meilleur joueur de champ depuis le début de saison. Avec une note de 6,10/10, il n'est devancé que par Bernardo Silva (6,30), Thomas Lemar (6,24) et Marco Verratti. Stéphane Ruffier (5,95/10) domine toujours le classement des gardiens devant Baptiste Reynet (5,90), qu'il retrouvera ce dimanche à Dijon.

Des motifs d'espoir (Source : Poteaux Carrés)

Dans un océan de désillusion, tentons de trouver des ilôts d'espoir...

Hier Beric et Perrin ont marqué leur 4ème but cette saison. Un faible total dans l'absolu, mais un total à ramener pour l'un à son famélique temps de jeu (Beric, c'est 4 buts en 10 titularisations), et pour l'autre à son poste sur le terrain.

Pour Beric, même si on frise la stat anecdotique, il réalise sa meilleure saison avec les Verts, puisqu'il avait claqué 3 buts (en 7 matchs) l'an dernier. Ses ratios buts marqués / temps de jeu laissent rêveur dans l'hypothèse d'une saison sans blessure.

Quant à Perrin, il est (à égalité avec le cru 2011) sur son 2ème total de buts derrière la saison 2014 (6 buts).

Des piliers du groupe qui portent l'équipe, pour peu que les autres suivent, ça pourrait ressembler à la recette d'une fin de saison en boulet de canon, non ?

Robert juge Robert (Source : Poteaux Carrés)

Dans la dernière édition du Progrès, le Sphinx veut croire que le joli pion claqué avant-hier par l'avant-centre slovène des Verts en appelle beaucoup d'autres. 

"Robert Beric a marqué un but magnifique. Sur cette action, il fait preuve de beaucoup de sang-froid. Il maîtrise d’abord bien le ballon puis, avec une feinte, il affole le défenseur messin. Ce qui lui permet de se libérer du marquage. Ce sont des gestes que l’on devrait voir plus souvent dans un match. Ce but peut-il provoquer un déclic chez lui ? Je le crois."

L'avis de Kevin Malcuit (Source : Poteaux Carrés)

Revenant dans Le Progrès du jour sur le match nul des Verts face aux Grenats, Kévin Malcuit évoque son état de forme et la fin de saison.

 "Je me suis senti bien en première mi-temps. Mais par la suite, j’ai commencé à avoir des douleurs à l’adducteur. Comme il n’y a plus de matches tous les trois jours, je vais pouvoir bien me reposer pour être d’attaque, dimanche face à Dijon. On doit prendre conscience qu’il faut se faire violence jusqu’à la fin de la saison. Nous, on stagne et les autres, derrière, ils poussent pour monter au classement. À nous de bosser et d’aller chercher des points à Dijon. On va ensuite affronter de grosses équipes. On a toujours répondu présent contre les grosses équipes, ça ne nous fait pas peur. Pour l’instant, je ne parle pas d’Europe. On fera les comptes à la fin de la saison."

La réaction de Philippe Hinschberger

Philippe Hinschberger (Entraineur du FC Metz): « Saint-Etienne peut faire une statue à Perrin qui leur sauve de grosses situations puis égalise. Pour nous, cela reste un bon point à Geoffroy-Guichard puisque nous restions sur de mauvais résultats à l’extérieur. Nous sommes cependant très déçus et frustrés du score final, notamment au vu de notre performance. Il y avait la place pour nous mettre à l’abri, nous nous sommes créés des occasions, mais nous n’y sommes pas parvenus. Continuons dans cette voie-là. »

Pourquoi Opa Nguette n'a pas marqué ? (Source : Poteaux Carrés)

"Pourquoi Opa Nguette n’a pas frappé plus fort sur sa grosse occasion du temps additionnel ?" s'interroge l'entraîneur messin Philippe Hinschberger dans la dernière édition du Républicain Lorrain. "Théophile-Catherine me gêne. J’ai eu du mal à mettre le pied. C’est rageant. C’était la balle du 3-1." lui répond le numéro 11 des Grenats dans le même quotidien.

La déception de Simon Falette (Source : Poteaux Carrés)

Dans le quotidien Luxemburger Wort, le Messin Simon Falette revient sur le match nul concédé sur le fil par les Grenats chez les Verts. Extraits.

 "J’étais déçu d’encaisser cette égalisation de Beric, car je me suis fait éliminer sur ce duel, ce n’est pas dans mes habitudes, mais je pense avoir mal géré cette situation. Au départ de l’action, j’aurais dû me placer derrière lui et non devant, mais il se libère, me crochète et je n’ai pas voulu faire faute: il ajuste un pointu et le ballon finit dans le but de Thomas Didillon. Après, j’ai effectivement eu la joie de marquer: je me suis retrouvé au second poteau, alors que ce n’était pas là que je devais être théoriquement. J’aurais préféré ne pas marquer et gagner ! C’est rare pour un défenseur axial de se retrouver en position d’avant-centre, mais j’ai senti le truc.

 Sur l’égalisation de Perrin, j’ai trois joueurs au marquage, le match était terminé, il suffisait pour nous de sortir le ballon. Il y a eu une grande frustration dans le groupe, car face aux Stéphanois, nous avons su nous créer plusieurs opportunités pour inscrire ce but de plus qui nous aurait offert la victoire. J’ai regardé Barcelone-PSG en compagnie de Cheick Doukouré, et dès la fin du match dans le Chaudron, il m’a dit qu’il avait directement repensé au 6e but encaissé par les Parisiens. Comme face à Rennes, nous perdons le bénéfice d’un succès dans les dernières secondes. La déception a été forte, car nous aurions pu compter sur un petit matelas."

Les explications de Philippe Hinschberger (Source : Poteaux Carrés)

Dans la dernière édition du quotidien Luxemburger Wort, l'entraîneur messin Philippe Hinschberger revient sur la divine égalisation de dimanche dernier et invite ses joueurs à ne plus gamberger dans le temps additionnel.

 "Nous avons le ballon pour nous avec une touche dans le camp de l’adversaire avant de prendre ce dernier but. Il nous a manqué dix secondes dans le Forez, mais nous n’allons pas faire une fixation sur le temps additionnel. Malgré tout, ça fait mal de prendre ce but à la 95e minute et nous en avons pas mal discuté avec les joueurs: Simon Falette est tout seul autour de trois Stéphanois, je veux bien taper sur Simon, mais il aurait fallu qu’il soit épaulé par deux ou trois autres garçons. Notre gardien, Thomas Didillon, a aussi eu une mauvaise inspiration, il a voulu nous donner un coup de main, mais il a mal lu la trajectoire de la balle. Sur ce coup, nous n’avons pas été bons et j’ai bien analysé tout ça: il nous a manqué dix secondes, car l’arbitre a sifflé ce coup franc à la 93e minute et cinquante secondes !"