Après la trêve internationale, les Verts reçoivent le leader niçois puis mayence, jeudi, en Europa League : 2 rencontres capitales, la première pour rester dans le bon wagon du championnat, la seconde pour se qualifier dès le 5ème match pour les 16èmes d'Europa League.  

Christophe Galtier : "Aucun complexe par rapport à Nice"    La video  

Conscient d'affronter une équipe solide et efficace dans les deux zones de vérité, le coach stéphanois reste cependant déterminé à l'emporter afin de bien démarrer cette série de 10 matches en 32 jours. 

Christophe Galtier pointe le bilan insuffisant des attaquants (Source : Poteaux Carrés 12 novembre 2016)

Dans la dernière édition du Progrès, Chistophe Galtier pointe les lacunes offensives de son équipe, 10e attaque de L1 avec seulement 14 pions claqués en 12 journées. Extraits.

 "On va attaquer une série avec beaucoup de matches. À l’heure actuelle, il y a des joueurs dans le secteur offensif mais ceux qui ont été les plus décisifs sont absents. Qu’on enlève Cavani et Di Maria à Paris, Balotelli et Belhanda à Nice… Nous, nous allons les affronter sans Robert, Oussama et Romain. Les trois apportent une note technique dans la finition, le dernier geste. En leur absence, je dois trouver des options offensives. Je vais faire en sorte de bouleverser la hiérarchie. C’est pourquoi je travaille depuis quelques semaines avec des jeunes.

(...)Quand on est attaquant, on est là pour faire des passes décisives et marquer. Que les gens ne pensent pas que je leur demande de défendre. Parce que je sais que derrière, il y a une assise. C’est insuffisant pour Robert et Romain qui sont blessés, pour Kevin, Nolan et Oussama. Quand on arrive à 20 matches avec seulement un ou deux buts, c’est insuffisant pour un attaquant ! Ils doivent être obnubilés par le fait de marquer, faire des passes décisives mais pour cela, il faut être devant le but. Cette présence, on ne l’a eue que trop rarement.

(...)On trouve toujours des raisons mais ce qui s’est passé avec toutes ces blessures n’est pas normal. Des raisons, on en trouvera tout le temps, des solutions, je ne sais pas. Mais on a essayé d'en chercher. On a évidemment modifié certaines choses que je veux garder confidentielles mais ce serait être stupide de croire que ces seules modifications peuvent tout changer. Je ne remets évidemment pas en cause le professionnalisme de mes joueurs mais il a pu y avoir une réflexion de chacun.

Le groupe stéphanois 

Bryan Dabo en manque de temps de jeu : les explications de Christophe Galtier (Source  : Poteaux Carrés)

Dans Le Progrès, Christophe Galtier explique pourquoi Bryan Dabo n'a pas plus de temps de jeu. Extraits.

 "Peut-être n’avait-il pas mesuré l’écart qu’il y avait entre jouer une fois par semaine avec Montpellier et enchaîner des matches dans un club comme Saint-Etienne. Il a pu, non pas se laisser aller, mais penser que les choses allaient être beaucoup plus simples pour lui. Il est confronté à une rude concurrence et comme les matches s’enchaînent, il y a peu d’entraînements. Quand on fait appel à un joueur dans une série de matches, la difficulté pour lui est d’être bon tout de suite. Il n’y a pas de temps pour dire : le prochain match, je serai mieux. Ça demande que dans le peu de séances d’entraînement que l’on a, il en fasse beaucoup. C’est une question d’exigence vis-à-vis de lui-même car il doit exister dans notre milieu de terrain, c’est évident."

Perrin est un Dieu (Source : Poteaux Carrés)

Dans Le Progrès, Christophe Galtier célèbre Dieu Perrin : "Loïc est monstrueux ces derniers temps. Son absence en équipe de France ? Il a contre lui de n’avoir jamais joué la Champions League car on l’aurait vu alors au haut niveau. Et il serait peut-être à un autre niveau aujourd’hui. Ou il serait parti..."

Jordan Veretout : "Ma simplicité c'est ma force" 

Discret mais sincère, le milieu de terrain arrivé cet été à Saint-Etienne s’est parfaitement intégré au groupe stéphanois. Originaire d’un petit village de Loire-Atlantique, Jordan Veretout s’est construit au FC Nantes, avant de découvrir la Premier League et l’ASSE. Sans jamais se défaire de son caractère humble et simple.

On ne peut pas parler de Jordan Veretout sans parler de Belligné…
Oui, c’est mon village, mon repère. Là-bas, les gens sont chaleureux, conviviaux, ils véhiculent beaucoup de valeurs. Ce qui correspond à l’éducation que j’ai eue : simple mais humaine. J’ai choisi de vivre près de Saint-Etienne après mon arrivée à l’ASSE, dans un endroit qui ressemble beaucoup à Belligné. C’est un petit clin d’œil.

Comment t’es venue la passion du football ?
Mon père était éducateur dans un petit club. C’est lui qui m’a initié à la pratique du football. J’ai démarré dans mon village, avant d’intégrer le centre de formation du FC Nantes. Ce furent des moments importants. J’en prends conscience maintenant que je suis professionnel. Mes parents m’emmenaient plusieurs fois par semaine à l’entraînement, alors que je vivais à 50 kilomètres de Nantes, puis à la Beaujoire, les soirs de matches. Si j’ai pu faire du football mon métier, c’est avant tout grâce à eux et leurs sacrifices.

Léo Lacroix impatient d'affronter Nice    la video

Frank Schneider au sifflet (Source : Poteaux Carrés)

Frank Schneider sera au sifflet le 20 novembre à 20h45 dans le Chaudron pour le match de clôture de la 13e journée qui opposera l'ASSE au leader niçois. 

Cet Alsacien de 37 ans a déjà arbitré les Verts à 4 reprises : à Toulouse le 28 février 2015 (match nul 1-1, but de Max Gradel), à Lorient le 23 août 2015 (victoire 1-0, but de Romain Hamouma), à Lille le 2 décembre 2015 (défaite 1-0) et contre Caen le 28 février dernier (défaite 2-1, but de Valentin Eysseric).

 Pour mettre son bilan à l'équilibre, le Strasbourgeois serait bien inspiré de se montrer aussi généreux dimanche avec les Stéphanois qu'avec les vilains lors de la dernière journée contre Bastia...

Laurent Paganelli donne son avis (Source : Poteaux Carrés)

Nice-Matin a publié une longue interview de Laurent Paganelli. Extraits.

 "Dimanche soir mon coeur va battre des deux côtés. Je suis partagé. Nice, c'est le Sud et je suis du Sud. J'ai de très bons souvenirs à Nice en tant que joueur. C'est contre Nice que j'ai marqué mon premier but en pro à Geoffroy-Guichard en 1979. De la tête en plus. A l'époque il y avait une belle équipe à Nice avec les Bocchi, Buscher, Bjekovic... On gagne 2-1. Cela a toujours été un régal de jouer contre Nice. Que ce soit avec Saint-Etienne ou Toulon. Je marquais souvent contre eux et ça jouait au ballon. 

Le meilleur match de ma carrière, c'est contre Nice que je l'ai joué, la saison de notre 10e titre de champion de France. On avait gagné 3-2 à Geoffroy-Guichard. Johnny Rep avait réalisé un doublé et Michel Platini avait inscrit le but victorieux. Johnny Rep, c'est le plus drôle des joueurs avec qui j'ai joué. Il était fou ! Le plus fort c'est Michel Platini. A l'entraînement, il faisait des trucs que j'ai vus nulle part ailleurs ! Ma plus grand émotion, ça reste la victoire 5-0 à Hambourg avec les Verts en Coupe d'Europe. Contre Hrubesch, Kaltz dans un stade plein.

 Je suis emballé par cette équipe de Nice. L'entraîneur est exceptionnel et le club garde une dynamique avec son projet de jeu et l'état d'esprit qu'il insuffle. L'équipe représente le club. Pour moi, c'est la plus belle équipe du championnat. Je ne la découvre pas. Je la suis depuis des années et elle reste dans sa logique. Malgré les départs de l'année dernière, l'équipe s'est améliorée. Dante est un Monsieur, Younès Belhanda est capable de tout faire, il est très bon et sait se fondre dans le collectif. Et Mario Balotelli est la finalité de ce collectif.

Je suis très ami avec Christophe Galtier et je l'adore. Les Verts sont toujours dans le combat, avec de bonnes et de moins bonnes périodes. Ils sont souvent difficiles à jouer. Ils ont des capacités différentes que celles de Nice mais sont aussi très efficaces. Galtier fait une gestion de la saison. Parfois il privilégie la Coupe d'Europe, parfois le championnat, mais son équipe finit toujours dans les 5 ou 6 premiers. C'est solide et régulier. Avec Sainté, Nice aura une vraie opposition. Le joueur important dans cette équipe, c'est Perrin. Si Ruffier est bon dans les buts et que Perrin fait avancer son bloc, les Monnet-Paquet et Tannane peuvent prendre le relais pour bien jouer au ballon et bien embêter les Niçois."

 On rappellera à Paga qu'Oussama est suspendu pour la réception des Aiglons après avoir vu rouge chez les Grenats.

Le match vu par Kevin Monnet-Paquet (Source : Poteaux Carrés)

Dans le Progrès, Kévin Monnet-Paquet évoque la réception des Aiglons et ses possibles retrouvailles avec Paul Baysse. Extraits.

 "Nice joue bien au ballon, pratique un football huilé. Sur le terrain, on voit que les joueurs savent ce qu’ils doivent faire. Nice possède des footballeurs de talent, un mélange de jeunes et d’éléments expérimentésSi on laisse les Niçois dans leur zone de confort, avec de l’espace, ça va être compliqué. Il ne faut pas les laisser installer leur jeu. À nous de mettre l’intensité nécessaire pour les mettre en difficulté. Il faut qu’on recommence à gagner à Geoffroy-Guichard pour se replacer dans le haut du classement. On ne pense qu’à ça.

 Paul Baysse n’a pas eu de chance à Sainté. Il a presque eu un an de blessures. Aux yeux du coach, il y avait aussi des joueurs devant lui dans la hiérarchie. Il n’a pas pu trop s’exprimer, il n’était pas trop en confiance non plus. Dans le sud, il a trouvé un environnement idéal. Il a le capitanat, il est rassurant. Franchement, je ne l’ai pas vu faire un mauvais match depuis qu’il est à Nice. Paul est un très grand pote. Je suis heureux pour lui car il a galéré dans sa carrière. Le voir en tête du championnat, avec le brassard, je dis chapeau !"

 Reste à savoir si l'ancien défenseur central stéphanois sera opérationnel, une lésion musculaire derrière le genou l'ayant fait rater les trois derniers matches de championnat....

Les supporters niçois privés de déplacement (Source : Poteaux Carrés)

Sur son site officiel, l'OGC Nice déplore que les supporters des Aiglons soient privés de Chaudron en match de clôture de la prochaine journée.

 "L'annonce était malheureusement prévisible. Son officialisation n'en est que plus amère. Suite à un arrêté prononcé par la préfecture de la Loire, le Gym se déplacera à Saint-Etienne sans ses supporters. Les voyages défilent, les interdictions se succèdent. Après Metz, St-Etienne ne verra aucun Niçois prendre part à ce qui devait être une grande fête du football. A 20h45, sur Canal + et beIN Sports, le parcage visiteur de Geoffroy-Guichard s'habillera donc de vide. Espérons que nos voisins européens n'y prêteront pas attention et que les Autrichiens de Salzbourg, qui se sont régalés de l'ambiance proposée par les 1260 supporters du Gym au mois d'octobre, ne regarderont que le jeu. Faute de quoi l'incompréhension et le ridicule frapperont une nouvelle fois. L'exemple européen ne convainc malheureusement pas. Persuadées que la répression demeure l'unique solution pour sécuriser un stade, les autorités françaises ont donc à nouveau agi, en condamnant le peuple niçois à rester devant son écran. A pousser son Gym de loin.

Comme la conséquence, les causes invoquées restent les mêmes, à l'instar du lexique "copié-collé" d'usage. La préfecture de la Loire interdit donc à "toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l'OGC Nice ou se comportant comme tel l'accès au stade Geoffroy-Guichard et à ses abords", car "un antagonisme fort oppose depuis plusieurs années une partie des supporters ultras des clubs, à l'origine de troubles graves à l'ordre public". Le tout en stipulant que "la mobilisation des forces de l'ordre ne permet pas d'assurer la sécurité des personnes, notamment des supporters eux-mêmes." Pas surpris mais très déçu, le Gym prend acte de cette nouvelle interdiction, mais tient à préciser que ses fervents supporters adoptent une attitude irréprochable depuis de longues semaines, que ce soit à Nice, en France ou en Europe. Ce qui, à défaut de faire bouger les lignes, mérite le respect. Tout comme un football populaire de plus en plus bafoué."

Quand Yoan Cardinale prend Nice pour le Barça (Source : Poteaux Carrés)

France Football de mardi en fait des tonnes sur l'OGC Nice, qui affrontera l'ASSE ce dimanche soir dans le Chaudron. Très sûr de lui, le gardien Yoan Cardinale compare son équipe au Barça, source d'inspiration au centre de formation des Aiglons. Extraits.

 "Quoi de mieux que de gagner en jouant bien ? Après Nantes, sous la douche, j'en parlais avec Bodmer. "Bod, de la cage, j'ai l'impression d'être dans mon canapé et de regarder Barcelone. Des fois, j'ai l'impression que vous abusez..." J'ai demandé à Dante : "Tu as déjà pris du plaisir comme ça ? " Il m'a dit : "Jamais." Pourtant il a joué au Bayern, il a gagné la C1, il a été demi-finaliste d'une Coupe du monde. C'est beau d'entendre ça. Il y a 15 ans, quand on parlait de Nice, c'était à propos de l'agressivité de Rool, de Balmont. Les adversaires se disaient qu'ils allaient prendre des coups, aujourd'hui ils se disent qu'ils ne vont pas toucher beaucoup le ballon. Entendre le Nantais Gillet dire qu'il avait l'impression qu'on s'amusait avec eux, c'est plaisant. Des adversaires me disent : "Vous nous avez tués, vous avez une belle équipe."

 Quand je suis arrivé au club il y a 8 ans, les entraîneurs et le directeur du centre de formation nous on dit : "On a une idée en tête : projet de jeu Barcelone ! On va jouer comme le Barça !" On nous a expliqué que le gardien devait faire des passes, ne pas dégager n'importe comment. Tout le monde s'est pris au jeu, le gardien, les défenseurs, les milieux. Je me souviens d'un tournoi où le coach m'avait dit : "Tu n'as pas le droit de dégager de tout le tournoi. C'est 50€ le dégagement." Quand vous touchez zéro, je peux vous garantir que vous faites des passes. Et puis on a gagné la Gambardella, on est montés en CFA et aujourd'hui on est premiers en L1. Je ne parle pas des Caennais en particulier, mais de façon générale, il y a certains matches de L1... On ne fait pas du foot pour ce genre de spectacle. Si c'est uniquement pour bloquer Mario pendant 90 minutes, pfff !"