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Europa
League : journée 1 |
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Jeudi 15 septembre 2016 |
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Réactions : Loïc Perrin Romain Hamouma Kevin Malcuit Jessy Moulin Christophe Galtier |
Mis sous pression par une équipe de Mayence désireuse de bien commencer sa première aventure européenne, les Verts ont égalisé, comme vendredi dernier à Paris, en toute fin de match grâce à l'inévitable Robert Beric.
Le match
Parc des Princes, Opel Arena, même combat ! Ce jeudi à Mayence, les Verts
ont réédite en Allemagne la performance réussie à Paris vendredi dernier
(1-1). Menés au score, les Verts sont revenus au score (1-1) grâce à leur
buteur en or, Robert Beric. Devant de très nombreux supporters stéphanois,
l'attaquant slovène a marqué son quatrième but depuis le début de saison,
toutes compétitions confondues. Les changements tactiques opérés par
Christophe Galtier se sont révélés judicieux. Alexander Södelund, entré
en jeu à la place d'Henri Saivet, a été en effet passeur décisif sur le
but de Robert Beric. Ce nul permet à l'ASSE de bien démarrer cette campagne
européenne avant deu matches à domicile, face à Anderlecht et Qabala.
L’entraineur allemand Martin Schmidt l’avait annoncé hier en conférence
de presse : une atmosphère européenne enveloppait la ville de Mayence
ces derniers jours. Et c’est bien dans une vraie ambiance de Coupe d’Europe
que les Verts attaquent leur neuvième match officiel en un mois et demi de
compétition.
Portés par un Kop ouest qui n’avait pas hésité à entonner le célèbre
chant « You’ll never walk alone » juste avant l’entrée des
joueurs, les coéquipiers de Gaëtan Bussman imposent un pressing haut et un
rythme élevé aux Verts dès les premières minutes. Devant faire face à une
grosse intensité dans les duels lors des vingt premières minutes, les hommes
de Christophe Galtier, positionnés en 4-3-3, font le dos rond et tentent de répondre,
tant bien que mal, au défi physique imposé par l’équipe allemande. Les
Verts sortent peu à peu de leur camp à la demi-heure de jeu et se montrent même
dangereux en contre grâce à Romain Hamouma et Loïc Perrin qui manque de peu
une balle de 1-0.
Au retour des vestiaires, les Allemands appuient sur l'accélérateur et
tentent leur chance sous l'impulsion de Clemens et de leur remuant numéro
10,Malli. Mais ces tentatives lointaines ne sont que le prélude d’une vague
d’assauts allemands que les coéquipiers de Loïc Perrin auront du mal à
repousser. Alors que Jessy Moulin sort parfaitement dans les pieds de Clemens
(55e), puis se détend de tout son long pour détourner magnifiquement une
frappe de Bussmann (56e), il ne peut rien faire en revanche, une minute plus
tard, lorsque le corner frappé par Malli traverse toute la défense stéphanoise
pour être repris victorieusement par le capitaine Bungert (Mayence
1-1 ASSE, 57e).
À partir de là, les Verts n’ont d’autre choix que d’aller chercher
plus haut leur adversaire tandis que Christophe Galtier décide d’injecter
du sang neuf en faisant entrer coup sur coup Oussama Tannane et Jordan
Veretout. Sur le côté droit, Kévin Malcuit et Romain Hamouma combinent bien
et l’ancien Caennais adresse de nombreux centres. Les Verts poussent de plus
en plus et passent même tout près de l’égalisation par l’intermédiaire
de Romain Hamouma (70e) et Ole Selnaes (73e).
C’est finalement Robert Beric, épaulé en attaque par Alexander Söderlund
dans le dernier quart d’heure, qui trouve l'ouverture. Sur un coup franc
lointain frappé par Kévin Théophile-Catherine, Alexander Söderlund dévie
justement un ballon vers l’international slovène qui l'envoie au fond des
filets (Mayence 1-1 ASSE, 88e). Dans les dernières secondes,
les Verts auront même l’occasion de l’emporter, mais l’essentiel est là
avec ce premier point européen de la saison engrangé en déplacement.
La réaction de Christophe Galtier
L'entraîneur des Verts évoque l'importance du résultat mais regrette que son équipe ait manqué sa première-mi-temps.
Etes-vous satisfait d'avoir réussi à égaliser en tout fin de
match, comme à Paris vendredi dernier ?
C'est le collectif qui rapporte ce point arraché dans les dernières minutes.
Nous avons une profondeur de banc qui nous permet d'avoir différentes
options. Pour marquer il a fallu changer de schéma. Si on veut exister dans
ce mini- championnat, il faudra montrer autre chose. C'est toujours un bon
point lorsque l'on démarre une telle compétition.
Ce match vous laisse-t-il des regrets?
Si nous avions commencé le match d'une autre manière, je pense que nous
aurions obtenu un résultat plus positifAprès le but, j'ai trouvé que l'équipe
allait de mieux en mieux. Hélas, nous avons été absents dans plusieurs
secteurs. En première mi-temps, nous avons été très peu disponibles dans
le jeu, Mon équipe a peu couru et a été battue dans les duels. Je ne pense
pas que ce soit de la suffisance mais pendant quarante-cinq minutes, nous
avons peut-être oublié tout ce qu’il faut mettre dans un match de coupe
d’Europe.
Vos changements se sont révélés payants et ont contribué à
redynamiser l'équipe.
Je dois m'appuyer sur la totalité de mon effectif pour montrer que la
performance compte, pas le statut. de tel ou tel joueur Des joueurs
n'ont pas donné satisfaction en première mi-temps. Mes choix de départ
n'étaient peut-être pas les bons.
Robert Beric, le buteur
Son but tardif soir en est une délicieuse
preuve : malgré sa longue blessure, Bob Beric a vite retrouvé
sa légendaire efficacité.
A Mayence il jouait, en tant que titulaire son 16ème match
en Vert (9 en Ligue 1, 7 en Europa League), et il a claqué son 9ème
pion (5 en Ligue 1, 4 en Saint-Etienne coupe d'Europe).
Ce profil de serial buteur n'est pas une nouveauté. Rien qu'en Coupe
d'Europe, Bob a claqué 13 buts : 7 avec Maribor, 2 avec le Rapid Vienne et
donc 4 chez nous.
C'est une lapalissade, mais c'est aussi avec un tel atout que Sainté fera
mieux en 2017 qu'en 2016.
La réaction de Jessy Moulin
Dans la dernière édition du Progrès, Jessy Moulin revient sur son match réussi à Mayence. Extraits.
"Après avoir touché deux ou trois ballons, on se libère, on prend confiance, on se met vraiment dans le match. J’ai essayé de ne penser qu’à moi-même, pas aux actions que je pouvais faire. Juste penser à l’instant présent, à être concentré sur chaque ballon. Je suis second gardien. C’est très dur quand on ne joue pas. J’ai la chance de jouer. J’ai toujours eu ce but, sinon, je ne serais plus là. C’est ce qui m’a fait tenir. Car, au bout d’un moment, si on baisse les bras, on est vite remplacé. J’ai une carotte au bout, qui est là, vraiment là. Jouer, c’est un pur régal. J’ai réussi à trouver une certaine sérénité. C’est ce que je recherche pour mettre l’équipe en confiance. Qu’elle joue en ayant confiance en moi. C’est ce que j’ai réussi à faire. J’en suis content. C’est bien d’avoir la confiance du coach et de l’équipe. Fabrice Grange a été très présent pour moi aussi. Il a trouvé les bons mots pour me rassurer, me mettre en confiance."
Christophe Galtier pas vraiment satisfait (Source : Poteaux Carrés)
Une victoire historique (Source : Poteaux Carrés)
Pogba ou Jesus (Source : Poteaux Carrés)
Des sous, des sous (Source : Poteaux Carrés)
La réaction de Ben Shimon, coach du Beitar
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dan Einbinder, milieu de terrain du Beitar
L'avis de Johan Audel (Source : Poteaux Carrés)