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Championnat (journée 3)
ASSE - Amiens SC : 3-0
Les Verts dans le trio de tête
Source :  Site Poteaux Carrés

Samedi 19 août 2017                  

La fiche du match    Le film du match    La video du match

Les réactions : Oscar Garcia  Loïs Diony   Le chant de la victoire    Bryan Dabo    

Trois matches, trois victoires. Vainqueurs d’Amiens (3-0) ce samedi soir dans le Chaudron grâce un doublé de Bryan Dabo et un nouveau but de Jonathan Bamba, les Verts réussissent un début de championnat parfait.

Le match

Ce samedi soir, les Verts sont en tête de la Ligue 1 et à la hauteur des champions de France en titre. Bien sûr, après trois journées de championnat, le classement reste anecdotique mais il reflète l’état de forme d’une équipe conquérante. Efficaces en attaque, les coéquipiers de Loïc Perrin sont également intraitables en défense. Amiens, qui avait perdu ses deux premiers matches, ne leur a pas résisté (3-0). L’ASSE a plié l’affaire en première période. Toujours aussi incisifs, les Stéphanois ont marqué deux de leurs trois buts buts avant la pause et se sont rendu la tâche plus facile dans un stade en fusion avec le retour des kops.

Pour sa toute première titularisation, Loïs Diony a été à l’origine des deux penaltys obtenus par son équipe dès la première mi-temps. Remplacé par Hernani, il est sorti sous les acclamations du public. Jonathan Bamba a tiré le premier penalty et signé son deuxième but en trois matches.

Bryan Dabo a frappé le second penalty avec la même réussite. Le milieu de terrain stéphanois, en confiance, a réussi un doublé en trompant Gurtner d’un tir imparable en seconde période.

Certes, les Verts ont concédé des occasions - le promu a vu de ses tirs heurter les montants -, mais ils ont également donné l’impression de pouvoir créer le danger à chaque instant. Romain Hamouma, en forme, aurait pu alourdir le score en fin de match. Cette victoire récompense les efforts et l'état d'esprit d'un groupe pour Oscar Garcia. «L'humilité et le travail sont le leitmotiv de cette équipe. Tout le monde est heureux et se donne à 100% tout le temps », a souligné l'entraîneur catalan lors de sa conférence de presse d'après-match.

En tout cas, les Verts vont pouvoir préparer en toute sérénité leur déplacement à Paris, vendredi prochain.

Les réactions

Content du début de saison de son équipe, Oscar Garcia a gardé les pieds sur terre hier soir en conférence de presse. Extraits. 

"Tout le monde aurait signé pour un tel début de saison. Notre force est l’humilité et si on continue comme ça, on ne pourra rien nous reprocher. C’est ce que je veux. Que mes joueurs dorment bien parce qu’ils auront tout donné en match et à l’entraînement. Il y aura des équipes meilleures que nous parce qu’elles ont beaucoup d’argent, beaucoup acheté, mais nous on doit travailler avec confiance.

 Je veux que mon équipe progresse chaque jour. On n'est pas encore au top, ce n'est pas parfait, je veux qu'on joue mieux. Mais il y a beaucoup de choses positives, des joueurs qui ont progressé. Je veux souligner le rôle de Léo Lacroix parce qu’il est le plus heureux quand on gagne alors qu’il ne joue pas. Pour moi, c’est l’exemple d’un très bon professionnel. Je veux le souligner parce qu’il nous aide beaucoup et c’est un joueur très apprécié par un staff."

Auteur d'un doublé hier soir, Bryan Dabo revient sur la victoire contre Amiens dans la Pravda du jour.

 "Tout n'a pas été facile mais on a su se montrer tueurs. On peut même considérer qu'on a fait une très bonne première période. En seconde mi-temps, Amiens a tout fait pour revenir dans le match. Même si on peut faire beaucoup mieux dans certains enchaînements, on a globalement affiché une maîtrise non négligeable. Et on a su les sanctionner avec un troisième but qui a tué le match."

Auteur du but victorieux contre Nice, passeur décisif contre Caen, Jonathan Bamba a encore contribué au succès des Verts hier contre Amiens. Outre son ouverture du score sur pénalty, il est à l'origine du troisième but qui a tué le match. Le numéro 14 de l'ASSE savoure dans Le Progrès.

 "Je suis très content de mon deuxième but de la saison. J’ai pris la décision de tirer le penalty. Souvent à l’entraînement on se chamaille. Bryan se sentait de tirer le deuxième donc je lui ai laissé. Mais c’est le collectif qui compte. On a fait le plein de confiance. On ira au Parc des Princes sereinement pour jouer notre carte à fond."

Loïs Diony commente sa première titularisation sous le maillot vert dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 "C’est d’abord l’équipe qui prime, donc deux penaltys obtenus, c’est le plus important. Après, personnellement, j’aurai préféré marquer. J’ai encore des choses à améliorer, des petites pertes de concentration qui font que j’ai perdu quelques ballons. Mais j’ai trouvé mes marques sur mes appels en profondeur. La prochaine fois, j’espère avoir les opportunités pour en mettre une au fond. J’aime bien me battre, je suis un guerrier. Faire le pivot et aller en profondeur c’est un peu compliqué. Mais si je dois le faire, je le ferai. Il ne faudrait surtout pas prendre une volée au Parc."

Dans la dernière édition du Courrier Picard, l'entraîneur amiénois et son latéral gauche commentent leur défaite dans le Chaudron.

 Christophe Pelissier : "Quand on prend 3-0, on ne peut pas dire qu’on a des regrets. On a fait jeu égal avec Saint-Etienne, mais dans le football, il faut être efficace dans les deux zones de vérité. Ça n’a pas été le cas. Le premier penalty est sévère et il met les Verts dans une situation favorable. On s’est créé des situations, mais on n’a pas eu la réussite. C’est souvent le lot des équipes qui sont au fond du classement."

 Julien Ielsch : "Le score peut paraître sévère mais c’est la Ligue 1. En National, tu peux faire des erreurs et tu ne les paie pas cash. En Ligue 2, c’est une erreur sur deux et en Ligue 1, c’est une erreur sur une. C’est le haut niveau et on ne peut pas se permettre de commettre des erreurs."

Depuis samedi soir, on comprend mieux pourquoi Sainté convoitait Tanguy Ndombele ! Le prometteur milieu de terrain amiénois a brillé à Geoffroy-Guichard mais il a eu la malchance de tirer deux fois sur les montants de Stéphane Ruffier. Dans la dernière édition du Courrier Picard, le protégé de Romain Poyet revient sur cette rencontre de la 3e journée de L1.

 "Si on regarde la physionomie du match, on a plus d’occasions qu’eux. Après, il y a deux penaltys, puis le troisième but. Il nous a manqué un peu de réussite, un peu de chance, un peu de réalisme, un peu de tout. Il faut garder la tête haute. On n’arrive pas à marquer mais j’espère qu’avec le temps, on va y parvenir. Il ne faut pas baisser les bras. On savait que ce serait dur. Peut-être pas autant mais bon, il reste 35 matches. Il nous manque un peu de réussite et il faut la forcer, car elle ne va pas arriver toute seule."

Dans la dernière édition du Courrier Picard, le milieu amiénois Thomas Monconduit revient sur la défaite de son équipe dans le Chaudron.

 "Le score ne reflète pas forcément le match, mais on donne le bâton pour se faire battre, surtout en première mi-temps. Après, en seconde période, c’était plutôt pas mal ce qu’on a fait. Mais on a vu la différence entre une équipe réaliste, que ce soit dans la zone défensive ou la zone offensive, et une équipe qui n’est pas en confiance et manque de réalisme. On a eu des occasions, mais on n’est pas assez tranchants devant le but. Et ce n’est pas une question d’attaquants, tout le monde est concerné. Cela fait déjà trois matches que ce n’est pas forcément l’adversaire qui nous met en difficulté, c’est nous-mêmes et c’est frustrant." 

Oscar Garcia : "Heureux de la victoire et de l'ambiance"

Après trois journées, les Verts sont co-leaders de Ligue 1 avec l’AS Monaco. Satisfait de la nouvelle victoire obtenue par son équipe ce samedi face à Amiens, l’entraîneur de l’AS Saint-Etienne met en exergue le très bon état d’esprit qui règne chez ses joueurs.

Êtes-vous satisfait du résultat et de la prestation globale de votre équipe ?
Tout n’est pas parfait car je veux que nous jouions mieux encore et nous avons besoin de temps pour cela. Mais après un mois et demi de travail, je suis content de l’attitude de mes joueurs. On ne peut pas leur demander plus. Je crois que tout le monde aurait signé pour commencer de la sorte. Je suis également très heureux d’avoir offert une victoire à notre public et de voir ce stade plein. L’ambiance a été magnifique. Nous jouons pour nos supporters, cette victoire est pour eux.
 
Votre équipe a beaucoup attaqué en première mi-temps puis a davantage géré après la pause. Etait-ce prémédité ?
Nous jouons avec beaucoup d’intensité nos premières mi-temps. Il est donc normal qu’on ne puisse pas jouer tout le match à ce niveau. L’adversaire joue aussi et il ne faut pas oublier qu’Amiens est une équipe très physique. Ceci dit, je suis satisfait de la première mi-temps que nous avons disputée. Nous avons confiance dans le travail que nous effectuons chaque jour afin de progresser. Nous allons profiter de cette victoire, ce soir, puis nous commencerons à penser à Paris dès demain.
 
Quels sont vos objectifs pour la suite ?

Si nous continuons comme ça, tout le monde sera très content. Si nous jouons tout le temps à 100%, personne ne pourra nous dire de faire plus. Je veux que mes joueurs puissent dormir tranquille en se disant qu’ils ont tout donné en match et à l’entrainement. Après, il y a d’autres clubs qui ont un pouvoir financier supérieur au nôtre et qui ont recruté de bons joueurs. Mais il faut continuer de travailler avec humilité et confiance afin de progresser jour après jour. Nous ne sommes pas encore au top mais il y a beaucoup de choses positives. Notre leitmotiv, c’est humilité et travail.
 
De nombreux jeunes ont débuté la rencontre. Est-ce votre marque de fabrique ?
Pour moi, tout le monde est au même niveau. Je ne fais pas attention si un joueur est un ancien du vestiaire, si c’est une recrue, si c’est un jeune. J’aime travailler avec les jeunes joueurs mais je ne regarde pas l’âge de mes joueurs. Ce qui est important pour moi est que les joueurs s’entrainent très bien et progressent, comme c’est le cas actuellement. A cet égard, je veux souligner par exemple l’attitude de Léo Lacroix. Il ne joue pas, il nous aide beaucoup avec les Brésiliens, mais il est le plus heureux dans le vestiaire après nos victoires. Pour moi, il est un exemple et un vrai professionnel. C’est appréciable de pourvoir compter sur des joueurs comme lui. 

L'avis de Robert Herbin

Robert Herbin revient sur la victoire des Verts contre Amiens dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 "Les Verts n’ont pas toujours été très entreprenants. Les Verts ont eu chaud, leur jeu était incohérent, plutôt confus. Le collectif a besoin de se roder en ce début de saison, ce qui est compréhensible. Les joueurs apprennent à se connaître, à trouver des automatismes. L’ASSE n’a pas concédé le moindre but lors de ses trois premiers matches, c’est intéressant. Pour construire une équipe, il faut s’appuyer sur une très bonne défense. Il existe une bonne solidarité, cela aussi est rassurant. J’attends avec impatience le match à Paris. Ce sera un test qui permettra de mesurer la stabilité de l’équipe."

Ronaël Pierre-Gabriel dans l'équipe type de l'Equipe et de France Football

Libéré des pépins physiques qui ne lui avaient permis de pleinement s’exprimer sur la durée la saison passée, Ronaël Pierre-Gabriel réalise un excellent début de saison. Titularisé pour la troisième fois de la saison sur le flanc gauche de la défense avant d’être replacé sur le côté droit, suite à la sortie de Saidy Janko à la mi-temps, l’international U19 tricolore a de nouveau impressionné samedi soir, face à Amiens. Auteur de deux retours miraculeux sur Konate et Manzala qui se présentaient seul face à Stéphane Ruffier, le latéral formé au club a gagné treize ballons et également apporté sa contribution dans la phase offensive. Le latéral stéphanois est récompensé pour ses 15 duels disputés (record de son équipe), ses 73,3% de duels gagnés (record du match parmi les titulaires) et ses 9 tacles.

Crédité d’un 6/10 dans le journal L’Equipe, comme la semaine dernière, le latéral droit de formation figure pour la deuxième fois d’affilée dans l’équipe-type du quotidien sportif au poste de latéral gauche. Félicitations Rony !

L'équipe type de la 3e journée : Johnsson - Sabaly, Glik, Da Silva, Pierre-Gabriel - Leragier, Rabiot - Malcom, Fekir, Neymar - Sala.

France Football met RPG avec Neymar dans le onze type de la 3e journée :

Tatarusanu - Tete, Glik, Da Silva, Pierre-Gabriel - Lerager - Traoré, Fékir, Neymar - Malcom, Mubele.

 Le numéro 10 du QSG (8/10) prend seul la tête au classement des étoiles devant un trio composé d'Ole Selnaes, Nabil Fekir et Malcom (7/10).

Cela n'était pas arrivé depuis 44 ans

Les Verts n'avaient plus remporté les trois premières journées du championnat depuis la saison 1973-1974. Cette saison-là, les protégés de Robert Herbin avaient même enchaîné un quatrième succès contre une équipe parisienne (4-0 contre le Paris FC). Les hommes d'Oscar Garcia savent ce qu'il leur reste à faire vendredi prochain au Parc...

Comme le relève l'Equipe du jour, trois équipes (l'ASSE, Monaco et le QSG) ont remporté leurs trois premiers matches de la saison alors qu'aucune formation n'y était arrivée la saison passée. Dans l'histoire de la L1, c'est seulement la troisième qu'un trio fait carton plein après les trois premières journées... et c'est la troisième fois que Sainté en fait partie ! Lors de la saison 1954-1955, les Verts étaient accompagnés de Lille et Metz. Lors de la saison 1967-1968, seuls le SCO d'angers et Nice suivaient leur train d'enfer.

 La seule fois où les Verts avaient fait un sans faute lors des trois premiers matches, ils avaient fini champions et remporté la Coupe grâce à Rachid Mekhloufi. Mais gare à l'enflammade ! Selon Opta, la 6e place est le classement moyen d'une équipe affichant trois victoires après trois journées. L'agence de statistiques sportives nous rappelle que la bande à Oscra est encore loin du record de victoires d'affilée en inauguration d'une saison. Lors de la saison 1936-1937, l'Olympique Lillois avait remporté ses 8 premiers matches.

Une défense hermétique

Comme l'a relevé hier soir le potonaute sam42 sur notre forum, c'est seulement la 3ème fois de son histoire que l'ASSE n'encaisse pas de but lors des 3 premières journées.

 Les deux précédents :
Avec Baup en 2005/06 : Ajaccio 0-0, Troyes 0-0 et Metz 2-0
Avec Batteux en 1967/68 : Strasbourg 1-0, Lens 3-0 et Bordeaux 1-0

 Dans les deux cas, les Verts avaient pris un but lors de la 4e journée. A Stéphane Ruffier de supplanter Georges Carnus et Jérémie Janot vendredi prochain au Parc !

Un nouveau Bryan Dabo

Bryan Dabo était l'invité de beIN Sport aujourd'hui. Merci au potonaute sam42 pour la retrancription des propos du numéro 7 des Verts !

 "Pour commencer, tactiquement, le coach demande un pressing intense, après il sait que ce n’est pas possible de presser tout le match. Après la première chose qu’il veut c’est que le bloc soit haut et qu’on aille chercher l’adversaire. Il nous demande, Ole Selnaes, Assane ou moi, d’être très présent dans l’intérieur du jeu et quand on à la balle de faire vivre l’équipe. En pré-saison, il nous disait qu’on n’avait pas besoin de dribbler 3 ou 4 joueurs mais de jouer en 1 ou 2 touches de balle parce que le milieu c’est le cœur de l’équipe.

Par rapport au milieu qu’on a, j’ai des qualités un peu différentes d’Ole et d’Assane, ou d’Habib Maiga et Hernani qui peuvent rentrer. Je suis un joueur un peu plus box to box et il me demande d’être très présent dans les surfaces de réparation que ça soit offensivement ou défensivement. Après ça me demande beaucoup d’effort mais quand y a les succès comme lors de ces 3 premiers matchs, on est très très heureux.

Contre Caen, j’ai été meilleur que contre Amiens. Hier, j’ai eu de meilleures stats parce que j’ai été décisif. On marque 3 buts et moi, j’en marque 2. C’est vrai que c’est une performance importante mais j’ai préféré ma performance contre Caen. Après il me le répète depuis le début de l’année, c’est une bonne chose pour moi, je suis capable de faire mieux et c’est qu’il compte sur moi. L’équipe a besoin de grosses performances et c’est pas quelque chose de méchant, au contraire. Quand un coach essaie de vous tirer vers l’avant, ça veut dire qu’il vous aime bien. Il ne veut pas que je reste dans la suffisance et c’est une très bonne chose.

Le coach est exigent sur des petits détails, que ça soit sur des toros ou des conservations de balles, quand un joueur fait une touche au lieu d’en faire deux, il va arrêter le jeu tout de suite pour lui dire qu’il doit en faire deux. Il est pointilleux sur certains détails tactiques et techniques, et c’est ce qui va nous faire progresser. Après ça fait qu’un mois et demi, qu’on travaille ensemble. Je ne pense pas qu’en un mois et demi, on ait le temps de façonner vraiment une philosophie de jeu mais il nous tire vers quelque chose et on voit un groupe qui adhère. Il va passer par beaucoup de travail, aujourd’hui tout nous souri mais attention, on n’est pas les plus beaux, il y a encore beaucoup de travail et il faut garder l’humilité qu’on a depuis le début de saison.

C’est vrai que le changement de coach a tout changé pour moi. Depuis le début d’année, c’est une question qui est récurrente par rapport à mes performances, on me demande ce qui a changé entre les deux coachs. Après, je ne suis vraiment pas là pour critiquer Christophe Galtier parce qu’on n’oublie pas tout ce qu’il a fait pour le club de St Étienne et ça c’est quelque chose d’unique. Moi, je suis focalisé sur le nouveau coach et c’est vrai que c’est une forme de renaissance même si le mot je le trouve un peu trop fort. L’année dernière, j’ai passé une saison très très très difficile et je me suis remis en question. Il y a beaucoup de remise en question. Je ne suis pas un joueur qui va accabler les anciens coachs, parce que je ne suis pas comme ça. Je n’ai pas été élevé comme ça. C’est pas dans ma mentalité.

 Je ne vais pas dire que c’est la faute du coach, que M. Galtier était nul, que moi, j’étais le joueur le plus fort de l’effectif. Pas du tout. Il avait sa part de responsabilité, j’avais ma part de responsabilité. Certains joueurs ont été mis au placard parce qu’ils avaient leur part de responsabilité aussi. Après moi je suis un homme, donc j’assumerai mes responsabilités et vraiment je suis focalisé sur cette saison et je veux vraiment effacer tout ce qu’il s’est passé et il n’y a que sur le terrain que je peux répondre à ça. J’ai eu beaucoup de soutien que ça soit le staf, les supporters quand je me promenais dans les rue de St Étienne, me disaient : « ne pars pas, reste »."

La pelouse de Geoffroy Guichard en mauvais état

France Bleu nous explique pourquoi la pelouse du Chaudron est redevenue un potager.

 "En fin de saison dernière, dès le 18 mai, les services de Saint-Étienne Métropole ont procédé au scalpage de la pelouse : on a coupé toute l'herbe au-dessus du substrat synthétique installé au printemps 2014, l'idée étant de tout mettre à nu, de semer et de disposer ensuite d'une pelouse à l'apparence neuve. Malgré le travail des jardiniers et  l'achat de voiles d'ombrage pour protéger la pelouse, celle-ci ne s'est pas suffisamment enracinée. Il faudrait 6 à 8 cm d'enracinement mais il n'y en a que sur 3 à 4 cm. Conclusion : l'herbe ne tient pas et elle s'arrache quasiment immédiatement. Depuis ce weekend, la pelouse a été traitée, et Saint-Étienne Métropole a 3 semaines pour lui redonner de la vigueur avant le prochain match à domicile le weekend du 9 septembre contre Angers, en dosant notamment l'arrosage. Si cela ne prend pas, la bonne période pour voir pousser l'herbe va vite passer, et l'automne et l'hiver vont paraître bien longs aux jardiniers du stade et aux joueurs de l'ASSE."

Mathieu Bodmer en difficulté

A la peine samedi soir lors de son retour à Geoffroy-Guichard, Mathieu Bodmer se fait tacler aujourd'hui par l'autoproclamée "bible du football". Extraits.

 "Trop juste en défense, trop court au milieu. À 34 ans, Mathieu Bodmer semble jouer avec des jambes bien lourdes. À l'issue de la défaite d'Amiens à Saint-Étienne, les supporters picards n'avaient pas de mots assez durs sur les réseaux sociaux pour crier leur déception. De l'avis unanime, c'est l'ex-joueur du PSG qui a encore plombé les siens. Certes, Bodmer n'est pas le seul responsable du zéro pointé des promus après trois journées (encore moins sur le fait qu'ils n'aient toujours pas marqué), mais vu son expérience, il est fatalement plus exposé de par son statut à part dans un effectif qui découvre la L1. Alors que ses coéquipiers évoluaient pour la plupart en National il y a deux ans, lui a connu les ors des grosses écuries françaises, disputé vingt-six matches de C1.

 Il doit les aider à trouver la voie, a minima la montrer. Mais après trois rencontres, force est de constater que le Bodmer d'Amiens ressemble fort à celui de Guingamp. En Bretagne, l'ancien Parisien avait donné l'impression d'être constamment hors de forme (treize matches au total). À sa décharge, l'entraîneur Christophe Pelissier l'a titularisé dans un rôle différent à chaque fois :au centre d'une défense à cinq au Parc, associé à Adenon en charnière face à Angers, aligné comme seul milieu récupérateur à Geoffroy-Guichard. Manifestement, le rôle de couteau suisse ne lui convient pas. Le coach amiénois va rapidement devoir le fixer à un poste pour que Bodmer apporte son maximum à l'opération maintien de Picards bien mal embarqués."

Julien Ielsch a apprécié

Julien Ielsch, qui a découvert  la Ligue 1 à 34 ans samedi dernier, restera marqué à vie par son expérience dans le Chaudron.

 "J'ai vécu ce match comme un cadeau de fin de carrière. Ça m’a fait plaisir de pouvoir évoluer au moins une fois en Ligue 1. Je ne me suis pas mis de pression supplémentaire" explique le latéral gauche amiénois dans la dernière édition du Courrier Picard. "On m’a dit en début de saison que je n’aurai pas beaucoup de temps de jeu, alors j’en ai profité ! Vivre ça au stade Geoffroy-Guichard, ça ne s'oublie pas, surtout avec les deux kops ouverts. C’est sûr qu’il y a pire pour une première !"