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Bientôt le jugement 
dans l'affaire Romeyer - Carvalho
Source :  Site Poteaux Carrés

Mardi  22 août 2017                  

Dans sa dernière édition, Le Parisien esaye de faire la lumière sur la ténébreuse affaire Carvalho, élément de blocage au projet d'ouverture du capital de l'ASSE. Extraits.

 "Ancien gérant de société, âgé de 56 ans, Adao Carvalho, qui détient indirectement 22 % du capital du club depuis 2004, va être jugé le 14 septembre à Saint-Etienne pour recel d'abus de bien social et tentative de blanchiment. Trois ans après avoir déjà été jugé pour des faits similaires à Lyon, où il avait écopé de trois ans de prison, dont un avec sursis, et de 200 000 euros d'amende pour des délits commis alors qu'il dirigeait une entreprise de tuyauterie industrielle.

 Le parquet de Saint-Etienne juge en effet "immoral" qu'Adao Carvalho "puisse jouir des parts sociales achetées avec de l'argent provenant d'abus de biens sociaux". Mais le même parquet de Saint-Etienne admet aussi que cette nouvelle procédure est due à un oubli de saisir les titres litigieux de la part des magistrats lyonnais lorsqu'ils instruisaient l'affaire entre 2007 et 2014. Depuis près d'un an, cet oubli a été corrigé par un magistrat stéphanois et les 22 % du capital des Verts ont été saisis par l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués.

 Adao Carvalho ne "comprend pas pourquoi" la justice lui demande encore des comptes. Une forme d'acharnement, aux yeux de cet ancien joueur de foot de Sète  qui a aussi joué à Saint-Etienne mais dans la formation plus modeste des Portugais de Saint-Etienne. "Le droit français interdit qu'on soit jugé deux fois pour les mêmes faits", confirme son avocat, Me André Buffard, qui ironise aussi sur la destinée des 22 % du capital du club : "Seront-ils vendus aux enchères ou bien l'Etat va-t-il devenir actionnaire de l'AS Saint-Etienne ?"

 Deux options qui ne collent en tout cas pas avec les projets d'Adao Carvalho. Lequel affirme avoir "refusé depuis des années la proposition de Romeyer de me les racheter 1,25 million d'euros, alors que des investisseurs sont prêts à m'en donner 10 millions d'euros". Mais, là aussi, le litige opposant Adao Carvalho et Roland Romeyer, le président du directoire de l'ASSE, devant le tribunal de commerce n'est pas réglé et ne le sera pas tant que la procédure pénale ne sera pas soldée."

 

Dans ses pages "Faits divers - Justice", Le Progrès nous rappelle que ce feuilleton judiciaire n'est pas sur le point de connaître son épilogue. Extraits.

 "Quelle que soit la décision rendue le 14 septembre, il y aura appel, d’un côté comme de l’autre. Donc un nouveau procès, qui n’aura pas lieu avant plusieurs mois. Or, parallèlement à cette procédure pénale existe une procédure devant le tribunal de commerce : Roland Romeyer veut que l’argent bloqué de Carvalho lui revienne. Les deux hommes avaient monté une société en commun pour détenir 44 % de l’ASSE (22 % chacun). Sauf que le tribunal de commerce, qui doit se prononcer, attend qu’un jugement pénal soit rendu… Depuis des mois, il repousse donc sans cesse sa décision. Et tant que le litige entre Romeyer et Carvalho ne sera pas résolu, il y a peu de chances qu’un nouvel investisseur s’intéresse à l’ASSE, comme l’espère pourtant la direction du club."

Avocat de l'ASSE, Maître Olivier Martin réagit dans Le Progrès du jour suite aux derniers épisodes du feuilleton Roro-Carvalho relatés si-dessus. Extraits.

 "Déjà il est faux de dire que M. Carvalho possède 22 % du capital de l’ASSE. Il était actionnaire minoritaire d’une société luxembourgeoise. Cette société était elle-même actionnaire minoritaire de Croissance foot, la société dans laquelle Messieurs Carvalho et Romeyer s’étaient associés. Et Croissance foot est elle-même minoritaire (à 44 %) du capital de l’ASSE. Le procès concerne deux personnes mais le club n’a rien à voir là-dedans ! Il n’a d’ailleurs jamais été cité, que ce soit dans la procédure au pénal ou dans celle devant le tribunal de commerce. Cette affaire n’a jamais empêché l’ASSE de se structurer, de se développer et de se financer. e feuilleton dure depuis 2007, il serait temps qu’il se termine."