Accueil Résultats Effectif Nouvelles Stade Palmarès Historique Dirigeants Staff Statistiques Fans Liens | ||
Championnat (32ème
journée) |
|
|
Vendredi 6 avril 2018 |
À deux jours de la réception du Paris Saint-Germain, l’entraîneur stéphanois est revenu sur les objectifs du club pour la fin de la saison et sur l’état d’esprit de son groupe avant ce match capital.
À sept matches de la fin du championnat, vous venez d’atteindre les
42 points synonymes de maintien. Est-ce votre plus grande satisfaction ?
Si on m’avait dit, le 1er janvier, que nous serions dans cette position à
la veille de recevoir Paris, j’aurais signé des deux mains. C’est une énorme
satisfaction. Mais je pense qu'on ne doit rien à personne. Compte tenu du jeu
que l'on a produit, je pense que c’est mérité. Notre regard n’est plus
tourné vers le bas, mais plutôt vers le haut du tableau. Quand on voit l’équipe
qui nous précède à 44 points, et les trois suivantes à 45 points, on se
dit "pourquoi pas".
Le maintien, les joueurs seront-ils plus relâchés ?
Bien sûr mais ils ne seront pas pour autant moins concentrés. C’est un
groupe avec des joueurs expérimentés, qui vit très bien ensemble. Je le
vois tous les jours, ils sont heureux de se retrouver. Même avec un accroc
vendredi, il restera six matches : on fera le maximum pour aller le plus
haut possible. On sait d’où on vient, la saison a été riche en émotions.
C’est rare de vivre autant de chose pendant un même exercice. Sur leur
folie actuelle, les joueurs sont conscients qu’ils peuvent accomplir des
choses extraordinaires.
Vous avez déjà connu des clubs dans des situations similaires. C’est un
avantage ?
C’est un job particulier de prendre un club pendant une saison en cours.
Cela signifie que le club va mal. Je l’ai connu à Caen, puis à
Montpellier. Forcément, il faut construire un groupe opérationnel immédiatement.
Il n’y a pas de phase de préparation comme on peut en connaitre pendant
l’été, où l’on travaille les automatismes. À Saint-Étienne, on parle
beaucoup des recrues, mais certains joueurs ont retrouvé leur meilleur
niveau. Ce sont aussi eux les artisans de notre réussite.
Comment analysez-vous le retour en forme de Rémy Cabella ?
Il travaille bien, il a retrouvé son gourou Ghislain Printant. Il connait Rémy
depuis qu’il a 15 ans, et sait être intransigeant avec Rémy, parce qu’il
sait qu’il a des qualités extraordinaires. Rémy est en train de trouver
une vraie efficacité en gommant ses gestes superflus.
Sentez-vous votre groupe capable d’accrocher Paris ?
Peu d’équipes peuvent se le permettre. Il aurait mieux valu qu’ils soient
qualifiés en Ligue des Champions, et les jouer entre les deux quarts de
finale. C’est une équipe qui laisse très peu de chance à l’adversaire.
Je ne vais pas leur laisser le ballon, mais ils vont certainement le prendre.
Ils ont des joueurs qui peuvent marquer à n’importe quel moment du match.
Il faudra accepter de courir, face à une équipe qui a le don de vous user.
Nous n’aurons pas le droit à l’erreur, il faudra être agressif sur
chaque ballon.
A quelle type d'ambiance vous attendez-vous vendredi soir ?
Vendredi au stade, ce sera une fête. Un match à guichet fermé, c’était
inespéré quand je suis arrivé alors quand j'en ai rêvé. J'ai vécu ça
quand j'étais adversaire, ce stade est une véritable cocotte minute. Il
faudra utiliser cette force pour faire un résultat. C’est ce qui est beau
dans le football, c’est que tout peut arriver. Il faudra faire un match de
coupe.
Rémy Cabella : "J'ai hâte d'y être" La video
Le meneur de jeu de l’ASSE a évoqué son entente avec les acteurs du milieu de terrain, aujourd’hui en conférence de presse. Il a aussi insisté sur la sérénité qu’ont apporté les arrivées de Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant, tant sur le plan personnel que collectif.
Le maintien étant acquis, votre approche
des matches va-t-elle changer ?
C’est un soulagement pour tout le monde. C’était très difficile il y a
quelques mois, quand nous étions constamment dans le doute. Aujourd’hui, le
premier objectif est atteint. Mais si on veut avoir de l’ambition, il faut
aller plus loin. Le deuxième objectif est donc d’accrocher une cinquième
ou sixième place, synonyme de qualification européenne.
Y a-t-il plus de décontraction au quotidien ?
Justement, non. C’était la consigne de la semaine avant le déplacement à
Nantes. Nous nous devons de ne pas nous déconcentrer pour finir la
saison sereinement. Le match de ce week-end sera très difficile, mais on va
se battre pour accrocher un résultat positif. Ensuite, on préparera les
matches les uns après les autres, mais ce ne sera que du positif. Nous avons
une bonne équipe qui joue très bien au ballon.
Le mercato d'hiver constitue-t-il le tournant de la saison ?
Ça n’a pas tout changé, mais après cette période difficile, il a fallu
les vacances de décembre pour se vider la tête. L’arrivée de Jean-Louis
Gasset, celle de Ghislain Printant et le travail de Julien Sablé qui est avec
nous au quotidien nous ont fait du bien. Les joueurs de niveau international
ont aussi donné confiance pour tout le monde. La mayonnaise a pris petit à
petit, nous avons progressé pour montrer de belles choses.
Le derby à Lyon a-t-il fait évoluer l’état d’esprit du groupe ?
Nous avons montré que nous étions une nouvelle équipe, qui ne lâche rien.
On est capable de beaucoup de choses, face aux grosses équipes du
championnat. Quand je repense au début de saison, ce qu’on a vécu était
dur. Depuis la phase retour, on joue beaucoup mieux. On peut se dire qu’avec
cette équipe sur toute la saison, on aurait pu réaliser un bel exercice.
Quels rapports entretenez-vous avec Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant ?
Personnellement, je me régale avec ce staff. Ils savent allier rigueur et décompression.
Ils nous poussent pour donner le meilleur de nous-mêmes, ils nous apportent
de la sérénité. Ghislain, je le connais très bien et il me connait très
bien. Il crie beaucoup, on l’entend depuis Montpellier (rires) ! Avec
lui, il faut être à 1000%!
Vous avez marqué trois buts en deux matches. Comment-vous sentez-vous ?
Je me suis toujours bien senti ici. Il y a des joueurs qui me mettent dans de
bonnes conditions pour que je puisse m’exprimer. Ce rôle de numéro 10,
c’est la position dans laquelle je me sens le mieux. Avec Yann M’Vila et
Ole Selnæs, qui jouent à un très bon niveau, je me sens vraiment bien et je
joue de manière libérée. Yann apporte de la sérénité, il temporise,
permet de mieux sortir les ballons. Je me déplace en fonction de lui, je sais
que dès qu’il a le ballon dans les pieds, il va chercher la passe vers
l’avant. Il libère beaucoup de joueurs, notamment Ole qui joue à ses côtés.
Voyez-vous le PSG venir jouer en roue libre ?
Je pense que les grandes équipes sont là pour gagner tous les matches. Ils
ont les meilleurs joueurs à chaque poste mais on est à la maison, il ne faut
pas avoir peur, ni se mettre de pression négative. On sera poussé par nos
supporters, j’ai hâte d’y être.
Yann M'Vila : "On veut donner le maximum"
Dans la dernière édition du Progrès,
Yann M'Vila évoque la réception du QSG, programmée ce vendredi soir en
match d'ouverture de la 32e journée. Extraits : "Il va falloir récupérer
pour sortir un très gros match face au PSG. Ce sont des matches de gala. On
sera chez nous, devant nos supporters, il va falloir essayer de rendre la
meilleure copie possible. On est sur une très bonne série et j’espère
qu’elle va se poursuivre. Ce serait bien de rester invaincu jusqu’à la
fin de saison. n ne pense pas à la 5e place, peut-être la 6e. Maintenant que
notre objectif est atteint, on ne va pas se cacher mais tenter de gratter le
maximum de points.
Quand une équipe est en confiance, que le coach a forgé un état d’esprit,
on ne peut que bien jouer. On prend énormément de plaisir ensemble, à
l’entraînement d’abord. On est vraiment une famille. Tout le monde
s’entend bien, il n’y a pas de clan. Contre Paris, il faudra avoir une détermination
maximum, les presser, les asphyxier, ne pas les laisser jouer. Je suis devenu
joueur professionnel pour disputer ce genre de rencontres. On veut donner le
maximum."
Ghislain Printant donne les clés de la remontée
Dans ASSE Actus, l'entraîneur adjoint de l'AS Saint-Etienne évoque les leviers que le staff forézien a actionnés pour ramener le club dans le Vert. Grâce au dialogue, la fraîcheur mentale et l’enthousiasme apportés par leurs techniciens, les Stéphanois sont invaincus depuis 9 matches.
LE SENS DU DIALOGUE
«Les entraîneurs vivent grâce à leurs joueurs qui ont besoin de dialogue et de se sentir aimés. Alors comme j’ai le verbe facile et que j’aime plaisanter en travaillant, certains ne retiendront que ce côté sudiste mais pour moi, le plus important est l’échange avec le joueur. On est en contact tous les jours, c’est important qu’il y ait cette relation particulière avec eux quel que soit leur statut car tous les joueurs sont importants. Ces échanges qui dépassent le cadre du football nous permettent de mieux nous connaître. Tous ces liens qu’on crée sont importants pour le collectif, ils nous aident à faire progresser un joueur ou à l’aider à acquérir de la confiance. Etre à l'écoute et échanger avec les joueurs est capital pour pouvoir répondre à leurs attentes car les joueurs sont demandeurs. Quand un staff applique une méthode de travail, les joueurs doivent avoir le plus d’informations possibles. Ce sont tous ses échanges qui font qu’un joueur prend du plaisir et montre toutes ses qualités.»LE SALUT PAR LE JEU
«Je me souviens d’une phrase de Jean-Louis Gasset au moment de sa prise de fonction. Il avait dit aux joueurs qu’on s’en sortirait par le jeu. Les recrues ont été choisies pour leur expérience et leurs qualités techniques pour tirer le groupe vers le haut. La capacité des joueurs à tenir le ballon a permis de réaliser le projet de jeu qu’il avait en tête peut-être plus vite qu’on l’espérait. L’ensemble du groupe a compris qu’il faudrait produire plus de jeu et les garçons ont été surprenants sur ce point car ils ont su garder cette exigence en tête même sur certains matches compliqués. Je pense au derby retour ou au match contre Marseille où il a fallu trouver des ressources mentales, en plus du jeu, pour revenir au score deux fois. C’est ce qui fait qu’on a réussi à redresser la barre plus vite que prévu.»L'état des troupes
En conférence de presse ce midi, Jean-Louis Gasset a expliqué qu'il devrait faire sans Pierre Gabriel, touché à l'entraînement aujourd'hui, pour la réception du QSG. Par ailleurs, KTC revient dans le groupe et Gabriel Silva a été "ménagé".
Côté parisien, outre les absences prévues de Neymar et Thiago Motta,
Emery a annoncé devoir se passer de Verratti, blessé aux adducteurs.
Emery devra également faire sans Draxler et Alves,
absents pour blessures du groupe de 18 convoqué pour le déplacement dans le
Chaudron. S'il est difficile de parier sur un QSG moins performant, il sera
sans doute moins insupportable avec ces absences !
Le groupe stéphanois
Jean-Louis Gasset a retenu 20 joueurs pour vaincre le QSG demain soir en match d'ouverture de la 32e journée de L1.
Ruffier, Moulin, Guendouz
Debuchy, Perrin, Subotic, Silva, Janko, Théophile-Catherine
M'Vila, Selnæs, Cabella, Diousse, Pajot
Beric, Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, N'Tep, Tannane
250ème match en Vert en L1 pour Stéphane Ruffier
Le 7 août 2011, face aux Girondins de Bordeaux, Stéphane Ruffier
disputait son premier match sous les couleurs de l’ASSE. Depuis, le gardien
international a fait du chemin. Et quel chemin ! Après avoir fêté sa
300e prestation en Vert toutes compétitions confondues dernièrement
face à l’OM (2-2), le numéro 16 stéphanois fête son 250e match
dans l’élite avec l’ASSE ce vendredi face au PSG.
Pour sa septième saison dans le Forez, Stéphane Ruffier vient donc
d’atteindre deux caps symboliques. En Ligue 1 Conforama, ses statistiques
parlent d’elles-mêmes. En 250 sorties, il a en effet signé 98 clean-sheets,
soit 40% du total. Un chiffre impressionnant.
Formé à l’AS Monaco, où il a débuté à l’échelon professionnel, Stéphane
Ruffier a disputé 113 rencontres de l’élite avec le club princier. Depuis
son premier match en Ligue 1 Conforama, le 15 août 2007, il compte 363
matches en première division.
Nicolas Rainville au sifflet
C’est donc Nicolas Rainville qui officiera au sifflet du match
ASSE – Paris Saint-Germain. Avant cette 32e journée, le licencié de la
Ligue Languedoc Roussillon a déjà dirigé 12 rencontres de Ligue 1 Conforama
et distribué 46 avertissements pour 4 cartons rouges.
Cette saison, face à Troyes (2-1) et Marseille (3-0), l’arbitre n’avait
porté chance aux Stéphanois. Les deux rencontres, disputées hors du
Chaudron, s’étaient soldées par deux revers et par une expulsion d’Hernani
et Ronaël-Pierre Gabriel.
Sous la houlette de l’officiel âgé de 36 ans, les Verts restent sur cinq
matches sans victoire (3N, 2D). Leur dernière victoire sous l’œil du Nîmois
remonte à un déplacement de l’ASSE à Metz. Le
14 mars 2015, Max-Alain Gradel, Mevlut Erding et Yohan Mollo, tous trois
servis par Romain Hamouma, s’étaient imposés au Stade Saint-Symphorien.
L'avis de Laurent Paganelli
Dans la dernière édition du Parisien, Laurent Paganelli donne son avis sur le prochain adversaire de Sainté en faisant allusion à ses vertes années. Paga en profite pour nous rappeler les vilains propos d'un entraîneur banlieusard mauvais perdant (pléonasme). Extraits.
"Le PSG ? Ce sont des grands joueurs mais, parfois, j’ai l’impression qu’on les abandonne à leur seul talent sans leur donner des repères. A chaque fois que le PSG s’est fait sortir en Ligue des champions, c’était sans être surclassé sur les deux matchs mais parce qu’il a manqué une forme de soutien général. Tout ne doit pas dépendre du seul talent individuel. Tu as beau prendre le plus bel œil du monde, la plus belle oreille, les plus belles lèvres, cela ne fait pas le plus beau visage du monde. Quand j’ai débuté, j’étais un surdoué mais on m’a laissé grandir sans me prévenir de quelques dangers, et je l’ai payé. A une échelle différente, le PSG, c’est un peu ça.
Depuis que j'exerce au bord du terrain, je
n'ai jamais eu de fâcherie dans le foot Une fois, Hubert Fournier, alors
entraîneur de Lyon, m’a dit en direct après un derby perdu en 2015 :
"Je ne parle pas aux anciens Verts." Ça s’est réglé ensuite en
trente secondes. Faudrait être sacrément secoué pour s’engueuler à cause
d’une phrase sur un terrain. La vie est trop importante pour ça."
L'avis de Neven Subotic
Sur les ondes de France Bleu, Neven Subotic a évoqué hier l'infernal match d'ouverture de la 32e journée qui attend les Verts ce vendredi soir. Extraits.
"Le prochain match sera sans doute le plus difficile de la saison. L'Europe, ça ne se décidera qu’à la fin ! Avec la victoire de Paris il y a une place en plus. Il faut d’abord voir à court terme, c’est ce sur quoi on peut influer. La semaine sera riche d’enseignements. On jouera vendredi après avoir joué dimanche. C’est court, on doit bien se reposer car le match contre Paris ce sera 90 minutes en enfer ! Mais il y a toujours un espoir et on veut voir si on est capable de prendre des points face au PSG.
On a fait tout ce qu’on a pu ces derniers matches. On réalisé de bonnes performances spécialement contre les équipes mieux classées : Lyon, Marseille et Nantes. On a montré contre ces grosses équipes qu’on est capable de tenir la comparaison. Mais l’épreuve ultime c’est vendredi. Le match de dimanche a montré que même dans les matches difficiles nous sommes capables d’être bons. C’était le mieux que l’on puisse faire pour se préparer pour vendredi."
Une belle affluence en perspective
Alors que les deux précédentes rencontres à Geoffroy-Guichard ont attiré à peine plus de 25 000 spectateurs, 35 000 places avaient déjà été vendues hier soir pour la réception du QSG selon Le Progrès. "Les deux kops sont déjà complets, tout comme la tribune Henri Point et la V1, celle qui se trouve dans l’un des angles, côté musée" précise le quotidien régional. Reste à savoir si le Chaudron, seulement 14e stade de l'élite au classement des taux de remplissage, battra son record d'affluence de la saison, actuellement détenu par le derby de sinistre mémoire (38 993 spectateurs avaient assisté à cette humiliation).
Jean-Louis Gasset compte sur le public
Comme il l'a expliqué en conférence de presse, Jean-Louis Gasset compte sur la ferveur du peuple vert demain en match d'ouverture de la 32e journée : "Aujourd’hui, obligatoirement, on regarde ce qui se passe au-dessus et on se dit pourquoi pas... On ne sait pas jusqu’où peut aller cette équipe. J’ai un groupe expérimenté qui joue bien au football, qui vit très bien ensemble. Alors qu’est-ce qui peut nous arrêter ? Même si on a un accroc vendredi, il restera six matches. On va tout faire pour arriver le plus haut possible, mais il n’y aura pas une autre pression négative en disant "Il faut jouer l’Europe à tout prix". On n’est pas fou. Personne n’a oublié ce qu’on a traversé. Les joueurs pensent qu'il faut viser plus haut et maintenant il y a une notion de plaisir pour eux et pour les gens qui viennent nous voir. J’espère qu’on va voir un Geoffroy-Guichard à guichets fermés. C’était impensable quand je suis arrivé alors que c’était mon rêve. Je l’avais connu comme adversaire, c’était une cocotte-minute. Là on va retrouver ça. Ce sera une fête, on va faire un match de gala."
Les confidences de Mathieu Debuchy
Avant de défier le QSG ce soir en match d'ouverture de la 32e journée, Mathieu Debuchy s'est confié au Parisien. Extraits.
"Je suis vraiment très heureux de la
situation. J’avais cette envie de retrouver les terrains le week-end, de
reprendre du plaisir. Après, ça n’est jamais évident d’arriver au
mercato d’hiver. Surtout que ça s’est fait dans les derniers jours. Avec
pas mal de stress. Pour être honnête, je ne pensais pas moi-même que ça
allait aussi bien se passer, aussi rapidement. Ça faisait un moment que
je n’avais pas enchaîné des matchs. Je me suis forcément posé des
questions. Mais j’ai toujours été costaud mentalement. J’étais sûr de
mes qualités. Je m’entraînais tous les jours à Arsenal avec de grands
joueurs, je savais ce que je valais. Après, forcément, les médias, les
observateurs, mais aussi pas mal de personnes, quand ils ne vous voient pas
sur le terrain, ils pensent que vous avez disparu, que vous avez arrêté le
football.
Il y a toujours des risques quand on s'engage l'hiver avec un club en pleine crise. Mais moi ça ne m’a pas fait peur. En 2013, quand je signe à Newcastle, ils étaient mal en point aussi. Ce sont des situations au contraire qui me motivent encore plus. Avec l'ASSE, on s’est aidés mutuellement. Après, je n’ai pas senti de gros malaise dans le vestiaire, de panique dans le club. Malgré les résultats, j’ai trouvé un groupe qui vivait bien. Après mon arrivée, on avait très vite un match à Amiens, je n’ai pas eu le temps de cogiter. J’ai eu de la chance. Retourner en sélection reste un objectif. Ma priorité, c’était de rejouer, de reprendre du plaisir et d’aider l’ASSE. Mais je voulais aussi me donner les moyens de prétendre à une place dans la liste. Quand on y a été, quand on y a goûté et qu’on n’est pas dans la liste, il y a toujours une petite déception."
Les statistiques
Avant la réception du Paris Saint-Germain ce soir à 20h45, découvrez six statistiques à connaître pour mieux appréhender le duel entre Stéphanois et Parisiens.
0
L’AS Saint-Étienne n’a perdu aucun de ses 6 matches à domicile en 2018 toutes compétitions confondues. Elle s’est imposée à 4 reprises (face à Nîmes, Toulouse, Caen et Guingamp), et a concédé 2 fois le match nul (face à Marseille et Dijon).19
L’AS Saint-Étienne a pris 19 points sur ses 9 derniers matches de championnat. Au cours des 13 précédentes journées, les Verts n'en avaient pris que 6.66
Depuis le début de l'année civile à domicile, l’AS Saint-Étienne n’a jamais joué plus de 66 minutes sans marquer de but en Ligue 1 Conforama. C’est la meilleure performance de l’élite devant le Paris Saint-Germain (67 minutes) et l’AS Monaco (69 minutes).2
Les Verts ont inscrit au moins 2 buts lors de leurs 5 matches à domicile en Ligue 1 en 2018.16
Le Paris Saint-Germain a obtenu 16 clean sheets cette saison en Ligue 1 Conforama, soit au moins 3 de plus que tout autre équipe.0
Kylian Mbappé et Edison Cavani n'ont pas marqué à l'extérieur en championnat en 2018. Sur la phase retour, le Français et l'Urugayen ont chacun marqué 5 buts, tous au Parc des Princes.Unaï Emery prudent
A deux jours du match qui le conduira à Saint-Etienne, Unaï Emery s’est montré prudent. L’entraîneur du Paris Saint-Germain s’attend à rencontrer une équipe et des supporters surmotivés.
Lors de sa conférence de presse d’avant-match,
Unaï Emery a salué la montée en puissance de l’AS Saint-Etienne. « Depuis
que Gasset est arrivé, l’équipe a beaucoup progressé et le club a signé
quelques joueurs importants au mercato qui ont apporté plus de performances ».
Des changements qui ont permis d’effacer « les doutes et les
mauvais résultats que l’équipe a connus ».
Pour l’entraîneur parisien, le match face à des Stéphanois en confiance
et poussés par leur public a tout d’une belle affiche. « Il y
aura une grosse ambiance, le stade sera plein. Ça sera un beau match contre
une équipe sur une bonne dynamique. Ils voudront montrer qu’ils sont
capables de nous battre prévient-il. Nous devrons aligner
les joueurs qui auront le bon état d’esprit et être bien concentrés
pendant 90 minutes ».
Focus sur le Paris SG
Eliminé en coupe d’Europe, le club francilien dispute un match déjà décisif pour le titre de champion dans le Chaudron. Malgré la désillusion face au Real Madrid, le PSG et son attaque de feu restent un adversaire de gros calibre.
UNE ÉQUIPE QUI VEUT OUBLIER L’EUROPE
Les arrivées de Neymar Jr et de Kylian Mbappé représentaient le désir avoué du PSG pour la Ligue des Champions, que le club parisien veut remporter. Sortis sans encombre de la phase de poules où ils ont terminé premier du groupe B, les hommes d’Unai Emery ont ensuite buté sur le Real Madrid en huitièmes de finale (1-3 ; 1-2). Battus deux fois par le champion d’Europe en titre, le PSG n’a pas vraiment tenu toutes les promesses placées en lui pour ce double-affrontement. Eliminés en ¼ de finale la saison dernière face au FC Barcelone, les Parisiens n’ont donc pas franchi de marche supplémentaire dans leur conquête de l’Europe. La saison prochaine, pourtant, ils seront parmi les outsiders à la victoire finale. La C1 est devenu l’objectif principal dans la capitale.UNE ÉQUIPE QUI NE SE RELACHE PAS
La finale de la Coupe de la Ligue du week-end dernier face à l’AS Monaco et la victoire nette et sans bavure (3-0) face au champion de France en titre l’ont prouvé : le PSG n’est pas encore en vacances. « Ce genre d’équipe n’est jamais en roue libre » a expliqué Rémy Cabella ce mercredi en conférence de presse. « J’ai connu ça pendant trois ans : une fois l’élimination européenne évacuée, ils ne laissent pas beaucoup de chance à l’adversaire » a confirmé Jean-Louis Gasset. Battu une seule fois en 2018 en Ligue 1 Conforama, le PSG n’a laissé que des miettes à ses adversaires. Vendredi, ils joueront leur première balle de match. Un succès dans le Chaudron conjugué à une défaite de l’AS Monaco leur offrirait en effet le titre. Les Verts chercheront donc à retarder le sacre parisien d’une semaine.
UNE ÉQUIPE PORTÉE VERS L’ATTAQUE