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Le bonheur de Ghislain PRINTANT
Source :  Site Poteaux Carrés

Lundi 2 avril 2018             

Après leur bel hiver, les Verts viennent de démarrer tambour battant le printemps pour le plus grand bonheur de Ghislain Printant, qui se confie dans France Football à paraître demain. Extraits.

 

"Avec Jean, on allait voir tous les matches de Montpellier, lui avec sa femme, moi avec un ami. Et puis il y a eu Saint-Etienne-Strasbourg. L'occasion pour lui de passer l'après-midi avec Thierry Laurey, qu'on a très bien connu à Montpellier tous les deux... Jean m'a demandé si je voulais les rejoindre. Deux, trois jours avant la rencontre, il m'avait téléphoné : "Devine où je t'appelle ? " Je lui réponds que je n'en sais rien. Il me dit : "Du Chaudron. J'y vais." Quelques semaines plus tard, il m'a dit : "Ils vont t'appeler." Cette complicité nous a fait gagner beaucoup de temps et elle n'est pas de façade. il me connaît, je le connais. Je sais où il veut arriver, je sais ce qu'il pense. Ce qui fait que, par moments, à travers mes mots, ce sont les siens qui transpirent vis-à-vis des joueurs. On n'a pas besoin d'échanger longtemps pour savoir ce qu'on va faire ou ce qu'il souhaite. Arrivé bien avant moi, Jean avait fait un état des lieux précis. Il était imprégné de ce qu'avait traversé ce groupe en grand manque de confiance.

 Au début, je n'avais pas tellement ressenti cela, mais en revanche, il y avait encore un manque d'enthousiasme. Il fallait rapidement injecter du sang neuf de qualité, apporter une dimension footballistique supplémentaire à ce groupe. Jean a été écouté par la direction, qui a été sensible à ses arguments et à une situation extrêmement difficile. Jean a dû être très bon dans sa force de persuasion ! Il avait ses réseaux, il les a fait jouer. Dès qu'il a parlé de Yann M'Vila, il en fait sa cible, même chose pour Mathieu Debuchy. Ce sont des joueurs qu'il a  côtoyés en équipe de France. Il a aussi voulu un attaquant de rupture avec une vitesse de course qui avait fait peur à tous les clubs de L1, Paul-Georges Ntep. Il a également validé avant ma venue le retour de Robert Beric, priorité des priorités. Et même si on est parti d'abord sur une autre piste, on a voulu quelque chose de solide derrière en choisissant Neven Subotic, très complémentaire de Loïc Perrin. Jean a toujours dit qu'on s'en sortirait par le plaisir de jouer, et c'est ce qui se passe."

Le 26 avril, Ghislain Printant s'est brièvement confié au Midi Libre avant de faire son retour à la Mosson en match d'ouverture de la 35e journée de L1.

 "Jean-Louis a choisi un petit appartement au centre de l’Étrat, à trois minutes du club. Comme je n’ai pas trouvé d’appartement meublé, j’ai opté pour le centre de formation. Avec Jean-Louis, on ne vit que football. On mange à 19h pétantes à la cafétéria du club et à 19h15, on rentre chacun chez soi. Crois-moi, j’en visionne des matchs de foot ! Je n’ai que ça à faire, car je n’aime pas sortir et puis de toute façon, à Saint-Etienne, il n’y a rien à faire. Les rares endroits où les supporters de l’ASSE ont une chance de me croiser avec Jean-Louis restent les allées de la grande surface située tout près du centre d’entraînement. On y va tous les deux et c’est moi qui pousse le chariot. Et comme on se dispute sur la marque des brioches ou du pain d’épice, les gens nous prennent pour un vieux couple. Je suis persuadé que certains se posent des questions. Si on reste à Saint-Etienne, il faudra peut-être changer de grande surface... Là, on est démasqué !"